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issue167:ubuntu_au_quotidien

Last month, we set up a repository for an emulator, XROAR, for the old Radio Shack Color Computer. In order for XROAR to run properly, we needed to have virtualized copies of the ROM chips that ran the CoCo, as the Color Computer was affectionately nicknamed. Although we were able to find copies of the ROMs for download easily enough, there was no documentation as to where to put the ROMs on the local drive so that XROAR knew where to find and load them.

Le mois dernier, nous avons configuré un dépôt pour un émulateur, XROAR, pour le vieux Color Computer de Radio Shack. Pour que XROAR s’exécute comme il faut, nous avions besoin de copies virtualisées des puces ROM qui faisaient tourner le CoCo (le pseudonyme affectueux du Color Computer). Bien qu’on ait trouvé des exemplaires des ROM qui étaient faciles à télécharger, il n’y avait point de documentation concernant leur emplacement sur le disque local afin que XROAR sache où les trouver pour les charger.

Basics of How to Load Software on the CoCo As a quick recap from last month, the CoCo had its operating software, a version of Microsoft Basic, on a pair of chips inside the computer, a ROM (Read Only Memory) chip for Color Basic, and another ROM chip for Extended Color Basic, which mostly added graphics and sound commands. The machine did not have a DOS, or Disk Operating System, by default, as disk systems at that time were a VERY expensive add-on. Software on the CoCo came on solid state cartridges, on cassette tapes, or on floppy diskettes. The cartridges were plastic boxes containing a printed circuit board and a ROM chip, or chips, that plugged into a slot in the computer (in the CoCo’s case, on the right side), and basically turned the CoCo temporarily into a single-purpose dedicated computing function machine. There was no capacity (originally) for any kind of windowing or multi-tasking. That would, however, change later, as we’ll see shortly.

Les bases du chargement de logiciels sur le Coco

Pour résumer brièvement ce qui a été dit le mois dernier, le logiciel d’exploitation du CoCo, une version de Microsoft Basic, se trouvait sur deux puces à l’intérieur de l’ordinateur, une puce ROM (mémoire morte) pour Color Basic et une autre puce ROM pour Extended Color Basic, qui, principalement, ajoutait des graphismes et des commandes audio. La machine n’avais pas de DOS (ou Disk Operating System) par défaut, car, à l’époque, l'ajout de systèmes disque coûtait EXTRÊMEMENT cher.

Les logiciels pour le CoCo étaient livrés sur des cartouches à circuits intégrés, sur des cassettes ou sur des disquettes. Les cartouches étaient des boîtes en plastique contenant une carte à circuits imprimés et une, ou plusieurs, puce(s) ROM, qui se branchaient dans un port de l’ordinateur (sur le côté droit pour ce qui concerne le CoCo). Ainsi, essentiellement, elles transformaient de façon temporaire le CoCo en une machine informatique dédiée à une seule fonction. Au début, les fenêtres ou le multi-tâche, de quelque sorte que ce soit, étaient impossibles. Toutefois, cela a changé plus tard, comme nous le verrons bientôt.

Other software was loaded from cassette tapes, via a cable running from a cassette deck to the computer, or from floppy diskettes. The floppy drive controller was in cartridge form and also had a ROM chipset that stored a very basic DOS for the CoCo – to manage and catalog the contents of your floppy diskettes. Once a program, BASIC or machine language, was loaded and invoked, the computer was effectively a single-tasking, single purpose computing machine, until the advent of OS-9 and DeskMate, about which more later. Finding the Firmware (or ROMs) In order to get XROAR to work correctly, we’re going to have to find and install all three of the BASIC ROMs: Color Basic, Extended Color Basic, and Disk Basic. Without the ROMs, XROAR, or even a hardware CoCo, does not know how to do anything at all.

D’autres logiciels se chargeaient à partir d’une cassette via un câble qui connectait le lecteur de cassettes à l’ordinateur, ou à partir de disquettes. Le contrôleur des disquettes était sous la forme d’une cartouche et avait également une puce ROM qui stockait un DOS très basique pour le CoCo, pour la gestion et le catalogage du contenu de vos disquettes. Une fois qu’un programme, BASIC ou langage machine, était chargé et invoqué, l’ordinateur était réellement une machine informatique qui n’avait qu’un objectif et ne pouvait accomplir qu’une seule tâche, jusqu’à l’émergence de OS-9 et DeskMate, dont je vous parlerai plus tard.

Trouver le firmware (ou les ROM)

Pour que XROAR puisse fonctionner correctement, nous devons trouver et installer les trois ROM BASIC : Color Basic, Extended Color Basic et Disk Basic. Sans les ROM, XROAR, ou même le matériel CoCo, ne savent rien faire du tout.

There is a caveat here; the legality of using virtualized copies of the ROMs in an emulator may be questionable, so we can’t advocate or recommend it. In my personal case, I still own a Color Computer 2, so it’s conceivable that I thereby have a legitimate license to use the ROMs for it, even in digitized format in an emulator. Consequently, I did a Google search and readily found the three needed ROMs, even finding them in versions specifically labeled for use in XROAR. I downloaded them and saved them to my Downloads directory under Home. They were in ZIP format, so I unzipped them after downloading was complete, as detailed last month. The unzipped firmware ROM format is *.rom. However, after spending a significant amount of time searching for and reading documentation on XROAR, I could find nothing indicating where to put the ROMs so that XROAR could find and load them. Quel dommage! (That’s specifically for the amusement of Full Circle’s French version translator, Elizabeth/Auntie E.)

Je dois vous avertir ici ; la légalité de l’utilisation d’exemplaires virtualisés des ROM dans un émulateur peut être incertaine, et je ne peux pas la recommander. Puisque moi, personnellement, je suis toujours propriétaire d’un Color Computer 2, c’est concevable que j’aie ainsi une licence légitime pour me servir des ROM faites pour lui, même sous un format numérique dans un émulateur.

Par conséquent, j’ai fait des recherches sur Google et j’ai rapidement trouvé les trois ROM nécessaires, même dans des versions précisément à utiliser dans XROAR. Je les ai téléchargées et sauvegardées dans le dossier Téléchargements de mon Dossier personnel. Elles étaient zippées et je les ai extraites quand le téléchargement était complet, comme je vous l’ai expliqué le mois dernier. Le format du firmware ROM extrait est *.rom. Cependant, après avoir passé une quantité significative de temps à rechercher et à lire la documentation concernant XROAR, je n’ai rien trouvé sur l’emplacement désigné des ROM pour que XROAR les trouve et les charge. Quel dommage ! (En français dans le texte pour divertir Elizabeth/AuntieE, traductrice du FCM en français. Réponse d'Elizabeth : merci pour le sourire)

Where to Put the Firmware Files Well, here’s where it’s handy to know how things usually work in Linux, and to apply those general principles in the hope that they’ll hold true for a specific program (although there’s certainly no guarantee of that, so let’s keep our virtual fingers crossed). Many Linux applications will create a folder in the Home directory with the application name, preceded by a ‘.’ character. The ‘.’ in front of a folder or file’s name indicates it is to be hidden, something that is often done with configuration files to keep users from accidentally deleting or modifying them or their contents. In order to see these files and folders, we need to change the default behavior of the Ubuntu File Manager, by going to the ‘hamburger menu’ in the upper right then click the checkbox for ‘Show Hidden Files’ to get Linux to show all the hidden files. Now, we’ll need to create an XROAR folder. We’re going to take a stab in the dark here that XROAR uses a hidden folder called ‘.xroar’ in the Home folder, so click Home on the left side, then right-click a blank area in the right hand pane and select ‘New Folder’. Name the new folder ‘.xroar’ (minus the single quote marks), and hit <Enter>. Now, go back to wherever you saved the Zip files with the ROMs and double-click each in turn. Navigate to the ‘.xroar’ folder under Home and unzip the three ROM files into that folder.

Où sauvegarder les fichiers du firmware ?

Bon. Ici, c’est utile de savoir comment les choses fonctionnent habituellement sous Linux et d’appliquer ces principes généraux en espérant que ce soient les mêmes pour un programme précis (bien qu’il n’y ait pas de garantie que ce soit le cas ; aussi, gardons croisés nos doigts virtuels).

Beaucoup d’applications Linux créeront un dossier dans le répertoire Home avec le nom de application précédé par un « . ». Le « . » devant le nom d’un dossier ou un fichier signifie qu’il doit être caché, quelque chose qui est souvent fait avec des fichiers de configuration pour empêcher les utilisateurs de les supprimer ou les modifier, fichiers ou contenu, accidentellement. Pour voir ces fichiers et dossiers, nous devons changer le comportement par défaut du Gestionnaire de fichiers Ubuntu, en allant au « menu hamburger » en haut et à droite, puis en cliquant la case « Afficher les fichiers cachés » pour que Linux montre tous les fichiers cachés. Maintenant, il faut créer un dossier XROAR. Nous allons tenter notre chance en espérant que XROAR utilise un dossier caché appelé « .xroar » qui est dans le Dossier personnel. Cliquez sur ce dernier côté gauche, puis faites un clic droit dans une zone vierge du panneau à droite et sélectionnez « Nouveau dossier ». Nommez le nouveau dossier « .xroar » (sans les guillemets) et appuyez sur <Entrée>. Maintenant, retournez à l'endroit où vous avez sauvegardé les fichiers Zip contenant les ROM et double-cliquez sur chacun à tour de rôle. Naviguez jusqu'au dossier « .xroar » dans votre Dossier personnel et extrayez les trois fichiers ROM dans ce dossier-là.

Running XROAR Now, let’s return to the program launcher at the bottom-left of the screen, and navigate back to XROAR, almost certainly on the last page. Left-click to launch, and voila! Now you’ll get this screen, the normal screen you would see on a Radio Shack Color Computer. 32×16 black text on a green screen with a big ol’ black border around it all. Now, THAT’S retro! Finding CoCo Software It is a reasonable assumption that most Color Computer software has lapsed into the public domain, notwithstanding that even back in the day, it would be hard for a company like Spectral Associates to prosecute someone for making unauthorized copies of Lunar Rover Patrol or Cubix when they were almost certainly not legitimately copyrighted, since Spectral did not have the license for the original Moon Patrol or Q*Bert. I still bought them, rather than pirating them, to support the companies, but they were probably never truly copyrightable and I doubt most CoCo software companies even maintained a pretense of copyright (especially since most of them are long out of business by now). Consequently, CoCo software can easily be found for download. Archive.org has a good selection, just for starters: https://archive.org/details/softwarelibrary_coco2. There’s even more at: https://ia801604.us.archive.org/view_archive.php?archive=/3/items/Tandy_TRS80_Color_Computer_TOSEC_2012_04_23/Tandy_TRS80_Color_Computer_2012_04_23.zip

Exécuter XROAR

Maintenant, retournons au lanceur de programme en bas et à gauche de l’écran et naviguons jusqu’à XROAR, qui sera sans aucun doute, sur la dernière page. Faites un clic gauche dessus pour le lancer et voilà ! Maintenant, vous aurez cet écran, l’écran normal qui s’affichait sur un Color Computer de Radio Shack. 32 x 16 texte noir sur un écran vert, avec une grande bordure noire tout autour. Eh, beh, ÇA, c’est du rétro !

Trouver des logiciels pour le CoCo

Il est raisonnable de supposer que la plupart des logiciels pour le Color Computer sont maintenant dans le domaine public, en dépit du fait que, même jadis, il aurait été difficile pour une société comme Spectral Associates de poursuivre quelqu’un parce qu’il avait fait des copies non autorisées de Lunar Rover Patrol ou Cubix alors qu'ils n’étaient presque certainement pas légalement protégés par un droit d’auteur, puisque Spectral n’avait pas de licence pour le Moon Patrol original ou pour Q*Bert. Je les ai quand même achetés, plutôt que de les pirater, pour soutenir les sociétés, mais ces jeux ne pouvaient sans doute jamais être protégés par droits d’auteur et je doute que la plupart des sociétés de logiciels pour le CoCo aient même continué de prétendre qu'ils soient protégés (surtout puisque, de nos jours, la plupart ont fermé boutique et cela, depuis longtemps). Par conséquent, des logiciels pour le CoCo peuvent se trouver et être téléchargés facilement. Archive.org a une bonne sélection pour commencer : https://archive.org/details/softwarelibrary_coco2. Il y en a encore davantage à : https://ia801604.us.archive.org/view_archive.php?archive=/3/items/Tandy_TRS80_Color_Computer_TOSEC_2012_04_23/Tandy_TRS80_Color_Computer_2012_04_23.zip

A few games that I specifically recommend: • Dungeons of Daggorath: Early first person (wireframe) role playing game (RPG). • Dragonfire: Uses nifty programming tricks to display more than 4 colors in 4 color graphics mode. • MegaBug: Very early software synthesized voice: “We GOTCHA!” • Tetris: Obviously a true classic. • Downland: Interesting and challenging precursor to Super Mario Brothers. • Doodle Bug: Clone of underrated arcade classic Ladybug. • Super Pitfall: Sequel to the Atari 2600 smash hit. • Polaris: Excellent clone of Missile Command. Using the keyboard as fire buttons for three separate weapons depots raises this above almost any other home version. • Donkey King: Really impressive version of Donkey Kong, with all FOUR screens (unlike the Colecovision version, that only had three). • SR-71: For anyone who ever wanted to fly the famous super-speedy Blackbird.

Voici quelques jeux que je recommande spécifiquement : •• Dungeons of Daggorath : L'un des premiers jeux de rôle à la première personne (graphismes en fil de fer). •• Dragonfire : Utilise des chouettes astuces de programmation pour afficher plus de 4 couleurs en mode graphique de 4 couleurs. •• MegaBug : un logiciel de synthèse vocale des tous débuts : “We GOTCHA !” •• Tetris : Un vrai classique, évidemment. •• Downland : Un précurseur intéressant et difficile de Super Mario Brothers. •• Doodle Bug : Un clone du jeu d’arcade classique, mais sous-estimé, Ladybug. •• Super Pitfall : La suite du grand succès de l’Atari 2600. •• Polaris : L’excellent clone de Missile Command. L’utilisation des touches du clavier comme boutons de tir pour trois dépôts d’armes distincts élève ce jeu-ci au-dessus de presque toutes les autres versions domestiques. •• Donkey King : Une version très impressionnante de Donkey Kong, avec les QUATRE écrans (contrairement à la version Colecovision, qui n’en avait que trois). •• SR-71 : Pour quiconque a déjà voulu piloter le célèbre Blackbird qui est rapide comme l’éclair.

Not on archive.org, but highly recommended: • Lunar Rover Patrol: Excellent clone of arcade Moon Patrol. • Sailor Man: Startlingly good version of arcade Popeye. • Lancer: Very challenging CoCo version of Williams Electronics game Joust. • Galagon: Close copy of videogame great Galaga. • Pooyan: Lesser known whimsical arcade game, very good translation and a rare actual licensed version. • Zaxxon: Another rare licensed arcade game, by CoCo uberprogrammer Steve Bjork. Best home version of this game I ever saw, in my opinion vastly superior to the vaunted Colecovision version. • Guardian: Defender copycat that uses seldom employed graphics mode from the Video Display Generator (VDG) chip, called ‘semigraphics mode’, providing a much broader color palette than most games. Very fast-paced shoot ‘em up.

Pas sur archive.org, mais grandement recommandés : •• Lunar Rover Patrol : clone excellent du jeu d’arcade Moon Patrol. •• Sailor Man : une version étonnamment bonne du jeu d’arcade Popeye. •• Lancer : Une version CoCo très difficile du jeu Joust de Williams Electronics. •• Galagon : Copie assez proche du jeu vidéo Great Galaga. •• Pooyan : jeu d’arcade fantasque pas très bien connu, la traduction est très bonne et la version actuelle est sous licence, ce qui est rare. •• Zaxxon : un autre jeu d’arcade rare sous licence créé par le uber-progammeur Steve Bjork. Meilleure version domestique de ce jeu que j’ai jamais vu et, à mon avis, elle est grandement supérieure à la version très vantée de Colecovision. •• Guardian : imitation de Defender qui se sert du mode graphique de la puce Video Display Generator (VDG), qui n’est utilisée que rarement. Appelé mode « semi-graphismes », il fournit une palette de couleurs beaucoup plus large que la plupart des jeux. C’est un shoot’em up effréné.

Finding CoCo Manuals, Instructions, Magazines, and Books Many of these are also downloadable from archive.org. There were, as mentioned last month, a LOT of CoCo magazines (and books), and many have been scanned and posted to archive.org. A Google search will show many other locations online with scanned versions of CoCo print material.

Trouver des manuels, instructions, magazines et livres sur le CoCo

Beaucoup sont également téléchargeables à partir d’archive.org. Comme mentionné le mois dernier, il y avait de TRÈS NOMBREUX magazines (et livres) sur le CoCo et beaucoup ont été numérisés et postés sur archive.org. Une recherche sur Google affichera beaucoup d’autres sites qui ont des versions numérisées du matériel imprimé sur le CoCo.

Barebones Basics on How to Load and Run CoCo Software Software for the CoCo is going to come in two types: BASIC programs and machine language. Most commercial programs were in machine language format, which is much faster, but there are still a lot of useful and/or entertaining programs in BASIC. Most machine language programs will have an extension of BIN, most BASIC programs have an extension of BAS. A few will use other extensions, which will often force you to guess if the program is BASIC or machine language and to use the proper associated load command. Fortunately, there are generally only the two possibilities, so it’s pretty easy to figure out. BAS and BIN programs on XROAR are usually going to be loaded from a disk image, with the extension in Linux of DSK. Go to File – Run in XROAR and find the desired disk image (which may very well have multiple programs on it). The load process emulates a hardware disk closely enough to actually show some lag as though it’s reading the diskette. After loading the disk, use the command ‘DIR (0)’ to see the contents of Drive 0 (the first drive). If you see a BIN file, you can load it with the command: LOADM”program name (The CoCo does not require typing in the .bin extension, or even closing the quotes).

Les bases squelettiques du chargement et de l’exécution des logiciels CoCo

Les logiciels pour le CoCo sont de deux types : des programmes en BASIC et ceux en langage machine. La plupart des programmes commerciaux étaient en langage machine, qui est beaucoup plus rapide, mais il existe toujours pas mal de programmes utiles et/ou divertissants en BASIC. L’extension de la plupart des programmes en langage machine sera BIN et celle des programmes en BASIC sera BAS. Quelques-uns utiliseront d’autres extensions, ce qui vous obligera à deviner si le programme est en BASIC ou en langage machine pour utiliser la commande de chargement (load) associée. Heureusement, il n’y a généralement que les deux possibilités et trouver la bonne est donc assez facile.

Les programmes BAS et BIN sur XROAR seront chargés habituellement à partir d’une image disque, avec l’extension DSK sous Linux. Allez à File > Run (Fichier > Ouvrir) dans XROAR et trouvez l’image disque souhaitée (qui peut très bien contenir des programmes multiples). Le processus du chargement imite un disque matériel de si près qu’il affiche un peu de décalage comme s’il lisait une disquette. Après avoir chargé le disque, utilisez la commande « DIR (0) » pour voir le contenu de Drive 0 ( le premier drive ou disque). Si vous voyez un fichier BIN, vous pouvez le charger avec la commande :

LOADM”nom du programme

(Le CoCo ne nécessite ni la saisie de l’extension .bin, ni même la fermeture des guillemets.)

Important side note: There are several keys on the CoCo keyboard that are mapped differently than our English keyboards, one relevant here is that the CoCo’s double-quote key is SHIFT-2. Here’s an example where we’re loading the excellent Joust clone Lancer: Hit <Enter> and the CoCo will load the requested program. Type EXEC, then hit <Enter> to run the program. For BASIC programs with the extension BAS, the sequence is almost identical, but load with the command: LOAD”program name again, no need for .bas extension or trailing quotes. Hit <Enter> to load the program. To look at the program, type LIST, then hit <Enter>. To run the program, type RUN, followed by an <Enter>. If you’re working with cassette images, the process is almost identical, but the load commands are cloadm or cload. Exec and Run are still used just as in the case of disk software.

Note marginale importante : Il y a plusieurs touches sur le clavier du CoCo qui sont mappées différemment de nos claviers en anglais. Une qui est pertinente ici est que la touche de doubles guillemets sur le CoCo est MAJ-2. Voici un exemple où nous chargeons Lancer, l'excellent clone de Joust :

Appuyez sur <Entrée> et le CoCo chargera le programme demandé. Tapez EXEC, puis appuyez sur <Entrée> pour exécuter le programme.

Pour les programmes en BASIC avec l’extension BAS, la séquence est presque identique, mais chargez avec la commande :

LOAD”nom du programme

À nouveau, pas besoin de l’extension .bas, ni de vous préoccuper des guillemets. Appuyez sur <Entrée> pour charger le programme. Pour examiner le programme, tapez LIST, puis appuyez sur <Entrée>. Pour lancer le programme, tapez RUN, suivi de <Entrée>.

Si vous travaillez avec des images en cartouches, le processus est presque identique, mais les commandes « load » sont cloadm ou cload. Exec et Run s’utilisent toujours comme pour un logiciel sur disque.

Most CoCo machine language programs, and a lot of BASIC ones as well, used a special ‘artifact’ color mode. However, XROAR defaults to a black-and-white vertically striped screen instead. To get the 4-color mode used in most arcade style games on the CoCo, with the colors black/white/red/blue, one had to actually program in a 256×192 resolution 2-color mode. The video output actually overpowered the display on a normal TV (or composite color monitor), producing the blue and red artifact colors, while effectively lowering the real resolution to a still very acceptable (by the standards of the time) 128×192. However, XROAR will default to a mode that does not use the color artifact technology:

La plupart des programmes en langage machine pour le CoCo, et aussi beaucoup en BASIC, utilisaient un mode couleur spécial, « artefact ». Cependant, par défaut, XROAR affiche un écran en rayures verticales noires et blanches à la place. Pour obtenir le mode à quatre couleurs utilisé dans la plupart des jeux de style arcade sur le CoCo, avec les couleurs noir, blanc, rouge et bleu, il fallait en fait programmer un mode à deux couleurs avec une résolution de 256 x 192. La sortie vidéo effectivement écrasait l’affichage sur un téléviseur normal (ou un écran couleur composite), produisant des artefacts des couleurs bleu et rouge, tout en baissant la vraie résolution à un niveau encore très acceptable (par les normes de l’époque) à 128 x 192. Cependant, par défaut, le mode couleur de XROAR n’utilise pas la technologie d’artefact de couleurs.

Many games of the time opened with a blue or red static screen, which was usually intended to be red. If it came up blue, the user would hit the machine’s RESET button repeatedly until the screen changed to red. After that, you would usually hit <Enter> to proceed into the program. In XROAR, you can go to the View menu, click Composite Phase, then select Red-Blue. If this comes up wrong, try Blue-Red. Alternatively, the shortcut Ctrl-A will cycle through available video modes without a complete reset. Here’s the initial screen for Lancer once you choose the Red-Blue Composite Phase: Once you hit <Enter> here, you’ll get this sign-in screen: Once you’ve signed in, you can play with a joystick, or go to the Hardware menu, select Right Joystick, then Keyboard. Use the arrow keys to control direction, the left Alt key to flap your ostrich’s wings. You can also go Full Screen using F11. Happy Jousting! Or Lancing, as the case may be:

À l’époque, de nombreux jeux s’ouvraient sur un écran de neige bleue ou rouge, qui, généralement, était censé être rouge. Si la neige était bleue, l’utilisateur appuyait plusieurs fois sur le bouton RESET de la machine, jusqu’à ce que l’écran devienne rouge. Ensuite, on appuyait sur <Entrée> pour entrer dans le programme. Dans XROAR, vous pouvez aller au menu View (Affichage), cliquer sur Composite Phase, puis choisir Red-Blue. Si cela ne fonctionne pas, essayez Blue-Red. Sinon, le raccourci Ctrl-A passera par tous les modes vidéo disponibles sans une réinitialisation complète. Voici l’écran de démarrage de Lancer une fois que vous aurez choisi la Red-Blue Composite Phase :

Quand vous appuyerez sur <Entrée>, vous obtiendrez cet écran de connexion :

Une fois connecté, vous pouvez jouer avec une manette, ou aller au menu Hardware (matériel), sélectionner Right Joystick (manette de droite), puis Keyboard (clavier). Utilisez les touches fléchées pour contrôler la direction, la touche Alt de gauche pour faire battre les ailes de votre autruche. Vous pouvez changer pour plein écran avec F11. Amusez-vous bien avec Joust, ou avec Lancer, selon le cas.

OS-9: A Kind of Proto-Linux/Proto-Unix To bring things back around to Linux, in a way, the Color Computer got a more sophisticated operating system later in its lifespan. It was a multi-user, multi-tasking OS called OS-9, which is a command-line oriented operating system that is VERY similar to pre-GUI versions of Linux, prior to the advent of GNOME, Unity, or KDE. If you are familiar with the Linux command-line, the jump to OS-9 would be a very easy one. OS-9 Level One will run on XROAR, and there was some nice software available for it.

OS-9 : un genre de Proto-Linux/Proto-Unix

Pour ramener les choses à Linux, d’une certaine façon, le Color Computer a reçu, plus tard au cours sa vie, un système d’exploitation plus sophistiqué. C’était un OS à utilisateurs et à tâches multiples appelé OS-9. C’était un système d’exploitation orienté ligne de commande qui était TRÈS similaire aux versions de Linux avant les GUI (interfaces graphiques), avant l’arrivée de GNOME, Unity ou KDE. Si la ligne de commande sous Linux vous est familière, le saut vers OS-9 sera très facile. OS-9 Level One tournera sur XROAR ; des logiciels sympa étaient disponibles pour cet OS.

DeskMate DeskMate for OS-9 was an applications suite, including a basic word processor, minimalist spreadsheet, terminal/communications program, and virtualized disks on it. It was very like a rudimentary version of something similar to today’s basic computer Operating Systems. When starting into OS-9, or any OS-9 program, you had to put in the date and time, as the CoCo’s 6809E did not have a real-time clock. In fact, the ‘E’ stands for ‘external clock’, denoting that the 6809E relied on having access to external real-time clocking/dating, but the CoCo did not have any such capability.

DeskMate

DeskMate pour OS-9 était une suite d’applications qui comprenait un traitement de texte de base, un tableur minimaliste, un programme de terminal/communications et des disques virtualisés. C’était très similaire à une version rudimentaire des systèmes d’exploitation informatiques de base aujourd’hui. Lors du lancement de OS-9 ou de n’importe quel programme OS-9, il fallait entrer la date et l’heure, car le 6809E du CoCo n’avait pas d’horloge en temps réel. En fait, le « E » représente « horloge externe » et signifie que le 6809E reposait sur un accès à un horodatage externe en temps réel, mais le CoCo n’avait pas une telle capacité.

Here’s the main DeskMate screen: As you can see, there was a Calendar program, a basic flat-file database (Index Cards), a simple spreadsheet (Ledger), a Paint program, a Telecommunications application, and a Text Editor. Back in 1986, this was some really heady stuff! Well, I hope you enjoyed that little walk down memory lane with me, and that we learned some more Linux lessons in the process. I encourage you to play around with the emulator and read a few of the archived books and magazines. It’s interesting to see, and to reflect on, how much computing as an activity has changed over the years. As different as computing was back then, it was its own kind of fun!

Voici l’écran principal de DeskMate :

Comme vous pouvez le constater, il y avait un programme de Calendrier, une base de données basique de fichiers plats (Index Cards), un tableur simple (Ledger), un programme Paint, une application de télécommunications et un éditeur de texte. Autrefois, en 1986, tout cela étaient vraiment époustouflant !

Enfin, j’espère que cette petite promenade dans mes souvenirs et en ma compagnie vous a plu et que nous avons appris d’autres leçons de Linux en la faisant. N’hésitez pas à jouer avec l’émulateur et à lire quelques-uns des livres et magazines archivés. Il est intéressant de voir combien l’informatique en tant qu’activité s’est modifiée au cours des années et d’y réfléchir. Aussi différente qu’était l’informatique jadis, elle était, à sa propre façon, très amusante !

issue167/ubuntu_au_quotidien.txt · Dernière modification : 2021/04/01 08:45 de d52fr