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issue127:tutoriel1 [2017/12/05 10:54] – auntiee | issue127:tutoriel1 [2017/12/06 09:11] (Version actuelle) – auntiee |
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Une fois à l'intérieur de VirtualBox, j'ai créé une nouvelle machine virtuelle avec les spécifications suivantes : | Une fois à l'intérieur de VirtualBox, j'ai créé une nouvelle machine virtuelle avec les spécifications suivantes : |
• Type Linux / Ubuntu (64-bit). | • Type Linux/Ubuntu (64-bit). |
• 2048 Moctets de RAM (principalement pour le LiveCD, ceci pouvant être considérablement réduit pour le système fini). | • 2048 Moctets de RAM (principalement pour le LiveCD, ceci pouvant être considérablement réduit pour le système fini). |
• Disque dur VDI dynamiquement alloué de 8.0 Go de taille (très exagéré aussi). | • Disque dur VDI dynamiquement alloué de 8.0 Go de taille (très exagéré aussi). |
scp alan@10.0.2.2:/home/alan/Downloads/ubuntu-base | scp alan@10.0.2.2:/home/alan/Downloads/ubuntu-base |
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Une option facile à mettre en œuvre serait de re-télécharger directement le fichier d'Internet en utilisant Firefox. | Une autre option facile à mettre en œuvre serait de re-télécharger directement le fichier d'Internet en utilisant Firefox. |
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C'était le moment de monter le disque dur virtuel , de décompresser et de transférer l'image d'Ubuntu Base. | C'était le moment de monter le disque dur virtuel, et de décompresser et transférer l'image d'Ubuntu Base. |
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sudo bash | sudo bash |
chroot /mnt/** | chroot /mnt/** |
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À cet instant, le disque dur virtuel contient le système Ubuntu de base. Maintenant, nous avons besoin d'ajouter un noyau, un ramdisk initial, un script d'initialisation et un chargeur de démarrage tel que GRUB. Aussi, dans un terminal : | À ce stade, le disque dur virtuel contient le système Ubuntu de base. Maintenant, nous avons besoin d'ajouter un noyau, un ramdisk initial, un script d'initialisation et un chargeur de démarrage tel que GRUB. Toujours dans un terminal : |
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mount -o bind /dev /mnt/dev | mount -o bind /dev /mnt/dev |
apt install net-tools** | apt install net-tools** |
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Passons en revue ces commandes. La première active DNS dans le chroot, pointant la résolution de nom de domaine vers le serveur de Google à l'adresse 8.8.4.4. Ensuite, nous mettons le cache d'apt à jour des paquets disponibles. Puis, nous mettons à niveau tous les logiciels installés dans les versions les plus récentes. C'est simplement pour rester dans une démarche saine, car très peu de changement a dû avoir lieu, qui nécessiterait d'être mis à jour, dans une si petite image. Ensuite, nous installons le script init. Ceci nécessite environ 111 Mo de bande passante. L'outil apt crée aussi un ramdisk initial convenable. De plus, les « hooks » d'installation du logiciel dans la configuration des paquets sont assez intelligents pour détecter que GRUB n'a pas encore été installé sur le système cible ; aussi, il propose de le faire. Naturellement, nous acceptons ce choix et indiquons l'option 1 (celle de /dev/sda - notice no trailing "1") comme destination de notre GRUB. | Passons en revue ces commandes. La première active DNS dans le chroot, pointant la résolution de nom de domaine vers le serveur de Google à l'adresse 8.8.4.4. Ensuite, nous mettons le cache d'apt à jour des paquets disponibles. Puis, nous mettons à niveau tous les logiciels installés vers les versions les plus récentes. C'est simplement pour rester dans une démarche saine, car très peu de changements a dû avoir lieu dans une si petite image, qui nécessiterait une mise à jour. Ensuite, nous installons le script init. La commande finale installe la version actuelle du noyau Linux générique. Ceci nécessite environ 111 Mo de bande passante. L'outil apt crée aussi un ramdisk initial convenable. De plus, les « hooks » d'installation des logiciels dans la configuration des paquets sont assez intelligents pour détecter que GRUB n'a pas encore été installé sur le système cible ; aussi, ils proposent de le faire. Naturellement, nous acceptons ce choix et indiquons l'option 1 (celle de /dev/sda - remarquez l'absence d'une barre oblique finale) comme destination de notre GRUB. |
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Arrivé ici, je préfère installer les outils de base de gestion du réseau, de façon à accéder aux commandes ifconfig et route : | Arrivé ici, je préfère installer les outils de base de gestion du réseau, pour pouvoir accéder aux commandes ifconfig et route : |
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apt install net-tools | apt install net-tools |
shutdown -r now** | shutdown -r now** |
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Enfin, nous avons besoin de créer un mot de passe pour root, et peut-être aussi un nouveau profil d'utilisateur qui peut être utilisé pour les tâches non-administratives. Toujours dans la prison chroot : | Enfin, nous devons créer un mot de passe pour root et peut-être aussi un nouveau profil d'utilisateur qui peut être utilisé pour les tâches non-administratives. Toujours dans la prison chroot : |
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passwd | passwd |
adduser alan | adduser alan |
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La première commande nous demande le nouveau mot de passe d'administration, alors que la seconde crée un utilisateur ordinaire nommé « alan ». Adaptez ceci à vos propres besoins. L'utilisateur normal n'aura pas de privilèges d'administration, contrairement au premier utilisateur ordinaire que crée l'application d'installation d'un Ubuntu standard ; ce qui veut dire, pas de sudo. Ceci peut, bien sûr, être modifié si vous le souhaitez. | La première commande nous demande le nouveau mot de passe d'administration, alors que la seconde crée un utilisateur ordinaire nommé « alan ». Adaptez ceci à vos propres besoins. L'utilisateur normal n'aura pas de privilèges d'administration, contrairement au premier utilisateur ordinaire que crée l'application d'installation d'un Ubuntu standard ; c-à-d, pas de sudo. Ceci peut, bien sûr, être modifié si vous le souhaitez. |
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C'est essentiellement tout ce dont nous avons besoin pour avoir un système Ubuntu Base lançable. Nous quittons le chroot, démontons le disque dur virtuel d'Ubuntu Base, et lançons un redémarrage du système sur l'ordinateur virtuel : | C'est essentiellement tout ce dont nous avons besoin pour avoir un système Ubuntu Base lançable. Nous quittons le chroot, démontons le disque dur virtuel d'Ubuntu Base, et lançons un redémarrage du système sur l'ordinateur virtuel : |
Le redémarrage devrait s'effectuer sur le disque dur virtuel interne et notre nouveau système devrait s'ouvrir en mode texte. Identifiez-vous en utilisant, soit root, soit le nouveau profil utilisateur créé ci-dessus. | Le redémarrage devrait s'effectuer sur le disque dur virtuel interne et notre nouveau système devrait s'ouvrir en mode texte. Identifiez-vous en utilisant, soit root, soit le nouveau profil utilisateur créé ci-dessus. |
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Pour une certaine raison, le système de fichiers root est monté en lecture seule au démarrage. Ceci peut facilement être résolu en le remontant à la main en lecture-écriture ; ensuite, le cache apt doit être nettoyé pour libérer de l'espace disque. Comme root : | Pour une raison quelconque, le système de fichiers root est monté en lecture seule au redémarrage. Ceci peut facilement être résolu en le remontant à la main en lecture-écriture ; ensuite, le cache apt peut être nettoyé pour libérer de l'espace disque. Comme root : |
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mount -o remount,rw / | mount -o remount,rw / |
**Once done, our new system consumes just 770 MBytes of disk space, and 30 MBytes of RAM. As a consequence, it is at about the fastest and leanest an Ubuntu-based system of this generation could ever be. However, since no programs have yet been installed, it is also just about useless for a real user. We can change this by installing precisely the amount of software we actually need for a particular task, or set of tasks. For instance, if we needed a file server, one could install sshd or samba, and that would be all. If we needed a database server, install one of the various sql servers available, or couchdb as a more exotic alternative, and nothing more. This could even be turned into a minimalistic Internet Kiosk by installing a simple web browser, though in this case both X11 or Wayland, and a login manager such as lightdm (or even nodm) would also be needed. The possibilities are endless.** | **Once done, our new system consumes just 770 MBytes of disk space, and 30 MBytes of RAM. As a consequence, it is at about the fastest and leanest an Ubuntu-based system of this generation could ever be. However, since no programs have yet been installed, it is also just about useless for a real user. We can change this by installing precisely the amount of software we actually need for a particular task, or set of tasks. For instance, if we needed a file server, one could install sshd or samba, and that would be all. If we needed a database server, install one of the various sql servers available, or couchdb as a more exotic alternative, and nothing more. This could even be turned into a minimalistic Internet Kiosk by installing a simple web browser, though in this case both X11 or Wayland, and a login manager such as lightdm (or even nodm) would also be needed. The possibilities are endless.** |
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Une fois fait, notre nouveau système consomme juste 770 Mo d'espace disque et 30 Mo de RAM. En conséquence, il est le système le plus rapide et le plus réduit de sa génération basé sur Ubuntu qui puisse être. Cependant, comme aucun programme n'a encore été installé, il est aussi sans utilité pour un véritable utilisateur. Nous pouvons changer cela en installant précisément la quantité de logiciels dont nous avons réellement besoin pour une tâche particulière, ou un ensemble de tâches. Par exemple, si nous avons besoin d'un serveur de fichier, on peut installer sshd ou samba, et ce sera tout. Si nous avons besoin d'un serveur de base de données, installez un des nombreux serveurs sql disponibles, ou couchdb comme alternative plus exotique, et rien d'autre. Il peut aussi être transformé en Kiosk Internet minimaliste en installant un navigateur Web simple, bien que dans ces deux cas, X11 ou Wayland, et un gestionnaire d'identification comme lightdm (ou même nodm), seront aussi nécessaires. Les possibilités sont infinies. | Une fois fait, notre nouveau système consomme juste 770 Mo d'espace disque et 30 Mo de RAM. En conséquence, il est le système le plus rapide et le plus réduit de sa génération basé sur Ubuntu qui puisse être. Cependant, comme aucun programme n'a encore été installé, il est aussi sans utilité pour un véritable utilisateur. Nous pouvons changer cela en installant précisément la quantité de logiciels dont nous avons réellement besoin pour une tâche particulière, ou un ensemble de tâches. Par exemple, si nous avons besoin d'un serveur de fichier, on peut installer sshd ou samba, et ce sera tout. Si nous avons besoin d'un serveur de base de données, installez un des nombreux serveurs sql disponibles, ou couchdb comme alternative plus exotique, et rien d'autre. Il peut aussi être transformé en Kiosk Internet minimaliste en installant un navigateur Web simple, bien que, dans ce cas, X11 ou Wayland, et un gestionnaire d'identification comme lightdm (ou même nodm), soient aussi nécessaires. Les possibilités sont infinies. |
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**Such a lightweight system would be perfect for an older or less capable computer. That being said, in that particular perspective, installing a full desktop environment on top of the minimalistic Ubuntu Base would be something of a contradiction in terms. We would be, in essence, recreating what a normal Ubuntu distribution already offers us. For this reason, Ubuntu Base is perhaps best seen as a means to obtain a platform on which to create very specialized virtual computers, servers on older hardware, or even IoT devices. In that context, starting out from a base system lighter than even Ubuntu Server can make sense.** | **Such a lightweight system would be perfect for an older or less capable computer. That being said, in that particular perspective, installing a full desktop environment on top of the minimalistic Ubuntu Base would be something of a contradiction in terms. We would be, in essence, recreating what a normal Ubuntu distribution already offers us. For this reason, Ubuntu Base is perhaps best seen as a means to obtain a platform on which to create very specialized virtual computers, servers on older hardware, or even IoT devices. In that context, starting out from a base system lighter than even Ubuntu Server can make sense.** |
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Un tel système léger serait parfait pour un ordinateur ancien ou peu puissant. Ceci dit, dans cette perspective particulière, l'installation d'un environnement complet de bureau au-dessus de cet Ubuntu Base minimaliste serait contradictoire. Nous serions, en fait, en train de recréer ce que nous offre une distribution normale d'Ubuntu. Pour cette raison, Ubuntu Base est peut-être mieux vu comme un moyen d'obtenir une plateforme sur laquelle créer des ordinateurs virtuels très spécialisés, des serveurs sur du vieux matériel ou des dispositifs connectés. Dans ce contexte, s'appuyer sur un système de base plus léger que même Ubuntu Server peut avoir du sens. | Un tel système léger serait parfait pour un ordinateur ancien ou peu puissant. Cela étant dit, dans cette perspective précise, l'installation d'un environnement complet de bureau par-dessus cet Ubuntu Base minimaliste serait contradictoire. Nous serions, en fait, en train de recréer ce que nous offre une distribution normale d'Ubuntu. Pour cette raison, la meilleure description que l'on puisse faire d'Ubuntu Base est sans doute celle d'un moyen d'obtenir une plateforme sur laquelle créer des ordinateurs virtuels très spécialisés, des serveurs sur du vieux matériel ou même des dispositifs connectés (IoT). Dans ce contexte, s'appuyer sur un système de base plus léger que même Ubuntu Server peut être logique. |
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