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issue171:ubuntu_au_quotidien

Well, it’s time for a return to retrogaming as a topic. Honestly, I wish I had enough time to write a separate monthly retrogaming column because there is SO MUCH that could be covered. Still, we can revisit this topic from time to time in Everyday Ubuntu, and it has been a little while since our last look at getting old DOS games running on modern Ubuntu. Back in 1992 or 1993 or thereabouts, I was working at Dallas Semiconductor when one of my bosses asked me how I came to know so much about computers, and I told him that learning how to run games was probably the single biggest factor. You see, back in those pre-Windows 95/pre-Linux GUI days, you had to work surprisingly hard to accomplish much of anything on a computer. Many DOS games required knowing how to manage memory, assign IRQs and DMAs for hardware, edit configuration files, and more. Linux was even more challenging. I remember having to learn the rudiments of the included C language editor and compiler just to install a really basic Pac-Man style game.

Le moment est venu de retourner aux jeux rétro comme sujet. Honnêtement, je voudrais avoir assez de temps pour pouvoir écrire une rubrique mensuelle distincte sur le rétrogaming, car il y a TANT à couvrir. Nous pouvons cependant revisiter ce sujet de temps en temps dans Ubuntu au quotidien ; cela fait assez longtemps depuis le dernier article sur comment faire tourner de vieux jeux sous DOS sur un système moderne sous Ubuntu.

Aux environs de 1992 ou 1993, je travaillais chez Dallas Semiconductor quand l’un de mes patrons m’a demandé les raisons pour lesquelles j'en savais beaucoup au sujet des ordinateurs et je lui ai dit qu’apprendre comment y faire tourner des jeux était sans doute le facteur le plus important. Voyez-vous, jadis, avant Windows 95 et avant l’interface graphique sur Linux, vous deviez travailler très dur pour accomplir des choses sur un ordinateur. Beaucoup de jeux DOS nécessitaient des connaissances sur comment gérer la mémoire, assigner des IRQ et DMA pour le matériel, éditer les fichiers de configuration et plus encore. Linux était encore plus difficile. Je me souviens qu’il me fallait apprendre les bases de l’éditeur de C inclus et celles de la compilation pour pouvoir installer un jeu basique de style Pac-Man.

Although things are MUCH easier now on both Windows and Linux, getting old DOS games to run on Linux is a satisfying and enjoyable activity, a challenge of its own, and a way to learn more about how Linux actually works, as we’ll see in this month’s Retrogaming Revisited. Dungeons and Dragons: The Print Game In the early 1980’s, my good friend Trey Seastrunk (who remains a good friend to this day), talked me into going to visit a guy who was Dungeon Mastering a D&D session. I was somewhat reluctantly roped into playing in the session myself, although I knew absolutely nothing about the game. Much to my surprise, with minimal coaching, I was able to contribute to the party’s adventure successfully and decided it seemed pretty fun. Soon I was buying the first edition Advanced Dungeons and Dragons core rulebooks (Dungeon Master’s Guide, Player’s Handbook, and Monster Manual), and creating my own fantasy world as a backdrop, where I would create my own adventures and occasionally drop in pre-designed game scenario modules that I would purchase.

Bien que les choses soit BEAUCOUP plus faciles maintenant et sous Windows et sous Linux, faire tourner de vieux jeux DOS sous Linux est une activité agréable et satisfaisante, un défi à lui tout seul et une façon d’en apprendre davantage sur le fonctionnement de Linux, comme nous verrons dans l’article Le rétrogaming revisité de ce mois-ci.

Dungeons and Dragons : le jeu en texte

Au début des années 1980, mon bon ami Trey Seastrunk (qui reste un bon ami encore aujourd’hui), m’a convaincu d’aller voir un gars qui créait une session de D&D en tant que Maître. Malgré ma réticence, j’étais d’accord pour y jouer moi-même bien que je ne connaisse rien du tout sur le jeu. À ma grande surprise, et avec très peu de coaching, j’ai réussi à contribuer à l’aventure de la soirée et j’ai décidé que cela semblait assez amusant.Peu après, j’ai acheté la première édition des livres des règles de Advanced Dungeons and Dragons (Dungeon Master’s Guide, Player’s Handbook, et Monster Manual) et j’ai aussi créé mon propre monde fantastique comme arrière-plan, où je créais mes propres aventures et y mettais de temps en temps des modules de scénarii du jeu pré-conçus que j’achetais.

Over time, TSR, the company that published D&D, put out quite a lot of modules, from the basic adventure background location ‘The Keep on the Borderlands’, to the notorious player-killing meat grinder of a dungeon called ‘The Tomb of Horrors’. I’ve always wished I could play Tomb of Horrors as a player to see how challenging it really is. I have the module and did read through it, but that was literally decades ago and I don’t remember any specifics, so it would be a legitimate challenge. And there’s actually a way to do this, without having to find someone willing and able to DM, or Dungeon Master, a game session. There’s even a way to do it specifically on Linux.

Au fil du temps, TSR, la société qui publiait D&D, a sorti beaucoup de modules, de l’emplacement de l’aventure de base « The Keep on the Borderlands » (Le donjon sur les frontières) à celui appelé « The Tomb of Horrors » (Le tombeau des horreurs), célèbre pour ses difficultés qui tuaient des joueurs et les hachaient menu. Je veux depuis toujours pouvoir jouer à Tomb of Horrors pour voir l’étendue réelle de ses défis. J’ai bien le module et je l’ai lu jusqu’au bout, mais c’était il y a littéralement des décennies et je ne me souviens point de choses précises ; ce serait donc un défi légitime.

Et, en fait ce serait possible, sans devoir trouver quelqu’un qui veut et peut être Maître pendant une session du jeu. Il existe même une façon pour le faire précisément sous Linux.

Dungeons and Dragons: The Gold Box Series From 1988 to 1992, SSI (Strategic Simulations Inc), under license from TSR, produced a series of D&D games for DOS (actually, originally for the Commodore 64) called the Gold Box series. They literally came in recognizable gold-colored boxes, used a common game engine, and allowed you to play D&D on your computer, even with no other players around. SSI created an ongoing story with these games, set in a detailed and lively game world. Titles included Pool of Radiance, Curse of the Azure Bonds, Hillsfar, Gateway to the Savage Frontier, and quite a few others, as the series was a roaring critical and commercial success. However, even this success had its limits, and by 1993, TSR had a condition for renewal of the license: retire the now clearly aging and obsolete Gold Box engine. SSI responded by creating a fantastic swan song – Forgotten Realms: Unlimited Adventures.

Dungeons and Dragons : le série Gold Box

De 1988 à 1992, SSI (Strategic Simulations Inc.) sous licence de TSR a produit une série de jeux D&D pour DOS (en fait, au départ pour le Commodore 64), appelée la série Gold Box. Les jeux étaient livrés bel et bien dans des boîtes couleur d’or et reconnaissables ; ils utilisaient tous le même moteur de jeu et vous permettaient de jouer à D&D sur votre ordinateur, même en l’absence d’autres joueurs. SSI a créé une histoire suivie avec ces jeux, dont le monde était détaillé et vivant. Les titres comprenaient Pool of Radiance, Curse of the Azure Bonds, Hillsfar, Gateway to the Savage Frontier et pas mal d’autres, car la série était un très grand succès critique et commercial.

Cependant, même cette réussite était limitée et dès 1993, TSR posait une condition pour le renouvellement de la licence : mettre le moteur Gold Box, qui était maintenant clairement vieux et obsolète, en retraite. SSI a répondu avec la création d'un jeu d’adieu époustouflant : Forgotten Realms: Unlimited Adventures.

Rather than being just an actual game, FRUA was essentially a game-creation toolkit. Users could create their own ‘Gold Box’ adventures and load them into FRUA. A still active online community grew up around this, and soon there were hundreds of modules free to download and play for anyone who owned Unlimited Adventures, including adaptations of many of the print modules. Enter: GOG.COM Fortunately for us Linux users, we don’t even need to manually use DOSBox and try to find an old copy of FRUA on EBay or Craigslist. GOG.COM has a version of FRUA remastered for Ubuntu, and it’s currently on sale (at the time of this writing), as part of their Forgotten Realms Collection 2 (which includes several other Gold Box games) for the only mildly outrageous price of … two dollars and forty-nine cents. Definitely worth the cost, in my humble opinion. I wouldn’t remotely balk at paying the non-sale price of $9.99; it’s really great value even at full price. End of sales pitch, I don’t exactly get a commission…. Installing the Game: Bash Shell Scripts For me, I’ve actually owned this package for years, but have never installed it or tried it on Ubuntu. Time to remedy that omission, I think! We’ll start by going to GOG’s page for owned games and download the installation program to a local folder. Here, mine is in the folder $Home/Downloads/Games/FRUA:

Plutôt qu’un vrai jeu, FRUA était essentiellement une trousse de création de jeu. Les utilisateurs pouvaient créer leurs propres aventures « Gold Box » et les charger dans FRUA. Une communauté en ligne, qui est toujours active, a grandi autour de cela et bientôt il y avait des centaines de modules qui étaient gratuits au téléchargement et « free-to-play » pour quiconque était propriétaire de Unlimited Adventures, y compris les adaptations de beaucoup des modules en texte.

GOG.COM entre en scène

Heureusement pour nous autres utilisateurs de Linux, nous n’avons même pas besoin d’utiliser DOSBox manuellement et essayer de trouver un vieil exemplaire de FRUA sur Ebay ou Craigslist. Il y a une version de FRUA remastérisée pour Ubuntu et, actuellement (au moment où j’écris ces lignes), c’est en solde dans le cadre de leur Forgotten Realms Collection 2 (plusieurs autres jeux Gold Box sont compris) pour le prix assez exorbitant de… deux dollars et quarante-neuf cents. À mon humble avis, cela vaut vraiment le coût. Je n’hésiterais pas une minute à payer le prix non soldé de 9,99 $ ; c’est vraiment d’un excellent rapport qualité-prix même non-soldé. Fin de l’argumentaire de vente ; je n’ai pas de commission…

L’installation du jeu : les scripts du shell Bash

Dans mon cas, je suis propriétaire de ce paquet depuis des années, mais je ne l’ai jamais installé ou essayé de l’installer sur Ubuntu. Je pense que le moment est venu de remédier à cette omission ! Nous commencerons par aller à la page de GOG pour les jeux dont vous êtes propriétaire, puis nous téléchargerons le programme d’installation vers un dossier local. Ici, le mien se trouve dans le dossier $Home/Downloads/Games/FRUA :

As you can see, the file is of type and extension sh. This means it is a bash shell script file. Bash is the normal default shell for Ubuntu Linux, meaning that when you go into the Terminal to perform command-line functions, you are actually running Bash in order to do so. There are other shells that can be used, like KornShell, but for most users, even professionals doing high-end functions in the command-line interface, Bash works just fine. For our purposes here, Bash is more than sufficient. A Bash shell script is a file that is a sequence of commands, in a plain text format, telling Linux to perform a function or (more often) a series of functions. In this case, GOG has provided an installer for Forgotten Realms Unlimited Adventures in the form of a script. But, as it stands right now, Linux does not understand this by default. It will, if you double-click it, open the file for editing: Fortunately, GOG has been good enough to provide instructions at the top of the text file. Lines in a script file like this that begin with a # character are ignored when the file is run as an executable script, so those lines are used to document commands and functions within the file. They are equivalent to REM command lines in old-time BASIC computer language interpreters, and are an important way to inform others of what your intent is if you create a script file. “But, what is this chmod command the file mentions, and how do I access it?” you ask with pleading eyes and trembling voice. Not to worry, beloved reader, you actually don’t need to know. CHMOD is a very powerful and useful command, to be sure, but your average Ubuntu end-user will probably never need it. Instead, we’ll get to where we need to go using the File Explorer.

Comme vous pouvez le voir, le fichier est du type sh et en a l’extension. Cela signifie qu’il s’agit d’un fichier de script du shell Bash. Bash est le shell normal par défaut d’Ubuntu Linux, ce qui veut dire que, quand vous ouvrez un terminal pour utiliser la ligne de commande, vous êtes en fait en train d’exécuter Bash. D’autres shells, comme KornShell, peuvent être utilisés, mais pour la plupart des utilisateurs, mêmes des professionnels qui écrivent des fonctions de pointe dans l’interface de ligne de commande, Bash fonctionne tout à fait comme il faut. Pour nos besoins ici, Bash est plus que suffisant.

Un script du shell Bash est un fichier qui comporte une séquence de commandes en format texte ; celles-ci disent à Linux d’exécuter une fonction ou (le plus souvent) une série de fonctions. Dans ce cas, GOG a fourni un installeur de Forgotten Realms Unlimited Adventures sous la forme d’un script. Mais, par défaut, Linux ne le comprend pas tout de suite. Si vous double-cliquez sur le fichier, Linux l’ouvrira pour l’édition :

Heureusement, GOG a été assez gentil pour fournir des instructions en haut du fichier texte. Dans un fichier script comme celui-ci, les lignes qui commencent par un caractère # sont ignorées quand le fichier est lancé comme script exécutable ; aussi, ces lignes sont utilisées pour documenter les commandes et les fonctions à l’intérieur du fichier. Elles sont l’équivalent des lignes de commandes REM dans les vieux interpréteurs du langage ordinateur BASIC et sont une façon importante de préciser vos intentions aux autres quand vous créez un fichier script. « Mais qu’est-ce que c’est que cette commande chmod mentionnée dans le fichier et comment y accéder ? » demandez-vous avec un regard implorant et la voix qui tremble. Ne vous inquiétez pas, cher lecteur, en fait, ce n’est pas la peine de le savoir. CHMOD est une commande qui est très puissante et utile, c’est vrai, mais l’utilisateur final moyen d’Ubuntu n’en aura sans doute jamais besoin. À la place, nous allons utiliser le Gestionnaire de fichiers.

What we’re actually trying to achieve is to let Ubuntu know that we want to execute this shell script file, not to edit or change it. We can do this without using chmod. What we need to do is to right-click the .sh file in the File Manager and go to Properties. Go to the Permissions tab at the top and look on the line that says Execute. Click the checkbox next to ‘Allow Executing File as Program’: This will accomplish what is otherwise manually done by using the chmod command as the script requests. Now, you can double-click the file and the script will run as an executable file, once you confirm that you do want to run the script: Huzzah! Now we’re in the executable installer! Next month: We’ll complete the installation, download and unzip the required support files, and discover how to run the many downloadable modules for the game.

En fait, que ce nous essayons de faire est de dire à Ubuntu que nous voulons exécuter ce fichier de script shell, et non l’éditer ou le modifier. Nous pouvons le faire sans utiliser chmod. Ce qu’il faut faire, c’est un clic droit sur le fichier .sh dans le Gestionnaire de fichiers et aller à Propriétés.

Allez dans l’onglet Permissions en haut et regardez la ligne qui dit Exécuter. Cochez la case à côté de « Autoriser l’exécution du fichier comme un programme » :

Cela fera ce qui, autrement, se fait manuellement en utilisant la commande chmod comme demandé par le script. Maintenant, vous pouvez double-cliquer sur le fichier et le fichier se lancera comme un fichier exécutable, une fois que vous aurez confirmé que vous voulez le faire :

Hourrah ! Maintenant nous sommes dans l’installeur exécutable !

Le mois prochain, nous terminerons l’installation, téléchargerons et dézipperons les fichiers de support nécessaires et découvrirons comment exécuter les nombreux modules téléchargeables du jeu.

issue171/ubuntu_au_quotidien.txt · Dernière modification : 2021/08/06 17:16 de d52fr