Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

--- issue222:opinion [2025/11/04 08:16] – d52fr
+++ issue222:opinion [2025/11/04 08:48] (Version actuelle) – d52fr
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 The reason I use Ubuntu instead of Fedora is that I was stuck in dependency hell as a young lad, when Fedora 1 launched, when all I wanted to do was play a mp3 file. This (dependency) hell is a real problem for package maintainers, that is why you often find that a package is outdated on a certain release. For instance, when I was on Ubuntu 14.04, I thought VLC was outdated and I had to update to 16.04 to get the latest version so I could use a feature, or something. To develop truly portable packages, Canonical created the Snapcraft framework implementing application sandboxing and auto-updates.**
+Avec mon espace de stockage réduit et mon forfait internet limité, je déteste les paquets Snap (et les Flatpaks aussi !). Cependant, il faut reconnaître l'intérêt d'une application autonome, qui évite d'encombrer son système avec des paquets non adaptés, par exemple pour exécuter une seule application. Plus il y a de paquets installés, plus la surface d'attaque est importante si quelqu'un tente de compromettre le système. Les paquets Snap ont aussi leurs inconvénients : on ne peut pas simplement ajouter quelques fichiers à un paquet installé. Par exemple, si j'ai installé ADOM et qu'un pack de textures vient de sortir, je ne peux pas l'ajouter à l'application. Je dois attendre que le créateur du paquet Flatpak le fasse, ou créer mon propre paquet. Vous voyez le problème ? Pour moi, c'est du gaspillage : du temps, de l'espace, de la bande passante, etc. Et je déteste le gaspillage. Mais ! La gestion des paquets Snap est géniale.
+Si j'utilise Ubuntu plutôt que Fedora, c'est parce que, jeune, j'étais pris au piège des dépendances lors du lancement de Fedora 1, alors que je voulais simplement écouter un fichier MP3. Ce véritable enfer des dépendances est un problème majeur pour les responsables de paquets, ce qui explique pourquoi on constate souvent qu'un paquet est obsolète sur une version donnée. Par exemple, sous Ubuntu 14.04, je pensais que VLC était obsolète et j'ai dû passer à la version 16.04 pour obtenir la dernière version et pouvoir utiliser une fonctionnalité. Pour développer des paquets véritablement portables, Canonical a créé le framework Snapcraft, qui implémente la mise en bac à sable (sandboxing) des applications et leurs mises à jour automatiques.
 **The way that works is that Snaps isolate applications in lightweight containers giving them just enough access while enabling updating individual applications without impacting the system. Supposedly, the Snap Store ‘reviews publisher verification, enforces code checks, vulnerability scanning and manual approval to enhance security’. This alone, should tip the scales in favour of Snaps over, say, Flatpaks. Though there has been malware in the Snap store before!
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 Installation works just as you’d expect, with the “install” keyword.**
+Le principe est simple : les Snaps isolent les applications dans des conteneurs légers, leur accordant juste assez d’accès et permettant la mise à jour individuelle des applications sans impacter le système. Le Snap Store est censé « vérifier les éditeurs, effectuer des contrôles de code, des analyses de vulnérabilités et une approbation manuelle pour renforcer la sécurité ». À lui seul, ce point devrait faire pencher la balance en faveur des Snaps par rapport, par exemple, aux Flatpaks. Attention toutefois, des logiciels malveillants ont déjà circulé sur le Snap Store !
+Que vous les aimiez ou non, voyons comment les utiliser.
+Pour effectuer une recherche, utilisez le mot-clé « find », comme ceci :
+snap find <mot-clé>
+Des informations utiles s’affichent, comme le nom de l’éditeur et une brève description.
+Les éditeurs vérifiés sont signalés par une coche verte.
+L’installation fonctionne comme prévu, avec le mot-clé « install ».
 **Example:
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 Sometimes you may see them referred to as “modes”. I’m not going to repeat what is on the official website: https://snapcraft.io/docs/install-modes**
+Exemple :
+sudo snap install enpass
+Mais ce n’est pas tout ! On peut aussi ajouter des options à la fin de la commande.
+Les voici :
+--beta
+Installer les versions bêta
+--candidate
+Accès anticipé aux prochaines versions
+--classic
+Désactiver le confinement et donner un accès complet au système
+--dangerous
+Désactiver tous les contrôles de sécurité pendant l’installation
+--edge
+Versions nocturnes de développement
+--jailmode
+Forcer un confinement strict.
+On les appelle parfois « modes ». Je ne vais pas répéter ce qui se trouve sur le site officiel : https://snapcraft.io/docs/install-modes
 **I encourage everyone to go through the Snapcraft pages above, as it will be a lot more in-depth than anything I’m going to chat about. As a newbie, you don’t need to know every use case. What we will cover is probably the 80/20 case.
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 sudo snap refresh pinta**
+Je vous encourage tous à consulter les pages Snapcraft ci-dessus, car elles sont beaucoup plus détaillées que tout ce que je vais aborder ici. En tant que débutant, vous n'avez pas besoin de connaître tous les cas d'utilisation. Nous nous concentrerons sur le cas le plus fréquent (80/20).
+Pour voir les applications installées, utilisez la commande « list ».
+snap list
+(Rien de compliqué !)
+Si vous, ou le mainteneur, avez activé l'une de ces options, elle apparaîtra dans la section « Notes », la dernière colonne. Prenons Sublime Text comme exemple (résultat affiché ci-dessus).
+Pour mettre à jour vos snaps, utilisez « refresh » et non « update ». Si votre connexion réseau est limitée (comme la mienne), les mises à jour automatiques ne seront pas effectuées depuis l'App Center.
+Il est donc logique que « sudo snap refresh » suffise. Mais saviez-vous que vous pouvez mettre à jour une application individuellement ?
+sudo snap refresh pinta
 **This should give you an output of the version change. I do not have any updates to show, but the output will be in the following format:
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 Let’s say you run out of space, and your system will not run a GUI (this happened to my cousin recently). You can uninstall any snap with the “remove” keyword. Before you do, I suggest that you check to see if you have any older versions still hovering in the background. This does happen and it’s not a bad thing!**
+Ceci devrait afficher la mise à jour de la version. Je n'ai pas de mises à jour à vous montrer, mais le résultat sera au format suivant :
+pinta actualisé de xxxxx.xx.x à xxxxx.xx.x
+Si le nouveau snap ne fonctionne pas, vous pouvez simplement copier ce numéro de version et revenir à la version précédente à l'aide de l'option `--channel` :
+sudo snap refresh pinta --channel=xxx.xx
+En cas de problème grave, vous pouvez désactiver le snap avec l'option `--disable`, comme ceci :
+sudo snap disable pinta
+Le snap n'est pas supprimé, il est toujours présent, mais supposons qu'il ait perturbé l'affichage. Vous pouvez alors mettre à jour ou rétrograder vos pilotes graphiques et réessayer, évitant ainsi de gaspiller de la bande passante avec une désinstallation et une réinstallation. Une fois terminé, il vous suffit de le réactiver de la même manière que vous l'avez désactivé.
+Imaginons que vous manquiez d'espace disque et que votre système ne puisse plus exécuter d'interface graphique (c'est arrivé récemment à mon cousin). Vous pouvez désinstaller n'importe quel snap avec le mot-clé « remove ». Avant cela, je vous suggère de vérifier si d'anciennes versions sont encore présentes en arrière-plan. Cela arrive, et ce n'est pas grave !
 **Go ahead and list all your snaps, like so:
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 As always, mistakes to: misc@fullcirclemagazine.org**
+Pour lister tous vos snaps, utilisez la commande suivante :
+snap list --all
+Vos fichiers de configuration Snap se trouvent dans /var/snap/.
+La commande « snap remove --purge » devrait les supprimer, mais il arrive que certains persistent. Dans ce cas, supprimez simplement le dossier correspondant. Cependant, comme vous n’en êtes pas propriétaire, vous aurez besoin des droits d’administrateur. Les dossiers Snap du système de fichiers virtuel sont en lecture seule ; vous n’avez donc pas à vous soucier des fichiers résiduels qui pourraient encombrer votre système après la désinstallation d’un snap.
+L’avantage des commandes que je vous ai présentées ici est qu’elles sont identiques sur d’autres distributions comme Fedora ou Arch. Vous n’aurez donc qu’une seule méthode à apprendre.
+Pour les débutants, voici les bases de l’utilisation de snap en ligne de commande. Je ne m’étendrai pas davantage, car la documentation Ubuntu est très complète.
+Comme toujours, merci de signaler toute erreur à : misc@fullcirclemagazine.org