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issue109:labolinux1

Table des matières

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With 16.04 Xenial Xerus, all versions of our *Ubuntu distributions are Long-Term Support (LTS). So, now seems a good time to cast a glance at what hardware is still capable of running them. People with aging computers may be on the fence on whether to stay with 14.04 – still to be supported up until April of 2019 – or to switch to a newer version. Better support for newer pieces of hardware (graphics cards, Bluetooth and whatnot) may not be of interest for users of older machines, but keeping an old but still working machine in business may well be. The first piece of advice will naturally be: “If it ain’t broke, don’t fix it”, meaning that if you are happy with your computer the way it is, there is no immediate hurry to change versions. Just keep it up to date, and you will mostly be fine. With that out of the way, what about those who like to have the newest and greatest, while still running what would in some circles be considered “legacy” computers? Netbooks are a breed that can still be of use thanks to their low weight and general ease of transport. Unfortunately, not many are offered new these days, being replaced by tablets and Chromebooks. I have nothing against such, but there are situations in which a good old VGA output or an Ethernet port can be of use… So putting an old netbook back into use as a nomad's computer can make sense in more ways than one (money being, naturally, a consideration as well).

À partir de la 16.04 Xenial Xerus, toutes les versions de nos distributions *buntu sont des versions LTS (support à long terme). Le moment est venu, il me semble, de jeter un œil au matériel qui peut encore les exécuter. Les gens qui ont des ordinateurs vieillissants peuvent se demander s'il vaut mieux de rester à la 14.04, qui sera supportée jusqu'en avril 2019, ou de changer pour une version plus récente. Une meilleure prise en charge du matériel assez neuf (les cartes graphiques, Bluetooth et ainsi de suite) peut ne pas intéresser les utilisateurs de machines plus anciennes, alors que continuer à faire fonctionner une vieille machine qui ne montre pas de signes de faiblesse, si.

Naturellement, mon premier conseil sera : « il ne faut pas réparer ce qui n'est pas cassé », ce qui veut dire que, si votre ordinateur vous plaît tel qu'il est, vous n'avez aucune raison d'y changer la version tout de suite. Il suffit de le garder à jour et cela ira bien la plupart du temps.

Cela étant dit, quid de ceux qui aiment être à la pointe de la technologie tout en faisant tourner ce que d'aucuns appelleraient des ordinateurs « legacy » ? Les netbooks appartiennent à une catégorie qui peut encore être utile, grâce à leur faible poids et la facilité avec laquelle on peut les transporter. Malheureusement, il y en a très peu qui sont proposés neufs de nos jours, car ils sont remplacés par des tablettes et des Chromebooks. Je n'ai rien contre ces trucs-là, mais, dans certains cas, une bonne vieille sortie VGA ou un port Éthernet peut être utile. Ainsi, ressusciter un netbook comme ordinateur nomade est logique pour plus d'une raison (le faible coût compte naturellement aussi).

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However, not all netbooks are still quite up to the task. For example, the Asus eeePC can no longer handle a standard Ubuntu installation inside its puny 4 GByte internal drive. Older netbooks using the PC2700 memory modules may also be out of luck, since it may be difficult to find a combination of memory modules capable of getting a reasonable total amount of RAM. Most modules were, like these, of only 256 MByte capacity, and there used to be a maximum of two memory slots available in most laptops. For a reasonable minimum hardware starting point, perhaps an Intel Core Duo or Atom dual-core CPU with 1 GByte of RAM can be considered a bare minimum, below which the resulting system may very well be convinced to run, but no longer give a good user experience when actually working with it. To set an example, I will be using an Acer Aspire One (D250) from back in 2009. This particular computer has an Atom N2600 1.6 GHz CPU, 1 GByte of DDR3 RAM, a 10“ screen with 1024×600 resolution, and supports internal 2.5” hard drives though a SATA-I compatible (1.5 Gb/s) connection. It also has a WiFi card, but no CD or DVD. It originally came with some version of Windows 7 (Windows Home, perhaps) though the sticker on the bottom is completely faded and I cannot be bothered to remember. In any case, it has run several versions of Ubuntu over the years, from 10.04 on up to the latest Linux Mint 17.3 MATE based on Ubuntu 14.04. But can it still perform under 16.04?

Cependant, tous les netbooks ne pourront pas fonctionner pleinement sous Ubuntu. Par exemple, le eeePC d'Asus ne peut plus gérer une installation standard d'Ubuntu sur son disque interne minable de 4 Go. Les plus anciens netbooks qui utilisent des barrettes de RAM PC2700 pourraient ne pas faire l'affaire, car trouver une combinaison de barrettes pour faire une quantité totale raisonnable de RAM peut être difficile. La plupart des barrettes comme celles-là n'avaient qu'une capacité de 256 Mo et, dans le temps, il y avait un maximum de deux emplacements mémoire disponibles dans la plupart des ordinateurs portables.

Pour un point de départ minimal et raisonnable du matériel, on pourrait penser à un processeur Intel Core Duo ou un Atom à double cœur, avec 1 Go de RAM ; en dessous de cela, on peut faire fonctionner le système cahin-caha, mais l'expérience utilisateur sera mauvaise dès qu'il commencera à travailler avec. Pour mon exemple, j'utiliserai un Acer Aspire One (D250) datant de 2009. Cet ordinateur à un processeur Atom N2600 à 1,6 GHz, 1 Go de RAM DDR3, un écran de 10” avec une résolution de 1024×600, et il prend en charge des disques durs internes de 2,5“ via une connexion compatible SATA-I (1,5 Go/s). Il a une carte WiFi, mais ni CD ni DVD. Il fut livré avec une version quelconque de Windows 7 (Windows Familial, sans doute), bien que l'étiquette sur le dessous soit totalement illisible et je ne veux pas faire l'effort d'essayer de m'en souvenir. Toutefois, au cours des années, il a fait tourner diverses versions d'Ubuntu, de la 10.04, jusqu'à la dernière Linux Mint 17.3 MATE basée sur Ubuntu 14.04. La question devient : peut-il toujours fonctionner sous la 16.04 ?

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Since 16.04 had not yet been officially released at the time of writing, I used the Beta 2 releases for Ubuntu and Ubuntu-MATE for this test. Naturally, the i386 (32-bit) architecture versions were chosen, as indeed they must be on most netbooks. 64-bit CPUs came late to these laptops compared to desktops or high-end laptops, and little can be found before AMD came into the market in later Aspire Ones, with an 11” screen. Actually, the Acer does work quite well under Ubuntu 16.04 - yes, even under Ubuntu itself with the Unity desktop manager. I am typing this right now on Google Drive running the Live CD and Firefox. There is a noticeable lag between hitting the keys and getting text to actually appear on screen – especially when one of the images occupies some real estate on-screen – but actual work can happen. It is in fact less annoying than a second computer on my desk at this particular time, which has Windows 8.1 getting purged of the various pieces of useless software the manufacturer stuck on it from new, and which now has the hard drive rumbling along, pegged at 100% usage. There are no hard drive noises from the Acer, which is running along nicely just from RAM.

Puisque la 16.04 n'était pas encore sortie au moment ou j'ai écrit ces lignes, j'ai utilisé les versions Bêta 2 pour Ubuntu et Ubuntu-MATE pour mes essais. Bien entendu, j'ai choisi les version i386 (32-bit), car ce sont celles-là qui conviennent à la plupart des netbooks. Les processeurs 64-bit sont arrivés sur ces portables avec du retard, comparés aux ordinateurs de bureau ou aux portables haut de gamme, et on en trouve très peu avant que AMD n'arrive sur des Aspire One plus récents, avec un écran de 11“.

En fait, l'Acer fonctionne très bien sous Ubuntu 16.04 - oui, sous Ubuntu lui-même avec le gestionnaire de bureau Unity. J'écris ceci actuellement sur Google Drive avec le Live CD et Firefox. Un délai assez conséquent se remarque entre la frappe d'une touche et l'affichage du texte sur l'écran, surtout quand l'une des images prend beaucoup de place sur l'écran, mais le travail s'effectue quand même. En fait, c'est moins agaçant qu'un autre ordinateur qui se trouve sur mon bureau en ce moment, qui est sous Windows 8.1 et où je supprime les divers logiciels inutiles installés par le fabriquant et dont le disque dur, utilisé à 100 %, bougonne. Le disque dur de l'Acer ne fait pas de bruit et fonctionne très bien uniquement sur la RAM.

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There have been some annoyances along the way, though. The main one on this computer was the insistence of the system to continuously go to sleep - every 10 seconds or so. This seems to be a bug that came with systemd. Not that I wish to bash upon systemd, but several bugs have appeared because of it over the months. In this case, a solution is easy to implement by opening a terminal, getting root access and editing file /etc/systemd/logind.conf: ubuntu@ubuntu:~$ sudo bash root@ubuntu:~# editor /etc/systemd/logind.conf Two lines need to be added, that basically tell the power management system not to sleep if the lid closed sensor is triggered. There is no need to take any account of this sensor, basically because this computer does not have one! Anyhow, this is clearly an issue with this particular model, and should not happen with other makes or models. The two lines are: HandleSuspendKey=ignore HandleLidSwitch=ignore

Toutefois, de temps en temps, je rencontrais des problèmes. Le plus important sur cet ordinateur était la fâcheuse tendance du système à se mettre sans cesse en veille, toutes les 10 secondes environ. Il paraît que c'est un bug qui est arrivé avec systemd. Ce n'est pas que je veuille dénigrer systemd, mais plusieurs bugs qui lui sont attribués sont arrivés au cours des mois. Dans ce cas, il est facile d'implémenter une solution en ouvrant un terminal en tant qu'administrateur (root) et en éditant le fichier /etc/systemd/logind.conf :

ubuntu@ubuntu:~$ sudo bash

root@ubuntu:~# editor /etc/systemd/logind.conf

Vous devez ajouter deux lignes qui disent au gestionnaire d'alimentation de ne pas se mettre en veille si le capteur de fermeture du capot est déclenché. On n'a pas besoin de prendre ce capteur en compte, parce que, tout simplement, cet ordinateur n'en a pas ! De toute façon, le problème n'apparaît que sur ce modèle précis et cela ne devrait pas arriver sur d'autres machines. Les deux lignes sont :

HandleSuspendKey=ignore

HandleLidSwitch=ignore

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Once done, we will need to restart the corresponding service. On my computer, for some reason I also needed to restart the network management service. Perhaps the power management system also shuts down the WiFi card, though this is just me speculating: root@ubuntu:~# service systemd-logind restart root@ubuntu:~# service network-manager restart root@ubuntu:~# exit ubuntu@ubuntu:~$ nm-applet & Once this is done, everything just worked - for me. For others, on different hardware, WiFi drivers may become an issue that needs to be handled in the usual way. Memory usage is about 780 MBytes, including the basic system, the Unity desktop manager, Firefox, and the rather memory-hungry Google Drive web editor, which is to be expected since it makes an intensive use of JavaScript. It can be noted I had virtual memory turned on for this computer. The LiveCD has detected the swap partition from an existing installation on the hard drive, and is using it for some extra space. This does seem to speed things up a little since less page-swapping occurs when our RAM is nearly full.

Une fois terminé, il faut redémarrer le service correspondant. Pour une raison mystérieuse, sur mon ordinateur, j'avais besoin de redémarrer le gestionnaire de réseau. Il se peut que le gestionnaire d'alimentation ferme la carte WiFi aussi, bien que ce ne soit qu'une spéculation de ma part :

root@ubuntu:~# service systemd-logind restart

root@ubuntu:~# service network-manager restart

root@ubuntu:~# exit

ubuntu@ubuntu:~$ nm-applet &

Une fois cela fait, tout a fonctionné, tout simplement, dans mon cas. Pour d'autres, sur du matériel différent, les pilotes WiFi peuvent poser un problème qu'il faut résoudre de manière classique.

Il utilise environ 780 Mo de mémoire et cela comprend le système de base, Unity, Firefox et l'éditeur Web, Google Drive, qui utilise beaucoup de mémoire, ce qui n'est pas surprenant, car il se sert de JavaScript sans retenue. (J'avais activé la mémoire virtuelle sur cet ordinateur.) Le LiveCD a détecté la partition swap d'une installation présente sur le disque dur et l'utilise pour un peu d'espace supplémentaire. En effet, cela semble accélérer un peu les choses puisqu'il y a moins de pagination quand la RAM est presque pleine.

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On the other hand, the processor is getting hit rather hard. The bottom of the netbook got quite toasty, as both cores were used consistently. Part of the fault does not in fact lie with the system itself or the programs, but rather with the integrated graphics processor on these CPUs. The GPU in the Atom runs either at 200 or at 400 MHz - i.e. quite slowly. Its lack of processing power when calculating overlays and other graphic effects must be completed by the main CPU itself, which does tend to run hot as a consequence. It may be noted that, as a result, battery life in these conditions may be greatly reduced. The computer is also running on a battery that was manufactured back in 2009, so with less capacity than modern batteries and also not at its best due to much use during the intervening years. Logically, one way to use less resources is to adopt a less power-hungry desktop manager. One of the leaner versions of Ubuntu comes with the MATE desktop, so that was what I decided to install on this machine. The installation itself worked flawlessly, even though I made things slightly more interesting with a combination of ext4 (/boot) and btrfs (/, /home) filesystems.

En revanche, le processeur a la vie assez dure. Le dessous du netbook est devenu très chaud, car les deux cœurs étaient utilisés constamment. Une partie de la faute n'est attribuable ni au système lui-même, ni aux logiciels, mais au processeur graphique intégré. Le GPU de l'Atom fonctionne soit à 200, soit à 400 MHz, autrement dit, très lentement. Le manque de puissance lors du calcul des surcouches et autres effets graphiques doit être comblé par le processeur principal lui-même, qui a, par conséquence, tendance à devenir très chaud.

On peut éventuellement constater que la durée de vie de la batterie dans ces conditions peut être très réduite. L'ordinateur fonctionne sur une batterie fabriquée en 2009 et, donc, avec moins de capacité que les batteries modernes. En outre, elle n'est pas à son maximum en raison d'une forte utilisation pendant toutes ces années.

Logiquement, une façon d'utiliser moins de ressources serait d'adopter un gestionnaire de bureau qui utilise moins de puissance. Une des versions plus légères d'Ubuntu est livrée avec le bureau MATE et c'était donc cela que j'ai décidé d'installer sur cette machine. L'installation elle-même s'est faite sans problème, bien que j'aie rendu les choses un peu plus intéressantes avec une combinaison de systèmes de fichiers : ext4 (/boot) et btrfs (/, /home).

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As expected, memory usage is lower with this desktop manager. With the same Firefox + Google Drive workload, usage went down a good 100 MBytes, which may not seem much but can make the difference between the system needing to swap, or not. Swapping out pages of memory to the hard drive is a slow process. Processor usage was also down by quite a bit, leading to a slightly cooler underside for the computer, and less fan noise for the user. Even using an office application such as LibreOffice Writer works well on this one - better, in fact, than Google Drive since the RAM requirements are slightly lower. Once we have established that Ubuntu 16.04 may be used on this class of hardware, some tuning may be undertaken. Perhaps the area in which most gains could be expected would be through a processor swap. But it is indeed unfortunate that netbooks have CPUs soldered onto the main board, that simply cannot be changed - unlike a desktop computer. On the other hand, both memory and the hard drive can usually be easily exchanged.

Comme attendu, la mémoire est moins sollicitée avec ce gestionnaire de bureau. Avec la même charge de travail, Firefox + Google Drive, son utilisation a diminué de plus de 100 Mo, ce qui peut vous paraître pas grand chose, mais qui peut faire la différence entre la nécessité d'utiliser le swap ou pas. Le processus d'envoi de pages de mémoire vers le disque dur est lent.

L'utilisation du processeur a également diminué beaucoup, ce qui a rendu le dessous de l'ordinateur un peu plus frais et signifiait moins de bruit du ventilateur pour l'utilisateur. Même une application bureautique comme LibreOffice Writer fonctionne bien ici, mieux, en fait, que sur Google Drive, puisque les besoins de mémoire sont légèrement moins élevés.

Une fois la possibilité d'utiliser Ubuntu 16.04 sur cette gamme de matériel confirmée, on peut entreprendre quelques ajustements. On pourrait penser gagner le plus en changeant le processeur. Il est on ne peut plus malheureux que les processeurs des netbooks soient soudés à la carte mère, qui ne peut absolument pas être changée, contrairement à celle d'un ordinateur de bureau. En revanche, on peut facilement échanger la mémoire et le disque dur.

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On the RAM side of things, most netbooks came with a single module of PC-5300 DDR2 RAM. Many modules were of only 1 GByte capacity, though others held 2 GBytes. Since many netbooks contained only a single memory slot, upgrading from 1 to 2 GBytes may mean somehow sourcing a 2 GByte memory module - which may not be easy. Needless to say, they are generally considered obsolete and not usually carried anymore, and if you do find them it may be at stupid prices. Cannibalizing another, non-functional, netbook may be of use here. However, care should be taken to use only the appropriate type of memory. SO-DIMM PC-5300 DDR2 RAM running at 333 MHz may be the most common type, but it is by no means the only one found out in the wild. The label on the module itself usually conveys the necessary information, and memory module form factors also tend to be different, helping figure out which modules may or may not be installed in which computers. As for hard drives, there is a tendency nowadays to swap laptops’ original “spinning platter” drives for Solid-State (SSD) drives - and, with offerings such as this 120 GByte model for less than 50 Euro, this type of upgrade certainly makes sense for modern machines.

Côté RAM, la plupart des netbooks furent livrés avec une seule barrette de RAM PC-5300 DDR2. La capacité de pas mal de barrettes n'était que d'1 Go, bien que d'autres contiennent 2 Go. Étant donné que beaucoup de netbooks n'avaient qu'un seul emplacement mémoire, passer de 1 à 2 Go peut signifier trouver, d'une façon ou d'une autre, une barrette de 2 Go, ce qui peut s'avérer difficile. Bien entendu, elles sont généralement jugées obsolètes et ne sont plus proposées ; et, si vous arrivez à en trouver une, elle peut coûter les yeux de la tête. Dans ce cas précis, prendre la barrette d'un autre netbook qui ne fonctionne plus, peut sans doute être utile.

Cependant, il faut faire en sorte de n'utiliser que le type approprié de mémoire. SO-DIMM PC-5300 DDR2 RAM à 333 MHz a beau être le type de mémoire le plus usité, il est loin d'être le seul au monde. L'étiquette sur la barrette elle-même fournit habituellement l'information nécessaire et les dimensions de la barrette peuvent être différentes aussi, ce qui aidera à décider quelles barrettes peuvent ou ne peuvent pas être installées dans quels ordinateurs.

Quant aux disques durs, de plus en plus maintenant, on remplace le vieux disque dur tournant par un SSD, et, étant donné l'offre actuelle - comme ce modèle de 120 Go pour moins de 50 euros -, faire ce type de mise à niveau est certainement logique quand il s'agit de machines modernes.

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Now, we may consider the fact that operating systems such as Windows or OS-X usually weigh in at a minimum of about 20 GBytes of disk space, whereas Linux variants may have ample disk space with just 5 GBytes, or even less. Ubuntu just uses the disk rather less than other operating systems, reading in and writing out less data at each system boot. So the gain obtained through switching to a speedier SSD, while certainly noticeable, is not as extreme as that obtained under those other, heavier, operating systems. As for netbooks, unfortunately their main boards were usually designed to give adequate support for platter-type hard drives, which means typical data transfer speeds in the 80 to 100 MByte/s range. A SATA-I connection is certainly up to that, topping out at 150 MByte/s. However, modern SSD drives can usually spit out data at 250 to 300 MBytes/s, requiring the faster SATA-II (300 MBytes/s) or SATA-III (600 MBytes/s) connections. If the computer’s main board is only capable of SATA-I, at best the hard drive will be limited to just 150 MBytes/s - and at worst will simply not be recognized by the computer, which is what happened to my Aspire. So a best-case speedup of only about 2x may be expected by changing the hard drive, much less than that experienced on higher-grade machines with SATA-II or -III interfaces that can go up by 4x or 5x.

Bon. Il reste le fait que des systèmes d'exploitation comme Windows ou OS-X prennent habituellement un minimum d'environ 20 Go d'espace disque, alors que les divers systèmes Linux peut se trouver à l'aise avec seulement 5 Go, ou même moins. Ubuntu utilise tout simplement le disque plutôt moins que d'autres systèmes d'exploitation, lisant et écrivant moins de données à chaque démarrage du système. Ainsi, ce qui est gagné en changeant pour un SSD plus véloce, quoique sensible, n'est pas aussi extrême que ce qui est constaté sous ces autres systèmes d'exploitation, plus lourds.

Pour ce qui concerne les netbooks, malheureusement leurs cartes mères étaient habituellement conçues pour prendre en charge convenablement les disques durs de type tournant, ce qui signifie des vitesses de transfert de données aux alentours de 80 à 100 Mo/s. Une connexion SATA-I sait certainement le faire, avec une vitesse maximum de 150 Mo/s. Cependant, les disques SSD actuels crachent les données habituellement à 250 à 300 Mo/s, nécessitant une connexion SATA-II (300 Mo/s) ou SATA III (600 Mo/s). Si la carte mère de l'ordinateur ne peut gérer que la SATA-I, le disque dur sera limité au mieux à 150 Mo/s , et, au pire, ne sera tout simplement pas reconnu par l'ordinateur, ce qui est arrivé à mon Aspire. Vous pouvez vous attendre au mieux à une augmentation de vitesse de 2x si vous changez le disque dur, beaucoup moins que celle vue sur des machines plus performantes avec des interfaces SATA-II ou SATA-III qui peuvent aller jusqu'à 4 ou 5x.

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But this should not dissuade us from swapping the hard drive. As stated above, prices on SSDs have really gone down, to less than 1 Euro per Gigabyte especially for the lower capacities. Even if our netbook cannot handle the extra speed and will be limited mostly by the slow processor, there will be some advantages to having a new drive. One is that the original hard drive that came with the netbook may be getting on quite a bit in age by now, and so may in all probability fail on us at some point. Another is that SSDs have no moving parts, may survive falls and other accidents even while being used, and so are better suited to computers that get hauled (and banged) about quite a lot during the working day. However, care must be taken either to source an SSD that also accepts SATA-I connections, or to ensure that the netbook's chipset handles at least SATA-II. Ubuntu 16.04 has been hailed as the version of Ubuntu that will achieve convergence across many different platforms. While this is certainly true, perhaps we users should also be aware that the need to cater for hardware with varying levels of performance has no doubt brought about a new awareness within the developer community that certain previous versions of Unity were simply too slow. There has been a salutary reaction from developers. Things have certainly been turned around, and this newest version (for now) has regained some of the terrain lost. I have no precise numbers in front of me, but there is a distinct feeling that Ubuntu 16.04 is no heavier on a machine than 14.04, and may be distinctly lighter when using a lightweight desktop manager such as MATE. Time will tell, but I get the feeling that 16.04 may be one of the keepers.

Mais cela ne devrait pas nous dissuader de changer de disque dur. Comme mentionné plus haut, le prix des SSD a énormément baissé, jusqu'à moins d'un euro par Go, surtout pour ceux à capacité moindre. Même si le netbook ne peut pas gérer la vitesse supplémentaire et sera limité, pour la plupart, par le processeur lent, un nouveau disque dur apporterait des avantages. Après tout, le disque dur original vieillit de plus en plus maintenant et, à un moment ou un autre, risque sans aucun doute de nous faire défaut. Qui plus est, il n'y a pas de pièces mobiles dans les SSD et ils peuvent survivre à des chutes et autres accidents même lorsqu'ils fonctionnent ; ainsi, ils conviennent mieux aux ordinateurs qui sont souvent transbahutés et peuvent être malmenés pendant une journée de travail. Cependant, il faut vous assurer, soit que le SSD accepte aussi une connexion SATA-I, soit que le chipset du netbook gère au moins la SATA-II.

Ubuntu 16.04 est salué comme la version d'Ubuntu qui parviendra à la convergence sur beaucoup de plateformes différentes. Cela est certainement le cas, mais il faudrait sans doute que les utilisateurs aient conscience que le fait qu'il faut prendre en compte du matériel avec des niveaux de performances différents a probablement aidé la communauté des développeurs, elle, à se rendre compte que certaines versions antérieures d'Unity étaient tout simplement trop lentes. La réaction des développeurs été salutaire : ils ont redressé les choses et cette dernière version (pour le moment) a repris une partie du terrain perdu. Je n'ai pas de chiffres précis devant moi, mais j'ai l'impression certaine qu'Ubuntu 16.04 n'est pas plus lourde que la 14.04 et peut être réellement plus légère quand un gestionnaire de bureau léger, comme MATE, est utilisé. L'avenir le dira, mais j'ai le sentiment que la 16.04 sera une version que l'on voudra garder.

issue109/labolinux1.txt · Dernière modification : 2016/06/05 08:38 de d52fr