Welcome or welcome back to FCM and to Latex. I realized a short time ago I have been presenting packages with specific functions. I have neglected to mention how to start Latex documents so that ‘packages’ can be used. Latex documents can be made in any application that will generate plain text (ASCII) files. I use TexStudio in Linux; there are other applications which work well; there are online applications many people like. (A text editor is sufficient if the user is familiar with Latex commands.) Every Latex command starts with a back-slash. Every Latex file starts with: \documentclass[options]{class name}. Unless I state otherwise, I start with \documentclass[11pt,letterpaper]{article}. This is the first command in the preamble. It is the only required command in the preamble. The document itself starts with \begin{document} and finishes with \end{document}. All document contents must be written between these two commands. If there are no specific instructions, Latex ignores all whitespace except for one space between words and two new lines between paragraphs. If you need to use any other commands in order to duplicate the work I do, I will tell you in my column.
Bienvenue ou re-bonjour dans le FCM et dans le monde de LaTeX. Je me suis rendu compte récemment que j'ai présenté des paquets aux fonctions spécifiques, sans préciser comment initialiser un document LaTeX pour pouvoir les utiliser. On peut créer un document LaTeX avec n'importe quelle application capable de générer des fichiers texte brut (ASCII). J'utilise TexStudio sous Linux ; d'autres applications fonctionnent également très bien, ainsi que des applications en ligne très appréciées. (Un éditeur de texte suffit si l'utilisateur maîtrise les commandes LaTeX.)
Chaque commande LaTeX commence par une barre oblique inverse. Chaque fichier LaTeX commence par « \documentclass[options]{nom de la classe} ». Sauf indication contraire, je commence par « \documentclass[11pt,letterpaper]{article} ». C'est la première commande du préambule, et la seule obligatoire. Le document lui-même commence par « \begin{document} » et se termine par « \end{document} ». Tout le contenu du document doit être saisi entre ces deux commandes. En l'absence d'instructions spécifiques, LaTeX ignore tous les espaces, à l'exception d'une espace entre les mots et de deux sauts de ligne entre les paragraphes. Si vous devez utiliser d'autres commandes pour reproduire mon travail, je vous l'indiquerai dans ma chronique.
This time, I am going to explore packages available in the K and L topics at ctan.org. Well… not K since it contains only one package other than those using Tex / Latex in Korean, Kurdish and Kurmanji. There are about 40 packages in the L topic. The languages represented are Latin, Latvian, Lithuanian. There is a topic called lang-invented which contains two packages, one for Tengwar script and one for Arka. I am surprised there is not one for Klingon. There is a long list of packages in the Layout topic, all have to do with the placement of items on pages. One I have discussed previously is the widows-and-orphans package. It identifies widows and orphans in a document: single lines of text at the bottom or top of a page which belong to text on the previous or next page. Once identified, the document author can then make suitable adjustments.
Cette fois-ci, je vais explorer les paquets disponibles dans les thèmes K et L sur ctan.org. Enfin… pas K, car il ne contient qu'un seul paquet, outre ceux utilisant TeX/LaTeX pour le coréen, le kurde et le kurmandji.
Le thème L compte une quarantaine de paquets. Les langues représentées sont le latin, le letton et le lituanien. Il existe un thème appelé lang-invented qui contient deux paquets : un pour l'écriture tengwar et un pour l'araka. Je suis surpris qu'il n'y en ait pas pour le klingon.
Le thème Layout propose une longue liste de paquets, tous liés au placement des éléments sur les pages. J'ai déjà évoqué le paquet « widows-and-orphans » (veuves et orphelins). Il identifie les veuves et les orphelins dans un document : des lignes de texte isolées en haut ou en bas d'une page qui appartiennent au texte de la page précédente ou suivante. Une fois identifiés, l'auteur du document peut effectuer les ajustements nécessaires.
A package called booklets can be helpful to people making small publications or making signatures for books. The documentation says “the pages of documents processed by the booklet package will be reordered and scaled so that they can be printed as four pages per physical sheet of paper, two pages per side of the sheet.” It continues “the default orientation is that the original document is in a portrait orientation and the pages are printed rotated onto a landscape sheet. Folding the sheet in half will produce a half-sized document, again with portrait orientation.” The document class Leaflet is somewhat similar to booklet. It produces a two-page leaflet. The contents are printed in three fully justified columns. If printed two-sided in landscape mode, the paper can be folded to make a leaflet. The size of the sheet of paper is controlled through the options in the documentclass declaration in the first line of the document preamble. There are very detailed descriptions of the coding of this document class in the documentation. To use the default settings, simply change the documentclass to “leaflet”.
Le paquet « booklets » peut s'avérer utile pour la création de petites publications ou la réalisation de signatures pour des livres. La documentation précise : « Les pages des documents traitées par le paquet « booklets » seront réorganisées et mises à l'échelle afin d'être imprimées à raison de quatre pages par feuille, soit deux pages par face. » Et ensuite : « Par défaut, le document original est au format portrait et les pages sont imprimées en format paysage. Plier la feuille en deux permet d'obtenir un document de format réduit, toujours au format portrait. »
La classe de document « Leaflet » est similaire à « booklet ». Elle génère un dépliant de deux pages. Le contenu est imprimé sur trois colonnes justifiées. Imprimé en recto verso au format paysage, le document peut être plié pour former un dépliant. Le format de la feuille est contrôlé par les options de la déclaration de classe de document, située sur la première ligne du préambule du document. La documentation contient des descriptions très détaillées du code de cette classe de document. Pour utiliser les paramètres par défaut, il suffit changer la classe de document par « leaflet ».
Another layout package that is of interest is hanging. As you might guess, it will set up hanging indents. An ordinary indent moves the start of line one of a paragraph a set space to the right of the left paragraph margin. A hanging indent starts line one at the left paragraph margin and moves (indents) the rest of the paragraph a set amount. Traditionally the default indent was five spaces. The hanging indent package allows the user to set the indent space at whatever distance the page designer wishes. First (of course) the page designer must have usepackage{hanging} in the document preamble. In the body of the document, this package allows you to set a hanging indent either for single paragraphs or for a group of paragraphs using either hangingpara (one paragraph), or the hangingparas environment for a group of paragraphs. Both commands take two options: a measure of the length of the indent and a number of lines to be affected by the hanging command. The length of the indent can be any unit accepted by Latex, so in, cm, mm, em, etc. I also tried a negative number for the size of the indent. It indents the right side of the paragraph from the paragraph margin on the right side. The hangingparas is an environment so it starts with \begin{hanagingparas} and closes with \end{hangingparas}. Otherwise the two commands are the same.
Un autre module de mise en page intéressant est « hanging ». Comme son nom l'indique, il permet de définir des retraits négatifs. Un retrait classique décale le début de la première ligne d'un paragraphe d'un espace fixe vers la droite depuis la marge gauche du paragraphe. Un retrait négatif, quant à lui, positionne le début de la première ligne à la marge gauche du paragraphe et décale (crée des retraits) d'une valeur fixe le reste du paragraphe. Traditionnellement, le retrait par défaut était de cinq espaces. Le paquet « hanging » permet à l'utilisateur de définir le retrait à la distance souhaitée par le concepteur de la page.
Tout d'abord (et c'est bien sûr indispensable), le concepteur de la page doit avoir inclus « usepackage{hanging} » dans le préambule du document. Dans le corps du document, ce module permet de définir un retrait négatif, soit pour un paragraphe individuel, soit pour un groupe de paragraphes, en utilisant soit « hangingpara » (pour un seul paragraphe), soit l'environnement « hangingparas » (pour un groupe de paragraphes). Ces deux commandes prennent deux options : la longueur du retrait et le nombre de lignes concernées. La longueur du retrait peut être exprimée dans n'importe quelle unité acceptée par LaTeX : pouces, centimètres, millimètres, em, etc. J'ai également testé une valeur négative. Le retrait s'effectue alors à partir de la marge de droite du paragraphe. « hangingparas » étant un environnement, il commence par « \begin{hangingparas} » et se termine par « \end{hangingparas} ». Les deux commandes sont par ailleurs identiques.
This package also allows for hanging punctuation. I do not know what hanging punctuation might be used for. If this sounds interesting to you, read the documentation that comes with the hanging package. The Leading package is very useful for many documents. The term “leading” is pronounced to rhyme with “sledding”, or pronounced as if it were spelled “ledding”. Leading is the distance between two successive baselines of text. Word processors usually set leading as a percentage of the font size. If leading is equal to the font size, it is usually called “tight”. If leading is less than type size, the lines of text will overlap. At least one word processor defaults to font size +2 points. Font sizes are usually expressed in points. (A point is almost exactly 1/72 of an inch or 0.035cm.) When setting type, the size and the leading are written 11/13: font size 11pt, leading 13pt. This gives 2pt of space between the bottom of one line of text and the top of the next line of text.
Ce module permet également l'ajout d'une ponctuation suspendue. J'ignore à quoi elle peut servir. Si cela vous intéresse, consultez la documentation fournie avec ce module.
Le paquet Leading est très utile pour de nombreux documents. Le terme « leading » (interlignage) se prononce comme le mot « sledding » (comme s'il s'écrivait « ledding »). L'interlignage correspond à la distance entre deux lignes de texte successives. Les logiciels de traitement de texte définissent généralement l'interlignage en pourcentage de la taille de la police. Si l'interlignage est égal à la taille de la police, on parle d'interlignage « serré ». Si l'interlignage est inférieur à la taille de la police, les lignes de texte se chevauchent. Au moins un logiciel de traitement de texte utilise par défaut une taille de police de +2 points. Les tailles de police sont généralement exprimées en points (un point équivaut à environ 1/72 de pouce, soit 0,035 cm). Lors de la mise en page, la taille et l'interlignage s'écrivent 11/13 : taille de police 11 pt, interlignage 13 pt. Cela laisse un espace de 2 points entre le bas d'une ligne de texte et le haut de la ligne de texte suivante.
The leading package allows the page designer to control the line spacing rather than using the Latex default. Of course the larger the value of the leading the more space required for the document. Sometimes leading is adjusted so make sure a document fills a page but does not overflow onto another page. Magazines, newspapers and journals almost always use consistent type sizes and leading. Sometimes certain features, like call outs, use different type sizes and leading to separate them from the main articles. Headings are normally made larger than body text and the leading is also increased. As the author points out in the short documentation for this package, using the leading instruction fixes its size. If the font size is changed later then the leading size may need to be adjusted. In complex or complicated documents, sometimes it is helpful to get a view of how the various pieces fit together. There is a package called Layouts which will help with this. It enables the display of a document’s layout, usually at 50% of the real size, but this is adjustable. There is extensive 55-page documentation available. Page layout parameters can all be changed using the \setlength command, for example: \setlength{parameter}{length}. Length units can be any unit accepted by Latex. If you want to know what the current parameters and their lengths are, use the \pagevalues command.
Le paquet « leading » permet au concepteur de page de contrôler l'interligne au lieu d'utiliser la valeur par défaut de LaTeX. Bien entendu, plus la valeur de l'interlignage est élevée, plus le document nécessite d'espace. L'interlignage est parfois ajusté pour s'assurer qu'un document remplisse une page sans déborder sur la suivante. Les magazines, les journaux et les revues utilisent presque toujours des tailles de police et des interlignages constants. Parfois, certains éléments, comme les encadrés, utilisent des tailles de police et des interlignages différents pour les distinguer des articles principaux. Les titres sont généralement plus grands que le texte courant et leur interlignage est également augmenté. Comme l'auteur le souligne dans la brève documentation de ce paquet, l'utilisation de l'instruction « leading » fixe sa taille. Si la taille de la police est modifiée ultérieurement, il peut être nécessaire d'ajuster l'interlignage.
Dans les documents complexes, il est parfois utile d'avoir une vue d'ensemble de la mise en page. Le paquet « Layouts » permet de réaliser cela. Il permet d'afficher la mise en page d'un document, généralement à 50 % de sa taille réelle, mais ce pourcentage est ajustable. Une documentation complète de 55 pages est disponible. Tous les paramètres de mise en page peuvent être modifiés à l'aide de la commande \setlength, par exemple : \setlength{paramètre}{longueur}. L'unité de longueur peut être n'importe quelle unité acceptée par LaTeX. Pour connaître les paramètres actuels et leurs longueurs, utilisez la commande \pagevalues.
I have shown an example of the layouts package output without text to keep the image simple. You can and probably should use it with the parameters set to your desired lengths and with all the necessary contents. The layouts package will help you determine if your choices make an attractive document. Few people will read by choice what they consider to be a poorly designed or ugly document. One warning: you must use the \setuplayouts command after the begin{document} command and before any commands which might affect the text block, for example, font sizes or margins. The author recommends putting it immediately after the begin{document} command. In the L topic, there are many packages having to do with letters. There is a package called gcard which produces a greeting card from a sheet of paper. When folded in half two times the sheet becomes a front cover, left and right inside pages and a back cover. The package establishes four environments, one for each “page” in the card. The sequence of commands is: \begin{frontcover} Some text for the front cover \end{frontcover}
J'ai inclus un exemple de rendu du paquet layouts sans texte afin de simplifier l'image. Vous pouvez, et devriez probablement, l'utiliser en configurant les paramètres selon vos besoins et en y intégrant tout le contenu nécessaire. Le paquet layouts vous aidera à déterminer si vos choix contribuent à un document attrayant. Rares sont ceux qui liront volontairement un document qu'ils jugent mal conçu ou laid. Attention : vous devez utiliser la commande \setuplayouts après la commande begin{document} et avant toute commande susceptible d'affecter le bloc de texte, comme la taille des polices ou les marges. L'auteur recommande de la placer immédiatement après la commande begin{document}.
Dans le thème L, de nombreux paquets sont dédiés à la création de lettres. Le paquet gcard permet de générer une carte de vœux à partir d'une feuille de papier. Une fois pliée en deux, puis encore en deux, la feuille forme la couverture, les pages intérieures gauche et droite, et la quatrième de couverture. Le paquet crée quatre environnements, un pour chaque « page » de la carte. La séquence de commandes est la suivante :
\begin{frontcover} Texte pour la couverture \end{frontcover}
The same structure is used for insideleft, insideright and backcover. Any page environments not set up are left blank when the file is compiled. According to the author this is a very simple package which should not interfere with any other package. That means you can use fonts, colours and graphics to make printed cards attractive. As I said, this package is designed for printing cards on paper. It does not make e-cards. The last package for this time is called Coloredbelts. The author wanted a way to insert simulated coloured belts into documents like judo or karate or taekwondo belts. These could be useful to indicate levels of attainment or simply to add visual interest to a document. This is a fun package to play with. There is four-page documentation for this package. It lists the available colour names and has a few examples. The size of the belt can be changed with width and height options. Since the belts are inline objects they can be affected by commands used to change font size. There is a nice graphic illustrating the possibilities in the documentation. Because the belts are SVG images in individual PDF files, each belt can also be rotated or scaled. There are many more packages linked to the L topic. Perhaps I will come back to this area in the future. For this time, enjoy your work with Latex. Let me know if there is some situation which requires some help, or if you want to know will Latex do this.
La même structure est utilisée pour les champs insideleft, insideright et backcover. Les environnements de page non définis sont laissés vides lors de la compilation. Selon l'auteur, il s'agit d'un paquet très simple qui ne devrait pas interférer avec d'autres paquets. Vous pouvez donc utiliser des polices, des couleurs et des graphismes pour créer des cartes imprimées attrayantes. Comme indiqué, ce paquet est conçu pour l'impression de cartes sur papier. Il ne permet pas de créer des cartes électroniques.
Le dernier paquet présenté ici s'appelle Coloredbelts. L'auteur souhaitait permettre d'insérer des ceintures colorées virtuelles dans des documents, à l'instar des ceintures de judo, de karaté ou de taekwondo. Celles-ci peuvent servir à indiquer des niveaux de compétence ou simplement à ajouter un aspect visuel intéressant à un document.
Ce paquet est très amusant à utiliser. Sa documentation de quatre pages répertorie les noms de couleurs disponibles et propose quelques exemples. La taille de la ceinture peut être modifiée grâce aux options de largeur et de hauteur. Les ceintures étant des objets intégrés, elles peuvent être affectées par les commandes de modification de la taille de la police. Un schéma illustrant les possibilités est disponible dans la documentation. Comme les ceintures sont des images SVG dans des fichiers PDF individuels, chaque ceinture peut être pivotée ou redimensionnée.
Il existe de nombreux autres paquets liés à LaTeX. Je reviendrai peut-être sur ce sujet ultérieurement. En attendant, profitez bien de votre travail avec LaTeX. N'hésitez pas à me contacter si vous avez besoin d'aide ou si vous souhaitez savoir si LaTeX peut gérer telle ou telle situation.