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issue77:mon_opinion

Table des matières

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In an attempt to assuage the moral outrage of Daily Mail (it’s all their idea, you know) and Daily Telegraph readers, David Cameron “wants to declare himself the first prime minister to win the war on online porn.” What war? The one against the legal, tax-paying industry for which successive governments have relaxed restrictions year by year? Oh, the war against child pornography? No, that’s the one that police forces across the country are fighting, despite the budget cuts. The war against children seeing pornography? Now we’re talking. Only we’re not. The government issued a fraudulent and hypocritical set of demands to Internet Service Providers, demanding “a commitment to fund an ‘awareness campaign’ (currently undefined and open-ended) for parents”, and to change the language they are using to describe the net safety filters they will be offering to Internet users. Instead of talking of “active choice +”, they are urged to use the term “default-on.” All, the letter says, “without changing what you’re offering”.

En espérant apaiser l'indignation morale des lecteurs du Daily Mail (qui sont, vous le savez, à l'origine de tout cela) et du Daily Telegraph, David Cameron « veut se proclamer le premier des premiers ministres à gagner la guerre contre la pornographie en ligne ».

Quelle guerre ? Celle contre l'industrie ayant pignon sur rue, qui paye ses impôts, et pour laquelle des gouvernements successifs ont assoupli les restrictions année après année ? Oh, la guerre contre la pornographie des enfants ? Non, c'est cette guerre-là que mènent les forces de polices luttent à l'échelle nationale, malgré les restrictions budgétaires. La guerre contre la pornographie accessible aux enfants ? Voilà, c'est ça le problème.

Malheureusement, ce n'est pas le cas. Le gouvernement a publié tout un ensemble de recommandations trompeuses et hypocrites aux Fournisseurs d'accès à Internet, exigeant « qu'ils s'engagent à financer une “campagne de sensibilisation” (encore vague et sans limite précise) visant les parents » et qu'ils modifient le langage qu'ils utilisent pour décrire les filtres de sécurité internet qu'ils proposeront aux Internautes. Au lieu de parler de « choix actif + », on les encourage à utiliser l'expression « activé par défaut ». Et tout cela, selon la lettre, « sans modifier votre offre ».

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Caving in to demands by politicians and newspapers for default-on filters, this is intended to block harmful and offensive—but legal—material through the Internet Service Providers unless customers choose to have the filters switched off. Industry sceptics list three reasons why it won’t work: “…first, it may be illegal under the Regulation of Investigatory Powers. Then there’s the fact that no filter is perfect, and, finally, kids are smart enough to find their way around them.” Worse, “it makes parents complacent—if you tell them the filter is switched on by default, they get a false sense of security. We want parents to make informed choices about the way their children use the internet.” Technically, default is the worst kind of temporary fix that will be easily circumvented by the smartest, most tech-savvy members of the household—children. Might I suggest Cameron has joined the Nanny State as a policy ploy? All for individual choice and responsibility—until the Tories decide the populace is too stupid or irresponsible to make the choice that’s good for them, in which case the Tories will make it for them. Because Government knows best. And it plays well in the right-wing press.

Cédant ainsi aux demandes des politiques et des journaux pour des filtres activés par défaut, le but est de bloquer des contenus préjudiciables et choquants - mais autorisés par la loi - en passant par les Fournisseurs d'accès à Internet, sauf si les clients choisissent de désactiver les filtres.

Les sceptiques de l'industrie donnent trois raisons pour lesquelles ça ne marchera pas : « …d'abord, c'est peut-être illégal sous le régime de la Réglementation des pouvoirs d'enquête. Puis, il y a le fait qu'aucun filtre n'est parfait et enfin, les gosses sont assez malins pour les contourner. »

Pire encore, « cela encourage les parents à relâcher leur vigilance : si vous leur dites que le filtre est activé par défaut, vous créez un faux sentiment de sécurité. Nous voulons que les parents fassent, en toute connaissance de cause, des choix sur la façon dont leurs enfants utilisent l'Internet. »

Techniquement, par défaut est la pire solution temporaire que peuvent facilement contourner les membres de la famille les plus malins et les plus technophiles, c'est-à-dire les enfants.

Puis-je me permettre de suggérer que, par stratagème politique, Cameron a rejoint l'État « nounou » ? Ils sont tous pour les choix et la responsabilité individuels - jusqu'à ce que les Tories décident que le peuple est trop bête ou trop irresponsable pour choisir ce qui est bon pour lui et, auquel cas, les Tories les feront à sa place. Parce que le gouvernement est paternaliste. Et cela conforte les média de droite.

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If the problem is that children can’t use the Internet safely, then parents should supervise them when using it, educate them how to use it so they can use it safely on their own, or don’t let them use it at all. But no, the Internet is potentially harmful. Unlike cigarettes and alcohol—which are actually harmful, but have powerful lobbyists to water-down or burn any further regulation of those industries. And who is getting dumped on to implement this fiasco? The ISPs, except the government is offering no funding for the ISPs to manage the multitudes of transparent proxies, keep the filtering lists up-to-date, or managing the opt-in/opt-out register. And how is this going to work, exactly? DNS filtering? See process outlined above. We have a government that believes every industry should be capable of self-regulation, but the Internet is far too dangerous: all that information? Unregulated? Unexpurgated? Why, this is emotional terrorism against our children. And don’t you dare disagree. If you’re not with us, you’re agin’ us. Who said that last? George W. Bush. And where did that get us? Iraq, the Patriot Act, and the dismantling of the US Constitution. Well, it’s easier in good old Blighty, as our constitution isn’t written down.

Si le problème vient de ce que les enfants ne savent pas utiliser l'Internet en toute sécurité, les parents devraient alors les surveiller pendant qu'ils l'utilisent, leur apprendre à l'utiliser pour qu'ils puissent s'en servir seuls en toute sécurité ou l'interdire complètement.

Mais, non : l'Internet est potentiellement dangereux. Pas comme les cigarettes et l'alcool - qui sont vraiment dangereux, mais qui ont de lobbyistes puissants pouvant affaiblir ou éliminer toute réglementation supplémentaire de ces industries-là.

Et qui charge-t-on de mettre en œuvre ce fiasco ? Les FAI, sauf que le gouvernement n'offre pas de financement pour permettre aux FAI de gérer les multitudes de proxy transparents, garder à jour les listes de filtrage ou gérer le registre de ceux qui voudraient participer ou pas. Et comment cela fonctionnera-t-il, concrètement ? Le filtrage des DNS ? Cf. le processus présenté ci-dessus.

Nous avons un gouvernement qui croit que toute industrie doit être capable d'autorégulation, mais que l'Internet est beaucoup trop dangereux : Cette masse d'informations ? Sans réglementations ? Non épurée ? Mais, c'est du terrorisme émotionnel contre nos enfants. Et ne vous avisez pas de contester ces idées. Vous êtes soit avec nous, soit contre nous. Qui est le dernier à avoir dit cela ? George W. Bush. Et à quoi cela a-t-il abouti ? À Iraq, au Patriot Act et à la destruction de la Constitution des États-Unis. Eh bien, c'est plus facile dans notre bonne vieille Angleterre, puisque notre constitution n'est pas écrite.

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So who decides what content gets blocked? Stop twenty people in the street, you’ll get twenty different answers. Actually, any questionnaire defining a scale of what’s acceptable will give you any number of answers. Instead, the government will step in and tell us what’s acceptable. It won’t matter which government—the UK, the US, France, Germany—all have their own policy agenda depending on how dangerous they perceive the Internet to be, from left, right, religious or secular viewpoints. Unfortunately, most of the pornography is outside of the jurisdiction of the governments wishing to filter it. So, are we now looking at an Iranian-style, super-filtered National Non-Internet, or a Great Firewall of China? Therein lies the Orwellian nightmare. But it will be fine. I’m sure there’s a bored twelve-year old in Essex, or Abergavenny, who will punch a hole right through it. Or a retired Nigerian general. You know the ones.

Alors qui est-ce qui décide de quel contenu à bloquer ? Si vous arrêtez vingt personnes dans la rue, vous aurez vingt réponses différentes. En fait, tout questionnaire définissant une échelle de ce qui est acceptable vous donnera une myriade de réponses.

En fait, c'est le gouvernement qui interviendra pour nous dire ce qui est acceptable. Peu importe le gouvernement - le Royaume Uni, les États-Unis, la France, l'Allemagne - ils ont tous leur propre agenda politique en fonction de la dangerosité d'Internet telle qu'ils la perçoivent, et selon leur point de vue : de gauche, de droite, religieux ou laïque.

Malheureusement, la majeure partie de la pornographie ne relève pas de la compétence des gouvernements qui voudraient la filtrer. Est-ce que ce sera un Non-Internet national hyper filtré du type iranien ou un Grand Pare-feu chinois ? Voilà le cauchemar orwellien.

Mais tout ira bien. Je suis sûr qu'il y a un jeune de 12 ans qui s'ennui dans l'Essex ou à Abergavenny, qui va tout démolir. Ou un général nigérien retraité. Vous les connaissez.

Full Circle Podcast Episode 34, Raspberry Jamboree 2013 Your hosts: • Les Pounder • Tony Hughes • Jon Chamberlain • Oliver Clark and Freaky Clown from the Blackpool (UK) LUG http://blackpool.lug.org.uk Welcome to the first of a 2 part conference special, in this episode the presenters reflect on the first ever Raspberry Jamboree held at the Manchester Central Conference Centre on 9th March 2013

ATTENTION ! C'EST EXACTEMENT LE MÊME QUE DANS LE 76… Mais j'ai amélioré le français (je crois) :

Podcast Full Circle, épisode 34, Raspberry Jamboree 2013 Vos animateurs : • Les Pounder • TonyHughes • Jon Chamberlain • Oliver Clark et Freaky Clown depuis le Blackpool (UK) LUG http://blackpool.lug.org.uk Bienvenue dans cette première des deux parties spéciales consacrées à cette conférence. Dans cet épisode, les présentateurs se penchent sur le premier Raspberry Jamboree qui se tiendra au Centre de conférences de Manchester, le 9 Mars 2013.

issue77/mon_opinion.txt · Dernière modification : 2014/02/27 10:33 de auntiee