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issue126:mon_opinion

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issue126:mon_opinion [2017/11/10 10:39] – [9] auntieeissue126:mon_opinion [2017/11/11 14:17] (Version actuelle) d52fr
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 Writing has long been one of the most direct applications of personal computing, as anybody who has had experience with using a manual typewriter -and correcting his or her typing errors- can relate to. In this article, I would like to review some of the various possibilities for the serious writer on Ubuntu or a similar system, in cases ranging from simple texts to larger documents and more complex technical publications. We will start out by reviewing the online editors, then going on to complete software suites and finally simple text editors.** Writing has long been one of the most direct applications of personal computing, as anybody who has had experience with using a manual typewriter -and correcting his or her typing errors- can relate to. In this article, I would like to review some of the various possibilities for the serious writer on Ubuntu or a similar system, in cases ranging from simple texts to larger documents and more complex technical publications. We will start out by reviewing the online editors, then going on to complete software suites and finally simple text editors.**
  
-En tant que professeur et écrivain, j'ai le plaisir de produire pas mal de texte au cours d'une année. Une partie pourrait se nommer de la création littéraire (pour ainsi dire) et une grande partie est, soitdu matériel didactique, soit dans le domaine de la technique. Quoi qu'il en soit, je me considère bel et bien un utilisateur avancé de tout ce que comporte le sujet de cet article.+En tant que professeur et écrivain, j'ai le plaisir de produire pas mal de textes au cours d'une année. Une partie pourrait se nommer de la création littéraire (pour ainsi dire) et une grande partie est, soit du matériel didactique, soit du domaine de la technique. Quoi qu'il en soit, je me considère bel et bien comme un utilisateur avancé de tout ce que comporte le sujet de cet article.
  
-L'écriture est depuis longtemps l'une des applications les plus directes de l'informatique personnel, ce qui semblera évident à quiconque a expérimenté l'utilisation d'une machine à écrire manuelle et la correction de ses typos. Dans cet articles, j'aimerais examiner certaines des possibilités diverses, sous Ubuntu ou un système similaire, pour un écrivain sérieux, pour une gamme d'usage allant d'un texte simple à de plus longs documents ou à des publications techniques plus complexe. Nous commencerons par regarder des éditeurs en ligne, puis nous passerons à des suites bureautiques entières et terminerons par de simples éditeurs de texte.+L'écriture est depuis longtemps l'une des applications les plus directes de l'informatique personnelle, ce qui semblera évident à quiconque a expérimenté l'utilisation d'une machine à écrire manuelle et la correction de ses épreuves. Dans cet article, j'aimerais examiner certaines des possibilités diverses, sous Ubuntu ou un système similaire, pour un écrivain sérieux, pour une gamme d'usage allant d'un texte simple à de plus longs documents ou à des publications techniques plus complexes. Nous commencerons par regarder des éditeurs en ligne, puis nous passerons à des suites bureautiques entières et terminerons par de simples éditeurs de texte.
  
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 Des solutions bureautiques en ligne Des solutions bureautiques en ligne
  
-On peut apprécier, à des degrés divers, les paquets bureautiques en ligne auxquels on accède avec un navigateur, mais le fait estque dans ce 21ème siècle, elles ne sont pas appelées à disparaître. Les avantages principaux, et souvent cités, comprennent la facilité d'installation (pas d'installation du tout !) et la disponibilité immédiate de vos documents sur diverses plateformes. Ici, l'édition de formats de fichier tels que le format Open Document Text (fichiers avec extension ODT) n'est pas toujours aussi bien prise en charge qu'elle devrait l'être sur des systèmes d'exploitations mobiles. Par ailleurs, le partage de documents avec d'autres utilisateurs est grandement facilité et, puisque les documents sont habituellement mis à jour sans cesse sur le réseau, il n'y a vraiment pas de quoi s'inquiéter si l'électricité tombe ne panne ou si l'ordinateur décide de mourir. Une grande partie du travail fait, jusqu'au quelques derniers mots, devrait avoir réussi à migrer sur le grand disque dur dans le nuage.+On peut apprécier, à des degrés divers, les paquets bureautiques en ligne auxquels on accède avec un navigateur, mais le fait est quedans ce 21e siècle, ils ne sont pas appelés à disparaître. Les avantages principaux, et souvent cités, comprennent la facilité d'installation (pas d'installation du tout !) et la disponibilité immédiate de vos documents sur diverses plateformes. Ici, l'édition de formats de fichiers tels que le format Open Document Text (fichiers avec extension ODT) n'est pas toujours aussi bien prise en charge qu'elle devrait l'être sur des systèmes d'exploitation mobiles. Par ailleurs, le partage de documents avec d'autres utilisateurs est grandement facilité et, puisque les documents sont habituellement mis à jour sans cesse sur le réseau, il n'y a vraiment pas de quoi s'inquiéter si l'électricité tombe en panne ou si l'ordinateur décide de mourir. Une grande partie du travail fait, jusqu'aux quelques derniers mots, devrait avoir réussi à migrer sur le grand disque dur dans le nuage.
  
 Cependant, côté inconvénients, il n'en manque pas. Si la sécurité vous préoccupe, l'utilisation, ou pas, de tels services en ligne revient à une décision de faire confiance, ou pas, à l'organisation qui est derrière. D'autres questions plus techniques peuvent se poser. Puisque ces produits sont basés sur l'interprétation à l'intérieur de votre navigateur Web d'une application assez lourde en JavaScript, travailler avec de longs documents ou des documents dont la structure et le formatage sont complexes n'est pas une solution envisageable. Même des documents plus courts, jusqu'à, disons, 10 à 12 pages, peuvent éprouver la mémoire disponible sur pas mal d'ordinateurs. Le contrôle de version peut devenir un problème, surtout quand différents individus collaborent sur le même document sans penser à en faire une copie de sauvegarde de temps en temps. Cependant, côté inconvénients, il n'en manque pas. Si la sécurité vous préoccupe, l'utilisation, ou pas, de tels services en ligne revient à une décision de faire confiance, ou pas, à l'organisation qui est derrière. D'autres questions plus techniques peuvent se poser. Puisque ces produits sont basés sur l'interprétation à l'intérieur de votre navigateur Web d'une application assez lourde en JavaScript, travailler avec de longs documents ou des documents dont la structure et le formatage sont complexes n'est pas une solution envisageable. Même des documents plus courts, jusqu'à, disons, 10 à 12 pages, peuvent éprouver la mémoire disponible sur pas mal d'ordinateurs. Le contrôle de version peut devenir un problème, surtout quand différents individus collaborent sur le même document sans penser à en faire une copie de sauvegarde de temps en temps.
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 For more hardcore keyboard bashing, I will avoid online solutions altogether, preferring to have a local copy of my files that I can edit on my computer, and then perhaps make a copy of in some cloud-based storage.** For more hardcore keyboard bashing, I will avoid online solutions altogether, preferring to have a local copy of my files that I can edit on my computer, and then perhaps make a copy of in some cloud-based storage.**
  
-D'après mon expérience personnelle, l'utilisation de telles plateformes se limite à des documents assez brefs qui seront in fine partagés avec d'autres. Puisque la plupart des plateformes, notamment Apple iCloud, Google Drive et Microsoft Office 365, proposent une fonctionnalité de base similaire, la critère précise que j'utilise pour en choisir une est la préférence de la personne qui l'utilisera. Par exemple, j'écris cet article sur Google Drive (https://drive.google.com), car c'est ce que veux notre Rédacteur en chef, bien apprécié, Ronnie. Quand vous travaillez avec des utilisateurs du matériel d'Apple, vous pouvez vous servir d'iCloud (https://www.icloud.com) afin de faire en sorte que les documents partagés s'affichent directement dans leurs applications, à la fois sur les ordinateurs et sur des dispositifs de poche. Les deux services fonctionnent très bien dans des navigateurs riches en fonctionnalités, comme Firefox ou Chromium, mais vos résultats peuvent varier avec des navigateurs plus légers ou des systèmes sans beaucoup de RAM.+D'après mon expérience personnelle, l'utilisation de telles plateformes se limite à des documents assez brefs qui seront in fine partagés avec d'autres. Puisque la plupart des plateformes, notamment Apple iCloud, Google Drive et Microsoft Office 365, proposent une fonctionnalité de base similaire, le critère précis que j'utilise pour en choisir une est la préférence de la personne qui l'utilisera. Par exemple, j'écris cet article sur Google Drive (https://drive.google.com), car c'est ce que veut notre rédacteur en chef, bien apprécié, Ronnie. Quand vous travaillez avec des utilisateurs du matériel d'Apple, vous pouvez vous servir d'iCloud (https://www.icloud.com) afin de faire en sorte que les documents partagés s'affichent directement dans leurs applications, à la fois sur les ordinateurs et sur des dispositifs de poche. Les deux services fonctionnent très bien dans des navigateurs riches en fonctionnalités, comme Firefox ou Chromium, mais vos résultats peuvent varier avec des navigateurs plus légers ou des systèmes sans beaucoup de RAM.
  
-Quant aux applications d'entreprises, il y a des solutions comme OnlyOffice qui donnent la possibilité de placer les documents sur le propre serveur de la société. Rester propriétaire physique des documents peut être considéré préférable aux services en ligne hébergés par des inconnus.+Quant aux applications d'entreprises, il y a des solutions comme OnlyOffice qui donnent la possibilité de placer les documents sur le propre serveur de la société. Rester propriétaire physique des documents peut être considéré comme préférable aux services en ligne hébergés par des inconnus.
  
 Pour la dactylographie vraiment sérieuse, j'évite comme la peste les solutions en ligne, car je préfère garder une copie locale de mes fichiers que je peux éditer sur mon ordinateur, puis, peut-être, en déposer un exemplaire sur un site de stockage basé dans le nuage. Pour la dactylographie vraiment sérieuse, j'évite comme la peste les solutions en ligne, car je préfère garder une copie locale de mes fichiers que je peux éditer sur mon ordinateur, puis, peut-être, en déposer un exemplaire sur un site de stockage basé dans le nuage.
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 LibreOffice et, auparavant, OpenOffice ou même Star Office, sont depuis longtemps les suites bureautiques de choix pour les utilisateurs de GNU/Linux. LibreOffice et, auparavant, OpenOffice ou même Star Office, sont depuis longtemps les suites bureautiques de choix pour les utilisateurs de GNU/Linux.
  
-Ces applications présentent des avantages, dont la facilité de la conversion vers d'autres formats comme DOC et DOCX de Microsoft. Généralement, il faut l'admettre, les documents texte sont plutôt bien convertis dans un sens et dans l'autre, avec, sans doute, une petite mise en garde au sujet de DOCX. Cependant, les utilisateurs de Microsoft Office semblent contents de recevoir des fichiers en format DOC ; aussi, tout va bien. Un autre avantage est la nature assez légère d'OpenOffice, lorsqu'on le regarde du point de vue mérité d'une suite bureautique pleines fonctions. Pour beaucoup d'applications, et même lors de l'édition de documents de plus de 100 pages, on peut s'en tirer avec seulement 2 Go de RAM et un processeur plutôt faiblard, ce qui serait presque impossible avec une solution d'écriture en ligne. Bien sûr, plus de RAM et plus de puissance sous le capot aident toujours, surtout quand on se sert de greffons.+Ces applications présentent des avantages, dont la facilité de la conversion vers d'autres formats comme DOC et DOCX de Microsoft. Généralement, il faut l'admettre, les documents texte sont plutôt bien convertis dans un sens et dans l'autre, avec, sans doute, une petite mise en garde au sujet de DOCX. Cependant, les utilisateurs de Microsoft Office semblent contents de recevoir des fichiers en format DOC ; aussi, tout va bien. Un autre avantage est la nature assez légère d'OpenOffice, lorsqu'on la regarde du point de vue mérité d'une suite bureautique pleines fonctions. Pour beaucoup d'applications, et même lors de l'édition de documents de plus de 100 pages, on peut s'en tirer avec seulement 2 Go de RAM et un processeur plutôt faiblard, ce qui serait presque impossible avec une solution d'écriture en ligne. Bien sûr, plus de RAM et plus de puissance sous le capot aident toujours, surtout quand on se sert de greffons
 + 
 +En parlant des greffons, l'un des mes préférés est le vérificateur de grammaire Languagetool (https://www.languagetool.org/). Disponible à la fois comme service en ligne et comme greffon pour plusieurs suites bureautiques, il vous arrive sous forme d'un fichier OXT (extension OpenOffice) qui peut être tout simplement ouvert pour installer le greffon, soit dans Open, soit dans LibreOffice. Cependant, il a besoin d'un runtime Java et peut ralentir un peu l'édition de documents sur des ordinateurs un peu âgés. Les erreurs d'orthographe sont signalées comme d'habitude par un trait ondulé rouge, tandis que les erreurs de grammaire telles que l'accord ou l'ordre des mots sont soulignées en bleu.
  
-En parlant des greffons, l'un des mes préférés es le vérificateur de grammaire Languagetool (https://www.languagetool.org/). Disponible à la fois comme service en ligne et comme greffon pour plusieurs suites bureautiques, il vous arrive sous forme d'un fichier OXT (extension OpenOffice) qui peut être tout simplement ouvert pour installer le greffon, soit dans Open-, soit dans LibreOffice. Cependant, il a besoin d'un runtime Java et peut ralentir l'édition de documents un peu sur des ordinateurs un peu âgés. Les erreurs d'orthographe sont signalées comme d'habitude par un trait ondulé rouge, tandis que les erreurs de grammaire tel que l'accord ou l'ordre des mots sont soulignées en bleu. 
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 Une fois installée, pour activer la barre d'outils « Notebook », allez à Outils > LibreOffice > Avancé et activez « Activer les fonctionnalités expérimentales ». Il faut ensuite redémarrer LibreOffice pour voir qu'il y a plusieurs options disponibles sous Affichage > Notebookbar. « Groupes contextuels », la plus similaire à ce que Microsoft propose, et « Onglets » sont les options qui semblent fonctionner le mieux. Une fois installée, pour activer la barre d'outils « Notebook », allez à Outils > LibreOffice > Avancé et activez « Activer les fonctionnalités expérimentales ». Il faut ensuite redémarrer LibreOffice pour voir qu'il y a plusieurs options disponibles sous Affichage > Notebookbar. « Groupes contextuels », la plus similaire à ce que Microsoft propose, et « Onglets » sont les options qui semblent fonctionner le mieux.
  
-Cependant, il faut garder à l'esprit que c'est exactement ce qui est annoncé par l'étiquette : une fonctionnalité expérimentale. Certaines options, telles que rendre la barre des menus à nouveau visible, peuvent devenir un véritable défi si l'on n'a pas l'habitude d(entrer dans la configuration avancée et de modifier les chaînes de configuration de LibreOffice directement. Pour une suite bureautique plus élégante, qui est étrangement similaire à celle de Microsoft, et qui gère vraiment très bien les formats de documents, vous pouvez télécharger WPS Office de kingsoft sur http://wps-community.org/download.html Toutefois, il y a quelques inquiétudes sur la continuité du projet découlant de messages contradictoires vus sur le Web, le fait que ce n'est pas Open Source et le manque de prise en charge du format ODT, qui est ouvert. Ainsi, elle ne conviendra sans doute pas à tout le monde.+Cependant, il faut garder à l'esprit que c'est exactement ce qui est annoncé par l'étiquette : une fonctionnalité expérimentale. Certaines options, telles que rendre la barre des menus à nouveau visible, peuvent devenir un véritable défi si l'on n'a pas l'habitude d'entrer dans la configuration avancée et de modifier les chaînes de configuration de LibreOffice directement. Pour une suite bureautique plus élégante, qui est étrangement similaire à celle de Microsoft, et qui gère vraiment très bien les formats de documents, vous pouvez télécharger WPS Office de Kingsoft sur http://wps-community.org/download.html Toutefois, il y a quelques inquiétudes sur la continuité du projet découlant de messages contradictoires vus sur le Web, le fait que ce n'est pas Open Source et le manque de prise en charge du format ODT, qui est ouvert. Ainsi, elle ne conviendra sans doute pas à tout le monde.
  
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 On the flip side of the coin, Calligra’s offering does seem to have some trouble with text antialiasing, and some fonts may appear less well drawn on screen with Words than with another office. This may be less of an issue for users of KDE’s Plasma desktop, once font antialiasing is turned on inside the desktop manager.** On the flip side of the coin, Calligra’s offering does seem to have some trouble with text antialiasing, and some fonts may appear less well drawn on screen with Words than with another office. This may be less of an issue for users of KDE’s Plasma desktop, once font antialiasing is turned on inside the desktop manager.**
  
-La prédominance de LibreOffice et Open Office dans les jeux d'applications par défaut des distributions GNU/Linux peut nous faire oublier d'autres options, moins bien connues. Un éditeur de texte qui est souvent négligé injustement est celui de la suite bureautique Calligra, liée aux bibliothèques Qt et qui a été distribuée par défaut dans Kubuntu. Elle peut être installée comme une suite complète ou, individuellement, en tant qu'applications distinctes. L'installation de l'éditeur de texte seul peut se faire via :+La prédominance de LibreOffice et OpenOffice dans les ensembles d'applications par défaut des distributions GNU/Linux peut nous faire oublier d'autres options, moins bien connues. Un éditeur de texte qui est souvent négligé injustement est celui de la suite bureautique Calligra, liée aux bibliothèques Qt et qui a été distribuée par défaut dans Kubuntu. Elle peut être installée comme une suite complète ou, individuellement, en tant qu'application distincte. L'installation de l'éditeur de texte seul peut se faire via :
  
 sudo apt install calligrawords sudo apt install calligrawords
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 L'interface est très simple : votre texte est à gauche et les barres d'outils sont à droite. Toutes les options les plus utilisées sont disponibles immédiatement et vous pouvez faire de nombreuses petites modifications en vous servant uniquement de la molette de souris. Les fichiers peuvent être écrits en format ODT et partagés avec des utilisateurs de LibreOffice. L'impression générale que l'on a de cette application est qu'elle est beaucoup plus raisonnable en termes d'utilisation de la mémoire et du processeur qu'une suite bureautique complète. Cette dernière aurait besoin de charger une grande bibliothèque d'objets partagés chaque fois que la suite est lancée, tandis qu'une application plus petite et plus ciblée telle que Calligra Words peut se dispenser d'une partie de cette surcharge. L'interface est très simple : votre texte est à gauche et les barres d'outils sont à droite. Toutes les options les plus utilisées sont disponibles immédiatement et vous pouvez faire de nombreuses petites modifications en vous servant uniquement de la molette de souris. Les fichiers peuvent être écrits en format ODT et partagés avec des utilisateurs de LibreOffice. L'impression générale que l'on a de cette application est qu'elle est beaucoup plus raisonnable en termes d'utilisation de la mémoire et du processeur qu'une suite bureautique complète. Cette dernière aurait besoin de charger une grande bibliothèque d'objets partagés chaque fois que la suite est lancée, tandis qu'une application plus petite et plus ciblée telle que Calligra Words peut se dispenser d'une partie de cette surcharge.
  
-En revanche, ce que Calligra propose semble avoir des problèmes avec l'anticrénelage du texte et certaines polices peuvent paraître moins bien dessiné sur l'écran avec Words qu'avec un autre éditeur. Ceci peut prendre moins d'importance pour les utilisateurs du bureau Plasme de KDE, une fois l'anticrénelage activé dans le grestionnaire de bureau.+En revanche, ce que Calligra propose semble avoir des problèmes avec l'anticrénelage du texte et certaines polices peuvent paraître moins bien dessiné sur l'écran avec Words qu'avec un autre éditeur. Ceci peut prendre moins d'importance pour les utilisateurs du bureau Plasma de KDE, une fois l'anticrénelage activé dans le gestionnaire de bureau. 
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 Écrire sans suite complète Écrire sans suite complète
  
-Dans certains cas, il peut être logique d'écrire du texte sur un ordinateur sous Ubuntu sans utiliser une suite bureautique complète. Pour être précis, les ordinateurs utilisés principalement pour écrire, et pour écrire de texte sans avoir de besoins particuliers concernant le formatage, sont de bons candidats pour l'implémentation de solutions plus simples.+Dans certains cas, il peut être logique d'écrire du texte sur un ordinateur sous Ubuntu sans utiliser une suite bureautique complète. Pour être précis, les ordinateurs utilisés principalement pour écrire, et pour écrire du texte sans avoir de besoins particuliers concernant le formatage, sont de bons candidats pour l'implémentation de solutions plus simples.
  
-Pour commencer, on pourrait se demander si une application complète de traitement de texte est vraiment nécessaire. En fonction du travail à faire, un éditeur de texte simple, comme gedit, xed ou kate (les éditeurs de texte par défaut livrés avec Ubuntu Gnome, Linux Mint et Kubuntu) pourrait très bien être suffisant pour frappé un texte, même assez long, puis l'enregistrer en format TXT, c'est à dire un fichier texte pur qui peut être ensuite lu par presque n'importe quel destinataire. De nos jours, un peut donner un vérificateur d'orthographe aux éditeurs de textes en installant les paquets hunspell ou myspell. en outre, ils utilisent très peu de ressources, à la fois de mémoire et de processeur, et les fichiers texte sont vraiment minuscules comparés aux fichiers riches comme ODT ou DOCX.+Pour commencer, on pourrait se demander si une application complète de traitement de texte est vraiment nécessaire. En fonction du travail à faire, un éditeur de texte simple, comme gedit, xed ou kate (les éditeurs de texte par défaut livrés avec Ubuntu Gnome, Linux Mint et Kubuntu) pourrait très bien être suffisant pour frapper un texte, même assez long, puis l'enregistrer en format TXT, c'est à dire un fichier texte pur qui peut être ensuite lu par presque n'importe quel destinataire. De nos jours, un peut donner un vérificateur d'orthographe aux éditeurs de textes en installant les paquets hunspell ou myspell. En outre, ils utilisent très peu de ressources, à la fois de mémoire et de processeur, et les fichiers texte sont vraiment minuscules comparés aux fichiers riches comme ODT ou DOCX.
  
  
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 This can be quite a time-saver, especially with more complex equations. ** This can be quite a time-saver, especially with more complex equations. **
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 +Sans aller aussi loin que l'installation d'une application précise, beaucoup des distributions dérivées d'Ubuntu qui ont pour objectif la légèreté - tel que Lubuntu - sont livrées avec l'éditeur de texte et le traitement de texte léger Abiword. Il propose un formatage de texte de base et la possibilité de le sauvegarder sous format ODT dans une application plutôt légère qui s'intègre bien au bureau Gnome ou Cinnamon. La correction d'orthographe est également disponible, avec les mêmes paquets qu'un éditeur de texte simple. Toutefois, il convient de noter qu'abiword fonctionne très bien avec du texte pur. J'ai déjà vu des problèmes avec un positionnement avancé du texte ou l'insertion d'éléments graphiques ; aussi, si une telle application vous tente, ce serait sans doute une bonne idée de faire quelques tests simples pour vous assurer qu'il a exactement ce dont vous avez besoin. Même si abiword n'est pas installé sur votre système par défaut, son installation est rapide, soit avec un gestionnaire de logiciels graphique, soit en ligne de commande :
 +
 +sudo apt install abiword
 +
 +Dans un domaine totalement différent, les éditeurs de texte simples peuvent être utiles quand on fait le formatage de documents très complexes, contenant des équations mathématiques ou autres éléments visuels scientifiques. Dans de tels cas, la meilleure façon de faire les choses est en utilisant le langage de formatage de texte de LaTeX, disponible sous Ubuntu avec la série de paquets de logiciels texlive. Ceci vous permettrait d'entrer : 
 +
 +$ CH_4 + 2 \cdot O_2 \rightarrow CO_2 + 2 \cdot H_2 O $
 +
 +pour obtenir :
 +
 +CH4 + 2 · O2 → CO2 + 2 · H2O
 +
 +Elle peut vous faire gagner pas mal de temps, surtout avec des équations plus complexes.
  
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 Things may be a little more complicated in online web-based editors. I have run into problems with such in the past, even with technically less complex niggles such as being unable to input accentuated characters. Quitting and restarting the web browser has often been a solution in such cases. A second point in favour of locally installed applications is when editing complex documents that contain more than one writing system. In such cases, online editors tend to show their limits since quickly switching between languages is not as well supported as inside the operating system and desktop manager.** Things may be a little more complicated in online web-based editors. I have run into problems with such in the past, even with technically less complex niggles such as being unable to input accentuated characters. Quitting and restarting the web browser has often been a solution in such cases. A second point in favour of locally installed applications is when editing complex documents that contain more than one writing system. In such cases, online editors tend to show their limits since quickly switching between languages is not as well supported as inside the operating system and desktop manager.**
 +
 +Les références à la bibliographie et la création de notes de bas de page sont grandement facilitées. Les éditeurs LaTeX graphiques sont également facilement disponibles pour aider le débutant qui se démène encore un peu avec la syntaxe, notamment texstudio ou kile. Toutefois, je ne vais pas insister sur ce sujet puisque les lecteurs qui ressentent ce besoin précis ont sans doute déjà tout ce qui leur est nécessaire.
 +
 +Enfin, le lecteur aurait pu remarquer que les exemples donnés dans cet article sont principalement en anglais. La plupart de ces environnements d'écriture ont bien fonctionné pour moi dans d'autres langues et systèmes d'écriture, surtout OpenOffice et Libreoffice, qui semblent mettre un point d'honneur à la satisfaction des besoins des langues asiatiques et des systèmes d'écriture droite-gauche, parmi d'autres. Une fois le gestionnaire d'entrée de texte approprié - ibus ou le plus récent fcitx - paramétré correctement, n'importe quel éditeur installé localement devrait pouvoir gérer les langues.
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 +Les choses peuvent être un peu plus compliquées avec les éditeurs en ligne. J'ai déjà rencontré des problèmes avec ceux-ci, même avec des soucis moins complexes techniquement, tel qu'être incapable d'entrer des caractères accentués. Quitter, puis redémarrer le navigateur Web a souvent été la solution dans de tels cas. Un deuxième point positif concernant les applications installées localement est l'édition de documents complexes qui contiennent plus d'un système d'écriture. Dans de tels cas, les éditeurs en ligne ont tendance à révéler leurs limites, puisque alterner rapidement entre les langages n'est pas aussi bien pris en charge que dans le gestionnaire de bureau d'un système d'exploitation.
  
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 Several users I know have been convinced to switch to GNU/Linux by the fact that a default installation of Ubuntu or Linux Mint contains basically all they need to become immediately productive in a writing environment: a browser such as Firefox, an email client such as Thunderbird, and an office suite such as LibreOffice is really all such a “normal” user could need. Perhaps the main argument that has convinced them to switch to GNU/Linux in general, and a derivative of Ubuntu in particular, is the ease of use. Most writers tend to want to focus on their own work, naturally enough. They have little time for what, for them, is a bit of a nuisance: needing to procure a (rather expensive) office suite in addition to their main operating system, installing an antivirus software or needing to become aware of multiple alarms and what are in essence commercial advertisements built into an operating system all become something of a hassle they really do not wish to have to handle. The strength of the Ubuntu ecosystem is to help them simplify their lives, which is always nice.** Several users I know have been convinced to switch to GNU/Linux by the fact that a default installation of Ubuntu or Linux Mint contains basically all they need to become immediately productive in a writing environment: a browser such as Firefox, an email client such as Thunderbird, and an office suite such as LibreOffice is really all such a “normal” user could need. Perhaps the main argument that has convinced them to switch to GNU/Linux in general, and a derivative of Ubuntu in particular, is the ease of use. Most writers tend to want to focus on their own work, naturally enough. They have little time for what, for them, is a bit of a nuisance: needing to procure a (rather expensive) office suite in addition to their main operating system, installing an antivirus software or needing to become aware of multiple alarms and what are in essence commercial advertisements built into an operating system all become something of a hassle they really do not wish to have to handle. The strength of the Ubuntu ecosystem is to help them simplify their lives, which is always nice.**
  
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 +Avec ce bref, et sans doute incomplet, aperçu des options pour l'édition de texte et l'écriture en général avec Ubuntu et ses dérivés, nous voyons qu'un écosystème mature d'applications d'écriture existe. La création littéraire et même les besoins de base de l'écriture technique sont en fait très bien pris en charge. De nos jours, des besoins plus précis, comme les dictionnaires et les thesaurus, peuvent sont doute être mieux comblés par des sources en ligne que par des logiciels spécialisés.
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 +Plusieurs utilisateurs de ma connaissance ont décidé de migrer vers GNU/Linux à cause du fait qu'une installation par défaut d'Ubuntu ou de Linux Mint contient essentiellement tout ce dont ils ont besoin pour pouvoir être immédiatement productifs dans un environnement d'écriture : un navigateur comme Firefox, un client mail comme Thunderbird et une suite bureautique comme LibreOffice sont vraiment tout ce dont un utilisateur « normal » aura besoin. La raison principale qui les a persuadés de changer pour GNU/Linux en général, et un dérivé d'Ubuntu en particulier, est sans doute la facilité d'usage. La plupart des auteur(e)s ont la tendance naturelle de se concentrer sur leur propre travail. Ils n'ont pas de temps à consacrer à ce qui ressemble à leurs yeux quelque peu ennuyeux : le besoin de se procurer une suite bureautique (plutôt chère) en plus de leur système d'exploitation principal, l'installation d'un antivirus ou le besoin de prendre connaissance de multiples notifications et de ce qui est en fait de la publicité commerciale, intégrées dans un système d'exploitation, deviennent des tracasseries qu'ils/qu'elles n'ont aucune envie de gérer. La force de l'écosystème d'Ubuntu est qu'il les aide à leur simplifier la vie, ce qui est toujours appréciable.
issue126/mon_opinion.1510306788.txt.gz · Dernière modification : 2017/11/10 10:39 de auntiee