Les deux révisions précédentesRévision précédenteProchaine révision | Révision précédente |
issue211:c_c [2024/11/30 21:25] – d52fr | issue211:c_c [2024/12/04 17:12] (Version actuelle) – andre_domenech |
---|
| |
Answer: BD** | Answer: BD** |
| |
| Je me plains toujours quand les tuteurs disent une chose et en font une autre, vous savez, comme les agents immobiliers qui vous disent qu'une chambre en placard est « spacieuse ». Je ne dois donc pas faire la même chose. Puisque nous parlons des problèmes du LPIC, apprendre est une chose, mais se familiariser avec l'esprit d'un examinateur en est une autre. Comme il s'agit techniquement du troisième volet après SAMBA, essayons de nous faire une idée de la manière dont les questions sont posées à l'examen. Je vais m'inspirer d'éléments des « corbeilles de réflexions » de 2022/2023, alors ne nous emballons pas trop. Je les ai récupérées dans un endroit qui essaie de vous vendre les souvenirs gratuits d'autres personnes ; nous savons donc que l'« échantillon » sera valable pour vous inciter à acheter des choses qu'ils ont volées. Celles-ci proviendront du deuxième niveau LPIC-2 (450) et je peux, peut-être, vous aider à les mieux comprendre et vous donner des conseils pratiques que vous pouvez suivre si vous souhaitez passer l'examen. Il y aura un chevauchement avec le LPIC-1, car l'un s'appuie sur l'autre. J'aime beaucoup les examens LPIC, mais je ne les recommanderais pas, car les certifications expirent et je n'ai pas le temps pour des combines utilisées pour gagner de l'argent. Ne vous contentez pas d'apprendre les questions et les réponses - il existe plusieurs versions de l'examen ; comprenez plutôt les réponses, afin d'éviter les surprises. Commençons par une question difficile : |
| |
| Quelles commandes ci-dessous sont utiles pour collecter des données sur les connexions à des systèmes de fichiers distants ? |
| (Choisissez DEUX bonnes réponses) : |
| |
| A. pidstat |
| B. nfsiostat |
| C. sadf |
| D. cifsiostat |
| |
| Réponse : BD |
| |
| |
| |
Answer: C** | Answer: C** |
| |
| Maintenant, sur Ubuntu et ses dérivés, vous ne trouverez probablement pas d’entrées manuelles pour certaines d’entre elles. La principale chose à laquelle vous devez penser est la partie iostat. Évidemment, NFS et CIFS font partie de ce que nous couvrons et c’est pourquoi j’ai commencé par ceux-ci. Pourquoi ai-je dit iostat ? Parce qu’il affiche des statistiques sur les opérations de lecture et d’écriture sur les systèmes de fichiers – décomposons : io = entrée/sortie (ou lecture et écriture si vous le souhaitez), et stats = statistiques. Comme vous pouvez le voir, ils ne font pas de conneries stupides comme ajouter des commandes bidons pour vous embrouiller comme cifiostat et ntfsiostat, comme vous en auriez dans d’autres examens. C’est pourquoi j’aime LPIC comme examen. Les autres commandes comme sadf sont de vraies commandes, mais ne sont pas liées à la question, par exemple pid = ID de processus et ne vous dit rien sur un système de fichiers distant. |
| |
| Passons à une commande dont je ne suis pas très content (OK, je déteste celle-ci), mais regardez-la un moment : |
| |
| En raison de l’utilisation extrême du système, un système Linux nécessite un espace de swap supplémentaire. Pour initialiser 5 Go d'espace de swap supplémentaire, quelle combinaison de commandes doit être utilisée ? |
| |
| A. dd if=/dev/zero of=/tmp/swapfile bs=1024 count=5120000 ; mkswap /tmp/swapfile ; mount /tmp/swapfile |
| B. dd if=/dev/zero of=/tmp/swapfile bs=1024 count=5120000 ; swapon /tmp/swapfile |
| C. dd if=/dev/zero of=/tmp/swapfile bs=1024 count=5120000 ; mkswap /tmp/swapfile ; swapon/tmp/swapfile |
| D. touch -5G /tmp/swapfile ; swapon /tmp/swapfile |
| E. mkswap /tmp/swapfile 512000 ; swapon /tmp/swapfile |
| |
| Réponse : C |
| |
| |
| |
Answer: B** | Answer: B** |
| |
| Bon, n'y réfléchissez pas trop (essayer de surprendre des étudiants quand vous leur donnez peu de temps est une pratique vraiment désagréable) alors que vous pouvez libérer de l’espace ou avoir un lecteur avec de l’espace libre pour créer un fichier d’échange (swapfile) ; traditionnellement, lorsque vous installez Linux, vous créez une partition séparée uniquement pour l’échange (mkswap). Avec les fichiers d’échange, vous n’avez plus besoin d’une partition séparée. Vous créez un fichier et dites à votre système de l’utiliser comme espace d’échange. Avec une partition d’échange dédiée, le redimensionnement est pénible. Avec les fichiers d’échange, vous pouvez les redimensionner comme vous le souhaitez. D est une commande échangée, si vous vous posiez la question, fallocate est ce que vous recherchiez (sudo fallocate -l 5G /swapfile). Mon conseil est d’en créer un sur votre disque, vous pouvez toujours le supprimer. Facile. Voir : https://oracle.com/en/operating-systems/oracle-linux/6/admin/swap-create-use.html |
| |
| Si vous souhaitez que nous examinions l'une de ces questions en plus de détails, ou si vous venez de passer votre examen et que vous souhaitez que nous discutions d'une nouvelle question, n'hésitez pas à nous envoyer un e-mail à l'adresse misc@fullcirclemagazine.org |
| |
| Juste pour que vous puissiez voir que l'examen LPIC n'est pas parfait, en voici une vraiment inutile (microshaft), bien que ce soit « cadeau » : |
| |
| Sur un serveur exécutant le noyau Linux 3.4.50-11, quel fichier du répertoire /boot contient les paramètres de configuration du noyau ? : |
| |
| A. config-linux-3.4.50-11 |
| B. config-3.4.50-11 |
| C. system-3.4.50-11 |
| D. vmlinuz-3.4.50-11 |
| E. rc.config-3.4.50-11 |
| |
| Réponse : B |
| |
| |
| |
/boot/symvers-* ** | /boot/symvers-* ** |
| |
| Pour moi, c'est comme avoir un tournevis sur un éplucheur de pommes de terre, car, même si vous avez une chance de l'utiliser, vous ne le ferez probablement pas. Je sais maintenant que « config » est l'endroit où se trouvent mes fichiers « config » (et si j'avais besoin d'être sûr, je ferais un cd /boot/ pour y jeter un œil) ; brouiller les pistes avec config-linux pue les questions que Microsoft ne peut pas poser. J'enseignais cela dans le temps et je m'en fiche toujours, car cela ne teste pas les connaissances, mais c'est une question de remplissage parce qu'ils n'avaient pas assez de temps ou n'avaient pas assez d'expérience pratique pour élaborer une vraie question. |
| |
| Cependant, cela se transforme assez bien en une leçon ; examinons-la rapidement. |
| |
| /boot/config* |
| |
| Cela contient la configuration avec laquelle la version du noyau spécifiée dans le nom du fichier a été construite. C'est pratique si jamais vous devez recompiler ou reconstruire la même version du noyau, car les options de configuration sont conservées ici. |
| |
| /boot/initrd* |
| |
| initrd signifie littéralement : disques RAM initiaux. Une fois le noyau chargé, le nom du disque RAM à charger et à monter est généralement configuré (ou transmis par le chargeur de démarrage). L'objectif principal de l'image initrd est de contenir les modules et les pilotes dont le noyau a besoin pour initialiser le reste du système |
| |
| /boot/symvers-* |
| |
| |
| |
We can look at more real exam questions in the next exciting issue of FCM.** | We can look at more real exam questions in the next exciting issue of FCM.** |
| |
| Les fichiers ici contiennent des symboles de débogage pour les modules inclus avec la version du noyau spécifiée dans le nom de fichier (comme avec config*). Vous pourriez trouver cela utile si vous avez besoin d'attacher un débogueur à votre noyau ou si un module particuleir du noyau rencontre de sérieux problèmes. |
| |
| /boot/System.map* |
| |
| Ces fichiers contiennent les tables de symboles du noyau pour la version du noyau à laquelle ils sont associés. Une « table de symboles » est une liste de symboles et des adresses mémoire auxquelles ils sont associés. |
| |
| /boot/vmlinuz-* |
| |
| Le fichier vmlinuz est le noyau Linux, le cœur du système d'exploitation. Ce fichier, ainsi que l'initrd, sont les deux fichiers dont votre système a besoin pour être lisible et fonctionnel afin de démarrer. Sans un noyau et le disque RAM associé à cette version exacte du noyau, vous n'aurez probablement pas de système amorçable. |
| |
| C'est GRUB (LILO, SYSLINUX), la configuration du chargeur de démarrage, qui indique au système quel noyau et quel disque RAM charger, et qui transmet les paramètres au noyau, lui indiquant des informations clés sur le système (comme où trouver le système de fichiers racine et quel processus exécuter pour lancer le processus de démarrage du système). |
| |
| Dans le monde réel, je n'ai jamais (touchons du bois !) eu besoin d'accéder à l'un de ces éléments, mais vous devez créer un noyau au moins deux fois pour vous familiariser avec ceux-ci pour la plupart des examens Linux. Je vous suggère de classer les éléments ci-dessus quelque part dans votre portefeuille, juste pour que vous les connaissiez. |
| |
| Nous pourrons examiner d'autres questions d'examen réelles dans le prochain numéro passionnant du FCM. |
| |