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issue152:ubuntu_au_quotidien

We’re back for a palate-cleansing revisit to Linux Retrogaming this month, after our last two months of recipe management (see what I did there?). Prepare To Meet Your (Chocolate) Doom! Back in 1992, the rage in computer gaming was the impressively immersive experience of playing Wolfenstein 3D. Created by id Software and distributed by Apogee, it was probably the first really successful first person shooter, or FPS, game:

De retour aux jeux rétros

Ce mois-ci, nous allons à nouveau rendre visite aux jeux rétro sous Linux pour nous rincer le palais, après les deux derniers mois de gestion des recettes (vous voyez ce que j’ai fait là ?).

Préparez-vous à rencontrer votre Doom (au chocolat) !

En 1992, ce qui faisait fureur dans les jeux informatiques était l’expérience impressionnante d’immersion qu’on avait en jouant à Wolfenstein 3D. Créé par id Software et distribué par Apogee, c’était sans doute le premier jeu de shoot à la première personne (FPS, First person shooter) qui a eu beaucoup de succès :

Cartoony though it may be by today’s standards, in 1992 it was absolutely revolutionary. As World War II spy hero B. J. Blazkowicz, you had to escape your German captors and fight your way past Nazis and Wehrmacht guards (and even Hitler himself!) to freedom. I had a close friend who refused to play the game because you would occasionally have to shoot German Shepherds. But they were, after all, NAZI German Shepherds, so I was personally OK with that part of it. But id was not content to rest on its laurels. Returning to work from lunch break one 1993 afternoon, I stopped briefly at a used computer store (you know, one of those places that EvilBay helped put out of business) and, on a whim, picked up a shareware diskette for something called … DOOM. “Kind of a dumb name,” I thought, as it didn’t really tell you much. I got home that evening and installed it, then started it up. Amid the roar of angry monsters, I goggled at the game’s attract mode. It was FAR more real looking than Wolf3D, with weathered metal walls, barrels of toxic slime, zombified marines and demonic imps, and there I was with just a lowly pistol (in that respect, just like Wolf3D).

Bien que, par les normes d’aujourd’hui, cela paraisse du style des bandes dessinées, en 1992, c’était tout à fait révolutionnaire. En tant que le héro B.J. Blazkowicz, un espion du Deuxième guerre mondiale, vous aviez dû échapper à vos ravisseurs allemands et gagner la liberté en combattant des gardes nazis et de la Wehrmacht (y compris Hitler lui-même). J’avais un très bon ami qui refusait d'y jouer parce qu’il fallait tuer des bergers allemands de temps en temps. Mais, après tout, c’étaient des bergers allemands NAZIS, et donc cette partie-là du jeu ne m’a pas dégoûté.

Mais id ne se contentait pas de se reposer sur ses lauriers. En revenant à mon bureau après une pause déjeuner un après-midi en 1993, je me suis arrêté brièvement à un magasin d’informatique d’occasion (vous savez, l’un de ces endroits qu’EvilBay a aidés à faire faillite) et, par pur caprice, j’ai pris la disquette d’un partagiciel de quelque chose appelé… DOOM. « C’est un nom assez bête », je me suis dit, car cela n’indiquait pas grand chose de précis. Quand je suis rentré à la maison ce soir-là, je l’ai installé, puis démarré. Entouré du rugissement de monstres en colère, je me suis écarquillé les yeux devant le mode aperçu du jeu. C’était de LOIN plus réaliste que Wolf3D, avec des murs métalliques patinés, des tonneaux de boues toxiques, des marines devenus des zombies et des diablotins démoniaques ; et moi, j’étais là avec rien d’autre qu’un pistolet ordinaire (ça, c’était comme dans Wolf3D).

Doom took the gaming world by storm and laid the groundwork for most of today’s gaming, as the FPS shooter has become far and away the dominant gaming genre. Although it’s over 25 years old, Doom’s timeless gameplay, devilishly clever level designs, and undeniable immersive quality, mean it’s STILL fun to play. Observe this delightful Fine Brother’s Entertainment React video, where they show the game to modern-day teens and elicit some entertaining reactions: https://www.youtube.com/watch?v=GC7Onhm3tto Doom was famously ported to Windows 95 as a proof-of-concept prior to Win95’s release, and it has been ported to every platform imaginable, including insane ones like the TI-83+ calculator and certain Kodak digital cameras. It may be the most widely ported piece of commercial software ever, and (of course) it is available, in multiple forms, for Linux. The one I use is Chocolate Doom, but there’s also gzdoom, prboom, freedoom, and probably others that I’m not even aware of. I also have the full Ultimate Doom on the PC side, which I purchased from GOG.com (which I recommend as a good site to find Linux games, as they have a pretty nice variety). You can install Chocolate Doom on Linux from the Synaptic Package Manager. Refer to Everyday Ubuntu from Full Circle Magazine #130 for more details on installing from Synaptic. Briefly, you can search in Synaptic for ‘Chocolate’, click the boxes on chocolate-doom, chocolate-common, and doom-wad-shareware, then hit Apply. Synaptic will then download and install Chocolate Doom for you.

Doom a pris le monde des jeux d’assaut et a jeté les fondements pour la plupart des jeux actuels, car le jeu FPS est devenu, et de loin, le genre dominant des jeux. Bien qu’il ait plus de 25 ans, le « gameplay » (jeu en lui-même), qui est intemporel, la conception astucieusement habile des niveaux et la qualité immersive indéniable, rendent toujours ce jeu très divertissant. Voyez cette vidéo délicieuse de Fine Brother’s Entertainment React, où ils montrent le jeu à des ados modernes et obtiennent des réactions amusantes :

https://www.youtube.com/watch?v=GC7Onhm3tto

Il est bien connu que Doom a été porté sur Windows 95 comme démonstration de faisabilité avant la publication de Win95 et il a été porté à toutes les plateformes imaginables, y compris des folles comme la calculatrice TI-83+ et quelques appareils photo numériques Kodak. Il se peut qu’il soit le logiciel propriétaire le plus largement jamais porté et (bien entendu) il est disponible dans des formes multiples, pour Linux. Celui que j’utilise est Chocolate Doom, mais il y a aussi gzdoom, prboom, freedoom et sans doute d’autres dont je n’ai même pas connaissance. Côté PC, j’ai aussi la version complète d’Ultimate Doom, que j’ai acheté sur GOG.com (que je recommande comme un bon site où trouver des jeux sous Linux, car ils en ont une assez grande variété). Vous pouvez installer Chocolate Doom sur Linux à partir du gestionnaire des paquets Synaptic. Voyez l’article Ubuntu au quotidien dans le n° 130 du magazine Full Circle pour davantage de détails sur comment installer des logiciels à partir de Synaptic. Pour faire court, dans Synaptic, cherchez « Chocolate » cochez les cases de chocolate-doom, chocolate-common et doom-wad-shareware, puis cliquez sur Appliquer et Synaptic téléchargera et installera Chocolate Doom sur votre machine.

Doom was originally distributed using the then-popular ‘shareware’ marketing model, something much less common today. When you downloaded Doom for free or paid a nominal fee like I had for the shareware diskette, you got what was called Episode One: Knee-Deep in the Dead. The full game at that time consisted of three ‘episodes’, the next two of which you could purchase directly from id, keeping their marketing costs down and increasing their profit margins substantially. If you install Chocolate Doom, you get Episode One only, the shareware version. The game’s assets were included in a single file, with the extension WAD (Where's All the Data?), which is what we just installed from Synaptic Package Manager as doom-wad-shareware. The salient difference between the shareware and full version was simply a different WAD. Given this, if you have a full version of Doom, which is pretty affordable at only $5.99 on GOG.com, you can use that game’s WAD with Chocolate Doom to play the full version of Ultimate Doom on Linux. In addition, there are thousands of WADS available for free download that do interesting things like turn the enemies into purple dinosaurs (DIE, Barney!), or convert the whole game into a Star Wars game, or an Aliens game, or many, many others.

Au départ, Doom était distribué selon le modèle de commercialisation du « partagiciel », (shareware) populaire alors, mais beaucoup moins de nos jours. Quand vous avez téléchargé Doom gratuitement ou en payant un prix modique comme celui que j’ai payé pour la disquette, vous obteniez ce qui s’appelait Episode One : Knee-Deep in the Dead (Des morts jusqu'aux genoux). À l’époque, le jeu complet comptait trois « épisodes » et vous pouviez acheter les deux suivants directement auprès de id, ce qui diminuait leurs coûts de marketing et augmentait leurs marges bénéficiaires de façon substantielle.

Si vous installez Chocolate Doome, vous n’avez que l’Episode One, dans la version de partagiciel. Les données du jeu se trouvaient dans un seul fichier, avec l’extension WAD (Where’s All the Data ? Où sont les données ?) ; c’est cela que nous venons d’installer avec Synaptic comme doom-wad-shareware. La différence essentielle entre le partagiciel et la version complète était tout simplement un autre WAD. Étant donné cela, si vous avez une version complète de Doom, qui est assez abordable à seulement 5,99 $ sur GOG.com, vous pouvez utiliser le WAD de ce jeu-là avec Chocolate Doom pour jouer à la version complète d’Ultimate Doom sur Linux. De plus, des milliers de WAD sont disponibles au téléchargement gratuitement ; ils font des choses intéressantes comme transformer les ennemis en dinosaures mauves (MEURE, Barney !) ou convertir le jeu entier en un jeu Star Wars ou Aliens ou bien, bien d’autres.

Copying to a Restricted Location If you don’t have access to a Windows/DOS PC, you will need to have someone who does to install the Ultimate Doom package, if you go the GOG.com route. Once it’s installed, the game’s DDOM.WAD can be found in C:/GOG Games/DOOM/. You will need to transfer this file onto your Linux machine. Probably the easiest way to do so is via a USB thumb drive. After transferring the WAD file from Windows, put the USB stick in your Linux machine. We now need to invoke the File Manager using elevated privileges to give us access to a file location that Ubuntu will not normally let us use. We do this by invoking Nautilus (the File Manager) as a Super User. Go to the terminal (usually the third icon from the top on the Launcher that runs down the left-hand side of the screen), or go to the Dash – top icon on the Launcher on screen left and type in term, then click the terminal icon):

La copie vers un emplacement réservé

Si vous n’avez pas accès à un PC Windows/DOS, vous devrez demander à quelqu’un qui en a un d’installer le paquet Ultimate Doom, si vous optez pour la voie GOG.com. Une fois installé, le DOOM.WAD du jeu se trouve dans C:/GOG Games/DOOM. Il faudra transférer ce fichier à votre machine sous Linux ; la façon de faire la plus facile est sans doute avec une clé USB. Après avoir transféré le fichier WAD de Windows, branchez la clé USB sur votre machine Linux. Il faut maintenant faire appel au gestionnaire de fichiers en utilisant des droits élevés pour que nous ayons accès à un emplacement de fichier que Ubuntu ne nous permettrait pas d’utiliser en temps normal. Nous le faisons en lançant Nautilus (le gestionnaire de fichiers) en tant que Super User.

Allez au terminal (habituellement la troisième icône du haut sur le Lanceur sur le côté gauche de l’écran) ou allez au Dash - la première icône sur le lanceur à gauche et saisissez « term », puis cliquez sur l’icône du terminal :

and from the terminal type: sudo nautilus then enter your Superuser or admin password that you set up during Linux’s initial installation. This will start a SuperUser File Manager session that will allow you to copy the DOOM.WAD file to the necessary location. First, find the DOOM.WAD on your thumb drive using the shortcuts on the left to navigate, then right-click the file in the right-hand pane and Copy. Now, go to the filesystem root directory. You will see it on the left:

et dans le terminal tapez :

sudo nautilus

puis entrez le mot de passe Superuser ou admin que vous avez choisi pendant l’installation de Linux. Une session du Gestionnaire de fichiers en tant que SuperUser démarrera et vous permettra de coller le fichier DOOM.WAD à l’emplacement voulu. D’abord, trouvez DOOM.WAD sur la clé en vous servant des raccourcis à gauche pour naviguer, puis faites un clic droit sur le fichier dans le panneau de droite et Copier. Maintenant allez au répertoire root du système de fichiers. Il sera à gauche :

Click it, then double-click USR on the right. Scroll down to SHARE, double-click, scroll to GAMES and double-click, then double-click on DOOM. Right-click on an empty part of the right pane and Copy. This is a VERY valuable thing to know how to do in Ubuntu, since a disadvantage of the Ubuntu distro is that it’s much harder to do admin-level file management than in many other Linux distros, so be sure and file this information away for potential future use! Ultimate Chocolate Doom! Chocolate Doom does support command-line parameters that allow us to customize various aspects of how it runs, including selection of WAD files. If we want to run Ultimate Chocolate Doom with our Ultimate Doom WAD file, we can invoke the terminal (again, go to the Dash – top icon on the Launcher on screen-left and type in term, then click the terminal icon).

Cliquez dessus, puis double-cliquez sur USR à droite. Faites défiler jusqu’à SHARE, faites un double clic et défilez jusqu’à GAMES et double-cliquez, puis double-cliquez sur DOOM. Faites un clic droit sur une partie vide du panneau à droite et Coller.

C’est TRÈS précieux de savoir faire cela dans Ubuntu puisqu’un inconvénient de la distrib. Ubuntu est qu’il est plus difficile de faire de la gestion de fichiers au niveau d’admin que dans beaucoup d’autres distrib. Linux. Assurez-vous de bien ranger cette information pour un usage potentiel futur.

Ultimate Chocolate Doom !

Chocolate Doom prend en charge des paramètres en ligne de commande qui nous permettent de personnaliser divers aspects du jeu, y compris une sélection de fichiers WAD. Si nous voulons lancer Ultimate Chocolate Doom avec notre fichier WAD d'Ultimate Doom, nous pouvons faire appel au terminal (à nouveau allez au Dash - la première icône sur le Lanceur à gauche de l’écran et tapez term, puis cliquez sur l’icône du terminal).

From within the terminal type: chocolate-doom -iwad DOOM.wad then hit <Enter>, and Ultimate Chocolate Doom will start, but that’s not really convenient, is it? Let’s use a little Linux knowledge to make things easier.

Dans le terminal tapez :

chocolate-doom -iwadDOOM.wad

puis appuyez sur <Entrée> et Ultimate Chocolate Doom démarrera, mais ce n’est pas très commode, n’est-ce pas ? Utilisons un peu de nos connaissances Linux pour rendre les choses plus faciles.

Ultimate Chocolate Doom Desktop Setup First, use the Dash again and search for ‘chocolate’, this should find Chocolate Doom. Click and hold the Chocolate Doom icon, then drag and drop to an open area on the desktop. This will create a new desktop Chocolate Doom icon: The icon is actually an SLK, or Symbolic Link, file. Symbolic Links can be very useful in Linux (for example, you can save space by using SLKs in multiple file locations instead of multiple copies of the same file), and here it will give us an Ultimate Chocolate Doom launcher so we don’t have to always type in the command-line. Right-click the Chocolate Doom icon on the desktop and go to Properties:

Configuration du bureau pour Chocolate Doom

D’abord, utilisez le Dash à nouveau et faites une recherche sur « chocolate » ; cela devrait trouver Chocolate Doom. Cliquez sur l’icône de Chocolate Doom, puis faites un glisser/déplacer pour la placer dans une zone vide de votre bureau. Cela créera une nouvelle icône de Chocolate Doom sur le bureau :

L’icône n’est en fait qu’un fichier SLK, ou Lien Symbolique. Les liens symboliques peuvent être très utiles sous Linux (par exemple, vous pouvez gagner de la place en utilisant des SLK dans des emplacements multiples d'un fichier au lieu d’utiliser des copies multiples d’un même fichier), et dans ce cas, il nous donnera un lanceur d’Ultimate Chocolate Doom, ce qui fait qu’on n’a plus besoin d’utiliser la ligne de commande.

Faites un clic droit sur l’icône de Chocolate Doom sur le bureau et choisissez Propriétés :

Now, let’s rename this SLK to Ultimate Chocolate Doom and put in the new command-line. Use the same command-line as before: chocolate-doom -iwad DOOM.wad. Now we can launch Ultimate Chocolate Doom routinely from our desktop and conveniently save humanity (yet again) from the demonic hordes that always impose in the computer gaming world!

Nous allons maintenant renommer ce SLK en Ultimate Chocolate Doom et entrer une ligne de commande. Utilisez la même qu’auparavant :

chocolate-doom -iwad DOOM.wad

Nous pouvons maintenant lancer Ultimate Chocolate Doom systématiquement et confortablement à partir du bureau et sauver l’humanité (encore et encore) des hordes démoniaques qui s’imposent toujours dans le monde des jeux informatiques.

issue152/ubuntu_au_quotidien.txt · Dernière modification : 2019/12/31 15:34 de andre_domenech