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issue57:monhistoire

My tech journey began like many of my generation - on a Commodore 64. August 1983, I became involved with BUG, the Barrie Users’ Group, a group then dedicated to hacking Commodore hardware and software. BUG turned me on to Bulletin Board Systems (BBS). It was hard not to become enchanted by BBS technology: multi-line door games, informative forums, and the System Operator (sysop) breaking in to chat. For several years, I ran my own BBS, at first under MS DOS, then IBM’s OS/2 Warp operating system. Which brings up a funny story. Late 1995, I went to Comdex in Toronto, with evaluating both Windows 95 and OS/2 in mind. I visited both booths, and was stunned by how rude the Microsofties were. I patiently waited at their booth to test a machine only to be summarily booted off. The IBM camp was busy too, but they were much more pleasant, and not only showed me OS/2 but connected me with a sysop running OS/2. When I went home, I was fired up about OS/2. I went to a local computer store where it so happened that another local sysop worked. When I went to buy OS/2, he vehemently warned me against buying OS/2 saying I should buy Windows 95 when it came out. Long story short: my BBS was up and running the same afternoon, and he never did get his working under Windows 95.

Mon voyage au pays de la technologie commença comme pour beaucoup de gens de mon âge - sur un Commodore 64. En août 1983, je me suis impliqué dans BUG, le groupe d'utilisateurs de Barrie, un groupe qui fut dédié alors au « hacking », dans le sens de la compréhension constructive, du matériel et des logiciels Commodore. BUG m'a fait connaître et aimer les Bulletin Board Systems (BBS). Il était difficile de ne pas succomber aux charmes de la technologie BBS : des jeux multi-lignes « door », des forums pleins d'informations et le « System Operator » (sysop) qui n'hésitait pas à nous interrompre pour se joindre à nous. Pendant plusieurs années, j'ai été opérateur de mon propre BBS, d'abord sous MS DOS, ensuite sous le système d'exploitation OS/2 Warp d'IBM. Ce qui me rappelle une histoire drôle.

Fin 1995, je suis allé au Comdex à Toronto, car je voulais pouvoir évaluer et Windows 95 et OS/2. J'ai visité les deux stands et fus étonné de constater la grande impolitesse des gens de MS. J'ai attendu patiemment à leur stand afin de pouvoir tester une machine pour me retrouver chassé comme un malpropre. Le camp IBM était très affairé aussi, mais beaucoup plus agréable. Non seulement ils m'ont montré OS/2, mais ils m'ont présenté aussi à un sysop qui l'avait sur sa machine. Lorsque je suis rentré chez moi, j'étais vraiment enthousiaste à propos d'OS/2. Je suis allé à une boutique d'informatique près de chez moi dans laquelle j'ai rencontré par hasard un autre sysop qui y travaillait. Quand j'ai voulu acheter OS/2 il m'a mis en garde avec véhémence contre cet achat, me disant qu'il fallait acheter Windows 95 lors de sa sortie. Bref : le même après-midi j'avais lancé mon propre BBS et lui, il n'a jamais réussi à faire fonctionner le sien sous Windows 95.

It was shortly after I started running OS/2 that my youngest brother came home from University with a Slackware Linux CD. It was interesting, but for some reason that eludes me, I ended up subscribing to the Walnut Creek FreeBSD CD-ROMs. In a Richard Stallman-like fashion, it was a printer driver that turned me back to Linux. I also hooked up with a small group of individuals looking to create a Linux desktop, WCLP, for 486DX computers with 16 MB of RAM and a 500 MB hard drive. That project connected me with another not-for-profit project, The Working Centre’s Computer Recycling Project. For the past six years, I’ve been blessed to be the manager of that project. In the mid-2000’s, the Linux distribution we started was surpassed by other projects with similar goals. When it came time to decide on a new Linux distribution for our Linux builds, I went with the hot new thing: Ubuntu 4.10. Since that time we haven’t looked back.

Peu de temps après que j'eus commencé à utiliser OS/2, mon frère cadet est rentré de la fac avec un CD de Slackware Linux. C'était intéressant, mais pour une raison qui m'échappe, j'ai fini par m'abonner aux CD-ROM de FreeBSD de Walnut Creek. Un peu dans le style de Richard Stallman [Ndt : fondateur du projet GNU], c'était un pilote d'imprimante qui m'a fait revenir vers Linux.

Je suis aussi rentré en contact avec un petit groupe de gens qui voulaient créer un bureau Linux, WCLP, pour des ordinateurs 486DX avec 16 Mo de RAM et un disque dur de 500 Mo. Ce projet-là m'a mis en contact avec un autre projet sans but lucratif, The Working Centre's Computer Recycling Project. J'ai la grande chance d'être le manager de ce projet depuis les six dernières années. Au milieu des années 2000, la distribution Linux que nous avions créée fut surpassée par d'autres projets avec des objectifs similaires. Au moment où il fallait décider de la nouvelle distribution Linux pour nos versions de cet OS, j'ai opté pour le nouveau truc très en vogue, Ubuntu 4.10. Depuis lors, nous ne l'avons jamais regretté.

Our project is also a part of the Microsoft Registered Refurbisher program. The Working Centre has for many years provided computer basics training and Microsoft Office training, so it’s helpful that we also offer Microsoft Windows and Microsoft Office on certain machines. Microsoft has been very good to us and kept the cost of licenses low enough that we can pretty much offer them on par with our Linux systems. What surprises some is that we sell almost as many Linux machines as we do Windows machines. I attribute this to a few factors: even with unattended installations, it’s still often easier for us to install Linux; Linux is easier for us to support because we don’t have to deal with malware as much; Linux tends to work better with the variety of hardware we have without us having to download drivers separately (printers for example).

Notre projet fait aussi partie du programme Microsoft Registered Refurbisher (re-conditionneur enregistré de Microsoft). Depuis de longues années, le Working Center fournit une formation de base sur ordinateur et aussi une formation sur Microsoft Office et c'est ainsi très utile de pouvoir proposer Microsoft Windows et Microsoft Office sur quelques machines. Microsoft nous a très bien traités en gardant le prix des licences si bas que nous sommes à même de les proposer à peu de chose près au même niveau de prix que nos systèmes Linux.

D'aucuns sont étonnés car nous vendons presque autant de machines sous Linux que sous Windows. J'attribue cela à plusieurs facteurs : même quand il s'agit d'installations autonomes, il reste encore souvent plus facile pour nous d'installer Linux ; il est plus facile pour nous de prendre en charge Linux, parce que nous n'avons pas à traiter autant les logiciels malveillants ; Linux a tendance à mieux fonctionner avec le matériel que nous possédons sans être obligés de télécharger des pilotes séparément (notamment ceux des imprimantes).

Of course not everything is perfect, so, when someone considers buying an Ubuntu Linux system, we sit them down in front of a machine, give them a brief overview about using Ubuntu Software Centre, Firefox and LibreOffice, and let them decide if they feel comfortable enough to try Ubuntu. Most people are comfortable when they learn they can do many of the same jobs in Ubuntu Linux. Many of the people we work with haven’t tried Linux before, and I’m often surprised to learn they’re still running Linux months later. I suppose I shouldn’t be surprised - all Linux really takes is the willingness to learn and play.

Bien entendu, tout n'est pas parfait et, donc, quand quelqu'un envisage d'acheter un système Ubuntu Linux, nous l'asseyons devant une machine, nous faisons une courte présentation sur l'utilisation de la Logithèque Ubuntu, Firefox et LibreOffice et lui laissons décider seul s'il se sent assez tranquilles pour essayer Ubuntu.

La plupart se sentent à l'aise quand ils apprennent qu'ils peuvent accomplir beaucoup des mêmes tâches sous Ubuntu Linux. Pas mal des gens avec lesquels nous travaillons n'ont pas essayé Linux auparavant et je suis souvent étonné d'apprendre qu'ils utilisent toujours Linux des mois plus tard. Je suppose qu'il n'y a pas de quoi s'étonner : tout ce qu'il faut pour pouvoir utiliser Linux est la volonté d'apprendre et de jouer.

issue57/monhistoire.txt · Dernière modification : 2012/02/23 12:42 de andre_domenech