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issue137:ubuntu_au_quotidien

One thing people have criticized about Linux for years is the lack of games. The truth is, there are ways to play hundreds, even thousands, of games, if your expectations are reasonable. No, you often can't play the latest and greatest rendition of “Halo” or “Call of Duty” or “Madden NFL Twenty-Whatever”, but there were literally thousands of PC games available in the DOS days, and the ones that were fun back then? – they're still fun now. The graphics may be dated, but many still have great gameplay and terrific stories, and are well worth your time. To run these older games, you will need to download and install DOSBox.

Pendant des années, le manque de jeux sous Linux a été critiqué. La vérité est qu'il est possible de jouer à des centaines, voire des milliers, de jeux, si vos attentes sont raisonnables. Non, souvent, vous ne pouvez pas jouer à la toute dernière et meilleure réédition de « Halo » ou « Call of Duty » ou « Madden NFL Twenty-Whatever » ; mais il y avait vraiment des milliers de jeux pour PC disponibles dans les années DOS, et ceux qui étaient marrants à l'époque ? Ils sont encore marrants aujourd'hui. L'affichage est daté, mais ils sont nombreux à avoir une superbe jouabilité et des histoires extraordinaires, et méritent que vous leur donniez de votre temps. Pour faire tourner ces jeux anciens, vous devez télécharger et installer DOSbox.

The easiest way to install DOSBox is via the command line. At a terminal screen, type in: sudo apt-get install dosbox type in your password when prompted, then let the install complete. You can also get DOSBox via Synaptic Package Manager, or by using the Ubuntu Software Center, as explained in more detail in Everyday Ubuntu column #2 (FCM#130). DOSBox looks pretty intimidating to the eyes of a GUI user these days, but it’s actually pretty simple to use. That said, the configuration and options available can get quite deep. However, for most DOS games and programs, only a small handful of commands and options are really essential.

La façon la plus simple d'installer DOSbox est par la ligne de commande. Dans un terminal, saisissez :

sudo apt-get install dosbox

Saisissez votre mot de passe à la demande, puis laissez l’installation se terminer. Vous pouvez aussi récupérer DOSbox via le gestionnaire de paquets Synaptic, ou en utilisant la Logithèque d'Ubuntu, comme expliqué plus en détail dans Ubuntu au quotidien, partie 2 (FCM n° 130). De nos jours, DOSbox est plutôt intimidant aux yeux d'un utilisateur de l'affichage graphique, mais il est en fait assez simple à utiliser. Cela dit, la configuration et les options disponibles peuvent aller assez loin. Cependant, pour la plupart des jeux et des programmes DOS, il suffit d'un petit nombre de commandes et d'options essentielles.

We’ll start out our DOSBox experiment with one of the great games from the end of the ‘DOS Era’, one that offers an insane amount of gameplay, a truly gigantic gameworld, and graphics that WERE cutting edge at their time. It’s (drum roll) … DAGGERFALL! Daggerfall came out in 1995, right about the same time that Windows 95 started taking over the MS-DOS/PC world. It could be run in Windows 95, although it was often problematic to do so, and the game itself was originally bug-ridden and crash-prone. As time went on, and updates were made, the game became much more stable. It came in a genuinely eye-catching hologrammed box (I still have a couple of the original boxes somewhere), and promised hours of open-ended gameplay. It also had a central storyline, which the player was perfectly free to ignore, if so desired. Daggerfall does have some mature material in it, so it’s not ‘kid-friendly’, although it does have a kid-friendly mode. A great thing about Daggerfall, particularly for our current purpose, is that publisher Bethesda Softworks has made it FREE to download and play. Not a demo or shareware version, the whole game, posted on Bethesda’s webpage.

Nous commencerons notre essai de DOSbox avec un des jeux les plus géniaux de la fin de l'« ère DOS », un qui offre un nombre incroyable de façons de jouer, un univers de jeu franchement gigantesque et des images qui étaient à la pointe technologique à leur époque. C'est (roulement de tambour)… DAGGERFALL !

Daggerfall est sorti en 1995, à peu près au moment où Windows 95 commençait à envahir le monde de DOS et des PC. Il pouvait tourner sous Windows 95, bien qu'il y ait souvent des problèmes dans ce cas, et le jeu lui-même était à l'origine complètement bogué et sujet aux plantages. Le temps aidant, et les mises à jour faites, le jeu est devenu beaucoup plus stable. Il était livré dans un boîtier original avec un hologramme qui attirait l'œil (j'ai encore quelques boîtiers d'origine chez moi), et promettait des heures de jeu sans fin. Il possédait aussi une histoire centrale, que le joueur était parfaitement libre d'ignorer, s'il le désirait. Le contenu de Daggerfall est très adulte ; aussi il n'est pas recommandé pour les enfants, bien qu'il y ait un mode pour eux. Une chose superbe à propos de Daggerfall, particulièrement pour notre sujet actuel, est que l'éditeur Bethesda Softworks l'a rendu gratuit au téléchargement. Pas une démo ou une version en shareware, le jeu complet est disponible sur la page Web de Bethesda et vous pouvez y jouer gratuitement.

To start our adventure of installing and running Daggerfall on Linux, first go to Bethesda’s Daggerfall download page, at https://elderscrolls.bethesda.net/en/daggerfall. Click the button that says ‘Download the full game’, and save it to a location on your local drive. Your browser will probably default to saving it in the Downloads folder under your Home directory, which should be fine. The file is a Zip archive (DFINSTALL.ZIP), which is an archive file format natively supported by Linux. Once the download is complete, use your File Manager to go to its location and double-click it. That should normally open the Archive Manager. You’ll see DFCD and DAGGER folders inside the Zip. You can extract to wherever you decide to save it either by clicking the Extract button at the top, or (my preferred method) drag and drop the two folders to an open folder in File Manager. You can ignore the PDF file for now, it’s for installation instructions that won’t apply to us. For convenience, we’re going to extract these 2 folders to a folder under our Home directory. Create a folder in Home called DOSGames. Remember for future reference, these folder names are case-sensitive in Linux. Extract or drag-and-drop the two folders. Now we’re ready to get into DOSBox and to actually set up and play the game.

Pour commencer notre aventure de l'installation et du lancement de Daggerfall sous Linux, dirigons-nous d'abord à la page de téléchargement de Daggerfall chez Bethesda, https://elderscrolls.bethesda.net/en/daggerfall. Cliquez sur le bouton qui dit « Download the full game » (Télécharger le jeu complet) et sauvegardez-le dans un emplacement de votre disque dur. Votre navigateur le sauvegardera probablement par défaut dans le dossier Téléchargements sous votre répertoire Home, ce qui est bien. Le fichier est une archive Zip (DFINSTALL.ZIP), qui est un format d'archive nativement supporté par Linux. Une fois le téléchargement terminé, utilisez votre gestionnaire de fichiers pour aller à son emplacement et double-cliquez dessus. Ceci devrait normalement ouvrir le gestionnaire d'archive. Vous verrez les dossiers DFCD et DAGGER dans le Zip. Vous pouvez les extraire là où vous décidez de les sauvegarder, soit en cliquant sur le bouton Extraire, soit (ma méthode préférée) en faisant un glisser/déposer des deux dossiers dans un dossier ouvert dans le gestionnaire de fichiers. Vous pouvez ignorer le fichier PDF pour le moment. Ce sont des instructions d'installation qui ne s'appliquent pas à nous.

Pour la facilité, nous allons extraire ces deux dossiers dans un dossier dans notre répertoire Home. Dans Home, créez un dossier nommé DOSGames. Souvenez-vous en pour la suite, car, sous Linux, les noms de dossier sont sensibles à la casse. Extrayez ou glissez/déposez les deux dossiers. Maintenant, nous sommes prêts à aller dans DOSBox pour réellement paramétrer le jeu et y jouer.

Launch DOSBox from the Dash. You’ll be greeted with a Z: prompt. Unlike real DOS machines where the operating system almost always resided on the C: drive, DOSBox keeps it out of your way on the Z: drive. It’s also worth knowing that DOSBox does not run MS-DOS or PC-DOS by default, but the freeware alternative FREEDOS. Also, note the line at the beginning showing your emulated sound card configuration. It will normally default to SET=BLASTER A220 I7 D1 H5 T6. We’ll get into what this all means a little later. We’re first going to ‘mount’ our C: drive to allow us to run Daggerfall as though it were installed to a C: drive. Mounting is a process, familiar to old Linux hands, that used to be a lot more hands-on in older versions of Linux, but is now almost always handled in an automatic fashion. DOSBox, however, requires us to learn or resuscitate an old Linux command-line skill. Mounting a media drive makes it available to use under your Operating System. In the case of DOSBox, remember you are actually running a FREEDOS virtual machine in a window on your system. Let’s get started by typing in mount c ~/DOSGames -freesize 1024

Lancez DOSBox à partir du Dash. Vous serez accueilli par une invite Z:. Contrairement aux machines DOS où le système d'exploitation résidait sur le disque C:, DOSBox le garde à part sur le disque Z:. Il est aussi bon de savoir que DOSBox ne fait pas tourner MS-DOS ou PC-DOS par défaut, mais l'alternative freeware FREEDOS. Notez aussi la ligne du début qui montre la configuration de votre carte son émulée. Elle est normalement par défaut SET=BLASTER A220 I7 D1 H5 T6. Nous reparlerons en détail de sa signification un peu plus tard.

Nous commençons par « monter » le disque C: pour nous permettre de faire tourner Daggerfall comme s'il avait été installé sur le disque C:. Le montage est un processus familier aux vétérans de Linux et qui était beaucoup plus compliqué dans les anciennes versions de Linux, mais qui est presque toujours géré de manière automatique aujourd'hui. Cependant, DOSBox exige de nous d'apprendre ou de ressusciter nos connaissances de la vieille ligne de commande Linux.

Le montage d'un disque le rend disponible pour une utilisation sous le système d'exploitation. Dans le cas de DOSBox, souvenez-vous que vous êtes, en fait, en train de faire tourner une machine FREEBOX virtuelle dans une fenêtre de votre système. Commençons en saisissant [NdT : Attention, clavier US !]

mount c ~/DOSGames -freesize 1024

This tells FREEDOS to make a C: drive from the folder DOSGames, under the Home directory (that’s what the ~ stands for, note that as it’s a handy shortcut for other Linux commands). Freesize is setting the amount of free memory emulated. You’ll need to install the game first before you can play it. Within DOSBox, type in cd DFCD and hit Enter. Now type in install and hit Enter. The game’s installation routine will start – go through the installation process until it completes. The game will want to know your sound card configuration. Remember the SET BLASTER line when DOSBox launched? The parameters represent your sound card settings in your DOSBox session. In the DOS days, we had to configure games to coincide with hardware/firmware settings for our sound cards. Most computers of the time did not have sound support beyond a basic PC speaker built in, and the standard for sound was set by Creative Labs with their original SoundBlaster add-in hardware card. Setting the SoundBlaster parameters was part of configuring DOS to support the card, usually done via a line in the file AUTOEXEC.BAT that was executed when a DOS machine was booted. Sound cards had an address (A220), and interrupt vector or IRQ (I7), a DMA channel (D1), and in some cases a high DMA channel (H5). T6 refers to the Type of card, here it is a 16-bit SoundBlaster.

Ceci dit à FREEDOS de faire un disque C: à partir du dossier DOSGames, sous le répertoire Home (c'est ce que signifie le ~/ ; notez que c'est un raccourci pratique pour d'autres commandes Linux). Freesize paramètre la quantité de mémoire libre émulée.

Vous devrez installer le jeu avant de pouvoir y jouer. Dans DOSBox, saisissez :

cd DFCD

et appuyez sur Entrée. Maintenant, tapez

install

et faites Entrée. Le programme d'installation du jeu démarrera ; laissez faire tout le processus d'installation jusqu'à sa complétion. Le jeu voudra savoir la configuration de votre carte son. Vous vous souvenez de la ligne SET BLASTER quand DOSBox a été lancé ? Les paramètres représentent les réglages de votre carte son dans votre session DOSBox. Du temps du DOS, nous devions configurer les jeux pour faire coïncider les réglages matériels et logiciels de nos cartes sons. La plupart des ordinateurs de l'époque n'avaient aucun support du son au-delà du basique haut-parleur intégré au PC ; la norme du son était établie par Creative Labs avec leur carte physique modulaire SoundBlaster d'origine. Le réglage des paramètres de la SoundBlaster faisait partie du paramétrage du DOS pour supporter la carte, fait en général via une ligne dans le fichier AUTOEXEC.BAT qui était exécuté quand la machine DOS démarrait. Les cartes son ont une adresse (A220) et un vecteur d'interruption IRQ (I7), un canal DMA (D1) et, dans certains cas, un canal DMA haut (H5). T6 fait référence au type de carte, qui est ici une SoundBlaster 16-bit.

In the case of Daggerfall, the game can’t run without the CD inserted in the CD-ROM drive, but we don’t have a physical Daggerfall CD, now do we? No problem, we just have to mount the DFCD folder as the D: drive. Type in: mount d ~/DOSGames/DFCD –t cdrom -ioctl –label Daggerfall This tells FREEDOS to make the DFCD folder into a D: drive, and to label it as ‘Daggerfall’. Without the Daggerfall label, the game program won’t find the emulated CD-ROM properly. A lot of games, fortunately, won’t require this (or even mounting a virtual CD-ROM at all, for that matter). Also, note the ‘Daggerfall’ label IS case-sensitive.

Dans le cas de Daggerfall, le jeu ne peut pas tourner sans que le CD soit inséré dans le lecteur de CDROM, mais nous n'avons pas de CD physique de Daggerball. Comment faire aujourd'hui ? Pas de problème, nous avons juste à monter le dossier DFCD comme disque D:. Saisissez

mount d ~/DOSGames/DFCD –t cdrom -ioctl –label Daggerfall

Ceci dit à FREEDOS de faire du dossier DFCD un disque D: et de lui donner le nom « Daggerfall ». Sans l'étiquette Daggerfall, le programme de jeu ne trouvera pas correctement le CDROM émulé. Beaucoup de jeux, heureusement, n'ont pas besoin de ceci (ou même du montage d'un disque virtuel). Notez aussi que « Daggerfall » EST SENSIBLE à la casse.

Now that the D drive is mounted up and the game has been installed, you can change to the game directory in DOSBox. It should default to installing under the folder dagger. Move to that folder: cd dagger and hit Enter. Now type in: fall.exe z.cfg and hit Enter. The game should now begin, and you are ready to set up a new character and to explore Daggerfall! If you’re installing to a laptop, like I did, it’s worth noting that you will probably need an external mouse, as it’s almost impossible to control the game on a touchpad. If you get killed by a giant rat right off the bat because you tried to play on the touchpad, don’t say I didn’t warn you!

Maintenant que le disque D est monté et que le jeu a été installé, vous pouvez passer dans le répertoire du jeu dans DOSBox. Il devrait être installé par défaut sous le dossier dagger. Déplacez-vous dans ce dossier :

cd dagger

et appuyez sur Entrée. Saisissez maintenant :

fall.exe z.cfg

et appuyez sur Entrée. Le jeu devrait maintenant démarrer et vous êtes prêt à paramétrer le premier personnage et explorer Daggerfall !

Si vous l'installez sur un portable, comme je l'ai fait, notez bien que vous aurez probablement besoin d'une souris externe car il est presque impossible de contrôler le jeu avec le pavé tactile. Si un rat géant vous tue tout de suite parce que vous avez essayé de jouer avec un pavé tactile, ne dites pas que je ne vous ai pas prévenu !

Other old DOS games that I own and have running under DOSBox include Wing Commander I and II, Ultima Underworld, System Shock, Eye of the Beholder, Ravenloft: Strahd’s Possession, Aces of the Pacific, Aces over Europe, Epic Pinball, Superhero League of Hoboken, TIE Fighter Spellcasting 101, SU-25 Stormovik, Secret Weapons of the Luftwaffe, VGA Tetris, Subwar 2050, Blake Stone: Aliens of Gold, Wolfenstein 3D, Duke Nukem 3D, NASCAR Racing, Biomenace, Jill of the Jungle, Commander Keen, Xargon, Raptor: Call of the Shadows, and X-Wing Fighter. That’s a pretty good variety of great games, and still a short list in comparison to all the games that were created to run under DOS. Most can be run without having to mount a CD drive, so they’re simpler to set up than Daggerfall was. Just mount your DOS games directory to C:, change to the desired directory with the DOS cd command, then run the game. Next month: Part 2 of Retro Gaming!

Les autres vieux jeux DOS que je possède et qui tournent sous DOSBox comprennent Wing Commander I et II, Ultima Underworld, System Shock, Eye of the Beholder, Ravenloft: Strahd’s Possession, Aces of the Pacific, Aces over Europe, Epic Pinball, Superhero League of Hoboken, TIE Fighter Spellcasting 101, SU-25 Stormovik, Secret Weapons of the Luftwaffe, VGA Tetris, Subwar 2050, Blake Stone: Aliens of Gold, Wolfenstein 3D, Duke Nukem 3D, NASCAR Racing, Biomenace, Jill of the Jungle, Commander Keen, Xargon, Raptor: Call of the Shadows et X-Wing Fighter.

Ça fait une sacrée belle brochette de bons jeux, et encore, la liste est courte en comparaison de tous les jeux qui ont été créés pour tourner sous DOS. La plupart peuvent tourner sans avoir à monter un lecteur de CD ; aussi, ils sont plus simples à paramétrer que Daggerfall. Il suffit de monter votre répertoire de jeux DOS sur C:, passer sur le répertoire désiré avec la commande DOS cd, puis lancer le jeu.

Le mois prochain : deuxième partie de Retro-gaming !

issue137/ubuntu_au_quotidien.txt · Dernière modification : 2018/10/14 16:24 de andre_domenech