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issue194:inkscape [2023/07/03 15:28] – auntiee | issue194:inkscape [2023/07/03 17:30] (Version actuelle) – andre_domenech |
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Au cours des derniers numéros, j'ai étudié la nouvelle fonctionnalité multi-pages d'Inkscape, avec en point d'orgue l'analyse du mois dernier sur la façon dont elle est implémentée dans le fichier SVG. J'ai découvert que les détails de chaque page sont stockés dans un élément propriétaire « page » de l'espace de noms Inkscape - apparaissant dans l'éditeur XML comme <inkscape:page> - plutôt que dans un élément SVG standard <view>. C'est un choix étrange, à mon avis, car l'utilisation de ce dernier aurait rendu les pages supplémentaires plus accessibles via un navigateur Web. | Au cours des derniers numéros, j'ai étudié la nouvelle fonctionnalité multi-pages d'Inkscape, avec en point d'orgue l'analyse du mois dernier sur la façon dont elle est implémentée dans le fichier SVG. J'ai découvert que les détails de chaque page sont stockés dans un élément propriétaire « page » de l'espace de noms Inkscape - apparaissant dans l'éditeur XML comme <inkscape:page> - plutôt que dans un élément SVG standard <view>. C'est un choix étrange, à mon avis, car l'utilisation de ce dernier aurait rendu les pages supplémentaires plus accessibles via un navigateur Web. |
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Le mois dernier, j'ai décrit deux méthodes permettant d'inciter un navigateur à afficher les pages supplémentaires. La première utilise une version peu connue de l'identificateur de fragment d'URL pour cibler chaque page par ses valeurs viewBox. Il n'est pas nécessaire de modifier le fichier, mais il faut fouiller dans le XML pour extraire les chiffres pertinents. La seconde approche consiste à modifier le fichier pour ajouter manuellement des éléments <view>, ce qui demande plus de travail mais permet d'utiliser une URL plus sémantique. Si vous n'avez pas lu l'article précédent, je vous conseille vivement de le faire avant de continuer, car celui-ci s'appuie directement sur les informations données alors. | Le mois dernier, j'ai décrit deux méthodes permettant d'inciter un navigateur à afficher les pages supplémentaires. La première utilise une version peu connue de l'identificateur de fragment d'URL pour cibler chaque page par ses valeurs viewBox. Il n'est pas nécessaire de modifier le fichier, mais il faut fouiller dans le XML pour extraire les chiffres pertinents. La seconde approche consiste à modifier le fichier pour ajouter manuellement des éléments <view>, ce qui demande plus de travail, mais permet d'utiliser une URL plus sémantique. Si vous n'avez pas lu l'article précédent, je vous conseille vivement de le faire avant de continuer, car celui-ci s'appuie directement sur les informations données alors. |
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Notre objectif ici est de faciliter l'accès à toutes les pages d'un document Inkscape via un navigateur Web. Une chose que les navigateurs font, et qu'Inkscape ne fait pas, est d'exécuter JavaScript. Ainsi, en ajoutant une petite fonction JS qui sera exécutée lorsque le fichier est ouvert dans un navigateur, nous pouvons créer automatiquement des éléments <view> à partir de chacun des éléments <inkscape:page>, sans devoir copier/coller les coordonnées à la main. C'est évidemment utile lorsqu'il y a beaucoup de pages à prendre en compte, mais même pour des fichiers ne comportant que quelques pages, la possibilité de coller le même bout de code dans n'importe quel fichier sans avoir à le modifier à chaque fois rend cette approche sans doute plus simple que de créer manuellement les éléments <view> soi-même. | Notre objectif ici est de faciliter l'accès à toutes les pages d'un document Inkscape via un navigateur Web. Une chose que les navigateurs font, et qu'Inkscape ne fait pas, est d'exécuter JavaScript. Ainsi, en ajoutant une petite fonction JS qui sera exécutée lorsque le fichier est ouvert dans un navigateur, nous pouvons créer automatiquement des éléments <view> à partir de chacun des éléments <inkscape:page>, sans devoir copier/coller les coordonnées à la main. C'est évidemment utile lorsqu'il y a beaucoup de pages à prendre en compte, mais même pour des fichiers ne comportant que quelques pages, la possibilité de coller le même bout de code dans n'importe quel fichier sans avoir à le modifier à chaque fois rend cette approche sans doute plus simple que de créer manuellement les éléments <view> soi-même. |