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issue72:mon_opinion

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With time to let the dust settle and reflect on the bust-up between Canonical and some parts of the Ubuntu community, what can we really say about the state of relations between the sponsor and its contributors? Last month, Canonical caused some upset by unveiling its Project X, the new compositing and rendering engine, Mir, turning away from Wayland, which Mark Shuttleworth had been supporting for the best part of two years. Mir will be a substantial technical prop for Ubuntu across devices and platforms, as Canonical seeks commonality of code and toolkits for development. However, not only is Mir looking somewhat proprietary, but the nature of the announcement, and the revelation that Mir was developed under wraps for nine months, has caused some friction within the community—to say the least.

Maintenant que les choses se sont tassées et que nous avons eu le temps de réfléchir à la rupture entre Canonical et certaines parties de la communauté Ubuntu, que pouvons-nous dire au sujet de l'état des rapports entre le promoteur et ses contributeurs ?

Le mois dernier, Canonical a causé des bouleversements en révélant son Project X, le nouveau moteur de composition et de rendu, Mir, se détournant de Wayland, que Mark Shuttleworth soutenait pendant la majeure partie des deux dernières années.

Étant multi-appareil et multi-plateformes, Mir sera un support technique substantiel pour Ubuntu, pendant que Canonical recherche des points communs dans le codage et les panoplies d'outils pour le développement. Toutefois, non seulement Mir commence à paraître quelque peu propriétaire, mais aussi la nature de l'annonce même et la révélation que Mir fut développé en secret pendant neuf mois, ont occasionné une certaine friction au sein de la communauté - pour ne pas dire plus.

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Suddenly, the Ubuntu Council, project leaders and developers—basically anyone outside the hallowed portals of Canonical—have to question what they are and aren't “allowed” to contribute, and whether or not that contribution has any value or place in the increasingly centralised and less Open Source Ubuntu OS. Community Council member Elizabeth Krumbach asked that very question in a very reasonable blog post. With one notable project leader, Jonathan Ridell, effectively resigning his Ubuntu Member status, Shuttleworth then made things worse by going on the attack instead of taking it on the chin—accusing Ridell of 'divisive leadership.' Call it toy-throwing or blatant hypocrisy, this may go down as the 'Benevolent Dictator for Life's shark-jumping moment, proving that the words 'benevolent' and 'dictator' simply cannot sit side-by-side.

Tout d'un coup, le Conseil Ubuntu (Ubuntu Council), des chefs de projet, des développeurs - essentiellement n'importe qui à l'extérieur des portails sacrés de Canonical - sont obligés de se demander ce qui est - et n'est pas - permis dans leurs contributions et si, oui ou non, cette contribution a une quelconque valeur ou place dans le système d'exploitation Ubuntu, qui est de plus en plus centralisé et de moins en moins open source. Elizabeth Krumbach, un membre du Community Council, a posé cette même question dans un billet très raisonnable paru sur son blog.

Quand un chef de projet bien connu, Jonathan Ridell, a démissionné de son statut d'Ubuntu Member, Shuttleworth a empiré la situation en passant à l'attaque au lieu d'encaisser le coup, en accusant Ridell d'être un dirigeant qui « suscitait les divisions ». Appelez-la une réaction enfantine ou de l'hypocrisie flagrante ; on s'en souviendra peut-être comme étant le moment où le Dictateur bienveillant à vie s'est transformé en requin, preuve que les mots « bienveillant » et « dictateur » ne peuvent tout simplement pas se côtoyer.

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Now join the dots to another announcement which went out last month. No one doubts Canonical's ambition and drive to get Ubuntu onto as many devices as possible, even to the extent of working with the Chinese state. Canonical is working with the Chinese regulators to get a version of Ubuntu certified for public use. For now, let's just say that however you try to dress that up, software freedom and the People's Republic of China do NOT go together. What this adds up to is a double-whammy of disappointment if you were marching behind Canonical as a beneficent flag-bearer for community-driven development and software freedom. At the risk of repeating myself, however, I'd like to emphasise that Canonical is a commercial entity. Although it has a long way to go to reach the level of Oracle Corp in its single-minded pursuit of the dollar, as a commercial venture, Canonical needs to get product out to consumers to make money.

Maintenant, faites le lien avec une autre annonce sortie le mois dernier.

Personne ne met en doute l'ambition et le dynamisme de Canonical qui veut voir Ubuntu sur autant d'appareils que possible, même s'il faut pour ce faire travailler avec l'État chinois. Canonical travaille avec les régulateurs chinois afin de faire certifier une version d'Ubuntu pour l'utilisation publique. Pour le moment, disons tout simplement que de quelque façon que vous essayez de maquiller cela, les logiciels libres et la République populaire de Chine ne peuvent aller de pair.

Il ressort de ce qui précède que vous êtes doublement déçu si vous défiliez derrière Canonical en tant que porte-drapeau bienfaisant pour le développement communautaire et les Logiciels libres.

Je l'ai dit à de nombreuses reprises et je le répète : j'aimerais souligner que Canonical est une entité commerciale. Bien que très loin d'avoir atteint le niveau d'Oracle dans la poursuite exclusive de l'argent, en tant qu'entreprise commerciale, Canonical doit mettre ses produits à la disposition des consommateurs pour faire de l'argent.

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It was unfortunate that Randall Ross, in attempting to explain and excuse Canonical's behavior, likened Ubuntu to a multi-stage rocket in which we all play a part in reaching for the stars. I say unfortunate because many contributors chose to see their efforts jettisoned with the booster rockets as the Canonical command module blasts onward to new worlds. Whether or not Canonical's Apple-esque attempt to build its own controlled and exclusive framework for Ubuntu succeeds, whether or not the rocketship reaches its destination, the rest of us have to accept that a commercial sponsor reserves the right to put its money where it chooses. You can follow the money, or go with the community. That's just the way it is.

Malheureusement, lorsqu'il essayait d'expliquer et d'excuser le comportement de Canonical, Randall Ross a comparé Ubuntu à une fusée à étages multiples où nous avons tous notre rôle à jouer pour atteindre les étoiles. Je dis malheureusement, parce que de nombreux contributeurs ont alors vu leurs efforts abandonnés avec les boosters pendant que le module de commande Canonical continuait vers de nouveaux mondes.

Que la tentative à la Apple de Canonical pour créer son propre cadre, exclusif et contrôlé, pour que Ubuntu rencontre, ou non, le succès, que la fusée atteigne, ou non, sa destination, nous autres communs des mortels devons accepter qu'un sponsor commercial se réserve le droit de dépenser son argent là où il veut. Vous avez la possibilité de suivre l'argent, ou de rester avec la communauté.

C'est ainsi, tout simplement.

issue72/mon_opinion.txt · Dernière modification : 2013/08/25 21:46 de fcm_-_ekel