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issue117:tutoriel1 [2017/02/10 15:31] – auntiee | issue117:tutoriel1 [2017/02/11 15:32] (Version actuelle) – andre_domenech |
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However, repurposing a rather old laptop or notebook may also be a fun option, and economically advantageous.** | However, repurposing a rather old laptop or notebook may also be a fun option, and economically advantageous.** |
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L'Internet des Objets (IoT -Objets connectés) est maintenant omniprésent. Votre voiture peut être connectée à Internet, le système de surveillance de votre bébé l'est sûrement et, dans les jours prochains, nos ampoules (à base de LED) le seront aussi. Pour ce que nous pouvons voir souvent dans la rubrique informatique des journaux, la configuration d'usine de certains de ces appareils peut s'avérer défectueuse. Être équipé d'un noyau Linux et d'un système GNU de base peut ne pas être suffisant pour un appareil qui est connecté en permanence à Internet, si le paquet complet est piètrement paramétré. Pour cette seule raison (qui souhaiterait être exposé à cause de tels appareils piratables ?), certains utilisateurs choisissent de construire leurs propres dispositifs, les configurant à leur manière à partir d'une distribution Ubuntu ordinaire. C'est assez facile aujourd'hui, avec beaucoup de plateformes disponibles pour les bricoleurs, telles que le Raspberry Pi. | L'Internet des Objets (IoT - Objets connectés) est maintenant omniprésent. Votre voiture peut être connectée à Internet, le système de surveillance de votre bébé l'est sûrement et, dans les jours prochains, nos ampoules (à base de LED) le seront aussi. Pour ce que nous pouvons voir souvent dans la rubrique informatique des journaux, la configuration d'usine de certains de ces appareils peut s'avérer défectueuse. Être équipé d'un noyau Linux et d'un système GNU de base peut ne pas être suffisant pour un appareil qui est connecté en permanence à Internet, si le paquet complet est piètrement paramétré. Pour cette seule raison (qui souhaiterait être exposé à cause de tels appareils piratables ?), certains utilisateurs choisissent de construire leurs propres dispositifs, les configurant à leur manière à partir d'une distribution Ubuntu ordinaire. C'est assez facile aujourd'hui, avec beaucoup de plateformes disponibles pour les bricoleurs, telles que le Raspberry Pi. |
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Cependant, la ré-utilisation d'un vieux portable ou notebook peut aussi être une solution amusante, et avantageuse économiquement. | Cependant, la réutilisation d'un vieux portable ou notebook peut aussi être une solution amusante, et avantageuse économiquement. |
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**Equipped with a Pentium-III-derived Intel Celeron M processor clocked at 900 MHz, ye olde Asus eeePC notebook is now a venerable piece of hardware. In fact, it is no secret that most modern Ubuntu desktop distributions will have a hard time fitting within the constraints of the 1 GByte RAM or 4 GByte onboard hard drive - though some ways of getting around these limits can be found, as I have had the occasion to point out previously in these pages. | **Equipped with a Pentium-III-derived Intel Celeron M processor clocked at 900 MHz, ye olde Asus eeePC notebook is now a venerable piece of hardware. In fact, it is no secret that most modern Ubuntu desktop distributions will have a hard time fitting within the constraints of the 1 GByte RAM or 4 GByte onboard hard drive - though some ways of getting around these limits can be found, as I have had the occasion to point out previously in these pages. |
• The eeePC packs some onboard peripherals that a more modern board may not, such as a VGA port, a modem, and a full-size SD card reader. These may come in handy, in addition to the screen that is naturally included in any laptop. There is an inbuilt WiFi card, and further peripherals may easily be connected over USB. ** | • The eeePC packs some onboard peripherals that a more modern board may not, such as a VGA port, a modem, and a full-size SD card reader. These may come in handy, in addition to the screen that is naturally included in any laptop. There is an inbuilt WiFi card, and further peripherals may easily be connected over USB. ** |
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Équipé d'un processeur Celeron M d'Intel, dérivé du Pentium-III, cadencé à 900 MHz, le bon vieux notebook eeePC d'Asus est maintenant un vénérable matériel informatique. En fait, ce n'est pas un secret que les distributions Ubuntu desktop les plus modernes auront du mal à se glisser dans les contraintes d'une RAM de 1 Go et d'un disque dur interne de 4 Go - bien que des contournements de ces limites soient possibles, comme j'ai eu l'occasion de le démontrer précédemment dans ces pages. | Équipé d'un processeur Celeron M d'Intel, dérivé du Pentium-III, cadencé à 900 MHz, le bon vieux notebook eeePC d'Asus est maintenant un vénérable matériel informatique. En fait, ce n'est pas un secret que les distributions Ubuntu desktop les plus modernes auront du mal à se glisser dans les contraintes d'une RAM de 1 Go et d'un disque dur interne de 4 Go, bien que des contournements de ces limites soient possibles, comme j'ai eu l'occasion de le démontrer précédemment dans ces pages. |
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Cependant, les spécifications matérielles sont très similaires à celles des appareils modernes conçus pour les plateformes d'objets connectés (IoT), tels que le Raspberry Pi version 3. Les principales différences résident dans ces deux points : | Cependant, les spécifications matérielles sont très similaires à celles des appareils modernes conçus pour les plateformes d'objets connectés (IoT), tels que le Raspberry Pi version 3. Les principales différences résident dans ces deux points : |
• Le eeePC est un dérivé d'un processeur principal d'Intel. Comme tel, il est moins efficace en énergie que la famille des CPU ARM, qui ont été conçus avec le fonctionnement sur batterie comme l'une des exigences principales. Nous aurons besoin de faire fonctionner celui-ci sur le secteur, bien que la batterie interne du notebook puisse nous permettre de supporter une coupure (brève) de l'alimentation, en fonction de son état physique. | • Le eeePC est un dérivé d'un processeur principal d'Intel. Comme tel, il est moins efficace en énergie que la famille des CPU ARM, qui ont été conçus pour le fonctionnement sur batterie comme l'une des exigences principales. Nous aurons besoin de faire fonctionner celui-ci sur le secteur, bien que la batterie interne du notebook puisse nous permettre de supporter une coupure (brève) de l'alimentation, en fonction de son état physique. |
• Le eeePC intègre certains périphériques qu'une carte moderne n'a peut-être plus, comme un port VGA, un modem et un lecteur de carte SD grand format. Ceux-ci peuvent être pratiques, en complément de l'écran qui est naturellement inclus dans tout portable. Une carte WiFi est intégrée, et les autres périphériques peuvent être facilement connectés par USB. | • Le eeePC intègre certains périphériques qu'une carte moderne n'a peut-être plus, comme un port VGA, un modem et un lecteur de carte SD grand format. Ceux-ci peuvent être pratiques, en complément de l'écran qui est naturellement inclus dans tout portable. Une carte WiFi est intégrée, et les autres périphériques peuvent être facilement connectés par USB. |
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Notez bien que, comme le eeePC est alimenté par un transformateur secteur ou une batterie de portable, les ports USB intégrés sont capables de fournir plus d'alimentation aux périphériques que la plupart des dispositifs IoT pour bricoleurs. Un disque dur externe USB peut être branché et alimenté directement, contrairement à un RPi, par exemple, où une source d'alimentation externe et un second transformateur seront nécessaires pour le disque. | Notez bien que, comme le eeePC est alimenté par un transformateur secteur ou une batterie de portable, les ports USB intégrés sont capables de fournir plus d'alimentation aux périphériques que la plupart des dispositifs IoT pour bricoleurs. Un disque dur externe USB peut être branché et alimenté directement, contrairement à un RPi, par exemple, où une source d'alimentation externe et un second transformateur seront nécessaires pour le disque. |
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Aussi, si vous faites abstraction de l'environnement graphique et de ses exigences accrues en matériel, l'eeePC peut être une plateforme suffisante pour les besoins d'un dispositif connecté - car la plupart d'entre eux fonctionnent de toute façon à partir d'une prise murale. | Aussi, si vous faites abstraction de l'environnement graphique et de ses exigences accrues en matériel, l'eeePC peut être une plateforme suffisante pour les besoins d'un dispositif connecté, car la plupart d'entre eux fonctionnent de toute façon à partir d'une prise murale. |
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Dans mon cas, j'ai profité de l'annonce récente de la disponibilité de la version 16 d'Ubuntu Snappy. Elle est basée sur Ubuntu 16.04, plutôt que sur la 15.04 dans les versions précédentes. Comme la 16.04 est à support à long terme (LTS), c'est intéressant pour l'avenir. Cependant, plusieurs choses ont changé dans le paramétrage initial. Peut-être à cause de son statut bêta, et de la courte période depuis sa sortie (au moment où j'écris), il est encore malheureusement difficile de trouver des instructions précises d'installation. | Dans mon cas, j'ai profité de l'annonce récente de la disponibilité de la version 16 d'Ubuntu Snappy. Elle est basée sur Ubuntu 16.04, plutôt que sur la 15.04 dans les versions précédentes. Comme la 16.04 est à support à long terme (LTS), c'est intéressant pour l'avenir. Cependant, plusieurs choses ont changé dans le paramétrage initial. Peut-être à cause de son statut bêta, et de la courte période depuis sa sortie (au moment où j'écris), il est encore malheureusement difficile de trouver des instructions précises d'installation. |
sudo dd if=ubuntu-core-16-i386.img of=/dev/sdc bs=1M | sudo dd if=ubuntu-core-16-i386.img of=/dev/sdc bs=1M |
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L'utilisation d'une autre taille de bloc peut conduire à une erreur, car l'image peut ne pas être un multiple exact du nombre d'octets du bloc. 1 Mo est une valeur sure, cependant, et les erreurs éventuelles pourront probablement être ignorées. | L'utilisation d'une autre taille de bloc peut conduire à une erreur, car l'image peut ne pas être un multiple exact du nombre d'octets du bloc. 1 Mo est une valeur sûre, cependant, et les erreurs éventuelles pourront probablement être ignorées. |
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La clé est maintenant une image démarrable d'Ubuntu Snappy. Elle peut être débranchée de l'ordinateur principal, et utilisée pour démarrer l'eeePC. | La clé est maintenant une image démarrable d'Ubuntu Snappy. Elle peut être débranchée de l'ordinateur principal, et utilisée pour démarrer l'eeePC. |
Configurer le nouveau système sur la clé | Configurer le nouveau système sur la clé |
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Vous devez appuyer sur la touche Échappe (ÉCHAP) pendant le démarrage de l'eeePC, pour choisir le dispositif de démarrage approprié à partir d'une liste. Le nôtre est celui préfixé par USB, si une clé USB est utilisée. Ensuite, vous devriez voir la liste du chargeur de démarrage GRUB, avec une seule entrée : « Ubuntu Core 16 ». Après un certain temps, et plusieurs pages pleines de messages du noyau et du système, vous devriez obtenir un écran vierge avec le message « Press enter to configure » (Appuyer sur Entrée pour configurer). | Vous devez appuyer sur la touche Échappement (ÉCHAP) pendant le démarrage de l'eeePC, pour choisir le dispositif de démarrage approprié à partir d'une liste. Le nôtre est celui préfixé par USB, si une clé USB est utilisée. Ensuite, vous devriez voir la liste du chargeur de démarrage GRUB, avec une seule entrée : « Ubuntu Core 16 ». Après un certain temps, et plusieurs pages pleines de messages du noyau et du système, vous devriez obtenir un écran vierge avec le message « Press enter to configure » (Appuyer sur Entrée pour configurer). |
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La configuration initiale du système est un processus plutôt simple, bien que la seule utilisation d'une interface en mode texte puisse paraître étrange pour ceux qui sont plus habitués aux applications graphiques. Utilisez les touches fléchées pour vous déplacer de champ en champ, et configurez au strict minimum une interface pour vous connecter à Internet. | La configuration initiale du système est un processus plutôt simple, bien que la seule utilisation d'une interface en mode texte puisse paraître étrange pour ceux qui sont plus habitués aux applications graphiques. Utilisez les touches fléchées pour vous déplacer de champ en champ, et configurez au strict minimum une interface pour vous connecter à Internet. |
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Dans beaucoup de cas, nous utiliserons sur l'appareil, à la fois une connexion sans-fil et un port Ethernet. J'ai utilisé les boîtes de dialogue pour connecter le port Ethernet (eth0) à mon réseau domestique en utilisant DHCP via un câble réseau. C'est l'option la plus simple pour achever la configuration, car la configuration du WiFi pour se connecter à un point d'accès sans-fil ne me semble pas être une option à ce stade. Ubuntu Snappy reconnaît l'interface physique, mais il ne fournit pas d'interface pour identifier un réseau pour une connexion utilisant un SSID, ni de moyen pour fournir la phrase de passe du réseau. C'est probablement un signe que le travail continue ; ce sera peut-être corrigé dans des versions ultérieures. | Dans beaucoup de cas, nous utiliserons sur l'appareil, à la fois une connexion sans fil et un port Ethernet. J'ai utilisé les boîtes de dialogue pour connecter le port Ethernet (eth0) à mon réseau domestique en utilisant DHCP via un câble réseau. C'est l'option la plus simple pour achever la configuration, car la configuration du WiFi pour se connecter à un point d'accès sans fil ne me semble pas être une option à ce stade. Ubuntu Snappy reconnaît l'interface physique, mais il ne fournit pas d'interface pour identifier un réseau pour une connexion utilisant un SSID, ni de moyen pour fournir la phrase de passe du réseau. C'est probablement un signe que le travail continue ; ce sera peut-être corrigé dans des versions ultérieures. |
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**You will also need an account on the Ubuntu Snappy store to continue. This can be created from the Ubuntu One initial page at https://login.ubuntu.com/, a point which could be made more clear on Canonical’s servers. I am thinking specifically about new users who have not yet had the occasion to log in to Ubuntu’s services. While you are doing it, remember to create a public/private RSA key-pair on your computer, and upload the public key (.pub file extension) to the Ubuntu server. If needed, instructions to create a key-pair may be found in any good tutorial on using SSH without a password, such as this one http://www.linuxproblem.org/art_9.html by Mathias Kettner (you will just need the first part concerning key-pair creation). | **You will also need an account on the Ubuntu Snappy store to continue. This can be created from the Ubuntu One initial page at https://login.ubuntu.com/, a point which could be made more clear on Canonical’s servers. I am thinking specifically about new users who have not yet had the occasion to log in to Ubuntu’s services. While you are doing it, remember to create a public/private RSA key-pair on your computer, and upload the public key (.pub file extension) to the Ubuntu server. If needed, instructions to create a key-pair may be found in any good tutorial on using SSH without a password, such as this one http://www.linuxproblem.org/art_9.html by Mathias Kettner (you will just need the first part concerning key-pair creation). |
ssh <username>@<Snappy’s local IP address>** | ssh <username>@<Snappy’s local IP address>** |
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Vous aurez aussi besoin d'un compte sur le Snappy Store pour poursuivre. Il peut être créé depuis la page d'accueil d'Ubuntu One à : https://login.ubuntu.com/, un point qui pourrait être plus clair sur les serveurs de Canonical. Je pense particulièrement aux nouveaux utilisateurs qui n'ont jamais encore eu l'occasion de se connecter aux services d'Ubuntu. Pendant que vous le faites, souvenez-vous qu'il faut créer une paire de clés publique/privée RSA sur votre ordinateur, puis téléversez la clé publique (extension de fichier .pub) sur le serveur d'Ubuntu. Au besoin, des instructions pour créer une paire de clés peut être trouvé dans n'importe quel bon tutoriel sur l'utilisation de SSH sans mot de passe, comme celui-ci http://www.linuxproblem.org/art_9.html de Mathias Kettner (vous n'aurez besoin que de la première partie concernant la création de la paire de clés). | Vous aurez aussi besoin d'un compte sur le Snappy Store pour poursuivre. Il peut être créé depuis la page d'accueil d'Ubuntu One à : https://login.ubuntu.com/, un point qui pourrait être plus clair sur les serveurs de Canonical. Je pense particulièrement aux nouveaux utilisateurs qui n'ont jamais encore eu l'occasion de se connecter aux services d'Ubuntu. Pendant que vous le faites, souvenez-vous qu'il faut créer une paire de clés publique/privée RSA sur votre ordinateur, puis téléversez la clé publique (extension de fichier .pub) sur le serveur d'Ubuntu. Au besoin, des instructions pour créer une paire de clés peuvent être trouvées dans n'importe quel bon tutoriel sur l'utilisation de SSH sans mot de passe, comme celui-ci http://www.linuxproblem.org/art_9.html de Mathias Kettner (vous n'aurez besoin que de la première partie concernant la création de la paire de clés). |
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Ouvrez le fichier id_rsa.pub, dans le répertoire ~/.ssh, dans un éditeur de texte, et copiez/collez le texte dans le champ de la page Web d'Ubuntu One. Vérifiez bien que vous NE faites PAS la copie du fichier sans l'extension .pub : c'est la clé privée, et elle ne doit être partagée avec personne. | Ouvrez le fichier id_rsa.pub, dans le répertoire ~/.ssh, dans un éditeur de texte, et copiez/collez le texte dans le champ de la page Web d'Ubuntu One. Vérifiez bien que vous NE faites PAS la copie du fichier sans l'extension .pub : c'est la clé privée, et elle ne doit être partagée avec personne. |
Aucun mot de passe n'est demandé à la connexion, car notre clé publique est suffisante pour nous identifier. En vrai, notre nouvel utilisateur sur l'appareil n'a pas de mot de passe d'une manière identique à root dans la plupart des systèmes Ubuntu. | Aucun mot de passe n'est demandé à la connexion, car notre clé publique est suffisante pour nous identifier. En vrai, notre nouvel utilisateur sur l'appareil n'a pas de mot de passe d'une manière identique à root dans la plupart des systèmes Ubuntu. |
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Nous pouvons devenir root sur Snappy de la mâme manière que dans un Ubuntu normal, en utilisant la commande sudo : | Nous pouvons devenir root sur Snappy de la même manière que dans un Ubuntu normal, en utilisant la commande sudo : |
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sudo bash | sudo bash |
cp -r .ssh /root/ | cp -r .ssh /root/ |
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Nous pouvons maintenant sortir de notre session SSH en utilisant la commande exit deux fois. Depuis notre ordinateur principal, nous pouvons nous connecter comme root en utilisant ssh, en réutilisant les même identifiants SSH que nous avons utilisé précédemment pour la connexion : | Nous pouvons maintenant sortir de notre session SSH en utilisant la commande exit deux fois. Depuis notre ordinateur principal, nous pouvons nous connecter comme root en utilisant ssh, en réutilisant les mêmes identifiants SSH que nous avons utilisés précédemment pour la connexion : |
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ssh root@192.168.0.104 | ssh root@192.168.0.104 |
Administrer votre nouveau dispositif connecté (IoT) | Administrer votre nouveau dispositif connecté (IoT) |
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Terminons avec une note rapide sur l'administration du système. Ubuntu Snappy est bien différent d'une distribution Ubuntu ordinaire tel que Ubuntu Server ou l'une des variantes pour bureau. L'image de 4 Go que nous avons transférée contient deux partitions séparées. L'une est en lecture seule et contient le noyau de base et l'image du système. La seconde est inscriptible, contenant les données de l'utilisateur et les modifications faites au système au cours du temps. Le fait qu'une grande partie du système d'exploitation soit dans un système de fichiers en lecture seule ajoute quelques complications, bien que ça puisse être utile pour la sécurité du système. | Terminons par une note rapide sur l'administration du système. Ubuntu Snappy est bien différent d'une distribution Ubuntu ordinaire telle qu'Ubuntu Server ou l'une des variantes pour bureau. L'image de 4 Go que nous avons transférée contient deux partitions séparées. L'une est en lecture seule et contient le noyau de base et l'image du système. La seconde est inscriptible, contenant les données de l'utilisateur et les modifications faites au système au cours du temps. Le fait qu'une grande partie du système d'exploitation soit dans un système de fichiers en lecture seule ajoute quelques complications, bien que ça puisse être utile pour la sécurité du système. |
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Le premier changement majeur en venant d'un système Ubuntu standard est que la solution apt pour installer des logiciels ne fonctionne plus. À la place, les administrateurs utiliseront la commande snap pour interroger le magasin Ubuntu et gérer les paquets logiciels depuis cet endroit. Il y a de la documentation à ce sujet sur Internet et la commande elle-même intègre une bonne quantité de documentation. Certains exemples d'utilisation de snap sont faciles à comprendre : | Le premier changement majeur en venant d'un système Ubuntu standard est que la solution apt pour installer des logiciels ne fonctionne plus. À la place, les administrateurs utiliseront la commande snap pour interroger le magasin Ubuntu et gérer les paquets logiciels depuis cet endroit. Il y a de la documentation à ce sujet sur Internet et la commande elle-même intègre une bonne quantité de documentation. Certains exemples d'utilisation de snap sont faciles à comprendre : |
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apt update | apt update |
… | ... |
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Cependant, la commande snap ne semble pas respecter les variables d'environnement du shell. Pour cette raison, nous aurons besoin maintenant de modifier la configuration du service snap lui-même. Malheureusement (ou pas, selon votre point de vue), c'est un service systemd qui a besoin d'être configuré avec les commandes correspondantes. Aussi : | Cependant, la commande snap ne semble pas respecter les variables d'environnement du shell. Pour cette raison, nous aurons besoin maintenant de modifier la configuration du service snap lui-même. Malheureusement (ou pas, selon votre point de vue), c'est un service systemd qui a besoin d'être configuré avec les commandes correspondantes. Aussi : |
Quelques idées pour terminer | Quelques idées pour terminer |
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Les utilisateurs expérimentés et les administrateurs des distributions ordinaires d'Ubuntu pourront penser que les choses sont largement plus restrictives avec Ubuntu Snappy. Par certains côtés, c'est surement vrai. En revanche, on peut affirmer que le résultat est un système final plus sécurisé. Si nous parlons des appareils qui seront souvent paramétrés par des non-spécialistes, mais qui resteront connectés toute leur vie active à Internet, il est peut-être préférable que la sécurité de base du système soit élevée par défaut. | Les utilisateurs expérimentés et les administrateurs des distributions ordinaires d'Ubuntu pourront penser que les choses sont largement plus restrictives avec Ubuntu Snappy. Par certains côtés, c'est sûrement vrai. En revanche, on peut affirmer que le résultat est un système final plus sécurisé. Si nous parlons des appareils qui seront souvent paramétrés par des non-spécialistes, mais qui resteront connectés toute leur vie active à Internet, il est peut-être préférable que la sécurité de base du système soit élevée par défaut. |
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Cependant, Snappy apporte certains avantages. Le compartimentage de l'application en est une, tout comme la facilité d'installation - comme montré ici dans les exemples. La réalisation de clones du système d'exploitation d'une clé USB vers un disque dur, ou, en retour, du disque dur de l'eeePC vers une seconde clé USB, est non seulement possible, mais extrêmement simple. | Cependant, Snappy apporte certains avantages. Le compartimentage de l'application en est un, tout comme la facilité d'installation, comme montré ici dans les exemples. La réalisation de clones du système d'exploitation d'une clé USB vers un disque dur, ou, en retour, du disque dur de l'eeePC vers une seconde clé USB, est non seulement possible, mais extrêmement simple. |
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La conversion d'un vieux ordinateur comme l'eeePC en dispositif Snappy a beaucoup d'avantages. Il y a bien évidemment le fait d'utiliser l'appareil, qui aurait probablement terminé dans une décharge. Mais, du point de vue de l'utilisateur, s'habituer à manipuler Ubuntu Snappy sur une telle plateforme rendra les choses plus faciles pour nous quand nous devrons comprendre les appareils mobiles avec Ubuntu Touch. Celui-ci est, par essence, bâti sur une base Snappy, avec l'ajout d'une interface utilisateur graphique et d'autres applications. Pour cette raison, la compréhension de Snappy peut certainement être vue comme un investissement de temps pour ceux qui sont intéressés par Touch, notamment pour concevoir et packager des applications pour cette plateforme. | La conversion d'un vieil ordinateur comme l'eeePC en dispositif Snappy a beaucoup d'avantages. Il y a bien évidemment le fait d'utiliser l'appareil, qui aurait probablement terminé dans une décharge. Mais, du point de vue de l'utilisateur, s'habituer à manipuler Ubuntu Snappy sur une telle plateforme rendra les choses plus faciles pour nous quand nous devrons comprendre les appareils mobiles avec Ubuntu Touch. Celui-ci est, par essence, bâti sur une base Snappy, avec l'ajout d'une interface utilisateur graphique et d'autres applications. Pour cette raison, la compréhension de Snappy peut certainement être vue comme un investissement de temps pour ceux qui sont intéressés par Touch, notamment pour concevoir et packager des applications pour cette plateforme. |