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issue57:monopinion

I got into a conversation with Chromebook Enthusiast (CE) over on my blog where we disagreed on the implications of the recent Chromebook price cut. 'CE' wrote: The Chromebook is a great concept as a thin client… for education, in the classroom, with Internet access, and access to my VDI infrastructure, it’s a very compelling solution. The total cost of ownership is really nice. They’re also not throwing in the towel just because the price is dropping. They’re actively developing new products, enhancing the operating system and management systems.“

Sur mon blog, j'ai engagé la conversation avec un fana des Chromebooks (FC) ; nous n'étions pas d'accord sur les répercussions de la baisse de prix des Chromebooks. « FC » a écrit :

« Le Chromebook est un concept génial en tant que client léger… pour l'éducation, dans les écoles, avec accès au Net et accès à mon infrastructure VDI [Ndt : bureau virtuel], c'est une solution idéale. Le coût total pour le propriétaire est très convenable. Et aussi, ils ne jettent pas l'éponge juste parce que le prix baisse. Ils développent activement de nouveaux produits et améliorent le système d'exploitation et les systèmes de gestion. »

I grant the concept is sound, particularly where the infrastructure is in place to support the Chromebook with reliable, always-on Internet connectivity. You may be right in that the education market may save it – but only if it achieves momentum through market penetration. It has to reach into education, business and consumer in order to continue. I recall from my education we had the RM Nimbus and the BBC Micro, neither of which could resist the home and business market domination of the IBM PC clone. Perhaps that's a bad comparison, but one sector by itself will not guarantee continued sales. We know that Chromebooks are under pressure from the tablet market, hence the price cut. Tablets are not only 'cool' but do have sufficient internal storage to take out and about. We know Chromebook owners (Ed Hewitt, reviewing in Full Circle #52) who have hit the limits of the platform in terms of access and storage, at which point they take flak from friends and colleagues who then taunt the embarrassed Chromebook owner by saying “you paid how much for that?”

Je suis d'accord, le concept de base est sain, surtout là où l'infrastructure existe pour soutenir le Chromebook avec une connectivité Net permanente et fiable. Il peut avoir raison, car le marché de l'éducation pourra peut-être le sauver, mais uniquement si sa pénétration du marché parvient à créer une dynamique. Pour pouvoir continuer, il faut qu'il atteigne et convainque les mondes de l'éducation, des affaires et des consommateurs. Je me souviens de mes années universitaires où nous avions le RM Nimbus et le BBC Micro, et ni l'un ni l'autre n'a pu résister à la domination du marché domestique et à celle du monde des affaires par le clone du PC IBM. La comparaison est peut-être mauvaise, mais un secteur seul ne garantira pas le maintien des ventes.

Nous savons que la baisse du prix vient du fait que les Chromebooks sont sous la pression du marché de la tablette. Les tablettes sont non seulement « cool », mais aussi possèdent assez de stockage interne pour que vous puissiez les trimbaler à droite et à gauche. Nous connaissons des propriétaires de Chromebooks (Ed Hewitt et sa critique dans le Full Circle n° 52) qui ont atteint les limites de la plateforme en termes d'accès et de stockage, s'exposant ainsi aux critiques de leurs copains et collègues qui, alors, raillent le propriétaire - devenu très mal à l'aise - du Chromebook, disant « Rappelle-nous combien tu as payé pour ce truc ?? »

For sure, Google is not yet pulling out, and, if any company has the staying power to develop a mature platform, Google is it. However, without manufacturing the devices itself, Google is reliant on the likes of Acer and Samsung to put hardware into hands. How long they will stay in - if profits, shareholder and market confidence drop - is a different question. Volume over time enables price cuts, anything else is at the expense of margin; the hardware business is tight on both right now. Conventional workhorse laptops and shiny tablets-cum-e-readers are the fashionable stars of the day. With public spending cuts, the education sector has its work cut out to make the case for non-standard kit in 'niche' platforms. Only if the total cost of ownership is compelling, with the politicos keeping out of decisions, can the education sector stay on board. I'm all for freedom of choice, but economics and marketing may yet lose the day for the Chromebook.

C'est certain, Google n'abandonne pas encore et, s'il existe une entreprise qui veut et peut continuer à développer une plateforme mature, c'est Google. Cependant, puisqu'il ne fabrique pas les machines lui-même, Google dépend de constructeurs comme Acer et Samsung qui doivent mettre le matériel entre les mains des consommateurs. Pendant combien de temps persisteront-ils - si les bénéfices et la confiance des actionnaires et du marché baissent - est une toute autre question. En vendre beaucoup à la longue permettrait de baisser les prix, tout le reste est aux dépens des marges ; le secteur du matériel a très peu de l'un et de l'autre, actuellement. Les nouvelles stars à la mode sont les portables classiques, des bourreaux de travail, et les tablettes/lecteurs d'e-books clinquantes. Avec la réduction des dépenses publiques, le secteur de l'éducation aura du pain sur la planche pour démontrer le bien-fondé d'un équipement non-standard, dans des plateformes niches. Ce n'est que si le coût total de possession est très attrayant et si les politiciens ne se mêlent pas des décisions, que le secteur de l'éducation pourra continuer à les acheter. Je suis vraiment en faveur de la liberté du choix, mais l'économie et le marketing peuvent encore couler le Chromebook.

issue57/monopinion.txt · Dernière modification : 2012/02/23 14:36 de andre_domenech