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issue77:comparaison_logiciels [2014/02/27 17:54] – [2] frangi | issue77:comparaison_logiciels [2014/03/01 18:54] (Version actuelle) – [3] auntiee |
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Si vous utilisez un ordinateur basé sur GNOME, Shotwell et F-Spot sont peut-être les seuls gestionnaires de photo dont vous avez entendu parler. Mais, il y a un autre choix possible, un outsider : digiKam. Si la majuscule « K » ne vous l'a pas déjà fait deviné, digiKam est une partie du projet KDE. Il est le gestionnaire de photos par défaut de Kubuntu, mais est-ce qu'il vaut mieux choisir les logiciels familiers de GNOME ? Lisez la suite. | Si vous utilisez un environnement de bureau basé sur GNOME, Shotwell et F-Spot sont peut-être les seuls gestionnaires de photos dont vous avez entendu parler. Mais il y a un autre choix possible, un outsider : digiKam. Si la majuscule « K » ne vous l'a pas déjà fait deviner, digiKam fait partie du projet KDE. Il est le gestionnaire de photos par défaut de Kubuntu, mais est-ce qu'il vaut mieux le choisir au dépens des logiciels familiers de GNOME ? Lisez la suite. |
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La course d'un chevalier | La course d'un chevalier |
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"Les choses importantes se développent à partir de petits commencements" - John Dryden | « Les choses puissantes se développent à partir de petits commencements. » - John Dryden |
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M. Raju Renchi, étudiant à l'Université de l'Illinois et utilisateur consacré à Linux, avaient un problème. Il ne pouvait pas transférer de photos de ses appareils photo numériques sur son disque dur facilement. Il devait recourir plutôt à la fastidieuse ligne de commande. Aucune application n'était disponible avec une interface utilisateur (IU) simple et conviviale pour accomplir cette tâche. De plus, pour la plupart des utilisateurs normaux, la ligne de commande serait simplement trop difficile. Heureusement, M. Renchi savait programmer et par conséquent était bien équipé pour résoudre ce problème. Il a conçu un programme qui avait une interface simple et qui pouvait transférer des fichiers de l'appareil photo vers l'ordinateur. Il en arriva à être connu comme étant le projet digiKam. C'était l'année 2001. Selon un mémoire rédigé par M. Gilles Caulier, l'actuel développeur principal et coordonnateur, il n'y avait aucune application comparable sur Linux à l'époque. | M. Raju Renchi, étudiant à l'Université de l'Illinois et passionné de Linux, avait un problème. Il ne pouvait pas transférer de photos de ses appareils photo numériques vers son disque dur facilement. Il devait recourir plutôt à la fastidieuse ligne de commande. Aucune application n'était disponible avec une interface utilisateur (IU) simple et conviviale pour accomplir cette tâche. De plus, pour la plupart des utilisateurs normaux, l'utilisation de la ligne de commande serait simplement trop difficile. Heureusement, M. Renchi savait programmer et par conséquent était bien équipé pour résoudre ce problème. Il a conçu un programme ayant une interface simple et pouvant transférer des fichiers de l'appareil photo vers l'ordinateur. Ceci était connu par la suite sous le nom de projet digiKam. C'était en 2001. Selon un mémoire rédigé par M. Gilles Caulier, le développeur principal et coordonnateur actuel, il n'y avait aucune application comparable sous Linux à l'époque. |
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Au moment où M. Renchi a remis les rênes du projet à M. Caulier en 2005, digiKam avait rapidement grandi d'un programme rudimentaire à un gestionnaire et organiseur de photos à part entière. En fait, il a gagné le prix des lecteurs du magazine TUX dans la même année pour le meilleur logiciel de gestion de photo. Dans le reste de l'article, je vais analyser ce qui le fait se démarquer. | Au moment où M. Renchi a remis les rênes du projet à M. Caulier en 2005, digiKam avait rapidement grandi d'un programme rudimentaire à un gestionnaire et organiseur de photos à part entière. En fait, la même année, il a gagné le prix du meilleur logiciel de gestion de photos décerné par des lecteurs du magazine TUX. Dans le reste de l'article, je vais analyser ce qui le différencie des autres. |
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Interface Utilisateur | Interface Utilisateur |
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L'interface utilisateur révèle la première faille dans l'armure du chevalier. C'est une interface à trois colonnes qui est bordée de boutons sur les quatre côtés. La première colonne peut servir de navigateur de fichiers, navigateur d'étiquettes, de calendrier ou de ligne du temps. Elle peut également fonctionner comme une barre de recherche. La deuxième colonne affiche les vignettes des photos. La troisième colonne, qui est initialement réduite, peut montrer les propriétés du fichier, les meta-données, les couleurs, la géolocalisation, les étiquettes et même les versions de l'image. Je peux presque vous entendre dire: "ça sonne bien, où est le problème?". Eh bien, toutes ces fonctionnalités rendent l'interface utilisateur extrêmement surpeuplée. En fait, c'est très intimidant pour un nouvel utilisateur. Les minuscules boutons aggravent encore le problème et, dans l'ensemble, l'interface utilisateur n'est pas ressentie comme intuitive. En revanche, la pléthore de fonctionnalités va sûrement plaire aux photographes plus aguerris. En fait, digiKam promet de vous aider à « gérer vos photos comme un professionnel ». | L'interface utilisateur révèle la première faille dans l'armure du chevalier. C'est une interface à trois colonnes qui est bordée de boutons sur les quatre côtés. La première colonne peut servir de navigateur de fichiers, navigateur d'étiquettes, de calendrier ou de ligne de temps. Elle peut également fonctionner comme une barre de recherche. La deuxième colonne affiche les vignettes des photos. La troisième colonne, qui est réduite au départ, peut montrer les propriétés du fichier, les méta-données, les couleurs, la géolocalisation, les étiquettes et même les versions de l'image. Je peux presque vous entendre dire: « ça semble génial, où est le problème ? ». Eh bien, toutes ces fonctionnalités rendent l'interface utilisateur extrêmement encombrée. En fait, c'est très intimidant pour un nouvel utilisateur. Les minuscules boutons aggravent encore le problème et, dans l'ensemble, l'interface utilisateur n'est pas ressentie comme intuitive. En revanche, la pléthore de fonctionnalités va sûrement plaire aux photographes plus aguerris. En fait, digiKam promet de vous aider à « gérer vos photos comme un professionnel ». |
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Options d'importation | Options d'importation |
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Lorsque vous configurez digiKam pour la première fois, il vous guide dans le processus de mise en place à l'aide d'un Assistant. C'est durant cette phase que vous décidez le dossier qui servira pour votre bibliothèque d'images. Initialement toutes les photos dans ce dossier seront analysées et incorporées dans digiKam. Toutefois, la prochaine fois que vous ouvrirez digiKam, il va scanner le dossier pour trouver seulement de nouvelles images. L'Assistant est bien conçu et simple. Il assure que même lorsque vous ouvrirez digiKam pour la première fois, vos photos seront déjà là pour vous accueillir. Vraiment magique. | Lorsque vous configurez digiKam pour la première fois, il vous guide dans le processus de mise en place à l'aide d'un Assistant. C'est durant cette phase que vous choisissez le dossier qui sera votre bibliothèque d'images. Initialement toutes les photos dans ce dossier seront analysées et incorporées dans digiKam. Cependant, la prochaine fois que vous ouvrirez digiKam, il va scanner le dossier pour trouver seulement les nouvelles images. L'Assistant est bien conçu et simple. Il fait en sorte que, même lorsque vous ouvrirez digiKam pour la première fois, vos photos seront déjà là pour vous accueillir. Vraiment magique. |
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digiKam a été réalisé dans le seul but de transférer des photos depuis l'appareil photo vers l'ordinateur. Il effectue bien cette tâche et prend en charge un grand nombre d'appareils. Malheureusement, mon Nikon CoolPix P500 n'était pas compatible avec digiKam. C'était un peu décevant, surtout puisque Shotwell n'a eu aucun problème en reconnaissant mon appareil photo et en récupérant les photos. | À l'origine, digiKam a été réalisé dans le seul but de transférer des photos depuis l'appareil photo vers l'ordinateur. Il effectue bien cette tâche et prend en charge un grand nombre d'appareils. Malheureusement, mon Nikon CoolPix P500 n'était pas compatible avec digiKam. C'était un peu décevant, surtout que Shotwell n'a eu aucun problème pour reconnaître mon appareil photo et récupérer les photos. |
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Un grand nombre de photos flotte également dans les nuages. digiKam est courageusement volontaire pour aller chercher ces photos. Avec des options pour importer des photos depuis PicasaWeb, SmugMug et même Facebook, digiKam écrase la concurrence dans cette catégorie. Compte tenu du fait que la plupart de nos photos sont disponibles sur les médias sociaux, les sites comme Facebook, l'option d'importation d'Internet peut être une raison suffisante pour passer à digiKam. | Un grand nombre de photos flotte dans les nuages aussi. digiKam se porte courageusement volontaire pour aller chercher ces photos. Avec des options pour importer des photos depuis PicasaWeb, SmugMug et même Facebook, digiKam écrase la concurrence dans cette catégorie. Compte tenu du fait que la plupart de nos photos sont disponibles sur les réseaux sociaux, les sites comme Facebook, l'option d'importation d'Internet peut être une raison suffisante pour passer à digiKam. |
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digiKam takes a FedEx approach to exporting photos, “We deliver anywhere.” With options to send photos to Facebook, PicasaWeb, Flickr, your iPod, a remote computer, email them, and even export to HTML, digiKam once again leaves the competition in the dust. | digiKam takes a FedEx approach to exporting photos, “We deliver anywhere.” With options to send photos to Facebook, PicasaWeb, Flickr, your iPod, a remote computer, email them, and even export to HTML, digiKam once again leaves the competition in the dust. |
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| Les recherches |
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| digiKam propose une barre de recherches de base qui devrait suffire pour la plupart des utilisateurs. Vous avez également la possibilité d'enregistrer vos recherches. Mais, bien sûr digiKam ne s'arrête pas là; il a également une option de recherche avancée qui est probablement aussi précise que le viseur télescopique d'un pistolet de tireur d'élite. Et très certainement tout aussi complexe. Avec une recherche demandant des détails comme l'ouverture et la focale de l'appareil, seuls les plus expérimentés des photographess devraient essayer d'exploiter cet outil puissant. |
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| La retouche photo |
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| Si vous ne l'avez pas encore remarqué, je vais l'expliciter pour vous : digiKam est un gestionnaire de photos pour les professionnels. Par conséquent, son éditeur de photos intégré ressemble à une salle d'opération remplie de matériel. Les outils varient de la « rotation » de base à la « luminosité, teinte et saturation » avancée. Il y a beaucoup d'options « auto » pour laisser digiKam gérer la majeure partie du boulot. Il y a aussi les aperçus « avant » et « après », qui sont indiscernables à (mon) œil non averti. Et l'intervention ? Pour donner un nouveau visage à votre photo bien sûr. Bien mieux, si le lifting se déroule horriblement mal (et que le visage de votre ami est soudainement rogné de telle sorte qu'il donne l'impression que vous êtes copain avec le cavalier sans tête de Sleepy Hollow), vous pouvez simplement refuser d'enregistrer les modifications. Ouf ! Merci digiKam, sinon j'aurais juste perdu la tête. |
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| Options d'export |
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| digiKam adopte une approche à la FedEx pour l'exportation de photos : « Nous livrons n'importe où. » Avec des options pour envoyer des photos vers Facebook, Flickr, PicasaWeb, votre iPod, un ordinateur distant, les envoyer par e-mail et même les exporter au format HTML, une fois de plus digiKam laisse la concurrence manger sa poussière. |
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===== 3 ===== | ===== 3 ===== |
Website: http://www.digikam.org/ | Website: http://www.digikam.org/ |
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| Conclusion |
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| digiKam est sans conteste un logiciel de gestion et de retouche de photos puissant. Si vous êtes photographe professionnel, vous devriez certainement l'essayer. Pour le reste d'entre nous, son IU bondée et débordante de fonctionnalités peut agir comme un moyen de dissuasion. Je le recommande quand même à ceux qui utilisent leur gestionnaire de photos comme un arrêt au stand dans leur convoyage de photos à partir de, et vers, le Web, en raison de ses options d'importation et d'exportation complètes. Il est également à noter que ma machine est sous Ubuntu et digiKam est une application KDE. En fait, M. Caulier a mentionné une « intégration sans faille à KDE » comme un avantage important du projet; peut-être qu'il n'a tout simplement pas sa place dans un environnement GNOME. En fin de compte, cependant, digiKam tient sa promesse de vous permettre de gérer vos photos comme un professionnel, alimenté par les sains bienfaits de l'Open Source. |
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| Résumé |
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| Les plus : |
| • L'abondance de fonctionnalités ; |
| • Des options d'import et d'export très complètes, notamment celles impliquant le Web ; |
| • Un système d’étiquetage robuste ; |
| • L'éditeur de photos intégré propose des dizaines d'outils qui peuvent être utilisés pour régler une image à la perfection. |
| • Un super assistant pour vous guider dans la mise en place initiale. |
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| Les moins : |
| • Une IU encombrée, avec de petits boutons, pas très conviviale (n'oubliez pas que j'ai exécuté cette application KDE sur GNOME). |
| • Consomme une grande quantité d'espace disque. |
| • Parfois, certaines fonctionnalités ne répondent pas. |
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| Site Web: http://www.digikam.org/ |
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