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issue190:inkscape

Last time, we looked at the updated color pickers in the Fill & Stroke dialog, including the more widely available color wheel, and the new HSLuv color picker. To be honest, I still struggle to understand how to pick a specific target color in the HSLuv picker, but it’s apparently intended to make it easier to choose colors that have an optically similar saturation. You may find that one practical use for this mode is to perform your ‘normal’ color selection using the palette or the other pickers, but then switch to this mode if you need to create additional colors that share a similar ‘strength’. For example, this might be helpful if you’re trying to stick to pastel colors in your design, without having to work around all the more vibrant ones in the other color pickers. As I mentioned last time, switching between the new color pickers is done using a pop-up menu. This keeps the UI looking neat and tidy, but does mean a bit more mouse work, either in clicks or drags, to switch back and forth between the choices. If you do need to change between different pickers quite frequently, then you might find it more convenient to return to a UI that presents all the options at once. In that case, open the Inkscape Preferences (Edit > Preferences) and select the ‘Interface’ entry at the left (select it, don’t just expand it). Part-way down, you’ll find the ‘Use compact color selector mode switch’ option.

La dernière fois, nous avons examiné les sélecteurs de couleurs mis à jour dans la boîte de dialogue Fond et contour, y compris la roue chromatique plus largement disponible, et le nouveau sélecteur de couleurs HSLuv.

Pour être honnête, j'ai toujours du mal à comprendre comment choisir une couleur cible spécifique dans le sélecteur HSLuv, mais il est apparemment destiné à faciliter le choix de couleurs qui ont une saturation similaire optiquement. Vous pouvez trouver qu'une utilisation pratique de ce mode est d'effectuer votre sélection de couleur « normale » en utilisant la palette ou les autres sélecteurs, mais passer ensuite à ce mode si vous avez besoin de créer des couleurs supplémentaires qui partagent une « force » similaire. Par exemple, cela peut être utile si vous essayez de vous en tenir à des couleurs pastel dans votre dessin, sans avoir à travailler autour de toutes les couleurs plus vives des autres sélecteurs de couleurs.

Comme je l'ai mentionné la dernière fois, le passage d'un sélecteur de couleurs à un autre se fait par le biais d'un menu contextuel. Cela permet à l'interface utilisateur de rester propre et ordonnée, mais implique un peu plus de travail à la souris, par, soit des clics, soit des glissements, pour passer d'un choix à l'autre. Si vous devez passer d'un sélecteur à un autre assez fréquemment, vous trouverez peut-être plus pratique de revenir à une interface qui présente toutes les options en même temps. Dans ce cas, ouvrez les préférences d'Inkscape (Édition > Préférences) et, sur la gauche, sélectionnez l'entrée « Interface » (sélectionnez-la, ne vous contentez pas de la développer). Au milieu de la page, vous trouverez l'option « Utiliser le sélecteur de couleur compact ».

Un-check that option and the color picker pop-up will be replaced by a group of radio buttons instead. It’s not the nested-tabs interface of old, but it’s a bit closer to the previous design, and requires fewer mouse interactions. So far, I’ve shown these color pickers in the ‘Flat Color’ mode of the Fill tab, but this whole section is a common component that is used elsewhere in the application, whether it’s the ‘Swatch’ section of the Fill tab, or the ‘Replace Color’ tool in the Extensions > Color menu. And, in all cases, the preference to use radio buttons is honoured, so you won’t find yourself dealing with inconsistencies in that part of the UI across the application. One place that makes use of the color pickers is in the Gradient Editor. Recent Inkscape converts might only be familiar with the on-canvas editing of gradients, but veteran users will remember the days of a simple gradient editor accessed via the Fill & Stroke dialog. For a long time, it was possible to re-enable that with a preference, but there’s no longer a need for that as a brand-new gradient editor is now available by default. The old editor was sparse and could best be described as ‘functional’. But it was still extremely useful at times. When dealing with very small objects or complex scenes, it’s often easier to edit a gradient via a separate UI, rather than on the canvas. The re-addition of a dedicated editor, as well as the on-canvas tools, now offers the best of both worlds. And the new editor is a lot more functional than the old one, too.

Si vous décochez cette option, la fenêtre du sélecteur de couleur sera remplacée par un groupe de boutons radio. Ce n'est pas l'interface à onglets imbriqués d'autrefois, mais elle est un peu plus proche de la conception précédente et nécessite moins d'interactions avec la souris.

Jusqu'à présent, j'ai montré ces sélecteurs de couleur dans le mode « Aplat » de l'onglet Fond, mais toute cette section est un composant commun utilisé ailleurs dans l'application, qu'il s'agisse de la section « Echantillon » de l'onglet Fond ou de l'outil « Remplacer la couleur » dans le menu Extensions > Couleur. Et, dans tous les cas, la préférence pour l'utilisation des boutons radio est respectée, de sorte que vous ne vous retrouverez pas face à des incohérences dans cette partie de l'interface utilisateur partout dans l'application.

Les sélecteurs de couleurs sont notamment utilisés dans l'éditeur de dégradés. Les personnes récemment converties à Inkscape ne connaissent peut-être que l'édition de dégradés sur le canevas, mais les utilisateurs chevronnés se souviendront de l'époque où l'on accédait à un simple éditeur de dégradés via la boîte de dialogue Fond et contour. Pendant longtemps, il a été possible de le réactiver à l'aide d'une préférence, mais ce n'est plus nécessaire car un tout nouvel éditeur de dégradés est désormais disponible par défaut.

L'ancien éditeur était peu fourni et pouvait être qualifié de « fonctionnel ». Mais il était toujours extrêmement utile à certains moments. Lorsqu'il s'agit de très petits objets ou de scènes complexes, il est souvent plus facile de modifier un dégradé via une interface utilisateur distincte, plutôt que sur le canevas. Le rajout d'un éditeur dédié, ainsi que des outils sur le canevas, offre maintenant le meilleur des deux mondes. De plus, le nouvel éditeur est beaucoup plus fonctionnel que l'ancien.

As has long been the case, linear and radial gradients are separate buttons at the top of the Fill or Stroke Paint tabs of the dialog. You can also find Mesh Gradients here, but they have nothing to do with the gradient editor, and still have to be modified entirely on-canvas. Having selected either Linear or Radial gradient mode, you’re presented with a compact UI that squeezes a lot of options into a small space. At the top-left is one of the most important parts of this interface, but it’s one that is easy to gloss over. This pop-up houses the gradient list that used to occupy this entire tab in previous releases! You may wonder why I think this is so important: this is the key to avoiding gradient proliferation. Particularly in very complex drawings, it’s possible to end up with a large number of gradients, many of which are either identical, or similar enough, that they could be replaced with a single entry. In that case, you may wish to consolidate some of those gradients into one, ensuring that all the objects update when you change the gradient, and potentially resulting in a smaller file size too. Conversely, you might want to ensure that each gradient is used only once, so that edits for one object don’t affect any others. This pop-up shows you all the gradients that currently exist in the document, together with a count of the number of objects they’re applied to. With an object selected on the canvas, pick a gradient from this list to have it applied, replacing any existing gradient it might have had (you should also see the count – in the ‘#’ column – increase when you do this). The pop-up is also a good way to see if you still have any gradients in the document that aren’t being used (the count column shows 0), and which can therefore be removed by using File > Clean Up Document, before saving. Note that these will also be auto-removed if the ‘Auto-delete unused gradients’ setting is enabled in Edit > Preferences, within the Tools > Gradient pane, so check that if you find that unused gradients are being purged when you don’t want them to be.

Comme c'est le cas depuis longtemps, les dégradés linéaires et radiaux sont des boutons distincts situés en haut des onglets Fond et Contour de la boîte de dialogue. Vous pouvez également trouver ici des dégradés de maillage, mais ils n'ont rien à voir avec l'éditeur de dégradés et doivent toujours être modifiés entièrement sur le canevas. Après avoir sélectionné le mode de gradient linéaire ou radial, vous obtenez une interface utilisateur compacte qui regroupe de nombreuses options dans un espace restreint.

En haut à gauche se trouve l'une des parties les plus importantes de cette interface, mais il est facile de l'ignorer. Cette fenêtre contextuelle contient la liste des dégradés qui occupait tout cet onglet dans les versions précédentes !

Vous vous demandez peut-être pourquoi je pense que c'est si important : c'est la clé pour éviter la prolifération des dégradés. En particulier dans les dessins très complexes, il est possible de se retrouver avec un grand nombre de dégradés, dont beaucoup sont soit identiques, soit suffisamment similaires pour être remplacés par une seule entrée. Dans ce cas, vous pouvez regrouper certains de ces dégradés en un seul, ce qui garantit que tous les objets sont mis à jour lorsque vous modifiez le dégradé et permet de réduire la taille du fichier. À l'inverse, vous pouvez faire en sorte que chaque dégradé ne soit utilisé qu'une seule fois, afin que les modifications apportées à un objet n'affectent pas les autres. Cette fenêtre contextuelle vous montre tous les dégradés qui existent actuellement dans le document, ainsi que le nombre d'objets auxquels ils sont appliqués. Avec un objet sélectionné sur le canevas, choisissez un dégradé dans cette liste pour qu'il soit appliqué, remplaçant tout dégradé existant qu'il aurait pu avoir (vous devriez également voir le compte - dans la colonne « # » - augmenter lorsque vous faites cela). La fenêtre contextuelle est également un bon moyen de voir si vous avez encore des dégradés dans le document qui ne sont pas utilisés (la colonne du compte affiche 0), et qui peuvent donc être supprimés en utilisant Fichier > Nettoyer le document, avant de l'enregistrer. Notez que ces dégradés seront également supprimés automatiquement si le paramètre « Supprime les gradients inutilisées » est activé dans Édition > Préférences, dans le volet Outils > Dégradé. Vérifiez donc ce paramètre si vous constatez que des dégradés inutilisés sont supprimés alors que vous ne le souhaitez pas.

At the bottom of this pop-up are plus and minus buttons. The former will duplicate the currently selected gradient and apply it to the currently selected object(s). This is useful if you need a gradient that is similar to an existing one, but want a separate copy that can be edited without affecting other objects. The minus button deletes the currently selected gradient if it is ‘unused’. The use of this word in the tooltip is perhaps a little misleading: it will delete a gradient if it is actively used on the currently selected object, but no others – i.e. if there’s a ‘1’ in the count column (so, not really ‘unused’ then). The button becomes disabled if the column holds ‘2’ or more, preventing really serious disasters that might affect many objects. What it doesn’t do is clear out any non-selected gradients, whether they have a ‘1’ or even a ‘0’ in the count column. You either have to select-then-remove each of those separately, or use the File > Clean Up Document option to delete the ‘0’ entries en masse. One feature which is still missing from this part of the UI, and which I would love to see added, is an option to select all the objects that use a particular gradient. It’s all well and good knowing that I’ve still got one object left on the page using a gradient, but it would be better still if the application could show me which object it is!

En bas de cette fenêtre pop-up se trouvent des boutons plus et moins. Le premier dupliquera le dégradé actuellement sélectionné et l'appliquera à l'objet ou aux objets sélectionnés. C'est utile si vous avez besoin d'un dégradé similaire à un dégradé existant, mais que vous voulez une copie séparée qui peut être modifiée sans affecter les autres objets. Le bouton moins supprime le dégradé actuellement sélectionné s'il est « inutilisé ». L'utilisation de ce mot dans l'info-bulle est peut-être un peu trompeuse : il supprimera un dégradé s'il est activement utilisé sur l'objet actuellement sélectionné, mais pas sur d'autres - c'est-à-dire s'il y a un « 1 » dans la colonne de comptage (donc, pas vraiment « inutilisé »). Le bouton est désactivé si la colonne contient « 2 » ou plus, ce qui permet d'éviter les catastrophes graves qui pourraient affecter de nombreux objets. En revanche, il n'efface pas les dégradés non sélectionnés, qu'ils aient un « 1 » ou même un « 0 » dans la colonne de comptage. Vous devez, soit sélectionner puis supprimer chacun d'entre eux séparément, soit utiliser l'option Fichier > Nettoyer le document, pour supprimer en masse les entrées « 0 ».

Une fonctionnalité qui manque encore dans cette partie de l'interface utilisateur, et que j'aimerais voir ajoutée, est une option permettant de sélectionner tous les objets qui utilisent un dégradé particulier. C'est bien beau de savoir qu'il me reste un objet sur la page qui utilise un dégradé, mais ce serait encore mieux si l'application pouvait me montrer de quel objet il s'agit !

Moving on from this pop-up, on the same row of controls, you’ll next find a small button. In my screenshot, it’s shown as a double-headed arrow, but it may differ depending on what icon set you use. This button reverses the entire gradient, flipping the order of all the stops. Note that using this button will automatically create a copy of your gradient (assuming the ‘Prevent sharing of gradient definitions’ preference is enabled in the Tools > Gradient pane of the prefs), so any other objects sharing the original won’t be adversely affected. I don’t really know why this button doesn’t deserve to have a label when all the other controls on this row do, but it means that it doesn’t stand out quite as much as it should. Finally, on this row is another pop-up – complete with label. This one says ‘Repeat’, and the pop-up lets you choose whether the gradient should not repeat (‘None’), should repeat as a direct copy of itself (‘Direct’), or should alternate its repeats between direct and reversed copies (‘Reflected’). This has a visible effect only on objects where the gradient end stops are placed inside the element, and determines what happens to the parts of the object beyond the stops. In the case of ‘None’, the end stop colors are simply continued, so you won’t end up with a big gap beyond the handles of the gradient, whereas the other two options repeat the gradient stops. In no case does the gradient simply stop where the end points are placed, so you won’t end up with an object that has unfilled corners (unless your gradient is designed that way).

Sur la même rangée de commandes, vous trouverez ensuite un petit bouton. Dans ma capture d'écran, il est représenté par une flèche à deux têtes, mais il peut être différent selon le jeu d'icônes que vous utilisez. Ce bouton inverse l'ensemble du dégradé, en inversant l'ordre de tous les arrêts. Notez que l'utilisation de ce bouton créera automatiquement une copie de votre dégradé (en supposant que la préférence « Interdire le partage des définitions de dégradé » est activée dans le volet Outils > Dégradé dans les Préférences), de sorte que tout autre objet partageant l'original ne sera pas affecté. Je ne sais pas vraiment pourquoi ce bouton ne mérite pas d'avoir un libellé alors que tous les autres contrôles de cette rangée en ont un, mais cela signifie qu'il ne se démarque pas autant qu'il le devrait.

Enfin, sur cette rangée se trouve une autre fenêtre contextuelle, avec un libellé. Celui-ci dit « Répétition » et cette fenêtre vous permet de choisir si le dégradé ne doit pas être répété (« Aucun »), s'il doit être répété en tant que copie directe de lui-même (« Direct ») ou s'il doit alterner ses répétitions entre les copies directes et inversées (« Réfléchi »). L'effet n'est visible que sur les objets pour lesquels les butées de fin de dégradé sont placées à l'intérieur de l'élément, et détermine ce qui arrive aux parties de l'objet situées au-delà des butées. Dans le cas de l'option « Aucun », les couleurs de la fin du dégradé sont simplement maintenues, de sorte que vous ne vous retrouverez pas avec un grand vide au-delà des poignées du dégradé, alors que les deux autres options répètent les arrêts du dégradé. En aucun cas le dégradé ne s'arrête simplement là où les points d'arrêt sont placés ; vous ne vous retrouverez donc pas avec un objet dont les coins ne sont pas remplis (sauf si votre dégradé est conçu de cette façon).

In this example, I’ve used the same red-white gradient in both linear and radial modes. The end stops have been moved to be well within the outlines of the squares, and you can see how the three options deal with coloring the areas beyond those stops. Below that first row of controls in the dialog, we get to a wide colored track that previews the gradient itself, with handles below it indicating the stop positions and colors. Note that you’ll still see a linear representation of the gradient here, even if you’re actually editing a radial gradient. That’s not usually a problem in practice, but you may find it easier to still make some changes to the individual stops on the canvas where you can at least see the gradient used in context. Each of the gradient stop handles can be moved – even the end ones – by dragging them along this track. They can’t pass each other, though, so if you’ve got three stops set to red, green, blue, then no amount of sliding will change the order if you actually wanted green, blue, red. Instead, you’ll have to set each stop color separately by selecting the handles one-by-one, and using the color picker section below. When a stop is selected, a small circle is displayed in the handle.

Dans cet exemple, j'ai utilisé le même dégradé rouge-blanc en mode linéaire et radial. Les butées ont été déplacées pour être bien à l'intérieur des contours des carrés, et vous pouvez voir comment les trois options traitent la coloration des zones au-delà de ces butées.

Sous la première rangée de commandes de la boîte de dialogue, nous obtenons une large piste colorée qui donne un aperçu du dégradé lui-même, avec des poignées en dessous indiquant les positions et les couleurs des arrêts. Notez que vous verrez toujours une représentation linéaire du dégradé ici, même si vous modifiez en fait un dégradé radial. Ce n'est généralement pas un problème dans la pratique, mais vous pouvez trouver plus facile d'apporter des modifications aux arrêts individuels sur le canevas où vous pouvez au moins voir le dégradé utilisé dans son contexte.

Chacune des poignées des arrêts de dégradé peut être déplacée - même celles des extrémités - en les faisant glisser le long de cette piste. Ils ne peuvent cependant pas se croiser. Par conséquent, si vous avez défini trois arrêts sur rouge, vert et bleu, aucun glissement ne changera l'ordre si vous vouliez en fait vert, bleu et rouge. Vous devrez donc définir chaque couleur de butée séparément en sélectionnant les poignées une par une et en utilisant le sélecteur de couleur en dessous. Lorsqu'un arrêt est sélectionné, un petit cercle s'affiche dans la poignée.

New stops can be added by double-clicking in the track, or removed by selecting them and pressing the Backspace or Delete key on your keyboard. The editor doesn’t allow for single-stop gradients, however, so you won’t be able to delete the first or last stops if there are only two stops in the gradient. If dragging the handles to position the stops is too coarse for your requirements, it’s also possible to adjust the selected stop’s position numerically using the Stop Offset control below the gradient track. The number in this box runs from 0.00 at the left of the track, to 1.00 at the right. Even this approach prohibits you from swapping stops around, though, so don’t think you can sneak that green stop into first place just by nudging the red one up a bit, then setting green to zero. The individual stops are also displayed as a vertical list at the left of the display. It’s possible to hide this list using the ‘Stops’ control just above, though I can’t see any particularly good reason why you would want to. The selection in this list is kept in sync with the selected handle on the preview track, and vice versa, so you can just select the stops using whichever is most convenient at the time.

Vous pouvez ajouter de nouveaux arrêts en double-cliquant sur la piste ou les supprimer en les sélectionnant et en appuyant sur la touche Retour arrière ou Suppr de votre clavier. Cependant, l'éditeur ne permet pas de créer des dégradés à un seul arrêt et vous ne pourrez donc pas supprimer le premier ou le dernier arrêt si le dégradé ne comporte que deux arrêts. Si le fait de faire glisser les poignées pour positionner les arrêts est trop grossier pour vos besoins, il est également possible d'ajuster numériquement la position de l'arrêt sélectionné à l'aide de la commande « Décalage d'un stop de dégradé » située sous la piste du dégradé. Le nombre dans cette case va de 0,00 à gauche de la piste, à 1,00 à droite. Cette approche ne vous permet pas d'intervertir les arrêts, donc ne pensez pas que vous pouvez faire passer l'arrêt vert à la première place en poussant un peu l'arrêt rouge vers le haut, puis en mettant le vert à zéro.

Les arrêts individuels sont également affichés sous forme de liste verticale à gauche de l'écran. Il est possible de masquer cette liste à l'aide de la commande « Stops » située juste au-dessus, mais je ne vois pas de raison particulièrement valable de le faire. La sélection dans cette liste est synchronisée avec la poignée sélectionnée sur la piste de prévisualisation, et vice versa, de sorte que vous pouvez sélectionner les arrêts en utilisant ce qui est le plus pratique à ce moment-là.

This list also provides plus and minus buttons at the bottom. The latter is pretty self-explanatory: it deletes the currently selected stop, unless there are only two remaining. The plus button is slightly more complex: when a stop is selected, clicking this button will create a new stop placed exactly halfway between the selected stop and the next one. The only exception is if the last stop is selected, then the new stop is added halfway between the penultimate stop and the last one. When a stop is added (even if via a double-click on the track), Inkscape sets its color to the existing value of the gradient at that point. This ensures that the gradient remains undisturbed by default, until you start to shift the stop around, or change its color. The last part of the gradient editor is the large color picker to the right of the stop list, used for setting the stop’s color. As this reflects the same style and operation as the new color picker for flat fills, I’m sure you can work out how to operate it without any further help from me. Just note that SVG gradients can include translucent or transparent stops. If you actually want opaque colors, then make sure to set the Alpha channel accordingly – I’ve been caught out more than once when I’ve found that the ‘white’ in my gradient was actually just the page color showing through, causing problems with my PNG exports.

Cette liste comporte également des boutons plus et moins en bas. Ce dernier est assez explicite : il supprime l'arrêt actuellement sélectionné, sauf s'il n'en reste que deux. Le bouton plus est un peu plus complexe : lorsqu'un arrêt est sélectionné, un clic sur ce bouton crée un nouvel arrêt placé exactement à mi-chemin entre l'arrêt sélectionné et le suivant. La seule exception est si le dernier arrêt est sélectionné ; alors le nouvel arrêt est ajouté à mi-chemin entre l'avant-dernier arrêt et le dernier. Lorsqu'un arrêt est ajouté (même par un double-clic sur la piste), Inkscape définit sa couleur à la valeur existante du dégradé à ce point. Cela garantit que le gradient reste inchangé par défaut, jusqu'à ce que vous commenciez à déplacer l'arrêt ou à changer sa couleur.

La dernière partie de l'éditeur de dégradé est le grand sélecteur de couleur à droite de la liste des arrêts, utilisé pour définir la couleur de l'arrêt. Comme il s'agit du même style et du même fonctionnement que le nouveau sélecteur de couleur pour les aplats, je suis sûr que vous pouvez le faire fonctionner sans aide supplémentaire de ma part. Notez simplement que les dégradés SVG peuvent inclure des arrêts translucides ou transparents. Si vous voulez des couleurs opaques, assurez-vous de régler le canal Alpha en conséquence - j'ai été surpris plus d'une fois quand j'ai découvert que le « blanc » de mon dégradé était en fait la couleur de la page, ce qui m'a causé des problèmes avec les exportations PNG.

As a frequent user of gradients, I’m extremely pleased to see the return of a dedicated editor – and very happy with the way it’s turned out. I would like to see the addition of a context menu to the color stops, however – providing a convenient way to select common colors (e.g. black, white, most recently used), or to set one stop to the same color as another without having to resort to copy-pasting the hex code. For that matter, being able to drag and drop palette entries onto stops would be a nice addition, too. But those are just items for the wish list, and aren’t meant to undermine the great work that the developers have already put into this feature. As great as the color pickers and gradient editor are, there’s yet more that has been added to the Fill & Stroke dialog! So far we’ve looked at the controls that are common to both the fill and the stroke, but the Stroke Style tab carries a few things that are specific to strokes alone. But, again, the word count catches up with me, so the additions and changes in that tab will be the subject of next month’s instalment…

En tant qu'utilisateur fréquent de dégradés, je suis extrêmement heureux de voir le retour d'un éditeur dédié - et très satisfait de la façon dont il a été réalisé. J'aimerais cependant voir l'ajout d'un menu contextuel pour les paliers de couleur, afin de disposer d'un moyen pratique de sélectionner les couleurs courantes (par exemple, noir, blanc, la plus récemment utilisée), ou de définir un palier sur la même couleur qu'un autre sans avoir à copier-coller le code hexadécimal. De même, la possibilité de faire glisser et de déposer les entrées de la palette sur les arrêts serait un ajout intéressant. Mais il ne s'agit là que d'éléments de la liste de souhaits, qui n'ont pas pour but de saper l'excellent travail que les développeurs ont déjà effectué sur cette fonctionnalité.

Même si les sélecteurs de couleurs et l'éditeur de dégradés sont excellents, la boîte de dialogue Fond et contour a encore été enrichie ! Jusqu'à présent, nous avons examiné les commandes communes au remplissage et au contour, mais l'onglet Style de contour comporte quelques éléments spécifiques aux tracés. Mais, une fois de plus, le nombre de mots me rattrape et les ajouts et modifications de cet onglet feront l'objet de l'article du mois prochain…

issue190/inkscape.txt · Dernière modification : 2023/02/28 15:46 de d52fr