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issue205:critique3

The last Full Circle review of Ubuntu Cinnamon was written about version 22.04 LTS by Erik and appeared in Full Circle issue 188. Since then, three more releases have come out, and I thought this would be a good time to have another look at this distribution, especially since it was just given official Ubuntu flavor status in early 2023. Background Ubuntu Cinnamon has an interesting history. Like quite a number of Linux desktops, the Cinnamon desktop traces its origins back to the GNOME 2 desktop and the initial wide dissatisfaction with its replacement, GNOME 3. GNOME 2 first came out on 16 June, 2002 and quickly proved very popular among Linux users. It was a simple, three-menu desktop (Applications, Places and System) and was widely used across many distributions. It was the first Ubuntu desktop when Ubuntu first appeared in the fall of 2004, as Ubuntu 4.10. As a simple, menu-driven desktop, GNOME 2 was an easy transition for defecting Windows users and made them feel at home fast.

La dernière critique d’Ubuntu Cinnamon dans le FCM (numéro 188) était écrite par Erik et concernait la version 22.04 LTS. Depuis, trois versions supplémentaires sont parues et je pensais que c’était le bon moment pour réexaminer cette distribution, étant donné surtout qu’elle est devenue une saveur officielle d’Ubuntu début 2023.

Contexte

L’histoire d’Ubuntu Cinnamon est intéressante. Comme c’est le cas de pas mal de bureaux Linux, les origines du bureau Cinnamon se trouvent dans le bureau GNOME 2 et le grand mécontentement initial avec son remplaçant, GNOME 3.

GNOME 2 est sorti pour la première fois le 16 juin 2002 et s’est montré très populaire parmi les utilisateurs Linux. C’était un bureau simple à trois menus (Applications, Emplacements et Système) et il s’utilisait dans beaucoup de distributions. C’était le premier bureau Ubuntu quand Ubuntu est apparu à l’automne 2004 en tant qu'Ubuntu 4.10. Comme bureau simple piloté par des menus, GNOME 2 faisait une transition facile pour les utilisateurs qui abandonnaient Windows ; il les faisait rapidement se sentir chez eux.

GNOME 2 was so popular that its developers decided to do away with it and create GNOME 3, as a replacement, with the first official stable release in April, 2011. GNOME 3 was a totally different concept including a Mac-like launcher and no “maximize” buttons on application windows. Early versions of GNOME 3 were not great to use and, while a few users actually liked it, many hated it, including many developers. Linus Torvalds, creator of the Linux kernel, publicly called GNOME 3 a “total user experience design failure” and added, “I want my sane interfaces back. I have yet to meet anybody who likes the unholy mess that is gnome-3.” He personally stopped using GNOME and switched to Xfce. The developer response to GNOME 3 was swift – they got to work across the Linux ecosystem with some better ideas.

GNOME 2 était tellement populaire que ses développeurs ont décidé de l’abandonner et de créer GNOME 3 comme remplaçant, avec la première sortie officielle et stable en avril 2011. GNOME 3 était conçu comme étant totalement différent avec un lanceur du type Mac et pas de bouton « maximiser » sur les fenêtres des applications. Les premières version de GNOME 3 ne s’utilisaient pas avec plaisir et, tandis que quelques utilisateurs l’aimaient bien, beaucoup, y compris des développeurs, le détestaient. Linus Torvalds, le créateur du noyau Linux, a appelé publiquement GNOME 3 « l’échec total d’une conception d’expérience utilisateur » et a ajouté « Je veux récupérer mes interfaces logiques. Je n’ai pas encore rencontré quelqu’un qui aime le désordre sulfureux que constitue gnome 3. » Lui-même s’est arrêté d’utiliser GNOME et a pris Xfce.

La réponse des développeurs à GNOME 3 a été rapide ; ils ont commencé à travailler partout dans l’écosystème Linux avec de meilleures idées.

Even before GNOME 3 was officially released, based on seeing early beta builds, the Ubuntu developers created a new interface called Unity which was first out on 9 June, 2010, ten months ahead of GNOME 3’s final official release. Unity is still around today and used as the default desktop on Ubuntu Unity. The mainstream Ubuntu distribution actually moved away from Unity to a modified version of GNOME 3 on 19 October, 2017 with the release of Ubuntu 17.10. This modified GNOME 3 was again an attempt to address its shortcomings without the costs of developing Unity. In another parallel project, on 19 August, 2011, only four months after GNOME 3 came out, a fork of GNOME 2 became the MATE desktop, to be used in Ubuntu MATE starting in October, 2014. Over at Linux Mint, where they had also been using GNOME 2 as their desktop, the developers tried a series of patches and extensions to tame GNOME 3, called the Mint GNOME Shell Extensions. These were not a great solution, though, and in January, 2012, Mint developer Gwendal Lebihan started Project Cinnamon to produce, not a GNOME 2 fork, but a new replacement menu-driven desktop for GNOME applications. Mint did fork GNOME’s window manager, Mutter, to become Muffin, and the GNOME file manager, Nautilus, to become Nemo, which brought back many deleted features from Nautilus. The Cinnamon desktop became fully independent from GNOME with version 2.0 in October, 2013 and it remains Mint’s main desktop today, offered alongside MATE and Xfce.

Même avant la sortie officielle de GNOME 3, basée sur ce qu’ils ont pu voir des premières compilations bêta, les développeurs d’Ubuntu ont créé une nouvelle interface appelée Unity, qui est sortie initialement le 9 juin 2010, avec dix mois d’avance sur la sortie officielle finale de GNOME 3. Utilisé comme le bureau par défaut sur Ubuntu Unity, Unity existe encore aujourd’hui. Le 19 octobre 2017, avec la publication d’Ubuntu 17.10, la distribution Ubuntu principale a préféré une version modifiée de GNOME 3 à Unity. Ce GNOME 3 modifié était encore une tentative de résoudre ses lacunes sans les coûts du développement d’Unity.

Dans un autre projet parallèle, le 19 août 2011, seulement quatre mois après la sortie de GNOME 3, une branche de GNOME 2 est devenue le bureau MATE, qui sera utilisé dans Ubuntu MATE à partir d’octobre 2014.

Chez Linux Mint, où eux aussi utilisaient GNOME 2 comme bureau, les développeurs ont essayé une série de rustines et d’extensions, appelées Mint GNOME Shell Extensions, avec lesquelles apprivoiser GNOME 3. Cependant, cette solution n’était pas géniale et, en janvier 2012, le développeur de Mint Gwendal Lebihan a démarré le projet Cinnamon pour créer, pas un dérivé de Gnome 2, mais un nouveau bureau de remplacement piloté par les menus pour les applications GNOME. Mint a en fait dérivé leur gestionnaire de fenêtres Muffin du gestionnaire de fenêtres de GNOME, Mutter, et a pris le gestionnaire de fichiers GNOME, Nautilus, qui, avec leurs modifications, est devenu Nemo, qui a ressuscité beaucoup des caractéristiques abandonnées de Nautilus. En octobre 2013, le bureau Cinnamon est devenu totalement indépendant de GNOME avec la version 2.0 et il reste le bureau principal de Mint aujourd’hui, proposé à côté de MATE et Xfce.

Not long after the Mint developers created the Cinnamon desktop, there was interest in using it to build a dedicated Ubuntu variant. In 2012, Eric Kranich did just that and called this Ubuntu with Cinnamon “Cubuntu” with the first release 12.04. Cubuntu was controversial because it featured proprietary software including Google Chrome and Skype and also because, on initial installation, it was in French only, although that could be changed after installation. It also included a number of other desktops in the download file, selectable at boot-up. The last version was Cubuntu 16.04.3, out on 7 August, 2017, after which the project ended. Joshua Peisach started a new Cinnamon effort in 2019, initially calling it Ubuntu Cinnamon Remix, with the first release 19.10, out on 4 December, 2019. The name was soon simplified to just Ubuntu Cinnamon. After seven releases had demonstrated that it had staying power, a team behind it and a solid user base, it became an official Ubuntu flavor on 28 March, 2023. In this review we are looking at Ubuntu Cinnamon 23.10, which came out on 12 October, 2023. This is the ninth overall release and its second as an official flavor. As an interim release, 23.10 is supported for nine months, until July, 2024. The next release will be a long term support version, Ubuntu Cinnamon 24.04 LTS, due on 25 April, 2024.

Peu après que les développeurs de Mint ont créé le bureau Cinnamon, on s’est intéressé à la compilation d’une variété d’Ubuntu dédiée. En 2012, Eric Kranich l’a fait, en appelant cette Ubuntu avec Cinnamon « Cubuntu », dont la première sortie était la 12.04. Cubuntu était controversée, car elle contenait des logiciels propriétaires, y compris Google Chrome et Skype, et, aussi, parce que lors de l’installation initiale, c’était uniquement en français, bien que l’on puisse changer cela après l'installation. Le fichier de téléchargement comprenait aussi un nombre d’autres bureaux, à choisir au démarrage. La dernière version a été Cubuntu 16.04.3, sortie le 7 août 2017, et, après, le projet a été abandonné.

Joshua Peisach a commencé un nouvel effort pour Cinnamon en 2019, l’appelant au départ Ubuntu Cinnamon Remix, dont la première version, la 19.10, est sortie le 4 décembre 2019. Sans tarder, le nom a été simplifié en Ubuntu Cinnamon. Après que sept publications ont démontré son endurance, son équipe fidèle et une base solide d’utilisateurs, elle est devenue une saveur officielle d’Ubuntu le 28 mars 2023.

Dans cette critique, nous examinons Ubuntu Cinnamon 23.10, sortie le 12 octobre 2023. Il s’agit de la neuvième version globalement et la deuxième en tant que saveur officielle. Étant une version intérimaire, la 23.10 est supportée pendant neuf mois, jusqu’en juillet 2024. La prochaine publication sera une version à support à long terme, Ubuntu Cinnamon 24.04 LTS, prévue le 25 avril 2024.

Installation I downloaded the 4.1 GB ISO file for Ubuntu Cinnamon 23.10 from the official source by HTTP. I had tried to get it using BitTorrent but, almost four weeks after the official release date, there was no one left seeding the torrents. I did a command line SHA256 sum check on the file to confirm a good download. I ran Ubuntu Cinnamon 23.10 from a USB stick equipped with Ventoy 1.0.96. Ubuntu Cinnamon is not specifically listed as having been tested on Ventoy, but it worked fine. System requirements Ubuntu Cinnamon does not list any minimum system requirements that I could locate but it is probably safe to assume that it is similar to mainstream Ubuntu which requires at least a 64-bit, 2 GHz dual-core processor and 4 GB of RAM. A faster processor and 8 GB of RAM would be better.

Installation

J’ai téléchargé le fichier ISO d’Ubuntu Cinnamon 23.10, qui fait 4,1 Go, à partir de la source officielle par HTTP. J’ai essayé de l’obtenir avec BitTorrent, mais, presque quatre semaines après la date de sortie officielle, il ne restait plus personne pour s’occuper des torrents. J’ai fait une vérification de somme SHA256 sur le fichier en ligne de commande pour confirmer un bon téléchargement.

J’ai lancé Ubuntu Cinnamon 23.10 à partir d’une clé USB équipée de Ventoy 1.0.96. Ubuntu Cinnamon n’est pas listée comme ayant été testée sur Ventoy, mais tout s'est passé sans problème.

Exigences système

Ubuntu Cinnamon ne liste pas d’exigences système minimales que je pouvais trouver, mais on peut probablement supposer que c’est similaire à l’Ubuntu principale, qui nécessite au moins un processeur 64-bit à double cœur et à 2 GHz et 4 Go de RAM. Un processeur plus rapide et 8 Go de RAM seraient mieux.

Trying out Ubuntu Cinnamon On boot-up, Ubuntu Cinnamon 23.10 presents a very clean and simple desktop with a cinnamon-colored wallpaper, naturally. Being a mostly GNOME application-equipped desktop, the key to what makes Ubuntu Cinnamon unique is its menu and settings. The Cinnamon menu is activated from a button on the bottom-left of the panel or with the “super” (Windows) key. The menu has a row of quick links down its left side, with icons for such things as Firefox, System Settings, Pidgin, GNOME Terminal, GNOME Files, screen locking, and shutdown. The main part of the menu on the right gives access by category: all applications, accessories, games, graphics, internet, office, sound and video, administration, preferences, places, and recent files. You can also search for applications by name or function. As is the case with Xubuntu, the menu can be resized by drawing it out with the mouse pointer, which is a very useful feature.

Les essais d’Ubuntu Cinnamon

Lors du démarrage, Ubuntu Cinnamon 23.10 affiche un bureau très propre et simple avec, naturellement, un papier peint de couleur cannelle. Étant un bureau équipé pour la plupart d’applications GNOME, Ubuntu Cinnamon est rendu unique par son menu et ses paramètres.

Le menu Cinnamon est activé à partir d’un bouton en bas à gauche du panneau ou avec la touche « super » (Windows). Le menu a une ligne de liens rapide le long de son côté gauche, avec des icônes pour des choses comme Firefox, Paramètres système, Pidgin, GNOME Terminal, GNOME Files, le verrouillage de l’écran et l’arrêt. La partie principale du menu à droite donne accès aux applications par catégorie : toutes les applications, accessoires, jeux, graphismes, internet, bureautique, son et vidéo, administration, préférences, emplacements et fichiers récents. Vous pouvez également rechercher des applications par nom ou fonction. Comme dans Xubuntu, le menu peut être redimensionné en glissant un côté avec le pointeur de la souris, ce qui est une fonctionnalité très utile.

The section of the menu marked “preferences” gives access to the individual simple settings boxes that are also unique to Ubuntu Cinnamon. These can be accessed from the main menu individually or the System Settings box, which gathers them all together as a collection of tiles. Having each short list of settings as a single box is an interesting idea. It does make it pretty easy for users to find things, plus it makes the settings modular for the developers, which should be easier to maintain and to add new boxes. While very much a menu-driven desktop, Cinnamon is nothing like GNOME 2’s old three-menu solution. In fact, in many ways Cinnamon is better, very simple, easy to use, and will present no learning curve at all for transitioning Windows users. Plus it actually does make up for GNOME 3’s deficiencies, even in Ubuntu’s current, modified GNOME 3 desktop. The panel is a Cinnamon feature, too. Fixed at the bottom of the screen, it is otherwise quite customizable including a wide range of height and icon sizes, plus it can be set to display all the time, hide unless the mouse pointer touches the bottom of the screen, or “smart hide” when a window touches it. Simple and effective. All windows come with three control buttons, fixing another GNOME 3 issue.

La section du menu appelée « préférences » donne accès aux boîtes de paramètres individuelles et simples, qui sont également uniques à Ubuntu Cinnamon. Celles-ci peuvent être atteintes individuellement à partir du menu principal ou de la boîte Paramètres système, qui les rassemble comme une collection de mosaïques. Avoir chaque liste courte de paramètres comme une boîte seule est une idée intéressante. Trouver des choses est rendu facile pour les utilisateurs et, en plus, les paramètres sont rendus modulaires pour les développeurs. Il devrait être plus facile à maintenir et à rajouter de nouvelles boîtes.

Tout en étant un bureau piloté par les menus, Cinnamon ne ressemble d'aucune façon à la vieille solution des trois menu de GNOME 2. En fait, dans beaucoup de façons, Cinnamon est meilleur, car très simple et facile à utiliser ; elle ne présentera aucune courbe d'apprentissage du tout aux anciens utilisateurs de Windows. De plus, en fait, il répare les déficiences de GNOME 3, même dans celle du bureau GNOME 3 modifié actuel d'Ubuntu.

Le panneau est aussi une caractéristique de Cinnamon. Placé en bas de l'écran, il est autrement très personnalisable y compris une large gamme de hauteur et de tailles d'icônes ; de plus, il peut être configuré pour s'afficher toujours, se cacher à moins que le pointeur de la souris ne touche le bas de l'écran, ou se cacher « intelligemment » quand une fenêtre le touche. Simple et efficace.

Toutes les fenêtres ont trois boutons de contrôle, se qui répare un autre problème de GNOME 3.

New As a singular release, Ubuntu Cinnamon 23.10 does not bring a lot that is new over the last version, 23.04; just a few tweaks. New in this release is Cinnamon 5.8.4 replacing version 5.6.7 used in the last release. This new version of the desktop supports mouse gestures using KDE's touchegg package, and also has some changes to the themes module allowing the creation of simplified themes. One other small change is to the Plymouth Theme splash screen displayed text which now says “Ubuntu Cinnamon” instead of “ubuntucinnamon” plus the bottom of the text is not truncated. Like the other Ubuntu 23.10 flavors, Ubuntu Cinnamon has Linux kernel version 6.5 with its new hardware support plus the usual collection of updated applications from the Ubuntu repositories.

Nouveautés

Comme publication intérimaire, Ubuntu Cinnamon 23.10 n'apporte pas beaucoup de nouveautés par rapport à la dernière version, la 23.04, juste quelques ajustements.

Nouveau dans cette version est Cinnamon 5.8.4 qui remplace la version 5.6.7 utilisée dans la dernière version. Cette nouvelle version du bureau prend en charge des gestes de souris en utilisant le paquet touchegg de KDE. Il y a également quelques modifications au module thème qui permettent la création de thèmes simplifiés.

Un autre petit changement est le texte affiché dans l'écran d'accueil du Plymouth Theme. Il dit maintenant « Ubuntu Cinnamon » à la plce de « ubuntucinnamon » ; de plus, le bas du texte n'est pas coupé.

Comme dans d'autres saveurs d'Ubuntu 23.10, Ubuntu Cinnamon a la version 6.5 du noyau Linux avec son support du matériel neuf plus la collection habituelle des applications mises à jour venant des dépÔts Ubuntu.

Settings One way that Ubuntu Cinnamon differentiates itself from mainstream Ubuntu 23.10 is that it has a lot of user customization options. The range runs to three different mouse pointer themes, 35 window color themes, 32 icon themes, 29 desktop themes (which set the panel colors), and 37 wallpapers, which are organized into 22 categories! That wide range of choices puts it in the same class as Kubuntu and Ubuntu Unity. Lots of user choices usually translate to increased user dedication to a distribution. The 23.10 default wallpaper includes the Ubuntu Minotaur and labyrinth motif rendered in the trademark dark brown cinnamon color. The rest of the wallpapers provided form an eclectic collection from a number of sources, including photo wallpapers from Ubuntu and even some from Debian with the Debian curl logo on them. The claim to Debian heritage is not totally out of line since Ubuntu Cinnamon derives from Ubuntu, which is itself a Debian derivative, so it is Debian’s grandchild.

Paramètres

Une chose qui distingue Ubuntu Cinnamon de l'Ubuntu 23.10 principale est qu'elle a beaucoup d'options de personnalisation utilisateur. En fait, trois thèmes de pointeur de souris, 35 thèmes de couleur de fenêtres, 32 thèmes d'icône, 29 thèmes de bureau (qui réglent les couleurs du panneau) et 37 papiers peints, organisés en 22 catégories ! Cette très large gamme de choix la place dans la même classe que Kubuntu et Ubuntu Unity. Beaucoup de choix utilisateur se traduisent habituellement par une particuarisation utilisateur plus grande.

Le papier peint par défaut de la 23.10 comprend le motif Minotaur et labyrinthe d'Ubuntu, dans la couleur de canelle sombre devenue la marque de la distribution. Les autres papiers peints fournis sont une collection éclectique venant d'une multitude de sources, dont des papiers peints photographiques d'Ubuntu et même quelques-uns de Debian avec le logo d'une boucle de Debian dessus. Cette assertion d'un héritage de Debian n'est pas totalement fausse, puisque Ubuntu Cinnamon est dérivé d'Ubuntu, qui, elle-même est un dérivé de Debian ; c'est donc la petite-fille de Debian.

Applications Some of the applications included with Ubuntu Cinnamon 23.10 are: Alacritty 0.12.2 terminal emulator Archive Manager (File Roller) 43.0 archiver* Brasero 3.12.3 CD/DVD burner* Cheese 44.1 webcam Cinnamon 5.8.4 desktop environment CUPS 2.4.6 printing system Document Scanner (Simple Scan) 44.0 optical scanner* Document Viewer 45.0 (Evince) PDF viewer Firefox 118.0.1 web browser** Celluloid 0.25 video player GDebi 44.2 package installer GIMP 2.10.34 image editor* GNOME Calendar 45.0 desktop calendar GNOME Disks 45.0 disk manager GNOME Photos 44.0 photo manager* GNOME Software 45.0 package management system GNOME System Monitor 45.0.2 system resource monitor GNOME Terminal 3.49.92 terminal emulator GNOME Videos 43.0 (totem) video player* GNote 44.1 note taking application Gparted 1.5.0 partition editor gThumb 3.12.2 image viewer* Hexchat 2.16.1 IRC client* Image Magick 6.9.11.60 command line image editor* Image Viewer 45.0 (Eye of Gnome) image viewer LibreOffice 7.6.2 office suite Muffin 5.8.1 window manager Nemo 5.8.4 file manager Pidgin 2.14.12 IRC client* Pipewire 0.3.79 audio controller Remmina 1.4.31 remote desktop client Rhythmbox 3.4.7 music player Sound Juicer 3.40.0 CD ripper Synaptic 0.91.3 package manager Text Editor (gedit) 44.2 text editor* Thunderbird 115.3.1 email client Transmission 4.0.2 bittorrent client * indicates same application version as used in Ubuntu Cinnamon 23.04 ** supplied as a snap, so version depends on the upstream package manager

Applications

Quelques-une des applications livrées avec Ubuntu Cinnamon 23.10 sont : ••Alacritty 0.12.2 émulateur de terminal ••Archive Manager (File Roller) 43.0 archiveur* ••Brasero 3.12.3 graveur de CD/DVD* ••Cheese 44.1 webcam ••Cinnamon 5.8.4 environnement de bureau ••CUPS 2.4.6 système d'impression ••Document Scanner (Simple Scan) 44.0 scanner optique* ••Document Viewer 45.0 (Evince) visionneur de PDF ••Firefox 118.0.1 navigateur Web** ••Celluloid 0.25 lecteur de vidéos ••GDebi 44.2 installeur de paquets ••GIMP 2.10.34 éditeur d'images* ••GNOME Calendar 45.0 calendrier de bureau ••GNOME Disks 45.0 gestionnaire de disques ••GNOME Photos 44.0 gestionnaire de photos* ••GNOME Software 45.0 système de gestion de paquets ••GNOME System Monitor 45.0.2 moniteur de ressources système ••GNOME Terminal 3.49.92 émulateur de terminal ••GNOME Videos 43.0 (totem) lecteur de vidéos* ••GNote 44.1 application de prise de notes ••Gparted 1.5.0 éditeur de partitions ••gThumb 3.12.2 visionneur d'images* ••Hexchat 2.16.1 client IRC* ••Image Magick 6.9.11.60 éditeur d'images en ligne de commande* ••Image Viewer 45.0 (Eye of Gnome)visionneur d'images ••LibreOffice 7.6.2 suite bureautique ••Muffin 5.8.1 gestionnaire de fenêtres ••Nemo 5.8.4 gestionnaire de fichiers ••Pidgin 2.14.12 client IRC* ••Pipewire 0.3.79 contrôleur audio ••Remmina 1.4.31 client de bureau à distance ••Rhythmbox 3.4.7 lecteur audio ••Sound Juicer 3.40.0 ripper de CD ••Synaptic 0.91.3 gestionnaire de paquets ••Text Editor (gedit) 44.2 éditeur de texte* ••Thunderbird 115.3.1 client mail ••Transmission 4.0.2 client bittorrent

* indique la même version de l'application que celle utilisée dans Ubuntu Cinnamon 23.04 i ** fourni en tant que snap ; ainsi la version dépend du gestionnaire de paquets en amont

That list of default applications is quite long and includes just about anything a desktop user could want, except perhaps a video editor. There are some oddities on the list, though, like the Sound Juicer CD ripper and Brasero CD/DVD burner, which seem a bit archaic. There are also a lot of applications that duplicate other applications, like two terminal emulators, two image viewers, two image editors, two software package managers, and two video players. There are also 19 games included. If I was installing Ubuntu Cinnamon for daily use, I would probably have a long list of things to remove to make it lighter and its menus shorter. A good concept might be the creation of an Ubuntu Cinnamon “minimal installation” version with just the base desktop, like Ubuntu and Xubuntu offer, to save ISO file download size and user time in cleaning up after installation. Most of the default applications included are from the GNOME desktop or at least are common applications often found alongside GNOME, such as the Firefox web browser, Thunderbird email, and the Remmina remote desktop client. Ubuntu Cinnamon uses the Cinnamon desktop's own Nemo file manager in place of the standard Gnome file manager, Nautilus. Nemo is actually an earlier fork of Nautilus with some of Nautilus' deleted features reinstated like the “up one level” button. It does not, however, have bulk file-renaming yet, so most users will need to add a bulk file-renamer, such as GPRename.

La liste des applications par défaut est très longue et comprend à peu près tout ce qu'un utilisateur de bureau pourrait vouloir, sauf, peut-être, un éditeur de vidéos. Toutefois, la liste contient quelques bizarreries, comme le ripper de CD Sound Juicer et le graveur CD/DVD Brasero, qui semblent un peu archaïques. De plus, il a beaucoup d'applications qui sont quasiment en double, comme deux émulateurs de terminal, deux visionneurs d'images, deux éditeurs d'images, deux gestionnaires de paquets logiciels et deux lecteurs de vidéos. 19 jeux sont également inclus. Si je devais installer Ubuntu Cinnamon pour un usage quotidien, j'aurais probablement une longue liste de choses à enlever pour qu'elle soit plus légère et ses menus plus courts. Un bon concept pourrait être la création d'une version d'Ubuntu Cinnamon à « installation minimale » avec juste le bureau de base, comme proposé par Ubuntu et Xubuntu, pour économiser la taille du téléchargement du fichier ISO et le temps de l'utilisateur qui doit faire le ménage après l'installation.

La plupart des applications par défaut incluses viennent du bureau GNOME ou sont au moins des applications habituelles trouvées souvent à côté de GNOME, comme le navigateur Web Firefox, le clien mail Thunderbird et le clien de bureau à distance Remmina.

Ubuntu Cinnamon utilise le gestionnaire de fichiers Nemo du bureau Cinnamon à la place du gestionnaire de Fichiers standard de Gnome, Nautilus. Nemo est en fait une branche antérieure de Nautilus sur laquelle quelque-unes des fonctionnalités enlevées ont été remises, comme le bouton « monter d'un niveau ». Cependant, il n'a pas encore le renommage de fichiers par lot, et la plupart des utilisateurs devront ajouter un logiciel de renommage de fichiers par lot, comme GPRename.

Conclusions From my first time using it, I am pleased to report that Ubuntu Cinnamon is surprisingly good. It provides a very simple and elegant desktop that will be an easy transition for almost any user new to it, regardless of your last operating system. I saw almost no drawbacks to Ubuntu Cinnamon 23.10 except, perhaps, its very long list of default applications with many functional duplications which may require some user paring down after installation, to reduce menu clutter. The next release will be Ubuntu Cinnamon 24.04 LTS, a long term support version with three years of updates, out on 25 April, 2024. External links Official website: https://ubuntucinnamon.org/

Conclusion

C'était la première fois que je l'utilisais et j'ai le plaisir de vous dire qu'Ubuntu Cinnamon est étonnament bonne. Elle fournit un bureau simple et élégant qui sera facile à adopter par presque tous les utilisateurs qui ne le connaissent pas, quel que soit leur dernier système d'exploitation.

Je n'ai vu presqu'aucun désavantage dans Ubuntu Cinnamon 23.10 sauf, peut-être sa très longue liste d'applications par défaut, avec beaucoup de duplications fonctionnelles qui peuvent nécessiter un peu de délestage de la part de l'utilisateur après l'installation, pour réduire l'encombrement des menus.

La prochaine version est Ubuntu Cinnamon 24.04 LTS, sortie le 25 avril 2024; il s'agit d'une version à support à long terme avec trois années de mises à jour.

Liens externes

Site Web officiel : https://ubuntucinnamon.org/

issue205/critique3.txt · Dernière modification : 2024/06/13 11:45 de auntiee