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issue182:critique2

As part of our ongoing look at Linux distributions that come from outside the Ubuntu and Debian empire, we are going to head over to the “other side of the tracks” so to speak. In the Linux world, the genealogy chart is dominated by two major distribution families. The Debian family is familiar to Ubuntu users, as Ubuntu and its derivatives are based on Debian. The other big Linux family is Red Hat and these days it all spawns from Fedora so we are going to take the latest version, Fedora 35, for a drive.

Dans le cadre de notre examen de distributions venant d’ailleurs que de l’empire d’Ubuntu et de Debian, qui continue, nous allons nous diriger vers les marges, pour ainsi dire.

Dans le monde de Linux, l’arbre généalogique est dominé par deux familles majeures de distributions. Les utilisateurs d’Ubuntu connaissent la famille Debian, car Ubuntu et ses dérivés sont basées sur Debian. L’autre grande famille Linux est Red Hat et, ces jours-ci, c’est Fedora qui donne naissance à tout le reste. C'est pourquoi nous allons essayer la dernière version, Fedora 35.

Background Fedora actually has its roots in Red Hat Enterprise Linux (RHEL), as it started out as the freely-distributed version of RHEL. RHEL is the wildly commercially successful Linux distribution that powers organizations from the US Federal Aviation Administration and the US Army to Canada’s air traffic control non-profit, Nav Canada. These days the tables have been turned and RHEL is actually based on Fedora as the “up stream” distribution. Fedora is used as a “leading edge” distribution to test out new ideas and technology before it gets incorporated into later RHEL stable releases for business use. Fedora is developed by the Fedora Project, a collection of paid and volunteer developers, which is sponsored by Red Hat, Inc., the company behind RHEL. The company was founded in 1993 and has been owned by IBM since 2019. A new version of Fedora is released every six months, just like Ubuntu. The first release of Fedora was on 6 November, 2003, so, 19 years later, it is a very mature and polished distribution. The current version is Fedora 35, which was released on 2 November, 2021.

Contexte

En fait, Fedora a ses racines dans Red Hat Enterprise Linux (RHEL), puisqu’elle a commencé comme la version de RHEL qui était distribuée gratuitement. RHEL est la distribution Linux qui a un grand succès commercial et est utilisée par des organisations, de la Federal Aviation Administration (FAA) et l’armée des États-Unis au Nav Canada, le contrôle aérien canadien sans but lucratif. De nos jours, tout s’est inversé et RHEL est en fait basée sur Fedora en tant que distribution « en amont ». Fedora sert comme une distribution d'avant-garde pour tester des idées et des technologies nouvelles avant qu’elles soient incorporées plus tard dans des publications stables de RHEL pour un usage en entreprise.

Fedora est développée par le projet Fedora, un ensemble de développeurs payés et bénévoles, sponsorisé par Red Hat, Inc., la société derrière RHEL. La société fut fondée en 1993 et, depuis 2019, est la propriété de IBM.

Une nouvelle version de Fedora sort tous les six mois, tout comme Ubuntu. La première version de Fedora est sortie le 6 novembre 2003 ; ainsi, 19 ans plus tard c’est une distribution qui est très mûre et polie. La version actuelle est Fedora 35 : elle a été publiée le 2 novembre 2021.

Since the release of Fedora 30 there have been five different Fedora editions: • Workstation for desktops • Server for servers • CoreOS for cloud computing • Silverblue for container-based workflows • IoT for Internet of Things devices Fedora users tend to be pretty dedicated and their numbers include Linus Torvalds, the creator of the Linux kernel, which is quite an endorsement. One of the biggest differences between the family of Red Hat-based distributions and Debian-based distributions is the package management system employed. While Debian relies on .deb files and APT, Red Hat uses .rpm files with DNF. Fedora can also use Flatpak and Snap applications, making these packages compatible across the Debian and Red Hat worlds and indeed most of the Linux universe.

Depuis la publication de Fedora 30, il y a eu cinq éditions différentes de Fedora : ••Workstation pour les ordinateurs de bureau ••Server pour les serveurs ••CoreOS pour l’informatique dans le nuage ••Silverblue pour les flux de travail basés sur les conteneurs ••IoT pour les dispositifs connectés

Les utilisateurs de Fedora ont tendance à être très dédiés et parmi eux se trouve Linus Torvalds, le créateur du noyau Linux, ce qui est un aval exceptionnel.

L’une des différences les plus importantes entre la famille des distributions basées sur Red Hat et celle des distributions basées sur Debian est le système de gestion des paquets utilisé. Alors que Debian se fie aux fichiers .deb et à APT, Red Hat utilise des fichiers .rpm avec DNF. Fedora peut utiliser des applications Flatpak et Snap aussi, ce qui signifie que ces paquets sont compatibles dans les mondes Debian et Red Hat et, en fait, dans la plupart de l’univers Linux.

Getting Fedora Fedora has a nice website, cleanly laid out and inviting. The first-offered download is an http download of the flagship product, Fedora 35 Workstation with the Gnome desktop. It is 1.9 GB to download as an ISO file. The website does offer links for many more choices, though, including bit torrents and versions with the KDE Plasma, Xfce, LXQt, LXDE, MATE, Cinnamon and i3 desktops. Since this was to be a general first look at Fedora, I went with the default Gnome desktop which uses the Gnome Shell. Since neither my usual USB writer, UNetbootin, nor the command-line program “dd” would successfully write Fedora 35 to a USB drive for testing, I used Ventoy 1.0.71 and it worked flawlessly, allowing me to quickly boot up the Gnome desktop.

Obtenir Fedora

Le site Web de Fedora est sympa, sa disposition est propre et il est attrayant. Le téléchargement proposé en premier est un téléchargement http du fleuron de Fedora, Fedora 35 Workstation avec le bureau Gnome. La taille du téléchargement du fichier ISO est de 1,9 Go. Le site Web propose des liens pour beaucoup plus de choix, y compris des bit torrents et des versions avec les bureaux KDE Plasma, Xfce, LXQt, LXDE, MATE, Cinnamon et i3. Puisque ceci devait être un premier regard général à Fedora, j’ai choisi le bureau Gnome par défaut, qui utilise le Gnome Shell.

Puisque ni Unetbootin, que j’utilise d’habitude pour écrire un système sur USB, ni le programme en ligne de commande « dd » n’arrivaient à écrire Fedora 35 sur une clé USB pour les tests, je me suis servi de Ventoy 1.0.71 et il fonctionnait sans problèmes, me permettant de démarrer le bureau Gnome rapidement.

System requirements Fedora comes in only 64-bit versions these days, 32-bit support having ended some time ago. The release notes specify the recommended hardware for running Fedora 35 as: • 2 GHz quad-core processor • 4 GB of RAM • 20 GB unallocated drive space and the minimum hardware as: • 2 GHz two-core processor • 2 GB of RAM • 15 GB unallocated drive space So this is not the distribution to run on old Windows XP hardware with a single-core processor and 512 MB of RAM – try SliTaz or Puppy Linux instead! I tested Fedora 35 out on a nine year-old desktop computer with a dual-core 3.3 GHz processor with 6 GB of RAM, and Fedora ran very smoothly from the USB drive.

Exigences système

Aujourd’hui, Fedora n’existe que dans des versions 64-bit, car la prise en charge des 32-bit a été abandonnée il y a longtemps.

Les notes de version précisent le matériel recommandé pour exécuter Fedora 35 comme étant: ••Un processeur à 4 cœurs et à 2 GHz ••4 Go de RAM ••20 Go d’espace disque non alloué

et le matériel minimum comme : ••Un processeur à double cœur à 2GHz ••2 Go de RAM ••15 Go d’espace disque non alloué.

Ainsi, ce n’est pas une distribution à faire tourner sur du vieux matériel Windows XP avec un processeur à un seul cœur et 512 Go de RAM – à la place essayez SliTaz ou Puppy Linux !

J’ai testé Fedora 35 sur un ordinateur de bureau de neuf ans avec un processeur à double cœur à 3,3 GHz et 6 Go de RAM et Fedora s’est exécuté avec beaucoup de fluidité à partir de la clé USB.

Trying out Fedora On boot up, Fedora 35 presents a very clean and simple Gnome desktop. In fact, it is a completely “vanilla” version of Gnome with virtually no changes. This differs from Ubuntu, which also uses Gnome, but has a very modified interface that looks and works very much like the old Unity interface. If you like the current default Gnome experience, you will love Fedora and, if not, then not so much. This implementation of Gnome on Fedora has some good points. It certainly is very simple and elegant. The desktop shows the wallpaper and a plain top panel with the Activities menu, date and time, sound and network icons, the on/off button and nothing else. It is very clean and very minimalist, with no distractions.

Essayer Fedora

Au démarrage, Fedora 35 affiche un bureau Gnome qui est très propre et simple. En fait, il s’agit d’une version standard de Gnome sans modification, ou presque. Cela est différent d’Ubuntu, qui utilise Gnome aussi, mais avec une interface pleine de changements dont l’apparence et le fonctionnement est très similaire à la vieille interface Unity.

Si votre ressenti avec Gnome actuel par défaut est bon, vous aimerez Fedora ; sinon, pas tant que cela.

Cette implémentation de Gnome sur Fedora a quelques avantages. Le bureau est certainement très simple et élégant. Il affiche le papier peint et un panneau sobre en haut avec le menu Activités, la date et l’heure, les icônes du son et du réseau, le bouton on/off et rien d’autre. Très propre et très minimaliste, il ne présente aucune distraction.

The Activities menu can be clicked to open, or it can be opened using the “super key” (Windows key). The main menu shows two selectable desktops and the installed applications, with the most used ones on a bottom launcher and the rest on a grid menu. There is also a search function to save looking through the menus for an application. There is a choice of 19 very tasteful wallpapers, but, otherwise, there is not much in the way of user customization available, at least in the default installation. That is the good part.

Le menu Activités peut être ouvert en cliquant dessus ou en utilisant la touche « super » (la touche Windows). Le menu principal affiche deux bureaux au choix et les applications installées ; celles qui sont utilisées le plus se trouvent sur un lanceur du bas et les autres dans un menu d’icônes. Une fonction rechercher existe aussi pour vous éviter de devoir parcourir les menus pour trouver une application précise.

Il y a un choix de 19 papiers peints de très bon goût, mais, autrement, il n’y a pas beaucoup de personnalisation utilisateur de disponible, du moins pas dans l’installation par défaut.

Ça, c’est ce qui est bien.

The bad part is that, in the vanilla Gnome 3 desktop, applications have no maximize or minimize buttons, just a close button. There is no “minimize all windows” feature either, so things get cluttered fast with a few applications open. You can “hide” applications or maximize them from the right-click menu, but that is about it. For anyone coming from a distribution that has this basic desktop functionality, Gnome Shell feels quite oversimplified. I am sure you can get used to it in time, or find add-on tools to add these features, but, out of the box, it feels basically crippled. Of course, if you want a different desktop experience, you can install any of the Fedora versions with alternative desktops like KDE Plasma, Xfce, or LXQt, for instance. Applications For a large 1.9 GB download, Fedora actually comes with a rather short default list of applications. That is not necessarily a bad thing, though, as it makes it easier to add any desired applications rather than have to remove ones that are not needed or that are cluttering up the main menu.

Ce qui est mauvais, c’est que dans le bureau standard Gnome 3, les applications n’ont aucun bouton maximiser ou minimiser, mais juste un bouton fermer. Il n’y a aucune fonction « minimiser toutes les fenêtres » non plus, ce qui fait que, quand quelques applications sont ouvertes, le bureau devient très rapidement encombré. Vous pouvez « masquer » des applications ou les maximiser à partir du menu contextuel avec un clic droit, mais c’est à peu près tout. Pour quiconque arrive d’une distribution dont le bureau comporte ces fonctionnalités de base, Gnome Shell donne l’impression d’être beaucoup trop simplifié. Je suis certain que vous pouvez vous y accoutumer petit à petit, ou trouver des outils supplémentaires pour ajouter ces fonctionnalités, mais, dès l’installation, on a l’impression qu'il est essentiellement estropié.

Bien entendu, si vous voulez une autre expérience de bureau, vous pouvez installer une version de Fedora avec un bureau alternatif, comme, par exemple, KDE Plasma, Xfce ou LXQt.

Applications

En fait, pour un téléchargement de 1,9 Go, ce qui est grand, Fedora est livrée avec une liste d’applications par défaut qui est assez courte. Cependant, cela n’est pas nécessairement mauvais car l’ajout d’applications désirées est rendue plus facile, puisque vous n’êtes pas obligé d’enlever celles dont vous n’avez pas besoin ou qui encombrent le menu principal.

The included applications include: Boxes virtual machine Cheese 41.0 webcam application Document Scanner (Simple Scan) 40.5 Document Viewer (Evince) 41 alpha PDF viewer Fedora Media Writer USB creator Files (Nautilus) 41.0 file browser Firefox 93.0 web browser Gedit 41.alpha text editor Gnome Calendar 41.0 Gnome Disks 41.0 disk monitor Gnome Software 41.0 software store Gnome Terminal 3.42.0 terminal emulator Image Viewer (Eye of Gnome) 41.0 LibreOffice 7.2.1.2 office suite Photos 40.0 image organizer Rhythmbox 3.4.4 music player Videos (Totem) video player

Les applications incluses comprennent : ••Boxes machine virtuelle ••Cheese 41.0 application webcam ••Document Scanner (Simple Scan) 40.5 ••Document Viewer (Evince) 41 alpha visionneur de PDF ••Fedora Media Writer créateur d’USB ••Files (Nautilus) 41.0 navigateur de fichiers ••Firefox 93.0 navigateur Web ••Gedit 41.alpha éditeur de texte ••Gnome Calendar 41.0 ••Gnome Disks 41.0 contrôleur de disques ••Gnome Software 41.0 magasin de logiciels ••Gnome Terminal 3.42.0 émulateur de terminal ••Image Viewer (Eye of Gnome) 41.0 visionneur d’images ••LibreOffice 7.2.1.2 suite bureautique ••Photos 40.0 organisateur d’images ••Rhythmbox 3.4.4 lecteur de musique ••Videos (Totem) lecteur de vidéos

LibreOffice comes complete with all components except the database application, LibreOffice Base. This is the least used part of LibreOffice and can easily be added if needed. LibreOffice Draw and Math are included, but for some reason do not show up on the Gnome main menu. They can be launched from within LibreOffice, though. The default web browser is Firefox which really is an excellent browser these days and far better than the Gnome browser, Web (Epiphany). The provided file manager, Files (Nautilus), has a lot of deficiencies stemming from a simplification drive a few years ago that went too far. The good news is that the software repositories have some good alternatives like the Nautilus fork, Nemo, that can be installed from Gnome Software or from the command line.

LibreOffice est livrée complète avec tous ses composants, sauf l’application de base de données, LibreOffice Base. C’est la partie la moins utilisée de LibreOffice, qui peut être ajoutée facilement au besoin. LibreOffice Dessin et Formules sont incluses, mais, pour une raison inconnue, ne s’affichent pas sur le menu principal de Gnome. Toutefois, elles peuvent être lancées de l’intérieur de LibreOffice.

Le navigateur Web par défaut est Firefox, qui, de nos jours, est vraiment excellent et bien mieux que le navigateur de Gnome, Web (Epiphany).

Le gestionnaire de fichiers fourni, Files (Nautilus) a plein de déficiences qui sont le résultat d’efforts de simplification d'il y a quelques années, qui sont allés trop loin. La bonne nouvelle est que les dépôts contiennent de bonnes alternatives comme le fork de Nautilus, Nemo, qui peut être installé à partir de Gnome Software ou en ligne de commande.

Conclusions Fedora 35 with the Gnome desktop is a simple and elegant operating system. If you like the default Gnome desktop, then you will love Fedora 35, as it is pure Gnome. As long as you have some reasonably modern hardware to run it on, it provides a minimalist, but polished experience. If Gnome is not to your liking and you want an operating system with “maximize” and “minimize” window controls and other functionality, then one of the other desktops Fedora offers may be a better fit like KDE Plasma, Xfce, or LXQt. Either way, Fedora offers an operating system that is hard not to like. External Links Fedora official website: https://getfedora.org/

Conclusions

Fedora 35 avec le bureau Gnome est un système d’exploitation simple et élégant. Si le bureau Gnome par défaut vous plaît, vous adorerez Fedora 35, car c’est du Gnome pur. Du moment où vous avez un matériel assez moderne pour le faire tourner, il fournit une expérience minimaliste, mais polie. Si vous n’aimez pas Gnome et vous voulez un système d’exploitation avec des contrôles de fenêtre pour les « maximiser » et « minimiser » et d’autres fonctionnalités, l’un des autres bureaux proposés par Fedora, comme KDE Plasma, Xfce ou LXQt, peut mieux vous convenir. Dans les deux cas, Fedora vous donne un système d’exploitation qu’il est difficile de ne pas apprécier.

Liens externes

Site Web officiel de Fedora : https://getfedora.org/

issue182/critique2.txt · Dernière modification : 2022/07/01 15:16 de andre_domenech