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issue112:mon_opinion [2016/09/06 18:25] – [2] auntiee | issue112:mon_opinion [2016/09/07 10:13] (Version actuelle) – [4] auntiee |
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boot dists install md5sum.txt pool README.diskdefines casper EFI isolinux pics preseed ubuntu** | boot dists install md5sum.txt pool README.diskdefines casper EFI isolinux pics preseed ubuntu** |
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Ces restrictions du support physique et du système de fichiers - avec le souhait de rester compatible avec les vieux ordinateurs - ont limité la liberté de mouvement des producteurs des images des systèmes GNU/Linux. Le fichier image doit être réalisé de telle sorte qu'il puisse être bootable sur toute une variété de systèmes - le récent BIOS EFI a compliqué les choses encore un peu plus. | Ces restrictions du support physique et du système de fichiers - avec le souhait de rester compatible avec les vieux ordinateurs - ont limité la liberté des producteurs des images des systèmes GNU/Linux. Le fichier image doit être réalisé de telle sorte qu'il puisse être bootable sur toute une variété de systèmes - le récent BIOS EFI a compliqué les choses encore un peu plus. |
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En simplifiant un peu, voici ce qu'on trouve dans un fichier ISO récent d'Ubuntu : | En simplifiant un peu, voici ce qu'on trouve dans un fichier ISO récent d'Ubuntu : |
# mount | grep ubuntu | # mount | grep ubuntu |
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ubuntu-16.04-desktop-amd64.iso on /mnt de type iso9660 (ro,relatime) | ubuntu-16.04-desktop-amd64.iso on /mnt type iso9660 (ro,relatime) |
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# df -lh | grep loop | # df -lh | grep loop |
<nowiki>/cow on / type overlay (rw,relatime,lowerdir=//filesystem.squashfs,upperdir=/cow/upper,workdir=/cow/work)</nowiki>** | <nowiki>/cow on / type overlay (rw,relatime,lowerdir=//filesystem.squashfs,upperdir=/cow/upper,workdir=/cow/work)</nowiki>** |
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Le système de fichiers de base est le format ISO9660 compatible avec celui d'origine pour les CD, qui a grossi en taille depuis la limite initiale des 700 Mo jusqu'à environ 1,4 Go. La structure des répertoires contient plusieurs répertoires spécifiques tel que isolinux pour les systèmes bootables Isolinux des vieux BIOS et EFI pour les ordinateurs plus récents avec capacité EFI. Le seul qui nous intéresse vraiment, cependant, est le répertoire /casper. Il contient les contenus principaux de l'image ISO tels que le noyau Linux (vmlinux.efi), le ramdisk initial (initrd.lz) et aussi un très gros fichier, filesystem.squashfs. | Le système de fichiers de base est le format ISO9660,compatible avec celui d'origine pour les CD, qui a grossi depuis la limite initiale des 700 Mo jusqu'à environ 1,4 Go. La structure des répertoires contient plusieurs répertoires spécifiques tel que isolinux pour les systèmes bootables Isolinux des vieux BIOS et EFI pour les ordinateurs plus récents avec capacité EFI. Le seul qui nous intéresse vraiment, cependant, est le répertoire /casper. Il contient les contenus principaux de l'image ISO tels que le noyau Linux (vmlinux.efi), le ramdisk initial (initrd.lz) et aussi un très gros fichier, filesystem.squashfs. |
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# ls -lh /mnt/casper/ | # ls -lh /mnt/casper/ |
-r--r--r-- 1 root root 6.7M apr 21 00:25 vmlinuz.efi | -r--r--r-- 1 root root 6.7M apr 21 00:25 vmlinuz.efi |
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Ce fichier SquashFS est le vrai fichier système qui est décompressé en RAM et monté sur / dans le Live CD pendant le lancement. Nous pouvons le voir depuis le Live CD lui-même : | Ce fichier SquashFS est le vrai fichier système qui est décompressé en RAM et monté sur / dans le Live CD pendant le démarrage. Nous pouvons le voir depuis le Live CD lui-même : |
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ubuntu@ubuntu:~$ mount | ubuntu@ubuntu:~$ mount |
On a system booted from a Live CD that is, in fact, a physical DVD or an ISO image booted in a virtual machine, the boot medium cannot be altered. In these cases, the upper part of the overlay file system is maintained in RAM, and will be lost when the machine is shut down. If, on the other hand, the boot medium is a writable device such as an USB stick, persistency can be implemented – by storing the upper layer in a special file on the device, and changes can be preserved from one boot to another.** | On a system booted from a Live CD that is, in fact, a physical DVD or an ISO image booted in a virtual machine, the boot medium cannot be altered. In these cases, the upper part of the overlay file system is maintained in RAM, and will be lost when the machine is shut down. If, on the other hand, the boot medium is a writable device such as an USB stick, persistency can be implemented – by storing the upper layer in a special file on the device, and changes can be preserved from one boot to another.** |
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Ici, la première ligne est l'image ISO, donnant accès à tous ses fichiers, y compris le répertoire /pool. Naturellement, elle est montée en « ro » (read-only = lecture seule) et aucune modification ne peut être faite dans son contenu à partir du Live CD nouvellement lancé. /rofs est le SquashFS, encore sous forme compressée. Il est aussi en lecture seule, par conception tout autant que parce qu'il réside dans une image ISO. | Ici, la première ligne est l'image ISO, donnant accès à tous ses fichiers, y compris le répertoire /pool. Naturellement, elle est montée en « ro » (read-only = lecture seule) et aucune modification ne peut être faite dans son contenu à partir du Live CD nouvellement lancé. /rofs est le SquashFS, encore sous forme compressée. Il est aussi en lecture seule, par conception ainsi que parce qu'il réside dans une image ISO. |
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Enfin, le petit bout /cow qui est une fascinante pièce de technologie qui rend possible le fonctionnement de toute la construction du Live CD. Dans un système GNU/Linux, certaines parties du système de fichiers ont besoin d'être montées en lecture seule, autrement, un système moderne ne se lancera pas complètement. /cow implémente un système de fichiers en « overlay » (recouvrement), dans lequel deux systèmes de fichiers séparés sont combinés. La partie basse contient des fichiers et des répertoires qui forment la base du système de fichiers et qui ne sera pas modifié pendant une exécution normale. Ceux-ci résident dans SquashFS. D'un autre côté, une couche supérieure contient les fichiers et répertoires du système de fichiers root (administrateur) qui ont changé pendant l'exécution. Ceci peut être comparé à une sauvegarde différentielle, où seuls les changements depuis l'état initial ont besoin d'être enregistrés. Le système overlay rend transparent pour l'utilisateur le fait que le fichier réside dans la partie haute ou basse. | Enfin, le petit bout /cow est une fascinante morceau de technologie qui rend possible le fonctionnement de toute la construction du Live CD. Dans un système GNU/Linux, certaines parties du système de fichiers ont besoin d'être montées en lecture et en écriture car, autrement, un système moderne ne se lancera pas complètement. /cow implémente un système de fichiers en « overlay » (recouvrement), dans lequel deux systèmes de fichiers séparés sont combinés. La partie basse contient des fichiers et des répertoires qui forment la base du système de fichiers et qui ne sera pas modifié pendant une exécution normale. Ceux-ci résident dans SquashFS. En revanche, une couche supérieure contient les fichiers et répertoires du système de fichiers root (administrateur) qui ont changé pendant l'exécution. Ceci peut être comparé à une sauvegarde différentielle, où seuls les changements depuis l'état initial ont besoin d'être enregistrés. Le système overlay rend transparent pour l'utilisateur le fait que le fichier réside dans la partie haute ou basse. |
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Sur un système lancé depuis un Live CD, c'est-à-dire, en fait, un DVD physique ou une image ISO lancée dans une machine virtuelle, le support de démarrage ne peut pas être altéré. Dans ces cas, la partie supérieure du système de fichiers en overlay est conservé en RAM, et sera perdue quand la machine sera arrêtée. Si, d'autre part, le support de démarrage est un dispositif inscriptible tel qu'une clé USB, la persistance peut être implémentée - en stockant la couche supérieure dans un fichier spécial sur le support, et les changements peuvent être préservés d'un démarrage à l'autre. | Sur un système lancé depuis un Live CD, c'est-à-dire, en fait, un DVD physique ou une image ISO lancée dans une machine virtuelle, le support de démarrage ne peut pas être altéré. Dans ces cas, la partie supérieure du système de fichiers en overlay est conservé en RAM, et sera perdue quand la machine sera arrêtée. Si, en revanche, le support de démarrage est un dispositif inscriptible tel qu'une clé USB, la persistance peut être implémentée - en stockant la couche supérieure dans un fichier spécial sur le support, et les changements peuvent être préservés d'un démarrage à l'autre. |
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Une fois que le Live CD a été lancé, l'utilisateur peut installer le système sur le disque dur de l'ordinateur. Ce qui se passe est sensiblement différent suivant que l'image système est une image pour serveur ou une image pour PC de bureau. | Une fois que le Live CD a été lancé, l'utilisateur peut installer le système sur le disque dur de l'ordinateur. Ce qui se passe est sensiblement différent suivant que l'image système est une image pour serveur ou une image pour PC de bureau. |
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Dans le cas d'une image serveur, Ubuntu Server suit le parcours de l'installation ISO traditionnelle de Debian. Dans ce cas, un environnement minimal d'amorce est transféré sur le disque dur de l'ordinateur, puis les paquets logiciels au format DEB sont installés sur ce disque en utilisant les commandes apt-get, un peu comme un administrateur le ferait à la main. La seule différence est que beaucoup de ces paquets sont des fichiers situés sur le CD lui-même, dans le répertoire /pool. Ils peuvent être complétés par d'autres fichiers transférés depuis les dépôts sur Internet, si une connexion réseau est disponible. | Dans le cas d'une image serveur, Ubuntu Server suit le parcours de l'installation ISO traditionnelle de Debian. Dans ce cas, un environnement minimal d'amorce est transféré sur le disque dur de l'ordinateur, puis les paquets logiciels au format DEB sont installés sur ce disque en utilisant les commandes apt-get, un peu comme un administrateur le ferait à la main. La seule différence est que beaucoup de ces paquets sont des fichiers situés sur le CD lui-même, dans le répertoire /pool. Ils peuvent être complétés par d'autres fichiers téléchargés depuis les dépôts sur Internet, si une connexion réseau est disponible. |
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**On the other hand, an Ubuntu desktop image contains a large selection of software, already installed in the SquashFS file system: applications such as Firefox, Libreoffice and the desktop environment itself (Unity, Gnome or whatever). It would be wasteful to have these programs in software packages on the CD as well, so a different installation strategy is preferred. The main root file system is simply cloned over on to the computer’s hard drive, and then specific changes are performed - such as creating new user profiles, tweaking GRUB, etc. | **On the other hand, an Ubuntu desktop image contains a large selection of software, already installed in the SquashFS file system: applications such as Firefox, Libreoffice and the desktop environment itself (Unity, Gnome or whatever). It would be wasteful to have these programs in software packages on the CD as well, so a different installation strategy is preferred. The main root file system is simply cloned over on to the computer’s hard drive, and then specific changes are performed - such as creating new user profiles, tweaking GRUB, etc. |
Even so, when installing a desktop system, an attentive user can see how the installation process finishes up by downloading software packages with newer versions of some applications if available, and also removing some software packages such as language packs that the user has not chosen.** | Even so, when installing a desktop system, an attentive user can see how the installation process finishes up by downloading software packages with newer versions of some applications if available, and also removing some software packages such as language packs that the user has not chosen.** |
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D'un autre côté, une image d'Ubuntu desktop contient une grande sélection de logiciels, déjà installés dans le système de fichiers SquashFS : des applications comme Firefox, LibreOffice et l'environnement de bureau lui-même (Unity, Gnome ou autre). Ce serait une perte de de temps d'avoir aussi ces programmes dans des paquets logiciels ; aussi, une stratégie d'installation différente est préférée. Le système de fichiers principal root est simplement cloné sur le disque dur de l'ordinateur et ensuite les changements spécifiques sont réalisés, tels que créer de nouveaux profils utilisateurs, ajuster GRUB... | En revanche, une image d'Ubuntu desktop contient une grande sélection de logiciels, déjà installés dans le système de fichiers SquashFS : des applications comme Firefox, LibreOffice et l'environnement de bureau lui-même (Unity, Gnome ou autre). Avoir ces programmes également dans des paquets logiciels sur le CD serait inefficace ; aussi, une stratégie d'installation différente est préférée. Le système de fichiers principal root est simplement cloné sur le disque dur de l'ordinateur et ensuite des changements spécifiques sont réalisés, tels que la création de nouveaux profils utilisateurs, l'ajustement de GRUB... |
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Même ainsi, à l'installation d'un système de bureau, un utilisateur attentif peut voir comment le processus d'installation se termine par le téléchargement de paquets logiciels avec de nouvelles versions de certaines applications, si elles sont disponibles, et aussi le retrait de certains autres paquets logiciels tels que les paquets linguistiques que l'utilisateur n'a pas choisi. | Même ainsi, à l'installation d'un système desktop, un utilisateur attentif peut voir comment le processus d'installation se termine par le téléchargement de paquets logiciels avec de nouvelles versions de certaines applications, si elles sont disponibles, et aussi le retrait de certains autres paquets logiciels tels que les paquets linguistiques que l'utilisateur n'a pas choisi. |
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**Some final thoughts | **Some final thoughts |
On the one hand, the amount of applications within the Live system can be increased. This would mean a larger SquashFS file - but also a larger amount of space used in a freshly installed system’s hard drive. In this day and age, this is probably not a concern for most people; going up from Ubuntu’s 3.5 GByte disk usage on a new system to -let’s say- about 5 or 6 GBytes would be feasible nowadays even on machines with restrictions on disk space, such as SSD hard drives or virtual machines. These applications would be available from the Live CD environment, and also on the new system once installed, which would make things easier both for users who wish to explore software choices that they are perhaps not familiar with, or for users with constraints on downloading software packages from the Internet. However, it could also be an inconvenience for “normal” users, whose computers would be updating a larger selection of software on a regular basis, unless some of these applications were promptly uninstalled. Imagine, for instance, having both the Mozilla Firefox and Google Chrome browsers installed: both these programs are rather large, and regularly updated. Most of us opt for either one or the other. Is there a real reason to download upgrades for both on a monthly basis?** | On the one hand, the amount of applications within the Live system can be increased. This would mean a larger SquashFS file - but also a larger amount of space used in a freshly installed system’s hard drive. In this day and age, this is probably not a concern for most people; going up from Ubuntu’s 3.5 GByte disk usage on a new system to -let’s say- about 5 or 6 GBytes would be feasible nowadays even on machines with restrictions on disk space, such as SSD hard drives or virtual machines. These applications would be available from the Live CD environment, and also on the new system once installed, which would make things easier both for users who wish to explore software choices that they are perhaps not familiar with, or for users with constraints on downloading software packages from the Internet. However, it could also be an inconvenience for “normal” users, whose computers would be updating a larger selection of software on a regular basis, unless some of these applications were promptly uninstalled. Imagine, for instance, having both the Mozilla Firefox and Google Chrome browsers installed: both these programs are rather large, and regularly updated. Most of us opt for either one or the other. Is there a real reason to download upgrades for both on a monthly basis?** |
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Quelques dernières réflexions | Dernières réflexions |
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Quand Mark Shuttleworth parlait d'avoir de grandes images d'installation (fichiers ISO) pour les futures versions d'Ubuntu, le but de base semble de disposer d'un plus grand nombre de logiciels disponibles directement à partir du support d'installation. Ceci aurait quelques conséquences, suivant la façon précise dans laquelle le fichier ISO serait disposé. | Quand Mark Shuttleworth parlait d'avoir de grandes images d'installation (fichiers ISO) pour les futures versions d'Ubuntu, l'objectif était, paraît-il, d'avoir un plus grand nombre de logiciels disponibles directement à partir du support d'installation. Ceci aurait quelques conséquences, suivant la façon précise dans laquelle le fichier ISO serait disposé. |
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D'autre part, la quantité d'applications dans le système Live peut être augmentée. Cela signifierait un fichier SquashFS plus grand, mais aussi un espace plus important utilisé par un système nouvellement installé sur disque dur. À notre époque, ce n'est probablement pas un sujet d'inquiétude pour la plupart de gens ; passer d'une utilisation de 3,5 Go pour une nouvelle installation d'Ubuntu à, disons, 5 ou 6 Go devrait être faisable de nos jours, même sur les machines où l'espace disque est restreint, telles que des disques SSD ou des machines virtuelles. Ces applications seraient disponibles dans l'environnement Live et aussi sur le nouveau système une fois installé, ce qui rendrait les choses plus faciles, à la fois pour l'utilisateur qui souhaiterait explorer les choix de logiciels avec lesquels il n'est peut-être pas familier, et pour les utilisateurs ayant des contraintes pour télécharger des paquets logiciels depuis Internet. Cependant, ce pourrait être aussi un inconvénient pour les utilisateurs « ordinaires », sauf si certaines de ces applications étaient immédiatement désinstallées. Imaginez, par exemple, que les navigateurs Mozilla Firefox et Google Chrome soient tous les deux installés ; certains programmes sont plutôt encombrants et mis à jour régulièrement. La plupart d'entre nous optent pour l'un ou l'autre. Y a-t-il une raison pour télécharger des mises à niveau pour les deux chaque mois ? | D'une part, la quantité d'applications dans le système Live peut être augmentée. Cela signifierait un fichier SquashFS plus grand, mais aussi un espace plus important utilisé par un système nouvellement installé sur disque dur. À notre époque, ce n'est probablement pas un sujet d'inquiétude pour la plupart de gens ; passer d'une utilisation disque de 3,5 Go pour une nouvelle installation d'Ubuntu à, disons, 5 ou 6 Go devrait être faisable de nos jours, même sur les machines où l'espace disque est restreint, telles que des disques SSD ou des machines virtuelles. Ces applications seraient disponibles dans l'environnement Live et aussi sur le nouveau système une fois installé, ce qui rendrait les choses plus faciles, à la fois pour l'utilisateur qui souhaiterait explorer les choix de logiciels avec lesquels il n'est peut-être pas familier, et pour les utilisateurs ayant des contraintes pour le téléchargement des paquets logiciels depuis Internet. Cependant, ce pourrait être aussi un inconvénient pour les utilisateurs « ordinaires », dont l'ordinateur mettrait régulièrement à jour une plus grande sélection de logiciels, sauf si certaines de ces applications étaient immédiatement désinstallées. Imaginez, par exemple, que les navigateurs Mozilla Firefox et Google Chrome soient tous les deux installés ; les deux sont plutôt encombrants et mis à jour régulièrement. La plupart d'entre nous optent pour l'un ou pour l'autre. Y a-t-il une raison pour télécharger des mises à niveau pour les deux chaque mois ? |
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**Another option would be a hybrid approach. The basic SquashFS would contain just the basic system and desktop manager, with a larger selection of software packages available in DEB files within the CD image’s /pool directory. Some sort of selection procedure would then need to be put in place during installation - as in the current Ubuntu Server. This would mean only software that the user really wishes to install ends up on the final system. However, it would also mean that some of this software would not be available from within the Live environment, and could not be tested out before installation to the hard drive. The installation procedure would also require a supplementary stage, which may or may not be agreeable to first-time installers. | **Another option would be a hybrid approach. The basic SquashFS would contain just the basic system and desktop manager, with a larger selection of software packages available in DEB files within the CD image’s /pool directory. Some sort of selection procedure would then need to be put in place during installation - as in the current Ubuntu Server. This would mean only software that the user really wishes to install ends up on the final system. However, it would also mean that some of this software would not be available from within the Live environment, and could not be tested out before installation to the hard drive. The installation procedure would also require a supplementary stage, which may or may not be agreeable to first-time installers. |
In any case, it seems rather certain that one of these images will be chosen over the others and proposed as a “main” image, the go-to ISO file to download for users unsure of their choice and its implications. The Ubuntu distribution has always been about making it simple for new users; it would perhaps be best to continue on this track.** | In any case, it seems rather certain that one of these images will be chosen over the others and proposed as a “main” image, the go-to ISO file to download for users unsure of their choice and its implications. The Ubuntu distribution has always been about making it simple for new users; it would perhaps be best to continue on this track.** |
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Une autre option serait une approche hybride. De base, SqhashFS ne contiendrait que le système de base et le gestionnaire de bureau, avec une plus vaste sélection de paquets logiciels disponibles en fichiers DEB dans le répertoire /pool de l'image CD. Une procédure de sélection serait alors nécessaire durant l'installation - comme dans Ubuntu Server actuel. Cela signifierait que seuls les logiciels que l'utilisateur souhaite réellement avoir dans son système final seraient installés. Cependant, cela signifierait aussi qu'une partie des ces logiciels ne seraient pas disponibles dans l'environnement Live CD et ne pourraient pas être testés avant l'installation sur le disque dur. La procédure d'installation nécessiterait aussi une étape supplémentaire, que les primo-installants apprécieraient, ou pas. | Une autre option serait une approche hybride. De base, SqhashFS ne contiendrait que le système de base et le gestionnaire de bureau, avec une plus vaste sélection de paquets logiciels disponibles en fichiers DEB dans le répertoire /pool de l'image CD. Une procédure de sélection serait alors nécessaire durant l'installation - comme c'est le cas pour Ubuntu Server actuellement. Cela signifierait que seuls les logiciels que l'utilisateur souhaite réellement avoir dans son système final seraient installés. Cependant, cela signifierait aussi qu'une partie de ces logiciels ne seraient pas disponibles dans l'environnement Live CD et ne pourraient pas être testés avant l'installation sur le disque dur. La procédure d'installation nécessiterait aussi une étape supplémentaire, que les primo-installants apprécieraient, ou pas. |
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La voie que suivra Canonical à ce sujet dépendra évidemment de leur appréciation de ce qui est le mieux pour la plupart des utilisateurs. La beauté de la structure de fichiers ISO qui a évolué pour créer le Live CD que nous connaissons tous est sa flexibilité. Les différents choix de logiciels dans SquashFS nous donnent, aujourd'hui, les moyens de construire les images d'installation des différentes saveurs d'Ubuntu : Ubuntu lui-même avec Unity, Kubuntu, Xubuntu, Ubuntu-gnome, etc. Re-mastériser SquashFS avec un autre jeu de logiciels installés n'est pas en soi un gros travail. Aussi, il est concevable pour Canonical de fournir, non pas une, mais plusieurs images ISO d'installation du bureau : une avec un système nu que l'utilisateur agrémentera avec des applications issues des dépôts en ligne, une autre avec tout le bazar déjà installé et prête à être testée, une troisième avec plusieurs options de gestionnaires de bureau (Unity + Gnome, Unity + XFCE + MATE), etc. | La voie que suivra Canonical à ce sujet dépendra évidemment de leur appréciation de ce qui est le mieux pour la plupart des utilisateurs. La beauté de la structure de fichiers ISO, qui a évolué pour créer le Live CD que nous connaissons tous, est sa flexibilité. Les différents choix de logiciels dans SquashFS nous donnent, aujourd'hui, les moyens de construire les images d'installation des différentes saveurs d'Ubuntu : Ubuntu lui-même avec Unity, Kubuntu, Xubuntu, Ubuntu-gnome, etc. Re-mastériser SquashFS avec un autre jeu de logiciels installés n'est pas en soi un gros travail. Aussi, il est concevable pour Canonical de fournir, non pas une, mais plusieurs images ISO d'installation desktop : une avec un système nu que l'utilisateur agrémentera avec des applications issues des dépôts en ligne, une autre avec tout le bazar déjà installé et prête à être testée, une troisième avec plusieurs gestionnaires de bureau (Unity + Gnome, Unity + XFCE + MATE) en option, etc. |
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Dans tous les cas, il semble plutôt certain que l'une des ces images sera choisie parmi d'autres et proposée comme l'image principale (« main »), le fichier ISO disponible pour les utilisateurs hésitant sur leur choix et ses implications. La distribution Ubuntu a déjà été rendue simple pour les nouveaux utilisateurs ; le mieux semblerait peut-être de continuer dans cette voie. | Dans tous les cas, il semble plutôt certain que l'une des ces images sera préférée et proposée comme l'image principale (« main »), le fichier ISO disponible pour les utilisateurs hésitant sur leur choix et ses implications. L'objectif de la distribution Ubuntu a toujours été d'être simple pour les nouveaux utilisateurs ; le mieux semblerait sans doute de continuer dans cette voie. |