Ubuntu Budgie is one of the newcomers to the Ubuntu family. Based on Ubuntu, and with the same 16.04, 16.10, 17.04, etc, numbering scheme, this one is basically a rather practical way of packaging the Budgie desktop manager (https://budgie-desktop.org/home/) developed by the Solus Project Linux distribution (https://solus-project.com/) together with an operating system. The Solus distribution is gaining quite some acceptance among GNU/Linux users, according to its Distrowatch popularity score, which, at the time of writing, is at number 10 (http://distrowatch.com/table.php?distribution=solus). However, it does make sense for the desktop environment developers to leverage on Ubuntu’s market share to gain more visibility among the very many other desktop managers in the GNU/Linux world. The way Ubuntu Budgie (https://ubuntubudgie.org/) packages its desktop together with Ubuntu underpinnings can thus be seen as a parallel to the Neon Operating System (https://neon.kde.org/) – in both cases an easy way for novice and more advanced users to get the desktop set up and working without needing to fiddle around with an existing installation. So far, so good.
Ubuntu Budgie est l'un des nouveaux membres de la famille Ubuntu. Basée sur Ubuntu, avec le même plan de numérotation - 16.04, 16.10, 17.04, etc., celui-ci s'avère être essentiellement une façon plutôt pratique de marier le gestionnaire de bureau Budgie (https://budgie-desktop.org/home/) développé par la distribution Linux Solus Project (https://solus-project.com/) avec un système d'exploitation. La distribution Solus est de plus en plus adoptée par des utilisateurs GNU/Linux, selon sa note de popularité chez Distrowatch qui, au moment où j'écris ces lignes, atteint la dixième place (http://distrowatch.com/table.php?distribution=solus). Cependant, c'est logique pour les développeurs de l'environnement de bureau d'essayer de profiter de l'effet de levier de la part de marché d'Ubuntu pour augmenter sa visibilité parmi les très nombreux autres gestionnaires de bureau dans le monde GNU/Linux.
La manière dont Ubuntu Budgie (https://ubuntubudgie.org/) marie son bureau avec des soutènements Ubuntu peut ainsi être considérée comme parallèle à celle utilisée par le Neon Operating System (https://neon.kde.org/) ; dans les deux cas, ils facilitent, à la fois pour les débutants et les utilisateurs avancés, la configuration et le fonctionnement du bureau, sans qu'ils aient à bricoler avec une installation existante. Jusqu'ici, tout va bien.
I must say, though, that my first impression was a bit of YAUR: Yet Another Ubuntu Remix. I was dubious about the additional value of having yet another spinoff of the Ubuntu system, complete with yet another CD image, yet another web page, etc. At times, the multiplicity of projects in this area makes one question whether available resources, i.e. people’s time, is being efficiently used. The project’s page itself is quite nicely designed, very modern in a similar way to that of Elementary OS (https://elementary.io/). A bit the opposite of the no-nonsense (and quite old-looking) offering of Debian, Cent OS, or several other GNU/Linux distributions with more time on the clock. However, it is clear than in today’s situation, a new distribution will need to propose a bit more than just a fancy web page in order to stand out among the crowd and make its presence noteworthy.
Je dois dire, toutefois, que j'avais l'impression au départ que c'était plutôt un YAUR : Yet Another Ubuntu Remix, encore un remix d'Ubuntu. L'idée d'avoir encore un autre dérivé du système Ubuntu, y compris encore une image CD, encore une page Web, etc., me laissait sceptique. Parfois, la multiplicité des projets dans ce domaine met en doute l'efficacité de l'utilisation des ressources disponibles, c'est-à-dire le temps des personnes.
La page du projet elle-même est très bien conçue et très moderne, de la même manière que celle d'Elementary OS (https://elementary.io/). Plutôt le contraire des offres efficaces (et très vieillottes) de Debian, Cent OS ou plusieurs autres distributions GNU/Linux encore plus âgées. Néanmoins, il est évident que, dans le contexte actuel, une nouvelle distribution devra proposer un peu plus qu'une page Web bien fignolée pour se distinguer de la concurrence et se faire remarquer.
Once the appropriate image has been downloaded – in my case, the amd64 ISO image of 17.04 – it can be written to a USB drive and booted in the usual manner. There are no hiccups here. The desktop comes up fairly quickly, which is certainly a point in this distribution’s favour. A fair selection of applications is installed by default. Ubuntu’s regular offerings, such as LibreOffice, Geary, Rhythmbox, etc, are there. Most features work perfectly, though I did run into an issue with DNS resolution in the Chromium web browser - easily solved through a terminal command. Gimp was not installed by default, and neither were some of my personal preferences for music such as VNC and Clementine. But, as usual, installation is just a terminal apt command away, or the Software application that is there if a GUI is preferred. The Plank dock is configured to stay always visible at the left edge of the screen, and most other bits and pieces are what you would expect from a derivative of Ubuntu Gnome.
Une fois l'image appropriée - dans mon cas l'image ISO amd64 de la 17.04 - téléchargée, elle se met sur une clé USB sur laquelle vous pouvez démarré comme d'habitude. Il n'y a pas de contretemps ici. Le bureau s'affiche plutôt rapidement, ce qui est, bien entendu, un point en faveur cette distribution.
Une assez bonne sélection d'applications est installée par défaut. Les programmes habituels sous Ubuntu, notamment LibreOffice, Geary et Rhythmbox, y sont. La plupart des fonctionnalités marchent à la perfection, bien que j'aie rencontré un problème avec la résolution DNS dans le navigateur Web Chromium, mais une commande dans le terminal l'a facilement corrigé.
Gimp n'était pas installé par défaut, tout comme certaines de mes préférences personnelles pour la musique telles que VNC et Clementine. Mais, comme d'habitude, leur installation se fait par une simple commande apt dans le terminal ou l'application Logiciels, présente si l'on veut utiliser une interface graphique. Le dock Plank est paramétré pour rester toujours visible sur le bord gauche de l'écran, et la plupart des autres éléments sont ceux auxquels vous pourriez vous attendre de la part d'un dérivé d'Ubuntu Gnome.
We have come, precisely, to the main point of this article. Budgie is clearly based on the same GTK 3 libraries used by the Gnome Shell. The wallpaper selector is identical, as is the file browser. Similarities go very far. When tested on a laptop with a high-resolution (HiDPI) screen, Budgie displays no immediately accessible options to adapt screen resolution. A quick fix was simply to install gnome-tweak-tool, and use that to set resolution correctly for this hardware. When using Ubuntu Budgie, the user has a general feeling that the project’s developers have been trying hard to make the user’s life easy. Most items are easy to locate, even for newcomers to the GNU/Linux universe. A specific application - Budgie Welcome - has been written and presents us with a welcome screen that, probably, will give such users a bit of a hand the first times they use the system. A complete notification panel is available, scrolling in from the right edge of the screen.
Nous voici, précisément, au point fondamental de cet article. Budgie est clairement basé sur les même bibliothèques GTK 3 utilisées par le shell Gnome. Le sélecteur de fonds d'écran est identique, tout comme le navigateur de fichiers.
Il y a vraiment beaucoup de similarités. Quand je l'ai testé sur un ordinateur portable dont l'écran est en haute résolution (HiDPI), Budgie n'affichait aucune option accessible immédiatement pour adapter la résolution de l'écran. La solution miracle était d'installer gnome-tweak-tool et de l'utiliser pour régler correctement la résolution.
Lorsqu'il se sert d'Ubuntu Budgie, l'utilisateur a le sentiment global que les développeurs du projet font de gros efforts pour rendre sa vie facile. La plupart des éléments sont faciles à trouver, même par des débutants dans l'univers GNU/Linux. Une application dédiée - Budgie Bienvenue - a été crée et affiche un écran de bienvenue qui, sans doute, aidera de tels utilisateurs les premières fois qu'ils se servent du système. Un panneau de notification complet est disponible en défilement à partir du bord droit de l'écran.
However, each time I ran into a minor niggle – as are bound to arise in a relatively new product such as this one – I found that the easiest solution was almost invariably through the terminal and la quick command, instead of trying to figure out a possible fix in the desktop’s menus. Such a fix was not always there to be found, either. This is the reason that makes me somewhat doubtful if this distribution, in its current state, can be recommended to first-time users or people without some experience of managing a GNU/Linux desktop based on GTK 3. Experienced users should be fine, though, and will welcome the general sense of ease and the lightness of operation of Budgie, compared to the full Gnome Shell for instance. With this said, the project is certainly one to be aware of, since it is still a relatively new distribution. Over time, I have hopes it gains some of the polish that a more seasoned distribution such as Linux Mint has to offer. If it does manage to last sufficiently long, it may very well become one of my personal favourites.
Cependant, à chaque fois que je rencontrais un souci mineur - c'est obligé dans un produit relativement nouveau tel que celui-ci -, je trouvais que la solution la plus facile était presque toujours via le terminal et une commande rapide, au lieu d'essayer de découvrir un correctif possible dans les menus du bureau. Un tel correctif n'y était pas toujours, d'ailleurs. C'est pourquoi je suis plutôt dubitatif sur la recommandation de cette distribution, dans son état actuel, aux novices ou aux gens sans aucune expérience de la gestion d'un bureau GNU/Linux basé sur GTK 3.
Les utilisateurs expérimentés ne devraient pas avoir de problèmes et aimeront le sentiment général de commodité et la légèreté d'opération de Budgie, comparée, par exemple, à la totalité du shell Gnome. Cela étant dit, il faut certainement être conscient du projet, puisqu'elle reste une distribution plutôt nouvelle. On peut espérer qu'au fil du temps elle acquière un peu de l'éclat d'une distribution plus mature, telle que Linux Mint. Si elle arrive à durer suffisamment longtemps, elle peut très bien devenir l'une de mes préférées.
As a final thought, I would like to end by saying that at several times during this test, I have been pondering on the similarities between Budgie and Gnome Shell. In actual fact, Budgie is perhaps what the Gnome Classic mode should have been from the onset: based on the GTK 3 libraries, but fairly light on resources. Most of their characteristics are similar, so the work to be done to convert either of these two desktops into a fairly satisfying lookalike for the now defunct Unity should not be unmanageable. In fact, it would perhaps make sense for the project leaders at Ubuntu, Ubuntu Gnome and Ubuntu Budgie, to come together and have a quiet chat together - if they have not done so already.
Enfin, j'aimerais conclure en disant que, plusieurs fois pendant ce test, je réfléchissais sur les similarités entre Budgie et Gnome Shell. En fait, il se peut que Budgie soit ce que le mode Gnome Classic aurait dû être depuis le début : basé sur les bibliothèques GTK 3, mais pas trop gourmand en ressources. La plupart de leurs caractéristiques sont similaires ; ainsi le travail nécessaire pour convertir l'un ou l'autre de ces bureaux en une sosie du bureau défunt Unity, ne devrait pas être impossible. D'ailleurs, ce serait peut-être logique que les chefs de projet à Ubuntu, Ubuntu Gnome et Ubuntu Budgie se réunissent pour parler discrètement ensemble … s'ils ne l'ont pas déjà fait.