Outils pour utilisateurs

Outils du site


issue63:monhistoire

I’ve been a computer user for most of my life. Being born in the latter half of the 80’s, that is to be expected. The computer was solely for entertainment, and for playing games in particular. In the late 90’s, we got access to broadband Internet, we had dial-up for years before but, due to the cost, I rarely got to use it (and, when I did, I used it to look up gaming guides and cheats). Broadband access changed how I used the computer drastically, napster helped with that too. I didn’t care that my computer was too slow to run the newest games any more (I bought a video game console to satisfy my gaming needs), because I could explore this whole other world and interact with people in a way that wasn’t possible for me before. I was still using Windows however – it took me a long time to get rid of it actually. I’ve been running Linux-based operating systems for two years now, and I don’t see myself ever going back. In 2010 I fell in love. I fell in love with the demo scene, and more specifically the synth and tracker driven music. I had occasionally stumbled across a demo or two, cracktros and so forth, but I never thought much about it. Music has always been a big part of my life, and I do consider myself as someone who doesn't care about the genres as long as it sounds great (you’ll probably argue with me about that if you have a look at my collection, though). In the early years of high school, I was very into metal, and I thought that Iron Maiden was the greatest, but, as I matured, so did my musical taste. One day I found this album called First and Last and Always. I thought the first few tracks were ok, then track #5, Marian, begun playing and completely blew me away. I still refer to The Sisters of Mercy as my favourite band.

J'utilise des ordinateurs depuis ma naissance, ou presque. Puisque je suis né dans la deuxième moitié des années 80, ce n'est pas surprenant. L'ordinateur ne servait qu'à me divertir et, plus précisément, à jouer. Vers la fin des années 90, nous avons acquis un accès à l'internet à haut débit - on a eu un accès par ligne commutée pendant des années auparavant, mais, à cause du coût, je n'avais que rarement le droit de l'utiliser (et quand je pouvais le faire, je recherchais des guides de jeux et des cheats). L'internet à haut débit a changé ma façon d'utiliser l'ordinateur de manière significative et napster y a contribué aussi. Ça m'était maintenant égal que mon ordinateur soit trop lent pour faire tourner les jeux les plus récents (j'ai acheté une console de jeux vidéos pour satisfaire mes besoins dans le domaine), parce que je pouvais explorer ce monde entièrement différent et interagir avec des gens comme je ne pouvais pas le faire avant ; J'utilisais encore Windows, cependant et, en fait, il m'a fallu beaucoup de temps pour m'en débarrasser. Cela fait deux ans maintenant que j'ai des systèmes d'exploitation basés sur Linux et je ne puis m'imaginer jamais les abandonner.

En 2010, je suis tombé amoureux. Je suis tombé amoureux de la scène démo et, plus particulièrement, de la musique synthé et composée avec un tracker [NdT : voir wikipedia|]. De temps en temps, j'avais vu par hasard une démo ou deux, des « cracktros » (ou crack intros) et ainsi de suite, mais sans jamais y prêter beaucoup d'attention. La musique a toujours joué un rôle important dans ma vie et je pense que je suis une personne que se fiche des genres du moment que le son est génial (et pourtant, si vous jetez un œil à ma collection, vous allez probablement me chicaner sur ce point). Au début du lycée, c'était le métal qui me plaisait et je pensais que Iron Maiden était ce qui se faisait de mieux, mais, en grandissant, mes goûts musicaux ont mûri aussi. Un jour, j'ai trouvé un album appelé « First and Last and Always ». Pour moi, les premières pistes étaient pas mal, mais la piste n° 5, « Marian », m'a laissé complètement pantois. The Sisters of Mercy reste mon groupe préféré.

But something else also happened in 2010. One of my hard drives gave up, and with it went my music collection. On the bright side, I finally decided that I was done with Windows and I’ve been running Linux ever since. I stuck with Ubuntu until 11.10, I thought Unity was awful and switched to mint 12, and now I’m running mint 13 64-bit MATE on both my desktop and laptop. So what does Linux, the demo scene, and music have in common? For me it’s Subsonic. When I lost my music collection (except for the Sisters of Mercy albums which I actually own), I started downloading all the amazing free demo scene music, and it soon led me into the wonderful world of net-labels. To this day, I still can’t believe how much incredible brilliant and wonderful music there’s out on the Internet, for free! This is where Subsonic comes in. As my music collection grew exponentially in size, and the wide range of different audio formats made it impossible to carry with me everywhere, I had to find a solution. With Subsonic, it doesn’t matter if the file is an .xm .mp3 .flac or .aac – it’ll transcode (into a bit-rate of my choosing) it all into something that my Android device can play when I’m out and about. When I’m at home, I use the web interface to access all my music, I have not yet been able to get the right equipment to set something up for the jukebox function. Which means that the computer running the Subsonic server is outputting the music through its audio ports and the playlists are controlled by an external player.

Mais quelque chose d'autre est arrivé en 2010. Un de mes disque durs est mort et ma collection musicale avec. Du côté positif, j'ai enfin décidé que j'en avais assez de Windows et, depuis, mes ordis sont sous Linux. Je suis resté sous Ubuntu jusqu'à la 11.10, mais, détestant Unity, j'ai changé pour Mint 12 et, actuellement, mes deux ordinateurs (un portable et une tour) sont sous Mint 13 64-bit MATE.

Alors, quels sont les points communs de Linux, la scène démo et la musique ? Selon moi, c'est Subsonic. Quand j'ai perdu ma collection musicale (sauf les albums des Sisters of Mercy, dont, en fait, je suis propriétaire), j'ai commencé à télécharger toute la musique gratuite, époustouflante, de la scène démo et cela a tôt fait de m'introduire dans le monde merveilleux des net labels. Au jour d'aujourd'hui, je n'arrive toujours pas à croire qu'il existe sur internet une telle quantité de musique incroyable, magique, magnifique ET gratuite ! C'est ici que Subsonic entre en scène. Ma collection musicale s’agrandissant de manière exponentielle, avec une large gamme de formats audio, il devenait impossible de l'emporter partout avec moi et je me devais de trouver une solution. Avec Subsonic, qu'importe le format de fichier - .xm, .mp3, .flac ou .aac - , le logiciel le convertit (dans le débit binaire de mon choix) en quelque chose que mon appareil Android sait lire lorsque je suis en vadrouille. Chez moi, je me sers de l'interface web pour accéder à toute ma musique. Je n'ai pas encore réussi à obtenir l'équipement qu'il faudrait pour utiliser la fonction jukebox. Ce qui veut dire que l'ordinateur sur lequel le serveur Subsonic est lancé sort la musique par ses ports audio et les listes de lecture sont contrôlées par un lecteur externe.

Subsonic is free, but with additional features unlocked if you donate, such as being able to play your files on an Android device, and video support. The installation process is pretty straightforward, it’s distributed in a .deb package, and that makes it easy to install. And, if you need additional help, then take a look at the forums, a lot of great tutorials there. Installing Subsonic as a linux newbie taught me a lot. The first few weeks of using Ubuntu, I wasn’t sure I was going to stick with it, I felt as if everything I did could be done just as easily (and in some cases easier) in a Windows environment, and the terminal scared me. I had picked up some basic terminal commands back in school (cd .., ls, cat, nano, man, etc), and little by little I began exploring and tweaking config files to my liking. My current Subsonic server is running on Ubuntu Server 12.04, a couple of old hard drives in an old computer running in RAID 5. I have sshfs (SSH Filesystem) running on it, so I can use it as my own personal cloud storage, and adding more music is a breeze.

Subsonic est gratuit, mais des fonctionnalités supplémentaires, telles pouvoir lire vos fichiers sur un appareil Android et la prise en charge de la vidéo, sont déverrouillées si vous faites un don. L'installation en est assez simple : c'est distribué dans un paquet .deb, ce qui le rend facile à installer. En outre, si vous avez besoin d'aide additionnelle, vous pouvez aller sur les forums où il y a plein d'excellents tutoriels.

En tant que débutant Linux, installer Subsonic m'a beaucoup appris. Pendant les premières semaines où j'ai utilisé Ubuntu, je n'étais pas certain de vouloir l'adopter de façon permanente ; j'avais l'impression que tout ce que je faisais aurait pu être fait aussi facilement (et, dans certains cas, plus facilement) sous Windows et le terminal me faisait peur. J'avais plus ou moins appris quelques commandes de base à l'école (cd, ls, cat, nano, man, etc.) et, petit à petit, j'ai commencé à examiner et à personnaliser des fichiers de configuration. Mon serveur Subsonic actuel s'exécute sous Ubuntu Server 12.04, sur un vieil ordinateur avec deux vieux disques durs en RAID 5. Sshfs (le système de fichiers SSF) s'exécute dessus et je peux donc l'utiliser comme stockage personnel dans les nuages ; enfin, l'ajout de davantage de musique est un jeu d'enfant.

So, what do I want to say with all of this? If you’re having trouble getting into Ubuntu (or Linux in general), think about what really drives you, what’s your passion? Chances are someone has written neat software that will make your life – and the exercising of that passion – a lot easier. Don’t be afraid to use Google or the man command, they’ll be your best friends. Be prepared to read a lot, most guides I’ve come across have a good description of what every single command and parameter does when they’re executed, that’s how you’ll learn.

Alors, pourquoi vous ai-je raconté ceci ? Si, au départ, vous éprouvez des difficultés avec Ubuntu (ou Linux en général), définissez ce qui vous stimule vraiment, quelle est votre passion ? Il y a de grandes chances que quelqu'un a écrit des logiciels cool qui rendront votre vie - et l'exercice de cette passion - beaucoup plus facile. N'ayez pas peur d'utiliser Google ou la commande man : ils deviendront vos meilleurs amis. Soyez prêt à lire des tonnes, car la plupart des guides que j'ai découverts décrivent très bien le résultat de chaque commande et de chaque réglage : c'est comme cela que vous apprendrez.

issue63/monhistoire.txt · Dernière modification : 2012/09/21 22:06 de fredphil91