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issue212:tutoriel2 [2025/01/04 08:35] – d52fr | issue212:tutoriel2 [2025/01/04 18:21] (Version actuelle) – andre_domenech |
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\epigraph{text}{source}** | \epigraph{text}{source}** |
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Cette fois, nous allons jouer avec quelques-uns des paquets stockés sous la rubrique E. Il y a beaucoup de choix – avec 27 rubriques. Comme d’habitude, je vais ignorer les ensembles de paquets conçus pour une langue spécifique. Cette fois, les langues incluent l’anglais, l’espéranto et l’estonien. Même si Donald Knuth a travaillé en anglais et a conçu les premières versions de TeX pour les anglophones, il existe des paquets spécifiques aux besoins typographiques de l’anglais écrit. Ma prochaine chronique sera une introduction à l’utilisation de LaTeX avec d’autres langues que l’anglais. | Cette fois-ci, nous allons jouer avec quelques-uns des paquets stockés sous la rubrique E. Il y a beaucoup de choix – avec 27 rubriques. Comme d’habitude, je vais ignorer les ensembles de paquets conçus pour une langue spécifique. Cette fois, les langues incluent l’anglais, l’espéranto et l’estonien. Même si Donald Knuth a travaillé en anglais et a conçu les premières versions de TeX pour les anglophones, il existe des paquets spécifiques aux besoins typographiques de l’anglais écrit. Ma prochaine chronique sera une introduction à l’utilisation de LaTeX avec d’autres langues que l’anglais. |
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Le premier paquet de cette chronique peut être amusant. Il s’appelle « epigraph ». Le public se demande-t-il ce qu’est une épigraphe ? Une épigraphe est un commentaire ou une citation courte, généralement concise, qui apparaît souvent au début d’un document ou d’un chapitre. Vous avez probablement déjà vu des épigraphes, mais vous n’avez peut-être pas pensé à la façon de les ajouter à votre propre travail. Le paquet epigraph fournit des commandes pour composer une seule épigraphe ainsi que des environnements pour composer une liste d’épigraphes selon la documentation. | Le premier paquet de cette chronique peut être amusant. Il s’appelle « epigraph ». Le public se demande-t-il ce qu’est une épigraphe ? Une épigraphe est un commentaire ou une citation courte, généralement concise, qui apparaît souvent au début d’un document ou d’un chapitre. Vous avez probablement déjà vu des épigraphes, mais vous n’avez peut-être pas pensé à la façon de les ajouter à votre propre travail. Le paquet epigraph fournit des commandes pour composer une seule épigraphe ainsi que des environnements pour composer une liste d’épigraphes selon la documentation. |
\end{document}** | \end{document}** |
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Le texte sera placé à droite du bloc de texte, la source est placée en dessous et à droite du texte. {texte} fait référence à la citation que vous souhaitez voir apparaître. Je préfère que les épigraphes soient centrées sur la page. Cela peut être fait en utilisant la commande \epigraphflush{center}. D'autres options incluent le réglage de la largeur ou de l'épaisseur de la ligne qui sépare le texte de la source, le réglage de la taille des caractères de l'épigraphe, le réglage de l'espace blanc avant et après l'épigraphe. Des paramètres plus avancés sont décrits dans la documentation. Il y a aussi quelques exemples dans la documentation de treize pages. Comme je l'ai déjà dit, si vous êtes intéressé par l'utilisation d'un paquet particulier qui est nouveau pour vous (epigraph par exemple), prenez le temps de lire la documentation et d'expérimenter les différentes commandes. | Le texte sera placé à droite du bloc de texte, la source est placée en dessous et à droite du texte. {text} fait référence à la citation que vous souhaitez voir apparaître. Je préfère que les épigraphes soient centrées sur la page. Cela peut être fait en utilisant la commande \epigraphflush{center}. D'autres options incluent le réglage de la largeur ou de l'épaisseur de la ligne qui sépare le texte de la source, le réglage de la taille des caractères de l'épigraphe, le réglage de l'espace blanc avant et après l'épigraphe. Des paramètres plus avancés sont décrits dans la documentation. Il y a aussi quelques exemples dans la documentation de treize pages. Comme je l'ai déjà dit, si vous êtes intéressé par l'utilisation d'un paquet particulier qui est nouveau pour vous (epigraph par exemple), prenez le temps de lire la documentation et d'expérimenter les différentes commandes. |
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Je vais maintenant examiner un paquet que j'aurais aimé connaître lorsque j'écrivais des quiz et des examens pour mes étudiants. Il s'appelle « exercisebank » et c'est un outil pour créer des banques de données de questions, puis importer des questions choisies dans des tests et des examens. Les questions sont stockées dans un fichier que vous nommez et à un emplacement que vous sélectionnez (voir illustration). | Je vais maintenant examiner un paquet que j'aurais aimé connaître lorsque j'écrivais des quiz et des examens pour mes étudiants. Il s'appelle « exercisebank » et c'est un outil pour créer des banques de données de questions, puis importer des questions choisies dans des tests et des examens. Les questions sont stockées dans un fichier que vous nommez et à un emplacement que vous sélectionnez (voir illustration). |
\end{problem} | \end{problem} |
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Bien sûr, si une banque de questions n'avait besoin que des énoncés, alors il n'y aurait pas besoin d'un logiciel spécial. Je taperais simplement les énoncés ou les questions dans un fichier de traitement de texte et demanderais à l'imprimerie de faire autant de copies que nécessaire. | Bien sûr, si une banque de questions n'avait besoin que des énoncés, il n'y aurait pas besoin d'un logiciel spécial. Je taperais simplement les énoncés ou les questions dans un fichier de traitement de texte et demanderais à l'imprimerie de faire autant de copies que nécessaire. |
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Graphics can be included in the problem sets (question banks). Graphics can be existing files or graphics generated using one of LaTeX’s image tools (chemfig and tikz in FCM 193, for example).** | Graphics can be included in the problem sets (question banks). Graphics can be existing files or graphics generated using one of LaTeX’s image tools (chemfig and tikz in FCM 193, for example).** |
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Ce paquet permet à l'utilisateur averti de choisir les questions utilisées dans un test particulier, permet d'étiqueter les questions (c'est-à-dire de les étiqueter) pour indiquer le degré de difficulté et permet d'attribuer des notes différentes aux questions. Un utilisateur peut créer plusieurs banques de questions et tirer des questions pour un test (ou un devoir) de plusieurs banques de questions. Par exemple, le texte comporte vingt chapitres, j'écris donc vingt séries de questions. À mi-parcours, je peux donner un test en tirant des questions sélectionnées de chacun des dix premiers chapitres. | Ce paquet permet à l'utilisateur averti de choisir les questions utilisées dans un test particulier, permet d'étiqueter les questions pour indiquer le degré de difficulté et permet d'attribuer des notes différentes aux questions. Un utilisateur peut créer plusieurs banques de questions et tirer des questions pour un test (ou un devoir) de plusieurs banques de questions. Par exemple, le texte comporte vingt chapitres, j'écris donc vingt séries de questions. À mi-parcours, je peux donner un test en tirant des questions sélectionnées de chacun des dix premiers chapitres. |
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Les solutions aux problèmes peuvent être ajoutées directement à la banque de questions. Par défaut, les solutions ne s'affichent pas ou ne s'impriment pas (n'apparaissent pas dans le PDF) à moins que l'utilisateur ne les demande. Par exemple : | Les solutions aux problèmes peuvent être ajoutées directement à la banque de questions. Par défaut, les solutions ne s'affichent pas ou ne s'impriment pas (n'apparaissent pas dans le PDF) à moins que l'utilisateur ne les demande. Par exemple : |
This seems to me to be a very powerful complex package with many options. I would like to have several worked examples of typical instructor tasks and examples of different types of questions (multiple choice, true / false, matching, etc). Searching through twenty pages of commands to find the few I need, while facing a production deadline for an assignment or test, is not my idea of fun. Having now written about more than twenty packages in these pages, and having examined at least twenty more, I think the documentation for complex packages is the weakest part of these packages. It is well-known that IT people are weak when it comes to documentation. I would like the package owners to think of their documentation as user manuals. Help users finish their first few projects with your package, otherwise they will not remain users for long.** | This seems to me to be a very powerful complex package with many options. I would like to have several worked examples of typical instructor tasks and examples of different types of questions (multiple choice, true / false, matching, etc). Searching through twenty pages of commands to find the few I need, while facing a production deadline for an assignment or test, is not my idea of fun. Having now written about more than twenty packages in these pages, and having examined at least twenty more, I think the documentation for complex packages is the weakest part of these packages. It is well-known that IT people are weak when it comes to documentation. I would like the package owners to think of their documentation as user manuals. Help users finish their first few projects with your package, otherwise they will not remain users for long.** |
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Les six premières pages de la documentation de 25 pages « couvrent les bases », comme le dit l’auteur. Le reste de la documentation est une liste annotée de commandes classées par ordre alphabétique. Si vous téléchargez le paquet depuis ctan.org, vous obtiendrez également un exemple de banque de questions avec un problème avec un graphique. | Les six premières pages de la documentation de 25 pages « couvrent les bases », comme le dit l’auteur. Le reste de la documentation est une liste annotée de commandes classées par ordre alphabétique. Si vous téléchargez le paquet depuis ctan.org, vous obtiendrez également un exemple de banque de questions avec un problème et un graphique. |
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Cela me semble être un paquet complexe très puissant avec de nombreuses options. J’aimerais avoir plusieurs exemples de tâches typiques d’un instructeur et des exemples de différents types de questions (choix multiple, vrai/faux, correspondance, etc.). Chercher dans vingt pages de commandes pour trouver les quelques-unes dont j’ai besoin, tout en faisant face à une date limite de production pour un devoir ou un test, n’est pas mon idée du plaisir. Ayant maintenant écrit sur plus de vingt paquets dans ces pages, et en ayant examiné au moins vingt autres, je pense que la documentation des paquets complexes est la partie la plus faible de ces paquets. Il est bien connu que les informaticiens sont faibles en matière de documentation. J’aimerais que les propriétaires de paquets considèrent leur documentation comme des manuels d’utilisation. Aidez les utilisateurs à terminer leurs premiers projets avec votre paquet, sinon ils ne resteront pas des utilisateurs très longtemps. | Cela me semble être un paquet complexe très puissant avec de nombreuses options. J’aimerais avoir plusieurs exemples de tâches typiques d’un instructeur et des exemples de différents types de questions (choix multiple, vrai/faux, correspondance, etc.). Chercher dans vingt pages de commandes pour trouver les quelques-unes dont j’ai besoin, tout en ayant une date limite de production pour un devoir ou un test, n’est pas l'idée que je me fais du plaisir. Ayant maintenant écrit sur plus de vingt paquets dans ces pages, et en ayant examiné au moins vingt autres, je pense que la documentation des paquets complexes est la partie la plus faible de ces paquets. Il est bien connu que les informaticiens sont faibles en matière de documentation. J’aimerais que les propriétaires de paquets considèrent leur documentation comme des manuels d’utilisation. Aidez les utilisateurs à terminer leurs premiers projets avec votre paquet, sinon ils ne resteront pas des utilisateurs très longtemps. |
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Comments can be made conditional. By default, once defined, the comment environment contents are global in the document. They can be made local using the begingroup / endgroup commands. Comment commands can be made special and be defined by the user. There are some other specialized commands available in the four page documentation. This looks like it could be quite useful when preparing various versions of a document, either for various readers or in order to record various revisions and potential edits.** | Comments can be made conditional. By default, once defined, the comment environment contents are global in the document. They can be made local using the begingroup / endgroup commands. Comment commands can be made special and be defined by the user. There are some other specialized commands available in the four page documentation. This looks like it could be quite useful when preparing various versions of a document, either for various readers or in order to record various revisions and potential edits.** |
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Le prochain paquet est cette fois le paquet « comment », dernière révision 2016 August. L'auteur dit que le paquet permet à l'utilisateur de « sélectionner/exclure des morceaux de texte : l'utilisateur peut définir de nouvelles versions de commentaires et chacune est contrôlée séparément ». Il fonctionne en configurant un environnement de commentaire. Tout contexte dans cet environnement est ignoré lorsque le document est compilé. Voir les exemples utilisant et n'utilisant pas de commentaire. Notez comment le premier paragraphe est répété lorsque le code de commentaire est supprimé du fichier source. | Le prochain paquet est cette fois le paquet « comment » (commentaire), dernière révision août 2016. L'auteur dit que le paquet permet à l'utilisateur de « sélectionner/exclure des morceaux de texte : l'utilisateur peut définir de nouvelles versions de commentaires et chacune est contrôlée séparément ». Il fonctionne en configurant un environnement de commentaire. Tout contexte dans cet environnement est ignoré lorsque le document est compilé. Voir les exemples qui utilisent et n'utilisent pas de commentaire. Notez comment le premier paragraphe est répété lorsque le code de commentaire est supprimé du fichier source. |
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\documentclass[letterpaper,12pt]{article} | \documentclass[letterpaper,12pt]{article} |
\end{document} | \end{document} |
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Les commentaires peuvent être rendus conditionnels. Par défaut, une fois défini, le contenu de l'environnement de commentaire est global dans le document. Ils peuvent être rendus locaux à l'aide des commandes begingroup / endgroup. Les commandes de commentaires peuvent être rendues spéciales et définies par l'utilisateur. Il existe d'autres commandes spécialisées disponibles dans la documentation de quatre pages. Cela semble pouvoir être très utile lors de la préparation de différentes versions d'un document, soit pour différents lecteurs, soit pour enregistrer différentes révisions et modifications potentielles. | Les commentaires peuvent être rendus conditionnels. Par défaut, une fois défini, le contenu de l'environnement de commentaires est global dans le document. Ils peuvent être rendus locaux à l'aide des commandes begingroup/ endgroup. Les commandes de commentaires peuvent être rendues spéciales et définies par l'utilisateur. Il existe d'autres commandes spécialisées disponibles dans la documentation de quatre pages. Cela semble pouvoir être très utile lors de la préparation de différentes versions d'un document, soit pour différents lecteurs, soit pour enregistrer différentes révisions et modifications potentielles. |
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\end{document}** | \end{document}** |
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Encore un paquet avant de finir de regarder les paquets dans la rubrique « E », assez ancien, appelé « ulem ». Jetez un coup d'œil à l'image et au code ci-dessous. | Encore un paquet assez ancien, appelé « ulem » avant de finir de regarder les paquets dans la rubrique « E ». Jetez un coup d'œil à l'image et au code ci-dessous. |
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\documentclass[letterpaper,12pt]{article} | \documentclass[letterpaper,12pt]{article} |
Le paquet ulem fournit différents types de soulignement qui peuvent s'étendre entre les mots et être séparés sur plusieurs lignes. Utilisez-le avec LaTeX ou TeX brut. | Le paquet ulem fournit différents types de soulignement qui peuvent s'étendre entre les mots et être séparés sur plusieurs lignes. Utilisez-le avec LaTeX ou TeX brut. |
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Dans LaTeX, ulem remplace normalement l'italique par un soulignement dans le texte souligné par \uline{emph}, et dans une certaine mesure par \uuline{em}. La déclaration \uwave{normalem} ou l'option \dashuline{usepackage} [normalem] désactive cette fonctionnalité. | Dans LaTeX, ulem remplace normalement l'italique par un soulignement dans le texte souligné par \uline{emph} et, dans une certaine mesure, par \uuline{em}. La déclaration \uwave{normalem} ou l'option \dashuline{usepackage} option [normalem] désactive cette fonctionnalité. |
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\end{document} | \end{document} |
Next time, we will start an examination of the babel package hoping to learn how to use it to write text in various languages. I can write in only English, French, Latin, ancient Greek and Chinese. I hope that that will be enough choices so we can explore babel together.** | Next time, we will start an examination of the babel package hoping to learn how to use it to write text in various languages. I can write in only English, French, Latin, ancient Greek and Chinese. I hope that that will be enough choices so we can explore babel together.** |
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Le paquet ulem contient également les commandes sout, xout et dotuline : barrer, marquer chaque lettre avec une ligne oblique et souligner avec des points (voir illustration). D'autres styles de soulignement peuvent être définis par l'utilisateur. Un petit avertissement : comme chaque mot souligné est placé dans une zone de texte, la césure automatique de ce mot est désactivée. Les six pages de documentation sont faciles à comprendre et contiennent suffisamment d'exemples pour que l'utilisateur puisse essayer sans problème. | Le paquet ulem contient également les commandes sout, xout et dotuline : barrer, marquer chaque lettre avec une ligne oblique et souligner avec des points (voir illustration). D'autres styles de soulignement peuvent être définis par l'utilisateur. Un petit avertissement : puisque chaque mot souligné est placé dans une zone de texte, la césure automatique de ce mot est désactivée. Les six pages de documentation sont faciles à comprendre et contiennent suffisamment d'exemples pour que l'utilisateur puisse faire des essais sans problème. |
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La prochaine fois, nous commencerons un examen du paquet babel dans l'espoir d'apprendre à l'utiliser pour écrire du texte dans différentes langues. Je ne peux écrire qu'en anglais, en français, en latin, en grec ancien et en chinois. J'espère que ce sera suffisamment de choix pour que nous puissions explorer babel ensemble. | La prochaine fois, nous commencerons un examen du paquet babel dans l'espoir d'apprendre à l'utiliser pour écrire du texte dans différentes langues. Je ne peux écrire qu'en anglais, en français, en latin, en grec ancien et en chinois. J'espère que cela sera suffisant comme choix pour que nous puissions explorer babel ensemble. |
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