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issue215:tutoriel1 [2025/04/01 09:34] – d52fr | issue215:tutoriel1 [2025/04/03 21:00] (Version actuelle) – jpl |
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En discutant avec une personne d'un autre groupe sur Telegram, j'ai mentionné que je voulais installer un Pi-hole. L'autre personne a dit qu'elle aimerait faire de même, mais qu'elle partageait une maison avec trois autres personnes et que le problème était qu'elle avait un VLAN configuré pour séparer les utilisateurs et les caméras. Elle n'avait pas assez de connaissances en réseau pour ajouter un Pi-hole. Quand je lui ai demandé quel était son DNS actuel, il m'a répondu que c'était 127.0.0.1... (localhost). | En discutant avec une personne d'un autre groupe sur Telegram, j'ai mentionné que je voulais installer un Pi-hole. L'autre personne a dit qu'elle aimerait faire de même, mais qu'elle partageait une maison avec trois autres personnes et que le problème était qu'elle avait un VLAN configuré pour séparer les utilisateurs et les caméras. Elle n'avait pas assez de connaissances en réseau pour ajouter un Pi-hole. Quand je lui ai demandé quel était son DNS actuel, il m'a répondu que c'était 127.0.0.1... (localhost). |
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Quand j'étais tout petit, j'ai reçu un ordinateur ZX Spectrum à touches en caoutchouc pour mon anniversaire. Même si je n'y connaissais rien en informatique, ce qui me fascinait, c'était qu'on pouvait déplacer des « sprites » sur la télévision. C'était dans le manuel ou dans un magazine, où ils montraient comment faire, en BASIC. Le truc, c'était qu'il fallait dessiner son sprite sur du papier millimétré, additionner les rangées de blocs et utiliser ce nombre pour « dessiner ». Défi accepté ! J'ai pris du papier millimétré et je me suis mis au travail. Le calcul était un peu étrange, mais j'ai tout de suite compris pourquoi : il permettait aux blocs de différentes colonnes d'avoir un numéro unique. Je me suis mis à créer des sprites délirants… Pour finalement découvrir que le livre apprenait à déplacer seulement un bloc de « blocs » de 8 x 8, et rien d'autre. Tous mes sprites géniaux étaient au moins quatre à huit fois plus grands ! La frustration était réelle. J'ai alors commencé à créer des sprites de 8 x 8 et à les déplacer sur l'écran, en les redessinant et en les supprimant en BASIC. C'était lent, saccadé et vacillant, et une expérience horrible. Je détestais ça. Enfant, je ne comprenais pas pourquoi je n'arrivais pas à créer des sprites à défilement fluide comme ceux que je voyais sur les cassettes fournies avec l'ordinateur, et encore moins à contrôler le sprite pour qu'il fasse ce que je voulais. Il vacillait juste de gauche à droite, ou de droite à gauche, car c'était tout ce que je pouvais changer. J'ai abandonné ce mauvais travail. Bien que ma carrière naissante de programmeur de jeux vidéo ait été anéantie sur le coup, ce qui m'a marqué, ce sont les motifs de « blocs » que je créais pour les sprites et leurs valeurs. Les « blocs » que je coloriais sur le papier millimétré formaient un étrange motif ondulé, se remplissant de droite à droite jusqu'à atteindre un nombre, puis répétant l'opération pour atteindre le nombre suivant. Il s'agissait de 1, 2, 4, 8, 16, 32, 64, 128. Donc, pour « compter » jusqu'à 15, il fallait commencer par le un, puis ajouter le deux, puis le quatre, puis le huit. Mais là, on était bloqué, il fallait donc recommencer le processus, en gardant le huit « coloré », un, deux, quatre, rester bloqué, le laisser coloré, pour un total de douze, et recommencer jusqu'à ce que tous les blocs soient colorés et qu'il en reste un de moins que le bloc suivant, soit seize. J'ai commencé à reconnaître ces motifs et je pouvais donner la valeur de la plupart d'entre eux sans avoir à les compter. (Oui, j'ai passé *beaucoup de temps à créer des sprites). | Quand j'étais tout petit, j'ai reçu un ordinateur ZX Spectrum à touches en caoutchouc pour mon anniversaire. Même si je ne connaissais rien en informatique, ce qui me fascinait, c'était qu'on pouvait déplacer des « sprites » sur la télévision. C'était dans le manuel ou dans un magazine, où ils montraient comment faire, en BASIC. Le truc, c'était qu'il fallait dessiner son sprite sur du papier millimétré, additionner les rangées de blocs et utiliser ce nombre pour « dessiner ». Défi accepté ! J'ai pris du papier millimétré et je me suis mis au travail. Le calcul était un peu étrange, mais j'ai tout de suite compris pourquoi : il permettait aux blocs de différentes colonnes d'avoir un numéro unique. Je me suis mis à créer des sprites délirants… Pour finalement découvrir que le livre apprenait à déplacer seulement un bloc de « blocs » de 8 x 8, et rien d'autre. Tous mes sprites géniaux étaient au moins quatre à huit fois plus grands ! La frustration était réelle. J'ai alors commencé à créer des sprites de 8 x 8 et à les déplacer sur l'écran, en les redessinant et en les supprimant en BASIC. C'était lent, saccadé et vacillant, et une expérience horrible. Je détestais ça. Enfant, je ne comprenais pas pourquoi je n'arrivais pas à créer des sprites à défilement fluide comme ceux que je voyais sur les cassettes fournies avec l'ordinateur, et encore moins à contrôler le sprite pour qu'il fasse ce que je voulais. Il vacillait juste de gauche à droite, ou de droite à gauche, car c'était tout ce que je pouvais changer. J'ai abandonné ce mauvais travail. Bien que ma carrière naissante de programmeur de jeux vidéo ait été anéantie sur le coup, ce qui m'a marqué, ce sont les motifs de « blocs » que je créais pour les sprites et leurs valeurs. Les « blocs » que je coloriais sur le papier millimétré formaient un étrange motif ondulé, se remplissant de droite à droite jusqu'à atteindre un nombre, puis répétant l'opération pour atteindre le nombre suivant. Il s'agissait de 1, 2, 4, 8, 16, 32, 64, 128. Donc, pour « compter » jusqu'à 15, il fallait commencer par le un, puis ajouter le deux, puis le quatre, puis le huit. Mais là, on était bloqué, il fallait donc recommencer le processus, en gardant le huit « coloré », un, deux, quatre, rester bloqué, le laisser coloré, pour un total de douze, et recommencer jusqu'à ce que tous les blocs soient colorés et qu'il en reste un de moins que le bloc suivant, soit seize. J'ai commencé à reconnaître ces motifs et je pouvais donner la valeur de la plupart d'entre eux sans avoir à les compter. (Oui, j'ai passé *beaucoup de temps à créer des sprites). |
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At this point you may be saying, well we only use DHCP at home and at work, so what’s the point? Well you may encounter it somewhere, maybe when you start setting up your smart IOT devices, or faffing with your router making subnets that can access the internet and some that cannot, or you end up sharing a house where someone else set it up and you need to add a Pi-hole.** | At this point you may be saying, well we only use DHCP at home and at work, so what’s the point? Well you may encounter it somewhere, maybe when you start setting up your smart IOT devices, or faffing with your router making subnets that can access the internet and some that cannot, or you end up sharing a house where someone else set it up and you need to add a Pi-hole.** |
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En fait, je faisais des mathématiques binaires, mais je ne le savais pas à l'époque. En fait, pendant longtemps, car on n'avait pas abordé le binaire à l'école. C'est donc lors de mon troisième emploi, en tant que technicien, que mon patron nous a donné une formation. Le point qui posait problème à tout le monde était le réseau. L'adressage IP, que j'ai étrangement reconnu comme des « blocs » de sprites, m'a tout retourné. Je ne connaissais aucune théorie derrière tout ça ; pour moi, c'était un « sprite », donc ajouter les uns et les zéros était parfaitement logique. | Ce que je faisais était effectivement des mathématiques binaires, mais je ne le savais pas à l'époque. En fait pendant longtemps, car nous n'avions pas abordé le binaire à l'école. C'est donc lors de mon troisième emploi, en tant que technicien, que mon patron nous a donné une formation. Le point qui posait problème à tout le monde était le réseau. L'adressage IP, que j'ai étrangement reconnu comme des « blocs » de sprites, m'a tout retourné. Je ne connaissais aucune théorie derrière tout ça ; pour moi, c'était un « sprite », donc ajouter les uns et les zéros était parfaitement logique. |
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Dans mon exemple, le « sprite » du signe plus serait (0.0.0.16.56.16.0.0), et mon adresse réseau est (10.0.0.2.255.0.0.0) ; voyez-vous où je fais le lien ? Les adresses IP donnent des sprites disgracieux, mais on peut les dessiner et commencer à en reconnaître les motifs. | Dans mon exemple, le « sprite » du signe plus serait (0.0.0.16.56.16.0.0), et mon adresse réseau est (10.0.0.2.255.0.0.0) ; voyez-vous où je fais le lien ? Les adresses IP donnent des sprites disgracieux, mais on peut les dessiner et commencer à en reconnaître les motifs. |
Now, when you deal with your ISP and they give you a fixed IP, this will mostly happen for businesses and not home users, they may slice that pie smaller than 255.255.255.0. Then like before, the first and last IP addresses in that range cannot be used, so just looking at an IP address you can’t tell unless you are salted, you need to check if the host portion translates to all 0’s or all 1’s. The company I used to work for used these fixed IP addresses to do whitelisting on our infrastructure. If you see an IP address 10.128.224.64, it will translate to: 00001010.10000000.11100000.01000000 (and usually we lose the full stops). If my subnet mask is 255.255.255.0, that^^^ is a host address, but if my subnet mask is 255.255.255.224, it is not any more. How do I know? Well, if I mask out 1’s up to 5 characters from the end, I’m left with five 0’s, meaning it is a network address, the first address I told you that you cannot use. So as long as it is not all 0’s or all 1’s you can assign it to a device. So do not fool yourself into thinking you can tell just by looking.** | Now, when you deal with your ISP and they give you a fixed IP, this will mostly happen for businesses and not home users, they may slice that pie smaller than 255.255.255.0. Then like before, the first and last IP addresses in that range cannot be used, so just looking at an IP address you can’t tell unless you are salted, you need to check if the host portion translates to all 0’s or all 1’s. The company I used to work for used these fixed IP addresses to do whitelisting on our infrastructure. If you see an IP address 10.128.224.64, it will translate to: 00001010.10000000.11100000.01000000 (and usually we lose the full stops). If my subnet mask is 255.255.255.0, that^^^ is a host address, but if my subnet mask is 255.255.255.224, it is not any more. How do I know? Well, if I mask out 1’s up to 5 characters from the end, I’m left with five 0’s, meaning it is a network address, the first address I told you that you cannot use. So as long as it is not all 0’s or all 1’s you can assign it to a device. So do not fool yourself into thinking you can tell just by looking.** |
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Décomposons une adresse IP, si vous le souhaitez. Prenons une adresse IP comme 192.168.1.2/24, comme celle de nombreux routeurs domestiques : les trois premiers chiffres, 192.168.1, correspondent à la partie réseau, et le dernier, 2, à la partie hôte. Je m'intéresse ici à IPv4, c'est plus facile à comprendre. L'octet en IPv4 est toujours de 32 bits (8 x 8 sur du papier millimétré). Il existe également un masque de sous-réseau qui, vous l'aurez deviné, masque la partie réseau de notre adresse IP. Il masque la partie réseau avec des uns et ne laisse que des zéros pour la partie hôte. Ainsi, dans notre exemple ci-dessus, les trois premiers chiffres seront 11111111.11111111.111111.00000000 et le dernier des zéros. Cela donne 255.255.255.0. La colonne logique suivante, après 128, donne 256. Donc, si vous remplissez tous les blocs jusqu'à 256, le total est de 255. Vous pouvez faire le calcul si vous le souhaitez : cela donne 127 (tous les blocs avant 128) plus 128. Je ne vous induirai pas en erreur. Ceci dit, le masque de sous-réseau est mobile, il ne sera donc pas toujours 255.255.255.0. Si je masquais, par exemple, les 20 premiers bits, cela donnerait 255.255.240.0, ce qui est le fondement d'une adresse IP. Il y a deux adresses IP dans chaque plage que vous ne pouvez pas attribuer à un appareil depuis la partie hôte : la première et la dernière, 0 et 255. Sinon, n'hésitez pas (bon, 127.0.0.1 est réservée comme adresse de bouclage, mais à part ça… MDR). | Décomposons une adresse IP, si vous le souhaitez. Prenons une adresse IP comme 192.168.1.2/24, comme celle de nombreux routeurs domestiques : les trois premiers chiffres, 192.168.1, correspondent à la partie réseau, et le dernier, 2, à la partie hôte. Je m'intéresse ici à IPv4, c'est plus facile à comprendre. L'octet en IPv4 est toujours de 32 bits (8 x 8 sur du papier millimétré). Il existe également un masque de sous-réseau qui, vous l'aurez deviné, masque la partie réseau de notre adresse IP. Il masque la partie réseau avec des uns et ne laisse que des zéros pour la partie hôte. Ainsi, dans notre exemple ci-dessus, les trois premiers chiffres seront 11111111.11111111.11111111.00000000 et le dernier des zéros. Cela donne 255.255.255.0. La colonne logique suivante, après 128, donne 256. Donc, si vous remplissez tous les blocs jusqu'à 256, le total est de 255. Vous pouvez faire le calcul si vous le souhaitez : cela donne 127 (tous les blocs avant 128) plus 128. Je ne vous induirai pas en erreur. Ceci dit, le masque de sous-réseau est mobile, il ne sera donc pas toujours 255.255.255.0. Si je masquais, par exemple, les 20 premiers bits, cela donnerait 255.255.240.0, ce qui est le fondement d'une adresse IP. Il y a deux adresses IP dans chaque plage que vous ne pouvez pas attribuer à un appareil depuis la partie hôte : la première et la dernière, 0 et 255. Sinon, n'hésitez pas (bon, 127.0.0.1 est réservée comme adresse de bouclage, mais à part ça… MDR). |
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Maintenant, lorsque vous traitez avec votre FAI et qu'il vous attribue une adresse IP fixe, cela concerne principalement les entreprises et non les particuliers. Il peut y avoir une taille inférieure à 255.255.255.0. Comme auparavant, la première et la dernière adresse IP de cette plage ne peuvent pas être utilisées. Il est donc impossible de savoir si une adresse IP est composée uniquement de 0 ou de 1. L'entreprise pour laquelle je travaillais utilisait ces adresses IP fixes pour établir des listes blanches sur notre infrastructure. Si vous voyez une adresse IP comme 10.128.224.64, elle se traduira par : 00001010.10000000.11100000.01000000 (et généralement, on perd les points). Si mon masque de sous-réseau est 255.255.255.0, c'est une adresse d'hôte, mais si mon masque de sous-réseau est 255.255.255.224, ce n'en est plus une. Comment le savoir ? Eh bien, si je masque les 1 jusqu'à 5 caractères avant la fin, il me reste cinq 0, ce qui signifie qu'il s'agit d'une adresse réseau, la première adresse que je vous ai dit que vous ne pouvez pas utiliser. Donc, tant qu'elle n'est pas composée que de 0 ou que de 1, vous pouvez l'attribuer à un appareil. Ne vous laissez donc pas berner en pensant pouvoir le savoir simplement en la regardant. | Maintenant, lorsque vous traitez avec votre FAI et qu'il vous attribue une adresse IP fixe, cela concerne principalement les entreprises et non les particuliers, il peut y avoir des plages d'une taille inférieure à 255.255.255.0. Comme précédemment, la première et la dernière adresse IP de cette plage ne peuvent pas être utilisées, aussi en observant une adresse IP vous ne pouvez l'interprêter sans la détailler. Vous devez vérifier si la partie hôte ne comprend que des 0 ou des 1. L'entreprise pour laquelle je travaillais utilisait ces adresses IP fixes pour établir des listes blanches sur notre infrastructure. Si vous voyez une adresse IP comme 10.128.224.64, elle se traduira par : 00001010.10000000.11100000.01000000 (et généralement, on perd les points). Si mon masque de sous-réseau est 255.255.255.0, c'est une adresse d'hôte, mais si mon masque de sous-réseau est 255.255.255.224, ce n'en est plus une. Comment le savoir ? Eh bien, si je masque les 1 jusqu'à 5 caractères avant la fin, il me reste cinq 0, ce qui signifie qu'il s'agit d'une adresse réseau, la première adresse que je vous ai dit que vous ne pouvez pas utiliser. Donc, tant qu'elle n'est pas composée que de 0 ou que de 1, vous pouvez l'attribuer à un appareil. Ne vous laissez donc pas berner en pensant pouvoir le savoir simplement en la regardant. |
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