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Table des matières

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I acquired a lowly HP 255 G3 notebook several months ago. It must be said that the computer was not expensive, and one could even say that the screen and keyboard are quite nice, comparing favorably with laptops in a higher price range. But this hardware, though modern, does not offer what could be called stellar performance. The processor is an AMD E1-2100 with two cores, but each run at a mere 800 MHz. The hard drive is a 1 TByte model with spinning platter and abysmal performance. Once the integrated graphics card is done with the RAM, less than 3.5 GBytes remain available to the system. The end result is a 2016 laptop with a 15-inch screen, and about the power of a 2006 net-book. What quickly became apparent is that modern software had advanced in the intervening years, to the point that any modern Ubuntu derivative (specifically: the 16.10 series) would struggle to work properly on the computer. To be completely honest, running a lightweight desktop manager such as LXDE or XFCE did work quite well, on their own or with fairly heavyweight applications such as LibreOffice or even Gimp. Things bogged down whenever anything had to be done through the browser. Having more than two or three tabs open at a time meant that responsiveness went down, moreso when perusing a website with a so-called “feature-rich” interface with much Javascript, server-pushing and the lot. What really broke it for me was using Google Drive (that I need for work purposes) and which works wonderfully and is nicely responsive on an Intel Core i7 with 8 GBytes of RAM even while editing longer documents. Unfortunately, the Drive does tax the AMD E1 to the limit when using either the Firefox or Chromium browsers. Other, lighter, browsers (such as Midori) cannot handle all the features of the web-based editor, and there can be some hiccups during regular use, as well as annoying error messages. However, back in the day, we did manage to get some useful work out of one of these platforms. Actually, even further back in the day, some of us started using computers such as the Apple ][ or the IBM PC, in both cases with neither mouse nor a graphical screen. So I took the weaknesses of my new computer as a bit of a challenge, and set to drawing up a list of what could, and could not, be done effectively on this computer without resorting to graphical mode. I was going back to basics, or, at least, to using text mode exclusively.

Il y a plusieurs mois, j'ai fait l'acquisition d'un ordinateur portable bas de gamme, le HP 255 G3. Je dois avouer que l'ordinateur ne coûtait pas cher et qu'on peut même dire que l'écran et le clavier ne sont pas mal, dépassant parfois ceux de portables dont le prix était supérieur. Mais ce matériel, bien que moderne, n'offre pas ce qu'on pourrait appeler des performances éblouissantes. Le processeur est un AMD E1-2100 avec deux cœurs, mais chacun tourne à un petit 800 MHz. Le disque dur est un modèle de 1 To à plateau tournant et aux performances abyssales. Une fois que la carte graphique intégrée a pris toute la RAM dont elle a besoin, il reste moins de 3,5 Go disponible au système. Le résultat final est un ordinateur portable de 2016 avec un écran de 15 pouces et à peu près la puissance d'un netbook de 2006.

Il est devenu rapidement évident que les logiciels modernes avaient progressé entre temps, à un point où n'importe quel dérivé moderne d'Ubuntu (pour être précis : la série 16.10) aurait des difficultés à bien fonctionner sur l'ordinateur. Pour être tout à fait honnête, un gestionnaire de bureau léger, comme LXDE ou XFCE, fonctionnait très bien, seul ou avec des applications assez lourdes telles que LibreOffice ou même Gimp. Les choses s'enlisaient chaque fois qu'il fallait utiliser un navigateur. Avoir deux ou trois onglets ouverts en même temps signifiait une baisse de réactivité, encore plus lors de la consultation d'un site Web avec une interface aux « riches caractéristiques », comme ils disent, avec beaucoup de Javascript, des passages par des serveurs intermédiaires et tutti quanti. Ce qui le rendait impossible pour moi était l'utilisation de Google Drive (que je dois avoir pour les besoins de mon travail), qui fonctionne à merveille et qui est bien réactif sur un Intel Core i7 avec 8 Go de RAM, même lorsque je modifie de longs documents. D'autres navigateurs, plus légers, (comme Midori) ne peuvent pas gérer toutes les fonctionnalités d'un éditeur basé sur le Web et il peut y avoir des pépins pendant une utilisation normale, ainsi que des messages d'erreur agaçants.

Cependant, il y a quelque temps, on a bel et bien réussi à travailler sur l'une de ces plateformes. En fait, il y a encore plus longtemps, certains d'entre nous ont commencé à utiliser des ordinateurs comme l'Apple II ou l'IBM PC alors que, ni l'un, ni l'autre, n'avait une souris ou un écran graphique. J'ai donc décidé de considérer les faiblesses de mon nouvel ordinateur comme une sorte de défi et j'ai commencé à écrire une liste de ce qui pouvait, ou ne pouvait pas, s'y faire efficacement sans recourir à un mode graphique. Je retournais aux bases, ou, du moins, à l'utilisation exclusive du mode texte.

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The limits I set myself were on the one hand using only software that was still supported – I did not wish to run risks connecting to the Internet with an obsolete system. On the other, I needed to make sure the result would be something that could actually be used to get work done. This meant that the system would have to be sufficiently easy to use that I could take it for a period as my main means of computing, which I set - perhaps a tad arbitrarily - at a week. Within a week, I reasoned, I would know for sure that this could actually work, or, as seemed rather probable, I would be running screaming back to Linux Mint 18.1 with KDE on a much more powerful - though more expensive - piece of kit. WHAT DOES ONE NEED FROM A COMPUTER? The first thing I did was to compile a list of my actual needs. I could get by a week without playing any computer games, I reasoned, and even without updating my status on Facebook. Though it would be a pain, and I am not a masochist by inclination. So, a plan was hatched: I had set myself the task of seeing what was possible using the computer in text mode, but had said nothing to myself about a tablet. So the Nexus 7 tablet (with Ubuntu Touch) was pressed into service to handle gaming, social media, and anything else to do with leisure activities that really required graphical support. The computer would be used only for work activities, in text mode as specified. Yes, this is cheating a bit, but it also made sure I would have a fair go at the experiment without abandoning mid-way through the week.

Les limitations que je me suis fixées étaient, d'une part, la seule utilisation de logiciels qui étaient toujours pris en charge, car je ne voulais pas me risquer à me connecter au Net avec un système obsolète. D'autre part, je devais m'assurer que le résultat pourrait être utilisé pour accomplir un vrai travail. Cela signifiait que le système devrait être suffisamment convivial, que je pourrais l'utiliser pendant un certain temps - j'ai choisi, sans doute arbitrairement, une semaine - en tant qu'outil informatique principal. D'après mon raisonnement, une semaine serait suffisante pour que je sois certain que cela pouvait vraiment fonctionner, ou que, ce qui me semblait plus probable, je serais en train de retourner en vitesse et en hurlant à Linux Mint 18.1 avec KDE sur une machine beaucoup plus puissante et beaucoup plus chère.

DE QUOI A-T-ON BESOIN LORS DE L'UTILISATION D'UN ORDINATEUR ?

La première chose que j'ai faite fut d'écrire une liste de mes véritables besoins. Je me suis dit que je pouvais survivre pendant une semaine sans jouer à des jeux sur PC et même sans mettre à jour mon statut sur Facebook, bien que ce ne soit pas agréable et que je ne sois pas masochiste de tendance. J'avais donc un plan : je m'étais donné la tâche d'apprendre ce qui pouvait être fait sur un ordinateur en mode texte, mais je ne me suis rien dit à propos d'une tablette. Ainsi la tablette Nexus 7 (avec Ubuntu Touch) était mise à contribution pour gérer les jeux, les réseaux sociaux et tout ce qui s'apparentait à des activités de loisirs qui nécessitaient un support graphique. Je n'utiliserais l'ordinateur que pour des activités de travail, en mode texte, bien entendu. Oui, je trichais un peu, mais, ainsi, j'étais sûr de pouvoir tenir pendant l'expérience, sans tout abandonner à mi-parcours.

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My list was set up in increasing order of difficulty so I could work my way upwards as I went. The first point concerned some custom fonts and colors, since I was about to spend quite some time in front of this screen. Transferring files from this computer to and fro with other computers would be a necessity at some point in time. Since it was possibly rather easy to accomplish, this became Point 2. General text editing was another activity to consider, which became Point 3. Making presentations and editing picture files are activities that I tend to need during my working week, but I reasoned that dispensing with these two for the time being would be best. Likewise, setting up a sound server and associated client software to play music seemed fairly useless, with the current abundance of devices that can reproduce music. So I went on with Point 4, accessing mail. I thought that would probably be easy to handle since mail has been around since who knows when - since before the Internet was a thing, to be precise. Finally, Point 5 on the list were activities that I usually do through a browser. For the reasons set out above, this was the main aspect of the question to my mind, and included general Web browsing (including searching), news sites and Wikipedia, connecting to a web-based Content Management System to handle administrative tasks at school, and, above all, Google Drive and its associated calendar.

La liste était paramétrée par ordre croissant de difficulté pour que je puisse progresser du plus facile au plus difficile. Le sujet du premier point était quelques polices et couleurs personnalisées, puisque j'allais passer un certain temps non négligeable devant l'écran. Le transfert de fichiers de et vers d'autres ordinateurs à un moment quelconque serait nécessaire. Puisqu'il semblait sans doute plutôt facile de faire ça, c'est devenu le point numéro 2. L'édition de textes devait être prise en compte aussi et devenait le point numéro 3. Faire des présentations et retoucher des images sont des activités qui me sont souvent nécessaires pendant ma semaine de travail, mais je me suis dit qu'oublier ces deux choses pour le moment serait le mieux. De la même façon, la création d'un serveur de son et des logiciels clients associés pour lire de la musique me semblait assez inutile étant donné la profusion acutelle des dispositifs sachant reproduire de la musique. J'ai donc continué avec le point 4, pouvoir accéder à mes mails. Je pensais que ce serait facile à gérer puisque les courriels sont là depuis Dieu sait quand - avant l'Internet, même, pour être précis. Enfin, le point numéro 5 sur la liste concernait les activités que je fais habituellement avec un navigateur. Pour les raisons expliquées ci-dessus, c'était pour moi l'aspect principal de la question et comprenait la consultation du Net en général (y compris les recherches), les sites des actualités et Wikipedia, la connexion à un système de gestion de contenu basé sur le Web pour prendre en charge les tâches administratives au lycée et, surtout, Google Drive et son calendrier.

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INSTALLING UBUNTU SERVER To set up my computer environment without graphics, I performed a fresh install of Ubuntu Server 16.10, for the amd64 architecture. The 700 MBytes ISO image was written to a USB stick. The HP laptop was quickly formatted with a BTRFS file-system, and the system installed. The entire process is not exactly the same as with desktop versions of Ubuntu, the installer being more related to Debian's application, but a user with some experience of installing any Ubuntu, or, generally speaking, any GNU/Linux system, will easily find his or her marks. The computer rebooted and came up again satisfactorily quickly, in about 20s from cold boot. This is much better than with any graphical interface, so I was ahead for the time being. Once logged in, my next task was to set up networking. Connecting via a physical Ethernet cable is relatively fast and straightforward - if one is used to running servers, that is. Become root, then begin by determining the identification of the physical interface: sudo bash ip link list

INSTALLER UBUNTU SERVER

Pour configurer l'environnement de mon ordinateur sans affichage graphique, j'ai fait une installation propre d'Ubuntu Server 16.10 pour l'architecture amd64. J'ai écrit l'image ISO de 700 Mo sur une clé USB. Le portable HP fut rapidement formaté avec le système de fichiers BTRFS et le système installé. Le processus complet n'est pas tout à fait le même qu'avec les versions de bureau d'Ubuntu, puisque l'installeur est plus apparenté à l'appli de Debian, mais un utilisateur qui a déjà installé n'importe quel Ubuntu, ou généralement, n'importe quel système GNU/Linux, se sentira à l'aise. L'ordinateur a redémarré de façon satisfaisante, en environ 20 secondes après un démarrage à froid. C'est nettement mieux qu'avec n'importe quelle interface graphique et, pour le moment, j'avais une longueur d'avance.

Une fois connecté, je devais configurer le réseau. La connexion avec un câble Ethernet physique est assez rapide et simple, si, toutefois, on a l'habitude de gérer des serveurs. Devenez root, puis commencez en trouvant l'identification de l'interface physique :

sudo bash

ip link list

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The physical Ethernet connection is the one that starts with the letter 'e', in my case 'enp4s0'. So I then edited file /etc/network/interfaces, and inserted the stanza: auto enp4s0 iface enp4so inet dhcp I could then start the interface at will from the command line using: ifup enp4s0 I then checked the connection was up, with command ifconfig, and then updated the system software with the most recent versions from the repositories: apt-get update apt-get install aptitude aptitude safe-upgrade

La connexion Ethernet physique est celle qui commence par la lettre « e », dans mon cas « enp4s0 ». J'ai donc édité le fichier /etc/network/interfaces en insérant ces deux lignes :

auto enp4s0

iface enp4so inet dhcp

Je pouvais alors démarrer l'interface à partir de la ligne de commande quand je voulais avec :

ifup enp4s0

Puis, j'ai vérifié que la connexion fonctionnait, avec la commande ifconfig, ensuite j'ai mis les logiciels du système à jour avec les plus récentes versions des dépôts :

apt-get update

apt-get install aptitude

aptitude safe-upgrade

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I still prefer aptitude to the more recent apt command. Old habits die hard. A new version of the kernel was available, downloaded and installed with minimum fuss. However, it should be noted that a modern kernel does take some time to be installed and modules configured - more, in any case, than on a more powerful machine. The end result was a system that took up about 2.1 GBytes of disk space, and used some 151 MBytes of RAM with some applications in execution. Once the system was up-to-date, I set about setting up a new connection, this time over WiFi. Staying tethered is all so old-school, but since we do have modern (i.e. post-year 2000) hardware available to us, it does make sense to use it. This one used to be slightly more complex in the days when I needed to mess around with wpa_supplicant. Nowadays, however, WiFi can be set up by Average Joe using the command-line version of the very same NetworkManager used in most Ubuntu desktop environments. While still connected to the network over Ethernet, I installed package network-manager: aptitude install network-manager

Je préfère toujours aptitude à la commande apt qui est plus récente. Les vieilles habitudes ont la vie dure. Une nouvelle version du noyau était disponible, téléchargée et installée sans problème. Cependant, vous devez savoir qu'il faut un certain temps pour installer le noyau moderne, puis configurer ses modules - plus, de toutes façons, que sur une machine plus puissante. Le résultat final était un système qui prenait environ 2,1 Go d'espace disque et utilisait environ 151 Mo de RAM lors de l'exécution de quelques applications.

Une fois le système mis à jour, j'ai commencé à configurer une nouvelle connexion, cette fois-ci par WiFi. Devoir rester attaché est tellement vieux jeu, mais puisque du matériel moderne (c'est-à-dire après l'an 2000) est disponible, il est tout à fait logique de s'en servir. Cette tâche était un peu plus complexe jadis quand il fallait bricoler avec wpa_supplicant. De nos jours, toutefois, le citoyen lambda peut paramétrer le WiFi en utilisant la version en ligne de commande du même gestionnaire de réseaux que la plupart des environnements de bureau Ubuntu. Étant toujours connecté au réseau via l'Ethernet, j'ai installé le paquet network-manager :

aptitude install network-manager

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I now needed to start the network manager service, and then used the nmcli command to set up the WiFi connection. To successively look for available WiFi devices to use, then list access points or networks, and finally connect to one of them: service network-manager start nmcli d nmcli d wifi list nmcli d wifi connect your_wifi_network_name password your_wifi_password Once up, I tested that the computer had actually obtained an IP address from the access point using command: ifconfig I also made sure the connection to the Internet and a DNS configuration were both working with: host www.google.com This last command should give whatever IP address Google is currently using in our local geographical region, both under IPv4 and IPv6.

J'avais alors besoin de démarrer le service du gestionnaire de réseaux, puis j'ai utilisé la commande nmcli pour configurer la connexion WiFi. Pour chercher d'abord les dispositifs WiFi disponibles, puis pour lister les points d'accès ou les réseaux et, enfin, pour se connecter à l'un d'entre eux :

service network-manager start

nmcli d

nmcli d wifi list

nmcli d wifi connect nom_de_votre_réseau_WiFi password votre_mot_de_passe_wifi

Une fois la connexion démarrée, je me suis assuré que l'ordinateur avait vraiment obtenu une adresse IP du point d'accès avec la commande :

ifconfig

Je me suis également assuré que la connexion à l'Internet et la configuration DSN fonctionnaient tous les deux avec :

host www.google.com

Cette dernière commande devrait donner l'adresse IP que Google utilise actuellement dans notre région géographique à la fois sous IPv4 et IPv6.

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The nice thing about NetworkManager is that it will try to connect to the same WiFi network each time we boot the computer. To disconnect from a network, or reconnect, I used the respective commands: nmcli c down your_wifi_network_name and nmcli c up your_wifi_network_name Needless to say, I also decided to use NetworkManager to manage my physical Ethernet connection over a cable. To do so, I removed the stanza in /etc/network/interfaces, and restarted both networking and network-manager (or I could alternatively reboot the computer). This is a good idea if the computer will not be continuously connected to physical Ethernet, since otherwise the boot process will block at each startup while trying to set up networking. SETTING UP AN ENVIRONMENT Once I had a working physical or wireless Internet connection, I went on to each of the tasks in my list. Point 1 - the easiest from a technical standpoint - was changing console fonts and colors. There is a short list of fonts available from the TTY console in a standard Ubuntu installation, in comparison to what Slackware used to offer us many years back - and, in fact, still does. This perhaps goes to show that Slack is aimed more towards the user of the text console. In any case, the root user can alter the system console font and font size by reconfiguring package console-setup:

Ce qui est bien, c'est que le gestionnaire de réseaux essayera de se connecter au même réseau WiFi chaque fois que l'ordinateur est démarré. Pour me déconnecter du réseau, ou me reconnecter, j'utilise les commandes respectives :

nmcli c down nom_de_votre_réseau_wifi

et

nmcli c up nom_de_votre réseau_wifi

Il va sans dire que j'ai décidé d'utiliser Networkmanager pour gérer ma connexion Ethernet physique par câble aussi. Pour ce faire, j'ai enlevé les deux lignes dans /etc/network/interfaces et redémarré à la fois networking et network-manager (ou, à la place, j'aurais pu redémarrer l'ordinateur). C'est une bonne idée si l'ordinateur n'est pas connecté à l'Ethernet en continu, car, autrement, le processus de démarrage se bloquera à chaque démarrage quand il essayera de configurer les connexions.

PARAMÉTRER UN ENVIRONNEMENT

Une fois muni d'une connexion Internet physique ou sans fil, j'ai procédé à chacune des tâches sur ma liste. Le premier point, et le plus facile du point de vue technique, était de changer les polices et couleurs de la console. Il y a une courte liste de polices disponibles dans la console TTY d'une installation standard d'Ubuntu, surtout comparé à ce que Slackware nous proposait il y a très longtemps, et, en fait, nous propose encore. Cela peut indiquer sans doute que Slack cible davantage l'utilisateur de la console texte. De toute façon, l'utilisateur root peut changer la police de la console système et sa taille en reconfigurant le paquet console-setup :

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dpkg-reconfigure console-setup My personal choice went to the Terminal font, in 20 points. I find this helps me maintain a sane distance from the screen without having to squint. As for colors, we can use standard terminal escape codes to alter screen background and text colors. For instance, the following two commands set the background color (color number 0) to green, and the text color (color number 7) to dark blue: echo -en “\e]P0008800” echo -en “\e]P7000040” clear For anyone used to working with HTML color codes, it should be easy to figure out the RGB (Red-Green-Blue) values to use for customizing screen colors to our wishes. Once I had found values to my liking, adding the three commands to the end file ~/.bashrc made the changes applicable every time I logged in. This is, as always, a matter of personal taste but I found that the combination of 000000 (black) for the background and 806000 (gold) is a fair clone of the traditional amber computer terminal.

dpkg-reconfigure console-setup

Personnellement, j'ai choisi la police Terminal en 20 points. Je trouve que cela m'aide à maintenir une bonne distance de l'écran sans que je doive loucher.

Quant aux couleurs, nous pouvons utiliser les « codes escape » standard du terminal pour changer la couleur du fond et celle du texte. Par exemple, les deux commandes suivantes règlent la couleur de fond (couleur numéro 0) à vert et la couleur du texte (couleur numéro 7) à bleu foncé :

echo -en “\e]P0008800”

echo -en “\e]P7000040”

clear

Pour quiconque a l'habitude de travailler avec des codes couleur HTML, il devrait être facile de déterminer les valeurs RGB (Rouge-Vert-Bleu) qu'il faut utiliser pour personnaliser les couleurs à l'écran selon votre souhait. Quand j'ai trouvé des valeurs qui me plaisaient, le rajout des trois commandes à la fin du fichier ~/.bashrc a rendu les modifications automatiques chaque fois que je me suis connecté. Comme toujours, c'est une question de goût personnel, mais j'ai trouvé que la combinaison de 000000 (noir) pour le fond et 806000 (or) est un assez bon clone du terminal informatique ambré traditionnel.

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TRANSFERRING FILES Point 2 was transferring files to and fro with other computers. If we have at our disposition any computer with an SSH server enabled, this is quite simple. For instance, to make a copy of this article, I simply used command: scp my_week_without.txt 192.168.0.108:/home/alan/Desktop/ If, for some reason, I did not have a computer with SSH enabled, it would have been a simple matter to install one. On the receiving computer (the SSH server), I would have installed package openssh-server using any software manager. For instance: sudo apt install openssh-server I could also copy files over from that computer on to my new system. For instance, to synchronize an entire directory from that computer to the new one: rsync -aruv 192.168.0.108:/home/alan/Documents .

TRANSFÉRER DES FICHIERS

Le point numéro 2 était le transfert de fichiers de et vers d'autres ordinateurs. Si nous pouvons accéder à n'importe quel ordinateur sur lequel un serveur SSH est activé, c'est très simple. Par exemple, pour copier cet article, il m'a suffit d'utiliser cette commande :

scp ma_semaine_sans.txt 192.168.0.108:/home/alan/Desktop/

Si, pour une raison quelconque, je n'avais pas d'ordinateur sur lequel SSH était activé, il aurait été simple d'en installer un. Sur l'ordinateur receveur (le serveur SSH), j'aurais installé le paquet openssh-server avec n'importe quel gestionnaire de logiciels. Par exemple :

sudo apt install openssh-server

Je pouvais également copier des fichiers de cet ordinateur-là vers mon nouveau système. Par exemple, pour synchroniser tout un répertoire de cet ordinateur vers le nouveau :

rsync -aruv 192.168.0.108:/home/alan/Documents .

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EDITING TEXT On to Point 3: editing text. The default editor in the text console under Ubuntu is nano, which can also be accessed through command 'editor', for instance: editor my_week_without.txt Another possibility is vi or vim, though its interface is even more basic (and relies on memorizing more key combinations) than nano. However, both of these admittedly fine text editors do have some shortcomings. For this reason, a popular text editor - back when using a console was more mainstream - used to be emacs. This is still available, and can be installed with: aptitude install emacs-nox This editor has the advantage of having quite a lot of documentation available on the Internet - a search for “emacs basic commands” should set you up. For example, one should use the key combination Ctrl-x,Ctrl-s to save a file, or Ctrl-x,Ctrl-c to save the file and then exit to the shell prompt. Selecting a block of text is done by placing the cursor at the beginning of the block, and hitting Ctrl+Space. The cursor is then moved to the end of the block, leaving selected text outlined in a different color combination. Cutting text is with command Ctrl+w, while pasting it back is Ctrl+y. As can be seen, the key combinations are slightly different from the more standard Ctrl+X, Ctrl+V, but they do work well once muscle memory sets in.

ÉDITER DU TEXTE

Maintenant pour le point 3 : l'édition de texte. Sous Ubuntu, l'éditeur de texte pour la console est, par défaut, nano, auquel vous pouvez également accéder avec la commande « editor », par exemple :

editor ma_semaine_sans.txt

Une autre possibilité est vi ou vim, bien que son interface soit encore plus simple (et que vous deviez apprendre davantage de raccourcis clavier) que nano. Cependant, les deux, qui sont de bons éditeurs de texte, ont quelques désavantages. Pour cette raison, un éditeur de texte populaire, quand l'utilisation de la console était plus courante, était emacs. Il est toujours disponible et peut s'installer avec :

aptitude install emacs-nox

Un des avantages de cet éditeur est que beaucoup de documentation est disponible sur l'Internet ; ainsi, une recherche de « commandes de base emacs » devrait vous permettre de l'utiliser. Par exemple, les raccourcis sont Ctrl-x, Ctrl-s pour enregistrer un fichier, ou Ctrl-x, Ctrl-c pour enregistrer le fichier, puis quitter emacs pour l'invite du shell. La sélection d'un bloc de texte se fait en mettant le curseur à son début, puis en appuyant sur Ctrl+ Espace. Puis, vous pouvez déplacer le curseur à la fin du bloc, ce qui laisse le texte sélectionné surligné avec une autre couleur. Couper du texte se fait avec Ctrl+w et le coller est Ctrl+y. Comme vous pouvez le constater, les combinaisons sont légèrement différentes du plus habituel Ctrl+X, Ctrl+V, mais elles fonctionnent très bien une fois que vous les connaissez par cœur.

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As a side perk, emacs is in fact a complete Lisp development environment. It also has many plug-ins that allow us to perform different tasks - such as reading mail - directly from within our text editor. A useful feature is syntax highlighting for various programming languages, a feature often encountered nowadays in text editors used from within a graphical desktop. Spell-checking is available within most text editors. For instance, in emacs the ispell spelling checker can be invoked using key combination Alt-x,'$' to check a single word under the cursor, or Alt-x,'ispell' to have ispell check the complete document. The ispell package can be installed with the command: aptitude install ispell Supplementary dictionaries can be added, for instance, with: aptitude install wcatalan for the Catalan language.

Un autre avantage est que emacs est, en fait, un environnement de développement complet pour Lisp. Il a aussi beaucoup de greffons qui nous permettent d'accomplir différentes tâches, comme lire ses mails, directement dans l'éditeur de texte. Une fonctionnalité utile est le surlignage de la syntaxe pour divers langages de programmation, une fonction que vous rencontrez souvent aujourd'hui dans des éditeurs de texte utilisés au sein d'un bureau graphique.

La vérification orthographique est disponible dans la plupart des éditeurs de texte ; Par exemple, dans emacs, le vérificateur d'orthographe ispell peut être invoqué avec Alt-x,'$' pour vérifier le mot sous le curseur, ou Alt-x, 'ispell' pour que ispell vérifie le document en entier. Le paquet ispell peut être installé avec la commande :

aptitude install ispell

Vous pouvez ajouter des dictionnaires supplémentaires avec, par exemple :

aptitude install wcatalan

pour le catalan.

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RECEIVING AND SENDING MAIL Point 4 concerned receiving mail. The text editor emacs has, in fact, been used to work with mail. However, there are several text-based mail clients available, such as mutt, pine and its descendant Alpine. I chose this latter application, both because it is present in the Ubuntu repositories and for its support of the IMAP protocol to access Gmail. There is a nice answer on how to configure Alpine for this on StackExchange, at the following link: http://askubuntu.com/questions/130899/how-can-I-configure-alpine-to-read-my-gmail-in-ubuntu. This simple - and rather lightweight - program (see image) allowed me to access mail, reply, and send new mail, navigating within a system of text-based widgets with the keyboard arrows. I could also open links within mail, using a (text-based) web browser described further down. While I did have issues with appending files to mail, downloading files attached to incoming messages did work well. I should probably have spent some more time to pursue this particular use of email, since the possibility of sending files attached to mail could be an important part of using a computer in text mode for sure. Alpine seems to work quite well in this sense.

ENVOYER ET RECEVOIR DES COURRIELS

Le point numéro 4 était la réception des mails. En fait, l'éditeur de texte emacs est utilisé pour des fonctions mail. Cependant, il y a plusieurs clients mails basés sur le texte, tel que mutt, pine et son enfant Alpine. J'ai choisi la dernière application, à la fois parce qu'elle se trouve dans les dépôts Ubuntu et parce qu'elle prend en charge le protocole IMAP, nécessaire pour accéder à Gmail. Une bonne réponse à la question sur comment configurer Alpine pour cela se trouve sur StackExchange à : http://askubuntu.com/questions/130899/how-can-I-configure-alpine-to-read-my-gmail-in-ubuntu. Ce programme simple, et assez léger (voir l'image) m'a permis d'accéder à mes mails, y répondre et envoyer de nouveaux messages, en navigant sur un système de widgets basés sur du texte avec les flèches du clavier.

Je pouvais également ouvrir des liens dans les mails, avec un navigateur (basé sur du texte), décrit plus loin. Bien que j'aie rencontré des problèmes quand j'ai essayé de joindre un fichier à un message, le téléchargement des fichiers joints aux mails reçus a bien fonctionné. J'aurais sans doute dû passer plus de temps à investiguer sur cette utilisation précise des courriels, puisque la possibilité d'envoyer des fichiers joints pourrait certainement s'avérer une partie importante de l'utilisation d'un ordinateur en mode texte. Dans ce sens, Alpine semble très bien fonctionner.

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Some other minor gripes concern having to enter my mail password every time I accessed the program, and not refreshing the message list automatically whenever a new message arrives. Initially accessing Gmail also required relaxing safety rules on the server side, which was graciously handled by Gmail's code but required at one point accessing my mail from another device to allow Alpine to connect as a “less secure” device. I may not wish to keep such access activated on a permanent basis. BROWSING THE WEB AND ACCESSING ONLINE SERVICES Finally, Point 5 on my list concerned browsing the Web in general, and accessing web-based Content Management Systems. There are at least two major text-based web browsers readily available in the Ubuntu repositories, lynx and w3m. I tried both of them on simple web pages such as our favorite http://fullcirclemagazine.org. Both worked well, and I was able to navigate links between pages and even download files. lynx offered an additional advantage of making me more aware of the use of cookies in modern websites, alerting me each time one was received from the server. I could authorize such cookies on an individual basis, or globally for a complete site. Wikipedia (see image, next page) worked more or less on the same basis, though the mobile version (http://en.m.wikipedia.org) gave clearer navigation.

D'autres plaintes mineures concernent le fait que je doive saisir le mot de passe de mon mail chaque fois que j'accédais au programme et, aussi, le fait que la liste des messages ne soit pas automatiquement mise à jour chaque fois qu'un nouveau message arrive. Au départ, l'accès à Gmail nécessitait aussi l'assouplissement des règles de sécurité côté serveur, ce qui était géré bien volontiers par le code de Gmail, mais a nécessité à un moment l'accès à mes mails à partir d'un autre dispositif pour permettre à Alpine de se connecter en tant que dispositif « moins sécurisé ». Il se peut que je ne veuille pas garder un tel accès activé de façon permanente.

SURFER SUR LE WEB ET ACCÉDER À DES SERVICES EN LIGNE

Enfin, le point 5 de ma liste concernait la navigation sur le Web en général et l'accès à des Content Management Systems (Systèmes de gestion du contenu) basés sur le Web. Il y a au moins deux navigateurs majeurs basés sur du texte, facilement disponibles dans les dépôts d'Ubuntu, lynx et w3m. J'ai essayé les deux sur des pages Web simples comme notre préférée http://fullcirclemagazine.org. Les deux fonctionnaient bien et je pouvais naviguer par liens entre les pages et même télécharger des fichiers. lynx proposait un avantage supplémentaire en m'indiquant l'utilisation des cookies sur des sites Web modernes, m'avertissant chaque fois que le serveur m'en envoyait un. J'avais la possibilité d'autoriser de tels cookies un à un ou globalement pour un site entier. Wikipedia (image à la page suivante) fonctionnait plus ou moins de la même façon, bien que la navigation soit plus claire sur la version mobile (http://en.m.wikipedia.org).

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As for sites with more complex design such as http://www.cnn.com, I was also able to globally navigate through the web pages. However, the experience was much less agreeable since, to get to the actual information on each page, I first had to skim through a large amount of the various headers that are used in graphical browsers to set up menu bars at the top and side of the browser window, and perhaps also to initiate various transparency layers and navigation. I then tried a document management system, Google Drive. Perhaps because I had previously granted access to email to “less secure” devices for this account, I was immediately able to log on to the server. Obviously, however, I was unable to use any of Drive's options - such as uploading or downloading files - since all actions are, in fact, linked to scripts and faced with graphics likewise controlled by scripts. In essence, I was facing a wall of '(BUTTON)'s - that links could not press upon. Apple's equivalent Cloud.com was even more explicit: JavaScript was needed to connect. End of story.

Quant aux sites dont la conception est plus complexe, tels que http://www.cnn.com, j'ai pu, de façon générale, naviguer dans les pages Web. Cependant, l'expérience était beaucoup moins agréable, puisque, pour arriver aux véritables informations sur chaque page, je devais d'abord survoler de très nombreux en-têtes divers, utilisés dans les navigateurs graphiques pour créer des barres de menu en haut et sur le côté de la fenêtre du navigateur, ainsi que, sans doute, pour initier diverses couches de transparence et leur navigation.

J'ai ensuite essayé un système de gestion de documents, Google Drive. Peut-être parce que j'avais précédemment donné l'accès aux mails à des dispositifs « moins sécurisés » à ce compte, je pouvais tout de suite me connecter au serveur. Bien évidemment, toutefois, je ne pouvais utiliser aucune des options de Drive, comme téléverser et télécharger des fichiers, puisque toutes les actions sont, en fait liées à des scripts et contiennent des affichages graphiques contrôlés également par des scripts. Essentiellement, j'étais confronté à un mur de « '(BUTTON)'s » - sur lesquels les liens ne pouvaient pas s'appuyer.

L'équivalent d'Apple, Cloud.com, était encore plus explicite : il fallait JavaScript pour pouvoir se connecter. Fin de l'histoire.

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CONCLUSIONS In all of my experimentation, it was clear that what could be called under-powered hardware actually works quite well in the text mode. The graphical layers do add much weight to the system. This fits in quite well with conventional knowledge, so I am not claiming to have discovered anything transcendental. However, it is occasionally nice to put one's preconceptions to the test. Not being able to use windows to fit several areas on screen was not a difficulty. One can work on different things at one time by simply opening various virtual terminals on TTY1, 2, 3, etc. Switching between one and another using the Ctrl+Alt+Fx key combination is quite as fast as the Alt+Tab combination used in graphical interfaces to switch between topmost windows. The second aspect I would like to mention is what I found lacking with the system. Obviously, not being able to handle images was a drawback, and one that made me realize how much we now depend on handling graphical content for our daily jobs. But the major niggle came from an unsuspected direction: we are now very used to the operation of copy-and-paste to insert snippets of text or other data from one application to another. To work well, this means we need to be able to first select the stuff to be copied - and this is something we do automatically with a mouse in a graphical environment. It is not so easy in most text user interfaces, to the point that some thought needs to be given to our new workflow. In the case of this article, I ended up having to copy the user commands into the text of the article by hand. However, a text editor such as emacs can handle much of the copying and pasting, at least between documents formatted as plain text.

CONCLUSIONS

Pendant toutes mes expériences, il était clair que ce que l'on pourrait appeler du matériel sous-puissant fonctionne très bien en mode texte. Les couches graphiques n'ajoutent pas beaucoup de poids au système. C'est extrêmement logique, un truisme, si vous voulez et je ne prétends pas que ma découverte soit transcendantale. Cependant, parfois, pouvoir mettre ses présupposés à l'épreuve peut être bien.

Ne pas pouvoir utiliser des fenêtres pour diverses zones de l'écran n'était pas un problème. Pour travailler sur plusieurs choses à la fois, il suffit d'ouvrir différents terminaux virtuels sur TTY1, 2, 3, etc. Basculer entre l'une et l'autre avec le raccourci clavier Ctrl+Alt+Fx est tout aussi rapide que la combinaison Alt+Tab utilisée dans les interfaces graphiques pour basculer entre les fenêtres du dessus.

Le deuxième aspect dont j'aimerais parler est ce que j'ai constaté comme défaillances du système. Ne pas pouvoir gérer les images était, bien évidemment, un handicap et j'ai pu ainsi me rendre compte à quel point on dépend de la gestion des contenus graphiques pour nos tâches quotidiennes. Toutefois, l'embarras majeur venait de quelque chose d'insoupçonné : nous sommes actuellement très habitués à pouvoir faire des copier-coller pour insérer des bribes de texte ou des données venant d'une appli dans une autre. Pour bien fonctionner, nous devons d'abord sélectionner les trucs à copier et, dans une interface graphique, nous le faisons automatiquement avec la souris. Ce n'est pas aussi facile dans la plupart des interfaces texte et nous devons absolument réfléchir à notre nouveau flux de travail. Pour ce qui concerne cet article, j'ai dû finalement copier manuellement les commandes de l'utilisateur dans le texte de l'article. Cela dit, un éditeur de texte comme emacs peut gérer une large partie des copier-coller, du moins entre des documents formatés en .txt sans fioritures.

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A further disappointment was noting that battery life does not seem to go up much when running a laptop in text mode only. Factors such as screen back-lighting seem to have a more noticeable effect than CPU load. On the other hand, the screen in text mode does seem to work better in practice at lower levels of lighting than those required for comfort in graphical mode, especially when fonts of large size (such as 20 points) are used. The combination of a relatively low level of back-lighting and large fonts is actually quite easy on the eyes, always a concern when working on written material for long periods at a time. This leads me to identify the main use case for which a text-based computer setup works well: banging in large amounts of text, such as long articles or books. A long and complex programming project could also be envisioned. The restful editor interface and the lack of distractions on screen help to get quite productive in such an environment. In fact, I will be keeping at least one partition on this computer in this state for just such a reason, as a specific tool to use in specific circumstances. However, for most usage that is required of a computer nowadays, it is clear that using only a text-based interface is no longer an option. We need access to graphical information, on a daily basis. Even if we are using the computer mainly for text-based tasks, our everyday work-flow can include moments during which we need access to images, maps or even video content. So having just one computer with a pure text interface is, perhaps sadly, a thing of the past.

J'étais également déçu quand j'ai remarqué que la durée de vie de la batterie ne semble pas être augmentée par l'utilisation du seul mode texte. Des facteurs tels que le rétroéclairage de l'écran semblent avoir un plus grand effet que la charge du processeur.

En revanche, en mode texte, l'écran paraît mieux fonctionner à des niveaux de luminosité plus bas que ceux nécessaires pour le confort des yeux en mode graphique, surtout quand des polices de grande taille (comme les 20 points) sont utilisées. La combinaison d'un niveau relativement bas de rétroéclairage plus de grandes polices est, en fait, très reposant pour les yeux, ce qui est toujours un souci quand vous travaillez sur des documents écrits pendant de longs laps de temps. Ceci m'amène à l'identification de l'utilisation principale, et qui fonctionne bien, pour un ordinateur basé sur du texte : saisir de grandes quantités de texte, comme de longs articles ou des livres. Un projet long et complexe de programmation pourrait aussi être envisagé. L'interface reposant de l'éditeur et l'absence de distractions sur l'écran aident à augmenter considérablement votre productivité dans un tel environnement.

En fait, je garderai au moins une partition sur cet ordinateur dans cette configuration juste pour cette raison-là, comme un outil précis pour des circonstances précises.

Cependant, aujourd'hui, pour la plupart des utilisations de l'ordinateur, il est clair qu'une interface basée sur du texte seul n'est plus un choix. On a besoin d'accéder à des informations graphiques quotidiennement. Même si nous utilisons l'ordinateur principalement pour des tâches en mode texte, notre flux de travail quotidien peut comprendre la nécessité d'accéder à des images, des cartes ou même à du contenu vidéo. Ainsi, n'avoir qu'un seul ordinateur avec une interface en texte pur appartient au passé, ce qui est, peut-être, malheureux.

issue120/tuto1.txt · Dernière modification : 2017/05/07 08:13 de d52fr