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issue117:tutoriel1 [2017/02/10 13:41] – d52fr | issue117:tutoriel1 [2017/02/11 15:32] (Version actuelle) – andre_domenech |
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However, repurposing a rather old laptop or notebook may also be a fun option, and economically advantageous.** | However, repurposing a rather old laptop or notebook may also be a fun option, and economically advantageous.** |
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L'Internet des Objets (IoT -Objets connectés) est maintenant omniprésent. Votre voiture peut être connectée à Internet, le système de surveillance de votre bébé l'est sûrement, et dans les jours prochains, nos ampoules (à base de LED) le seront aussi. Pour ce que nous pouvons voir souvent dans la rubrique informatique des journaux, la configuration d'usine de certains de ces appareils peut s'avérer défectueuse. Être équipé d'un noyau Linux et d'un système GNU de base peut ne pas être suffisant pour un appareil qui est connecté en permanence à Internet, si le paquet complet est piètrement paramétré. Pour cette seule raison (qui souhaiterait être exposé à cause de tels appareils piratables ?), certains utilisateurs choisissent de construire leurs propres dispositifs, les configurant à leur manière à partir d'une distribution Ubuntu ordinaire. C'est assez facile aujourd'hui, avec beaucoup de plateformes disponibles pour les bricoleurs telles que le Raspberry Pi. | L'Internet des Objets (IoT - Objets connectés) est maintenant omniprésent. Votre voiture peut être connectée à Internet, le système de surveillance de votre bébé l'est sûrement et, dans les jours prochains, nos ampoules (à base de LED) le seront aussi. Pour ce que nous pouvons voir souvent dans la rubrique informatique des journaux, la configuration d'usine de certains de ces appareils peut s'avérer défectueuse. Être équipé d'un noyau Linux et d'un système GNU de base peut ne pas être suffisant pour un appareil qui est connecté en permanence à Internet, si le paquet complet est piètrement paramétré. Pour cette seule raison (qui souhaiterait être exposé à cause de tels appareils piratables ?), certains utilisateurs choisissent de construire leurs propres dispositifs, les configurant à leur manière à partir d'une distribution Ubuntu ordinaire. C'est assez facile aujourd'hui, avec beaucoup de plateformes disponibles pour les bricoleurs, telles que le Raspberry Pi. |
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Cependant, la ré-utilisation d'un vieux portable ou notebook peut aussi être une solution amusante, et avantageuse économiquement. | Cependant, la réutilisation d'un vieux portable ou notebook peut aussi être une solution amusante, et avantageuse économiquement. |
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**Equipped with a Pentium-III-derived Intel Celeron M processor clocked at 900 MHz, ye olde Asus eeePC notebook is now a venerable piece of hardware. In fact, it is no secret that most modern Ubuntu desktop distributions will have a hard time fitting within the constraints of the 1 GByte RAM or 4 GByte onboard hard drive - though some ways of getting around these limits can be found, as I have had the occasion to point out previously in these pages. | **Equipped with a Pentium-III-derived Intel Celeron M processor clocked at 900 MHz, ye olde Asus eeePC notebook is now a venerable piece of hardware. In fact, it is no secret that most modern Ubuntu desktop distributions will have a hard time fitting within the constraints of the 1 GByte RAM or 4 GByte onboard hard drive - though some ways of getting around these limits can be found, as I have had the occasion to point out previously in these pages. |
• The eeePC packs some onboard peripherals that a more modern board may not, such as a VGA port, a modem, and a full-size SD card reader. These may come in handy, in addition to the screen that is naturally included in any laptop. There is an inbuilt WiFi card, and further peripherals may easily be connected over USB. ** | • The eeePC packs some onboard peripherals that a more modern board may not, such as a VGA port, a modem, and a full-size SD card reader. These may come in handy, in addition to the screen that is naturally included in any laptop. There is an inbuilt WiFi card, and further peripherals may easily be connected over USB. ** |
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Équipé d'un processeur Celeron M d'Intel, dérivé du Pentium-III, cadencé à 990 MHz, le bon vieux notebook Asus est maintenant un vénérable matériel informatique. En fait, ce n'est pas un secret que les distributions Ubuntu desktop les plus modernes auront du mal à se glisser dans les contraintes d'une RAM de 1 Go et d'un disque dur interne de 4 Go - bien que certaines façons de s'y prendre dans ces limites sont possibles, comme j'ai eu l'occasion de le démontrer précédemment dans ces pages. | Équipé d'un processeur Celeron M d'Intel, dérivé du Pentium-III, cadencé à 900 MHz, le bon vieux notebook eeePC d'Asus est maintenant un vénérable matériel informatique. En fait, ce n'est pas un secret que les distributions Ubuntu desktop les plus modernes auront du mal à se glisser dans les contraintes d'une RAM de 1 Go et d'un disque dur interne de 4 Go, bien que des contournements de ces limites soient possibles, comme j'ai eu l'occasion de le démontrer précédemment dans ces pages. |
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Cependant, les spécifications matérielles sont presque similaires à celles des appareils modernes conçus pour les plateformes d'objets connectés (IoT), tels que le Raspberry Pi version 3. Les principales différences résident dans ces deux points : | |
• Le eeePC est un dérivé d'un processeur principal d'Intel. Comme tel, il est moins efficace en énergie que la famille des CPU ARM, qui ont été conçus avec le fonctionnement sur batterie comme l'une des exigences principales. Nous aurons besoin de faire fonctionner celui-ci hors secteur, bien que la batterie interne du notebook puisse nous permettre de supporter une coupure (brève) de l'alimentation, en fonction de son état physique. | |
• Le eeePC intègre certains périphériques qu'une carte moderne n'a peut-être plus, comme un port VGA, un modem et un lecteur de carte SD grand format. Ceux-ci peuvent être pratiques, en complément de l'écran qui est naturellement inclus dans tout portable. Il y a une carte WiFi incluse, et les autres périphériques peuvent être facilement connectés par USB. | |
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| Cependant, les spécifications matérielles sont très similaires à celles des appareils modernes conçus pour les plateformes d'objets connectés (IoT), tels que le Raspberry Pi version 3. Les principales différences résident dans ces deux points : |
| • Le eeePC est un dérivé d'un processeur principal d'Intel. Comme tel, il est moins efficace en énergie que la famille des CPU ARM, qui ont été conçus pour le fonctionnement sur batterie comme l'une des exigences principales. Nous aurons besoin de faire fonctionner celui-ci sur le secteur, bien que la batterie interne du notebook puisse nous permettre de supporter une coupure (brève) de l'alimentation, en fonction de son état physique. |
| • Le eeePC intègre certains périphériques qu'une carte moderne n'a peut-être plus, comme un port VGA, un modem et un lecteur de carte SD grand format. Ceux-ci peuvent être pratiques, en complément de l'écran qui est naturellement inclus dans tout portable. Une carte WiFi est intégrée, et les autres périphériques peuvent être facilement connectés par USB. |
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**It is worthwhile noting that since the eeePC is powered from an AC transformer or a notebook battery, the onboard USB ports are capable of delivering more power to peripherals than most hobbyist IoT devices. An external USB hard drive can be directly connected and powered, unlike with an RPi, for instance, where an external power source such as a second transformer will be necessary for the disk. | **It is worthwhile noting that since the eeePC is powered from an AC transformer or a notebook battery, the onboard USB ports are capable of delivering more power to peripherals than most hobbyist IoT devices. An external USB hard drive can be directly connected and powered, unlike with an RPi, for instance, where an external power source such as a second transformer will be necessary for the disk. |
In my case, I took advantage of the recent announcement of version 16 of Ubuntu Snappy being available. This is based on Ubuntu 16.04, instead of 15.04 as were the previous releases. Since 16.04 is Long Term Support (LTS), this may be advantageous going forward. However, several things have changed on setting it up for the first time. Perhaps due to its beta status, and the relatively short period of time it has been made available (at the time of writing), precise instructions on setting it up are unfortunately still hard to find. ** | In my case, I took advantage of the recent announcement of version 16 of Ubuntu Snappy being available. This is based on Ubuntu 16.04, instead of 15.04 as were the previous releases. Since 16.04 is Long Term Support (LTS), this may be advantageous going forward. However, several things have changed on setting it up for the first time. Perhaps due to its beta status, and the relatively short period of time it has been made available (at the time of writing), precise instructions on setting it up are unfortunately still hard to find. ** |
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Notez bien que, comme le eeePC est alimenté par un transformateur secteur ou une batterie de portable, les ports USB intégrés sont capables de fournir plus d'alimentation aux périphériques que la plupart des dispositifs USB pour bricoleurs. Un disque dur externe USB peut être branché et alimenté directement, contrairement à un RPi, par exemple, où une source d'alimentation externe et un second transformateur seront nécessaires pour le disque. | Notez bien que, comme le eeePC est alimenté par un transformateur secteur ou une batterie de portable, les ports USB intégrés sont capables de fournir plus d'alimentation aux périphériques que la plupart des dispositifs IoT pour bricoleurs. Un disque dur externe USB peut être branché et alimenté directement, contrairement à un RPi, par exemple, où une source d'alimentation externe et un second transformateur seront nécessaires pour le disque. |
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Aussi, si vous faites abstraction de l'environnement graphique et de ses exigences accrues en matériel, l'eeePC peut être une plateforme suffisante pour les besoins d'un dispositif connecté - car la plupart d'entre eux fonctionnent dans tous les cas à partir d'une prise murale. | Aussi, si vous faites abstraction de l'environnement graphique et de ses exigences accrues en matériel, l'eeePC peut être une plateforme suffisante pour les besoins d'un dispositif connecté, car la plupart d'entre eux fonctionnent de toute façon à partir d'une prise murale. |
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Dans mon cas, j'ai profité de l'annonce récente de la disponibilité de la version 16 d'Ubuntu Snappy. Elle est basée sur Ubuntu 16.04, plutôt que sur 15.04 dans les versions précédentes. Comme la 16.04 est à support de long terme (LTS), c'est intéressant pour l'avenir. Cependant, plusieurs choses ont changé dans le paramétrage initial. Peut-être à cause de son statut bêta, et de la courte période depuis sa sortie (au moment où j'écris), il est encore malheureusement difficile de trouver des instructions précises d'installation. | Dans mon cas, j'ai profité de l'annonce récente de la disponibilité de la version 16 d'Ubuntu Snappy. Elle est basée sur Ubuntu 16.04, plutôt que sur la 15.04 dans les versions précédentes. Comme la 16.04 est à support à long terme (LTS), c'est intéressant pour l'avenir. Cependant, plusieurs choses ont changé dans le paramétrage initial. Peut-être à cause de son statut bêta, et de la courte période depuis sa sortie (au moment où j'écris), il est encore malheureusement difficile de trouver des instructions précises d'installation. |
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**GETTING SNAPPY AND CREATING A PENDRIVE | **GETTING SNAPPY AND CREATING A PENDRIVE |
sudo apt install xz-utils | sudo apt install xz-utils |
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ce fichier image décompressé - avec l'extension IMG - est une copie mot-à-mot du contenu du disque dur d'un dispositif faisant tourner Snappy. Il a exactement une taille de 4 000 000 000 octets, ou 4 Go. En utilisant la notation traditionnelle en base 2, ceci se convertit en 3 725 Gio ou 3 725 x 2^30 octets. C'est précisément la taille du disque dur interne de l'eeePC ; aussi, nous ne devrions avoir aucun problème à installer l'image sur le disque de l'eeePC. | Ce fichier image décompressé - avec l'extension IMG - est une copie mot-à-mot du contenu du disque dur d'un dispositif faisant tourner Snappy. Sa taille exacte est de 4 000 000 000 octets, ou 4 Go. En utilisant la notation traditionnelle en base 2, ceci se convertit en 3 725 Gio ou 3 725 x 2^30 octets. C'est précisément la taille du disque dur interne de l'eeePC ; aussi, nous ne devrions avoir aucun problème à installer l'image sur le disque de l'eeePC. |
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Une fois que l'image a été décompressée, notre problème est de choisir la manière de la copier de l'ordinateur principal sur l'eeePC. Nous aurons besoin de démarrer la machine depuis un support externe, comme une clé USB ou une carte SD. Nous pouvons utiliser une distribution légère basée sur Ubnutu, comme Xubuntu 32-bit, pour ce besoin. Une fois que l'eeePC a démarré et fonctionne depuis le Live CD, l'image Snappy peut être transférée par le réseau, depuis un disque monté, et installée sur le disque dur interne de l'eeePC. | Une fois l'image décompressée, notre problème est de choisir la manière de la copier de l'ordinateur principal sur l'eeePC. Nous aurons besoin de démarrer la machine depuis un support externe, comme une clé USB ou une carte SD. Nous pouvons utiliser une distribution légère basée sur Ubnutu, comme Xubuntu 32-bit, à cette fin. Une fois que l'eeePC a démarré et fonctionne depuis un Live CD, l'image Snappy peut être transférée par le réseau, depuis un disque monté, et installée sur le disque dur interne de l'eeePC. |
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**However, we do have a simpler means of performing the transfer, which is to use the Ubuntu Snappy image itself. To use it, I used an USB pendrive of the appropriate size, 4 GBytes. Using an SD card of the same capacity is also an option, since the eeePC can also boot off this type of medium. This would probably be identified by your kernel as /dev/mmcblk0 or something similar. | **However, we do have a simpler means of performing the transfer, which is to use the Ubuntu Snappy image itself. To use it, I used an USB pendrive of the appropriate size, 4 GBytes. Using an SD card of the same capacity is also an option, since the eeePC can also boot off this type of medium. This would probably be identified by your kernel as /dev/mmcblk0 or something similar. |
Cependant, nous avons un moyen plus simple de réaliser le transfert, qui est d'utiliser l'image d'Ubuntu Snappy elle-même. Pour ce faire, j'utilise une clé USB de taille appropriée, 4 Go. L'utilisation d'une carte SD de même capacité est aussi une option, car l'eeePC peut démarrer aussi sur ce type de support. Elle sera probablement identifiée par votre noyau comme /dev/mmcblk0 ou quelque chose de similaire. | Cependant, nous avons un moyen plus simple de réaliser le transfert, qui est d'utiliser l'image d'Ubuntu Snappy elle-même. Pour ce faire, j'utilise une clé USB de taille appropriée, 4 Go. L'utilisation d'une carte SD de même capacité est aussi une option, car l'eeePC peut démarrer aussi sur ce type de support. Elle sera probablement identifiée par votre noyau comme /dev/mmcblk0 ou quelque chose de similaire. |
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En commençant sur l'ordinateur principal sur lequel j'ai téléchargé Ubuntu Snappy, j'ai copié l'image sur la clé. Dans mon cas, elle était identifiée comme /dev/sdc - bien que que beaucoup de précautions doivent être prises pour s'assurer que c'est bien l'identification d'unité qui a été assignée à votre clé. Consultez la sortie de : | En commençant sur l'ordinateur principal sur lequel j'ai téléchargé Ubuntu Snappy, j'ai copié l'image sur la clé. Dans mon cas, elle était identifiée comme /dev/sdc - bien que beaucoup de précautions doivent être prises pour s'assurer que c'est bien l'identification d'unité qui a été assignée à votre clé. Consultez la sortie de : |
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dmesg | grep sd | dmesg | grep sd |
sudo dd if=ubuntu-core-16-i386.img of=/dev/sdc bs=1M | sudo dd if=ubuntu-core-16-i386.img of=/dev/sdc bs=1M |
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L'utilisation d'une autre taille de bloc peut conduire à une erreur, car l'image peut ne pas être un multiple exact du nombre d'octets du bloc. 1 Mo est une valeur sure, cependant, et les erreurs pourront probablement être ignorées, s'il y en a. | L'utilisation d'une autre taille de bloc peut conduire à une erreur, car l'image peut ne pas être un multiple exact du nombre d'octets du bloc. 1 Mo est une valeur sûre, cependant, et les erreurs éventuelles pourront probablement être ignorées. |
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La clé est maintenant un image démarrable d'Ubuntu Snappy. Elle peut être débranchée de l'ordinateur principal, et utilisée pour démarrer l'eeePC. | La clé est maintenant une image démarrable d'Ubuntu Snappy. Elle peut être débranchée de l'ordinateur principal, et utilisée pour démarrer l'eeePC. |
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**CONFIGURING THE NEW SYSTEM ON THE PENDRIVE | **CONFIGURING THE NEW SYSTEM ON THE PENDRIVE |
Configurer le nouveau système sur la clé | Configurer le nouveau système sur la clé |
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La touche Échappe (Esc) doit être appuyée pendant le démarrage de l'eeePC, pour choisir le dispositif de démarrage approprié à partir d'une liste. Le notre est celui préfixé par USB, si une clé USB est utilisée. Ensuite, vous devriez voir la liste du chargeur de démarrage GRUB, avec une seule entrée : « Ubuntu Core 16 ». Après un certain temps, et plusieurs pages pleines de messages du noyau et du système, vous devriez obtenir un écran vierge avec le message « Press enter to configure » (Appuyer sur Entrée pour configurer). | Vous devez appuyer sur la touche Échappement (ÉCHAP) pendant le démarrage de l'eeePC, pour choisir le dispositif de démarrage approprié à partir d'une liste. Le nôtre est celui préfixé par USB, si une clé USB est utilisée. Ensuite, vous devriez voir la liste du chargeur de démarrage GRUB, avec une seule entrée : « Ubuntu Core 16 ». Après un certain temps, et plusieurs pages pleines de messages du noyau et du système, vous devriez obtenir un écran vierge avec le message « Press enter to configure » (Appuyer sur Entrée pour configurer). |
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La configuration initiale du système est un processus plutôt simple, bien que la seule utilisation d'une interface en mode texte puisse paraître étrange pour ceux qui sont plus habitués aux applications graphiques. Utilisez les touches fléchées pour vous déplacer de champ en champ, et configurez au strict minimum une interface pour vous connecter à Internet. | La configuration initiale du système est un processus plutôt simple, bien que la seule utilisation d'une interface en mode texte puisse paraître étrange pour ceux qui sont plus habitués aux applications graphiques. Utilisez les touches fléchées pour vous déplacer de champ en champ, et configurez au strict minimum une interface pour vous connecter à Internet. |
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Dans beaucoup de cas, nous utiliserons sur l'appareil, à la fois une connexion sans-fil et un port Ethernet. J'ai utilisé les boîtes de dialogue pour connecter le port Ethernet (eth0) à mon réseau domestique en utilisant DHCP via un câble réseau. C'est l'option la plus simple pour achever la configuration, car la configuration du WiFi pour se connecter à un point d'accès sans-fil ne me semble pas être un option à ce niveau. Ubuntu Snappy reconnaît l'interface physique, mais il ne fournit pas d'interface pour identifier un réseau pour une connexion utilisant un SSID, ni de moyen pour fournir la phrase de passe du réseau. C'est probablement un signe que le travail continue ; ce sera peut-être corrigé dans des versions ultérieures. | Dans beaucoup de cas, nous utiliserons sur l'appareil, à la fois une connexion sans fil et un port Ethernet. J'ai utilisé les boîtes de dialogue pour connecter le port Ethernet (eth0) à mon réseau domestique en utilisant DHCP via un câble réseau. C'est l'option la plus simple pour achever la configuration, car la configuration du WiFi pour se connecter à un point d'accès sans fil ne me semble pas être une option à ce stade. Ubuntu Snappy reconnaît l'interface physique, mais il ne fournit pas d'interface pour identifier un réseau pour une connexion utilisant un SSID, ni de moyen pour fournir la phrase de passe du réseau. C'est probablement un signe que le travail continue ; ce sera peut-être corrigé dans des versions ultérieures. |
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**You will also need an account on the Ubuntu Snappy store to continue. This can be created from the Ubuntu One initial page at https://login.ubuntu.com/, a point which could be made more clear on Canonical’s servers. I am thinking specifically about new users who have not yet had the occasion to log in to Ubuntu’s services. While you are doing it, remember to create a public/private RSA key-pair on your computer, and upload the public key (.pub file extension) to the Ubuntu server. If needed, instructions to create a key-pair may be found in any good tutorial on using SSH without a password, such as this one http://www.linuxproblem.org/art_9.html by Mathias Kettner (you will just need the first part concerning key-pair creation). | **You will also need an account on the Ubuntu Snappy store to continue. This can be created from the Ubuntu One initial page at https://login.ubuntu.com/, a point which could be made more clear on Canonical’s servers. I am thinking specifically about new users who have not yet had the occasion to log in to Ubuntu’s services. While you are doing it, remember to create a public/private RSA key-pair on your computer, and upload the public key (.pub file extension) to the Ubuntu server. If needed, instructions to create a key-pair may be found in any good tutorial on using SSH without a password, such as this one http://www.linuxproblem.org/art_9.html by Mathias Kettner (you will just need the first part concerning key-pair creation). |
ssh <username>@<Snappy’s local IP address>** | ssh <username>@<Snappy’s local IP address>** |
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Vous aurez aussi besoin d'un compte sur le Snappy Store pour poursuivre. Il peut être créé depuis la page d'entrée d'Ubuntu One à : https://login.ubuntu.com/, un point qui pourrait être plus clair sur les serveurs de Canonical. Je pense particulièrement aux nouveaux utilisateurs qui n'ont jamais encore eu l'occasion de se connecter aux services d'Ubuntu. Pendant que vous le faites, souvenez-vous de créer une paire de clés publique/privée sur votre ordinateur et de téléverser la clé publique (extension de fichier .pub) sur le serveur d'Ubuntu. Si besoin, des instructions pour créer une paire de clés peut être trouvé dans n'importe quel bon tutoriel sur l'utilisation de SSH sans mot de passe, comme celui-ci http://www.linuxproblem.org/art_9.html de Mathias Kettner (vous aurez besoin seulement de la première partie concernant la création de la paire de clés). | Vous aurez aussi besoin d'un compte sur le Snappy Store pour poursuivre. Il peut être créé depuis la page d'accueil d'Ubuntu One à : https://login.ubuntu.com/, un point qui pourrait être plus clair sur les serveurs de Canonical. Je pense particulièrement aux nouveaux utilisateurs qui n'ont jamais encore eu l'occasion de se connecter aux services d'Ubuntu. Pendant que vous le faites, souvenez-vous qu'il faut créer une paire de clés publique/privée RSA sur votre ordinateur, puis téléversez la clé publique (extension de fichier .pub) sur le serveur d'Ubuntu. Au besoin, des instructions pour créer une paire de clés peuvent être trouvées dans n'importe quel bon tutoriel sur l'utilisation de SSH sans mot de passe, comme celui-ci http://www.linuxproblem.org/art_9.html de Mathias Kettner (vous n'aurez besoin que de la première partie concernant la création de la paire de clés). |
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Ouvrez le fichier id-rsa.pub, dans le répertoire ~/.ssh, dans un éditeur de texte, et simplement copiez/collez le texte dans le champ de la page Web d'Ubuntu One. Vérifiez bien que vous NE faites PAS la copie du fichier sans l'extension .pub : c'est la clé privée, et elle ne doit être partagée avec personne. | Ouvrez le fichier id_rsa.pub, dans le répertoire ~/.ssh, dans un éditeur de texte, et copiez/collez le texte dans le champ de la page Web d'Ubuntu One. Vérifiez bien que vous NE faites PAS la copie du fichier sans l'extension .pub : c'est la clé privée, et elle ne doit être partagée avec personne. |
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Une fois que le dispositif Snappy a été paramétré, nous ne pouvons pas nous loguer directement comme utilisateur en local. À la place, nous devons nous y connecter par le réseau en utilisant SSH. Je suis l'utilisateur alanward sur un certain serveur de messagerie, et c'est ce compte que j'ai utilisé pour m'enregistrer sur le service d'Ubuntu. Ainsi, je suis aussi l'utilisateur alanward sur ma nouvelle instance Snappy. Loguons-nous, en utilisant la commande : | Une fois que le dispositif Snappy a été paramétré, nous ne pouvons pas nous connecter directement comme utilisateur en local. À la place, nous devons nous y connecter par le réseau en utilisant SSH. Je suis l'utilisateur alanward sur un certain serveur de messagerie, et c'est ce compte que j'ai utilisé pour m'enregistrer sur le service d'Ubuntu. Ainsi, je suis aussi l'utilisateur alanward sur ma nouvelle instance Snappy. Connectons-nous, en utilisant la commande : |
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ssh <username>@<Snappy’s local IP address> | ssh <username>@<Snappy’s local IP address> |
Aucun mot de passe n'est demandé à la connexion, car notre clé publique est suffisante pour nous identifier. En vrai, notre nouvel utilisateur sur l'appareil n'a pas de mot de passe d'une manière identique à root dans la plupart des systèmes Ubuntu. | Aucun mot de passe n'est demandé à la connexion, car notre clé publique est suffisante pour nous identifier. En vrai, notre nouvel utilisateur sur l'appareil n'a pas de mot de passe d'une manière identique à root dans la plupart des systèmes Ubuntu. |
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Nous pouvons devenir root sur Snappy de la mâme manière que dans un Ubuntu normal, en utilisant la commande sudo : | Nous pouvons devenir root sur Snappy de la même manière que dans un Ubuntu normal, en utilisant la commande sudo : |
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sudo bash | sudo bash |
cp -r .ssh /root/ | cp -r .ssh /root/ |
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Nous pouvons maintenant sortir de notre session SSH en utilisant la commande exit deux fois. Depuis notre ordinateur principal, nous pouvons nous connecter comme root en utilisant ssh en réutilisant les même identifiants SSH que nous avons utilisé précédemment pour la connexion : | Nous pouvons maintenant sortir de notre session SSH en utilisant la commande exit deux fois. Depuis notre ordinateur principal, nous pouvons nous connecter comme root en utilisant ssh, en réutilisant les mêmes identifiants SSH que nous avons utilisés précédemment pour la connexion : |
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ssh root@192.168.0.104 | ssh root@192.168.0.104 |
This procedure would also work with a pendrive of a larger size. However, in this case there will be an error message as dd goes over the 4 GByte limit. If the file system on the USB pendrive has not been resized, this should not be of concern.** | This procedure would also work with a pendrive of a larger size. However, in this case there will be an error message as dd goes over the 4 GByte limit. If the file system on the USB pendrive has not been resized, this should not be of concern.** |
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Arrivés à ce niveau, nous avons un système opérationnel, quoique sur clé USB. Nous pouvons maintenant le copier sur le disque dur interne de l'eeePC, si nous le souhaitons. À partir de la clé USB, la performance est correcte pour des tâches simples. Cependant, l'utilisation du disque dur interne nous permettrait de nous passer d'une clé pendue à l'appareil, et donc de libérer un port USB. Les vitesses sont aussi légèrement meilleures, même si le disque dur interne de l'eeePC n'est pas rapide avec une bande passante de 32 Mo/s. | À ce stade, nous avons un système opérationnel, quoique sur clé USB. Nous pouvons maintenant le copier sur le disque dur interne de l'eeePC, si nous le souhaitons. À partir de la clé USB, la performance est correcte pour des tâches simples. Cependant, l'utilisation du disque dur interne nous permettrait de nous passer d'une clé pendue à l'appareil, et donc de libérer un port USB. Les vitesses sont aussi légèrement meilleures, même si le disque dur interne de l'eeePC n'est pas rapide, avec une bande passante d'environ 32 Mo/s. |
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Copiez le contenu de la clé USB sur le disque dur avec la commande dd. Le disque dur interne de l'eeePC devrait être /dev/sda/. Si la clé USB a été détectée comme /dev/sdb, nous pouvons conclure : | Copiez le contenu de la clé USB sur le disque dur avec la commande dd. Le disque dur interne de l'eeePC devrait être /dev/sda/. Si la clé USB a été détectée comme /dev/sdb, nous pouvons conclure : |
dd if=/dev/sdb of=/dev/sda bs=1M | dd if=/dev/sdb of=/dev/sda bs=1M |
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Nous réemployons la procédure utilisée pour copier l'image disque d'origine sur la clé USB. À l'étape actuelle, cependant, la clé USB contient un système entièrement configuré et c'est ce que nous installons sur le disque dur de l'eeePC. Une fois la copie terminée, nous pouvons éteindre l'eeePC : | Nous réemployons la procédure utilisée pour copier l'image disque d'origine sur la clé USB. À l'étape actuelle, cependant, la clé USB contient un système entièrement configuré et c'est ce que nous installons sur le disque dur de l'eeePC. Une fois la copie terminée, nous pouvons éteindre l'eeePC : |
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shutdown -h now | shutdown -h now |
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| Rappelez-vous d'enlever la clé USB une fois l'ordinateur éteint, avant de redémarrer à nouveau. Si tout s'est bien passé, l'eeePC devra démarrer sur son disque interne en utilisant GRUB de la même façon qu'avec la clé USB. Il devrait être accessible par SSH comme avant, sans configuration supplémentaire. |
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| Cette procédure fonctionnerait avec une clé plus grande. Dans ce cas, toutefois, vous aurez un message d'erreur, car dd excède la limite de 4 Go. Si le système de fichiers sur la clé n'a pas été redimensionné, cela ne devrait pas causer de problème. |
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**ADMINISTERING YOUR NEW IOT DEVICE | **ADMINISTERING YOUR NEW IOT DEVICE |
Administrer votre nouveau dispositif connecté (IoT) | Administrer votre nouveau dispositif connecté (IoT) |
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Terminons avec une note rapide sur l'administration du système. Ubuntu Snappy est bien différent d'une distribution Ubuntu ordinaire tel que Ubuntu Server ou l'une des variantes pour bureau. L'image de 4 Go que nous avons transférée contient deux partitions séparées. L'une est en lecture seule et contient le noyau de base et l'image du système. La seconde est inscriptible, contenant les données de l'utilisateur et les modifications faites au système au cours du temps. Le fait qu'une grande partie du système d'exploitation soit dans un système de fichiers en lecture seule ajoute quelques complications, bien que ça puisse être utile au regard de la sécurité du système. | Terminons par une note rapide sur l'administration du système. Ubuntu Snappy est bien différent d'une distribution Ubuntu ordinaire telle qu'Ubuntu Server ou l'une des variantes pour bureau. L'image de 4 Go que nous avons transférée contient deux partitions séparées. L'une est en lecture seule et contient le noyau de base et l'image du système. La seconde est inscriptible, contenant les données de l'utilisateur et les modifications faites au système au cours du temps. Le fait qu'une grande partie du système d'exploitation soit dans un système de fichiers en lecture seule ajoute quelques complications, bien que ça puisse être utile pour la sécurité du système. |
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Le premier changement majeur en venant d'un système Ubuntu standard est que la solution apt pour installer du logiciel ne fonctionne plus. À la place, les administrateurs utiliseront la commande snap pour interroger le magasin Ubuntu et gérer les paquets logiciels depuis cet endroit. Il y a de la documentation à ce sujet sur Internet et la commande elle-même intègre une bonne quantité de documentation. Certains exemples d'utilisation de snap sont faciles à comprendre : | Le premier changement majeur en venant d'un système Ubuntu standard est que la solution apt pour installer des logiciels ne fonctionne plus. À la place, les administrateurs utiliseront la commande snap pour interroger le magasin Ubuntu et gérer les paquets logiciels depuis cet endroit. Il y a de la documentation à ce sujet sur Internet et la commande elle-même intègre une bonne quantité de documentation. Certains exemples d'utilisation de snap sont faciles à comprendre : |
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sudo bash | sudo bash |
...** | ...** |
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L'autre fonctionnalité qui peut surprendre les administrateurs est comment modifier les variables d'environnement. Par exemple, l'utilisation des commandes apt avec un proxy Web est une manière simple d'exporter la variable d'environnement appropriée avant de commencer. Par exemple : | L'autre fonctionnalité qui peut surprendre les administrateurs est la façon de modifier les variables d'environnement. Par exemple, l'utilisation des commandes apt avec un proxy Web est une manière simple d'exporter la variable d'environnement appropriée avant de commencer. Par exemple : |
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sudo bash | sudo bash |
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apt update | apt update |
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Cependant, la commande snap ne semble pas faire honneur aux variables d'environnement du shell. Pour cette raison, nous aurons besoin maintenant de modifier la configuration du service snap lui-même. Malheureusement (ou pas, suivant notre point de vue), c'est un service systemd qui a besoin d'être configuré avec les commandes correspondantes. Aussi : | Cependant, la commande snap ne semble pas respecter les variables d'environnement du shell. Pour cette raison, nous aurons besoin maintenant de modifier la configuration du service snap lui-même. Malheureusement (ou pas, selon votre point de vue), c'est un service systemd qui a besoin d'être configuré avec les commandes correspondantes. Aussi : |
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sudo bash | sudo bash |
Environment="HTTPS_PROXY=http://my_web_proxy:3128" | Environment="HTTPS_PROXY=http://my_web_proxy:3128" |
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S'il vous plaît, prenez note des CAPITALES dans les noms des variables d'environnement. Une fois sortis de vi, nous redémarrerons le service snapd, et pourrons procéder à l'installation de nos snaps : | Veuillez noter les MAJUSCULES dans les noms des variables d'environnement. Une fois sortis de vi, nous redémarrerons le service snapd, et pourrons procéder à l'installation de nos snaps : |
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systemctl stop snapd | systemctl stop snapd |
Quelques idées pour terminer | Quelques idées pour terminer |
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Les utilisateurs expérimentés et les administrateurs des distributions ordinaires d'Ubuntu pourront penser que les choses sont largement plus restrictives avec Ubuntu Snappy. Par certains côtés, c'est certainement vrai. D'un autre côté, on peut affirmer que le résultat est un système final plus sécurisé. Si nous parlons des appareils qui seront souvent paramétrés par des non-spécialistes, mais qui resteront connectés toute leur vie active à Internet, il est peut-être préférable que la sécurité de base du système soit élevée par défaut. | Les utilisateurs expérimentés et les administrateurs des distributions ordinaires d'Ubuntu pourront penser que les choses sont largement plus restrictives avec Ubuntu Snappy. Par certains côtés, c'est sûrement vrai. En revanche, on peut affirmer que le résultat est un système final plus sécurisé. Si nous parlons des appareils qui seront souvent paramétrés par des non-spécialistes, mais qui resteront connectés toute leur vie active à Internet, il est peut-être préférable que la sécurité de base du système soit élevée par défaut. |
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Cependant, Snappy apporte certains avantages. Le compartimentage de l'application en est une, tout comme la facilité d'installation - comme montré ici dans les exemples. La réalisation de clones du système d'exploitation d'une clé USB vers un disque dur, ou, en retour, du disque dur de l'eeePC vers une seconde clé USB, est non seulement possible, mais extrêmement simple. | Cependant, Snappy apporte certains avantages. Le compartimentage de l'application en est un, tout comme la facilité d'installation, comme montré ici dans les exemples. La réalisation de clones du système d'exploitation d'une clé USB vers un disque dur, ou, en retour, du disque dur de l'eeePC vers une seconde clé USB, est non seulement possible, mais extrêmement simple. |
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La conversion d'un vieux matériel comme l'eeePC en dispositif Snappy a beaucoup d'avantages. Il y a bien évidemment le fait d'utiliser l'appareil, qui aurait probablement terminé dans la pile du rebut. Mais, du point de vue de l'utilisateur, s'habituer à manipuler Ubuntu Snappy sur une telle plateforme rendra les choses plus faciles pour nous quand nous devrons comprendre les appareils mobiles avec Ubuntu Touch. Celui-ci est , par essence, bâti sur une base Snappy, avec l'ajout d'une interface utilisateur graphique et d'autres applications. Pour cette raison, la compréhension de Snappy peut certainement être vue comme un investissement de temps pour ceux qui sont intéressés par Touch, par exemple, pour concevoir et packager des applications pour cette plateforme. | La conversion d'un vieil ordinateur comme l'eeePC en dispositif Snappy a beaucoup d'avantages. Il y a bien évidemment le fait d'utiliser l'appareil, qui aurait probablement terminé dans une décharge. Mais, du point de vue de l'utilisateur, s'habituer à manipuler Ubuntu Snappy sur une telle plateforme rendra les choses plus faciles pour nous quand nous devrons comprendre les appareils mobiles avec Ubuntu Touch. Celui-ci est, par essence, bâti sur une base Snappy, avec l'ajout d'une interface utilisateur graphique et d'autres applications. Pour cette raison, la compréhension de Snappy peut certainement être vue comme un investissement de temps pour ceux qui sont intéressés par Touch, notamment pour concevoir et packager des applications pour cette plateforme. |