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issue60:mon_opinion

Canonical has announced plans to have Ubuntu 14.x ready for tablets and smartphones by 2014 but could that be too late? Are tablets a fad - much like PDAs and assorted mini electronics from the recent past? First, let me define tablet for the purposes of this discussion. I'm going to omit the iPad since it uses the Apple iOS in lieu of Android. I'm also going to ignore tablets based on Windows 7 since that's a full OS and not a truncated version of something else (plus I know of just one tablet that actually runs it, and that's the Acer Iconia W500 that comes with a detachable keyboard making it a netbook minus the screen hinges). That pretty much leaves the Android based devices, most of which sport 1:1 netbook specs (1GHz processor mated to 1GB RAM). So do tablets look like a fad to me?

Canonical vient d'annoncer qu'Ubuntu 14.x sera prêt pour les tablettes et smartphones d'ici 2014, mais serait-il trop tard ? Les tablettes, ne seraient-elles qu'une mode passagère, tout comme les PDA et divers appareils électroniques miniaturisés du passé récent ?

Tout d'abord, permettez-moi de définir une tablette dans le cadre de cette discussion. Je ne vais pas y inclure le iPad, car il est sous Apple iOS et non pas sous Android. Je vais également ignorer les tablettes sous Windows 7, puisqu'il s'agit d'un système d'exploitation complet et non pas une version tronquée de quelque chose d'autre (qui plus est, je ne connais qu'une seule tablette qui l'utilise ; il s'agit de la Acer Iconia W500 livrée avec un clavier détachable, ce qui en fait un netbook moins l'écran).

Ce qui nous laisse les appareils sous Android, dont la plupart ont les caractéristiques 1:1 d'un netbook (un processeur à 1 GHz avec 1 Go de RAM).

Bon, est-ce que je crois que les tablettes ne sont qu'une mode passagère ?

First you have the issue of inconsistency, to wit: • Care to guess what version a particular tablet carries? Doesn't matter the price or size, chances are even the person or store selling it has no clue. You might find an expensive tablet packing 2.3 Gingerbread while the inexpensive offering has 4.0 Ice Cream Sandwich. My favorite? The Sylvania tablet being sold by a local store that originally came with 2.x but, somewhere down the line, had a sticker placed over that part of the box with just “Android” being listed for the OS (you could still see the 2.x entry through the sticker, though). • Peripheral acceptance. Some come with USB connections and card readers, some don't. Better look before you buy, and don't assume that USB can be used to transfer files to your tablet. Some do, some don't. • Wherefore art thou app store? Does your tablet of choice come with the Google Android app store or does it come with the one from outer Mongolia? Good question, and something you're not going to find out until opening the box. Buy a Nook Tablet or Kindle Fire, and you may soon discover that both use proprietary app stores charging more than Android's for the same apps (and both will try their level best to keep users from sidestepping to the Android version).

D'abord il y a le problème d'incohérence, à savoir :

* Voudriez-vous deviner quelle version est installée sur une tablette spécifique ? Peu importe son prix ou sa taille, il y a de fortes chances que ni le vendeur, ni le magasin qui la propose n'en ait la moindre idée. Il est possible de trouver une tablette qui coûte très cher sous 2.3 Gingerbread, alors qu'une autre, bon marché, est sous 4.0 Ice Cream Sandwich. Le comble ? La tablette Sylvania vendue par un magasin près de chez moi qui, au départ, fut livrée avec 2.x, mais dont l'emballage, plus ou moins subrepticement, a reçu un autocollant qui ne donnait comme système d'exploitation qu'« Android » (toutefois, les infos concernant la 2.x restaient visibles en dessous).

* Les périphériques acceptés. Certaines sont livrées avec des ports USB et un lecteur de cartes, d'autres non. Il vaut mieux regarder de près avant d'acheter et ne pas supposer d'office qu'un câble USB puisse servir à transférer des fichiers vers votre tablette. Vers certaines, oui, vers d'autres, non.

* Où diable es-tu, ô « app store » ? Est-ce que la tablette que vous convoitez vient avec l'app store de Google Android ou avec une boutique se trouvant en Mongolie extérieure ? C'est une chose que vous ne découvrirez qu'à l'ouverture de l'emballage. Si vous achetez une Nook Tablet (chez Barnes et Noble) ou une Kindle Fire (chez Amazon), il est probable que vous vous apercevrez que les deux se servent d'app stores propriétaires dont les prix sont plus élevés que chez Android pour les mêmes applis (et les deux essaieront un max d'empêcher les utilisateurs d'éluder leurs contraintes pour aller chez Android).

• On the topic of app stores, it may be best to state at this point that apps are not programs, they are wannabes. An app that can open Word documents and do minor edits cannot be considered a full word processor. What office suites I've seen and used through various stores are pale comparisons to even LibreOffice (which hopes to have a tablet offering sometime this year). • Pricing. I have a netbook with the specs mentioned earlier - although it does have a 250GB HDD. I'll send it to you for $500 if you're interested. Too high? Then, why would you consider a tablet with the same basic specs plus a minuscule flash drive (usually 10GB or less) a great deal at the same price? Think about it. Even the Fire and Nook Tablet, at $200 to $250, are priced in netbook territory, yet pack puny flash drives (and the Nook reduces their version to 1GB with the other 8GB reserved for Nook apps or books). • All the configuration allowance of a cinder block brick. Come to think of it, I can at least paint the brick, but doing anything with a tablet is forbidden. Want more RAM? Buy a computer. Battery weak? Few allow for a change by the user. Want to swap Ubuntu for the OS? Check around and you'll discover most of these are locked tighter than Fort Knox. On reflection, tablets are consistent in this area. Oops, wrong category.

* Au sujet des app stores, il vaudrait sans doute mieux dire tout de suite que des applis ne sont pas des programmes, ce sont des aspirants. On ne peut pas considérer une appli qui peut ouvrir des documents Word et y faire des modifs mineures comme un traitement de texte complet. Les suites bureautiques que j'ai vues et utilisées grâce à divers « stores » souffrent de la comparaison avec LibreOffice (qui espère proposer une version tablette en cours d'année).

* Les prix. J'ai un netbook avec les caractéristiques mentionnées plus tôt, mais avec un disque dur de 250 Go. Je vous l'enverrai pour 500 $ s'il vous intéresse. Trop cher ? Alors, pourquoi trouveriez-vous qu'une tablette avec les mêmes caractéristiques de base, plus un disque flash minuscule (en général 10 Go ou moins) est une excellente affaire pour le même prix ? Réfléchissez-y. Même la Fire et la tablette Nook, à 200 - 250 $, coûtent à peu près la même chose qu'un netbook, et pourtant ils n'ont que des disques flash ridicules (et le Nook réduit leur version à 1 Go, avec les 8 autres Go réservés pour des applis Nook ou des livres).

* Toute la possibilité de personnalisation d'un parpaing. Maintenant que j'y pense, je peux au moins peindre le parpaing, mais il est interdit de faire quoi que ce soit avec une tablette. Vous voulez davantage de RAM ? Achetez un ordinateur. La batterie faiblit ? Très peu acceptent un échange de batteries fait par l'utilisateur. Vous voulez migrer à Ubuntu comme système d'exploitation ? Faites des vérifications ici et là et vous trouverez que la plupart des tablettes sont verrouillées bien davantage que le Fort Knox. Tiens ! Les tablettes sont cohérentes dans ce domaine. Oups, mauvaise catégorie.

• How about screen resolution and similar considerations? I've seen small 7-inch versions with sparkling screens and great video capability, while some of the 10-inchers sport archaic resolutions similar to the Windows 95 era and couldn't play a YouTube video if their life depended upon it. • Then you have the posers such as the Nook Tablet and Kindle Fire. Are they tablets or not? More not than anything else, these are essentially e-readers pimped with browsers and with limited function otherwise. Don't believe me? Buy one and see how much flexibility you have. And these problems are just the tip. As with any new software or technology, there are initial teething problems, but Android has shown an ugly side mainly because Google released the source code to everybody - without any guidelines. Oh, and did I mention that Android has really never gotten over the fact they started as a smartphone OS? Most of the apps you'll see were designed as smartphone time killers while waiting for a plane or bus.

* Quid de la résolution de l'écran et autres questions semblables ? J'ai vu de petites versions de 7 pouces avec des écrans magnifiques et une très bonne fonction vidéo, alors que certaines à plus grand écran (10 pouces) affichent une résolution archaïque du genre de l'ère de Windows 95 et ne pourraient pas lire une vidéo YouTube, même si leur vie en dépendait.

* Puis il y a les frimeurs comme la tablette Nook et Kindle Fire. Sont-elles des tablettes ou pas ? Plutôt non qu'autre chose : ce sont essentiellement des lecteurs d'e-books accoutrés de navigateurs et des fonctions très limitées par ailleurs. Vous ne me croyez pas ? Achetez-en un et constatez le manque de souplesse.

Et ces problèmes ne sont que la partie émergée de l'iceberg. Comme pour tout nouveau logiciel ou nouvelle technologie, il y a des défauts de jeunesse, mais Android montre un côté laid dont la cause principale est que les sources sont disponibles à tous, sans qu'il n'y ait de ligne directrice.

Ah, et est-ce que je vous ai dit qu'Android n'a jamais vraiment surmonté le fait qu'il a démarré comme système d'exploitation de smartphone ? La plupart des applis que vous pourrez voir furent conçues pour vous permettre d'utiliser votre smartphone pour tromper l'attente d'un car ou d'un avion.

Think I'm being overly critical? Being retired, I have an ample amount of time on my hands and routinely visit local retail stores. As such, I've gotten to know the clerks in various electronics sections and was mildly shocked to discover that Android tablets sold during the Black Friday specials had a return rate after the holidays of almost 50%. That's right, nearly half of the tablets sold were returned with the vast majority being sent back for not performing to customer expectations. Meanwhile, the debate rages on. Will tablets progress far enough in the evolutionary chain to survive or will they go the way of previous but now doomed techno-wizardry? Maybe the answer will come sooner than we know. Microsoft is set to release Windows 8 in the last quarter of 2012, and it’s quite obvious it’s designed for the tablet crowd. For those that haven't tested the free previews, it's actually the Windows 7 Metro UI smartphone OS mated to 7 Home Premium. Microsoft proudly proclaims how fast 8 boots, and it does get up and running in 15 seconds, but it's smoke and mirrors. While 8 is ready to rock and roll, 7 is still grinding away for another minute or so in the background (and that was on my 2.2GHz dual core processor with 8GB RAM – imagine it on a 1:1 tablet).

Vous trouvez que je suis trop critique ? En tant que retraité, j'ai beaucoup de temps et me rends souvent dans les magasins du coin. Ainsi, j'ai appris à connaître les vendeurs dans diverses sections d'électronique et fus légèrement choqué d'apprendre que près de 50 % des tablettes sous Android, vendues pendant les promos du Vendredi noir [Ndt : qui suit le jeudi de Thanksgiving], ont été rendues après les fêtes. Oui, vous avez bien lu, près de la moitié des tablettes vendues furent rendues, pour cause, dans la plupart des cas, de performances décevantes.

Entre temps, le débat continue à faire rage. Les tablettes évolueront-elles assez pour survivre ou vont-elles prendre le chemin d'autres prouesses technologiques qui sont, maintenant, condamnées ?

La réponse pourrait arriver assez rapidement, plus tôt qu'on ne le pense. Microsoft doit publier Windows 8 au dernier trimestre de 2012 et il est on ne peut plus évident qu'il a été conçu pour les propriétaires de tablettes.

Pour ceux qui n'ont pas encore essayé les versions de test gratuites, il s'agit en fait du système d'exploitation pour smartphone, Windows 7 Metro accouplé avec 7 Édition familiale premium. Microsoft proclame fièrement la grande vitesse de démarrage de 8 et, c'est vrai, il est opérationnel en 15 secondes, mais ce n'est que de la poudre aux yeux. Alors que 8 est prêt à faire son entrée, 7 continue à tourner lentement à l'arrière-plan pendant encore une minute ou deux (et c'était sur mon processeur 2.2 GHz à double cœur avec 8 Go de RAM : imaginez-le sur une tablette 1:1).

But 8 has its own share of problems: • It swallows about 12GB of HDD space once installed. Considering the average Android tablet I've reviewed has around 10GB, you can see the space issue. Problem is, cranking up the flash drive space also means dishing out some serious $ since SSD prices still haven't come down to less than $1 per GB. • Efficiency is still an issue. Windows 8 is a facade pasted over Windows 7, so resource usage is still a tick heavy. On my 2.2GHz notebook running 8GB RAM, it routinely swallowed 20% at idle. With tablets packing just 1GB RAM on average, you can see the potential for sluggish performance (which is why many netbooks come with 7 Starter since it dispenses with the excess baggage that eats RAM). • Software compatibility is questionable. At this time, 8 runs apps while 7 runs programs. As a result, you have OS schizophrenia where the desktops flip back and forth depending upon what's open (app or program).

Mais 8 a ses propres problèmes :

* Il prend environ 12 Go d'espace disque une fois installé. Or, la tablette moyenne sous Android dont j'ai fait la critique n'a qu'environ 10 Go et le manque d'espace est évident. Le problème, c'est qu'augmenter la taille du disque flash signifierait une augmentation conséquente du prix, puisque le prix des SSD est toujours à plus de 1 dollar le Go.

* Les performances restent un sujet de préoccupation. Windows 8 est une façade collée par-dessus Windows 7 et l'usage des ressources est toujours un tout petit peu lourd. En général, sur mon portable à 2.2 GHz, avec 8 Go de RAM, il en utilisait 20 % au ralenti. Puisque les tablettes ne contiennent en moyenne que 1 Go de RAM, le risque de performances molles saute aux yeux (ce qui explique pourquoi pas mal de netbooks sont livrés avec Windows 7 starter, puisqu'il supprime l'« excédent de bagages » qui dévore la RAM).

* La compatibilité des logiciels est contestable. Actuellement, 8 lance des applis alors que 7 lance des programmes. Par conséquent, il y a une schizophrénie de systèmes d'exploitation où les ordinateurs passent de l'un à l'autre selon ce qui tourne (appli ou programme).

All of this tells me you're not going to find 8 residing on your cheaper tablets. In fact, the current Acer Iconia with Windows 7 runs about $550, and has just 2GB RAM mated to a 1GHz dual core AMD C-50 processor and 32GB SSD. Meanwhile the Compaq CQ-57 laptop with the same base specs plus a 250GB HDD and keyboard, runs just $250. Not only that, but the Compaq's hard drive, RAM and battery can all be swapped out for better options (both are sold at walmart.com by the way). Sure, it packs a pound or so more than the Acer tablet, but I also get the extra weight of $300 plus tax in my pocket. Now we're back to Canonical and their decision to make Ubuntu a tablet OS with limited flexibility. Is this going to be a wise decision?

Tout cela me dit que vous ne trouverez pas 8 sur les tablettes bas de gamme. En fait, l'actuel Acer Iconia sous Windows 7 coûte environ 550 $, avec tout juste 2 Go de RAM accouplé à un processeur AMD C-50 à double cœur, à 1 GHz et un SSD de 32 Go. En même temps, le portable CQ-57 de Compaq avec les mêmes caractéristiques de base plus un disque dur de 250 Go et un clavier ne coûte qu'environ 250 $. Et ce n'est pas tout : le disque dur, la RAM et la batterie sur le Compaq peuvent être échangés pour de meilleurs composants (d'ailleurs, les deux sont vendus sur walmart.com).

Bien entendu, il est plus lourd d'une livre, plus ou moins, que la tablette Acer, mais, dans ma poche, j'ai également le poids supplémentaire de 300 $ plus les taxes.

Ce qui nous ramène à Canonical et à leur décision de faire d'Ubuntu un système d'exploitation, avec une flexibilité limitée, pour tablettes. Est-ce qu'elle s'avérera être une décision éclairée ?

To be truthful, Ubuntu is a secondary OS for most users who have suddenly discovered their original OS has bought the farm. Others, like me, are in the minority by using Ubuntu as their main OS (and blowing off Windows even on a new PC). Other than this, Ubuntu hasn't exactly knocked the socks off the mainstream computing public. Care to remember the Dell debacle in which Ubuntu was offered as a primary OS in lieu of Windows? I know of absolutely nobody who bought one of these, nor have I seen any for sale on the secondary market. But Canonical's decision to go tablet has met with less than spectacular customer approval as witnessed by the latest Distrowatch ratings showing Ubuntu losing its top spot to Linux Mint, by a comfortable margin. Why? Ubuntu has gone to offering Unity as the one and only desktop option, although users have the option of adding another, like Xfce, Gnome, Cinnamon, Enlightenment, etc - unlike Windows or Android.

En fait, Ubuntu est un système d'exploitation secondaire pour la plupart des utilisateurs qui ont découvert subitement que leur système d'exploitation d'origine est mort et enterré. D'autres, comme moi, font partie d'une minorité de gens qui utilisent Ubuntu comme système d'exploitation principal (et qui se débarrassent de Windows vite fait, même sur un PC neuf). À part cela, Ubuntu n'a pas exactement ébloui le grand public d'utilisateurs d'ordinateur. Vous vous souvenez de la débâcle chez Dell quand ils ont proposé Ubuntu comme système d'exploitation principal à la place de Windows ? Je ne connais personne, absolument personne, qui en a acheté un et je n'en ai point vu à vendre d'occasion.

Toutefois, la décision de Canonical d'aller vers les tablettes n'a pas rencontré l'approbation spectaculaire de leurs utilisateurs, loin de là, comme en témoignent les derniers indices de Distrowatch indiquant qu'Ubuntu a perdu sa première place au profit de Linux Mint, et de loin.

Pourquoi ? Ubuntu a choisi de ne proposer qu'Unity comme environnement de bureau, bien que les utilisateurs peuvent en ajouter un autre, comme Xfce, Gnome, Cinnamon, Enlightenment, etc., ce qui n'est pas le cas pour Windows ni pour Android.

Unity may be great for tablets in which program options are limited, but it has severe shortcomings when used on computers with a lot of programs. When I tested Unity - with openArtist packing over 1,000 programs - I was mildly amused while the Applications area suffered a stroke attempting to load icons and headings for all these programs. And that was on a full computer, not some tablet. Meanwhile the once faithful are flocking to other camps. Pardon the pun, but I haven't seen this much disunity since Windows issued Vista.

Peut-être qu'Unity sera génial pour les tablettes sur lesquelles le nombre de programmes est limité, mais il montre de graves lacunes quand on l'utilise sur des ordinateurs avec beaucoup de programmes. Quand j'ai testé Unity - sous openArtist qui comporte plus d'un millier de programmes - je n'ai pas pu m'empêcher de sourire alors que la zone d'applications a eu une attaque cérébrale en essayant de charger les icônes et les en-têtes pour tous. Et c'était sur un vrai ordinateur, par sur une tablette.

Pendant ce temps, les anciens inconditionnels quittent le navire pour affluer vers d'autres rivages.

Je n'ai pas vu autant de discorde depuis la sortie de Windows Vista; pour un truc qui s'appelle Unity, c'est bien le comble.

Then you have the issue of Canonical's corporate policy of not offering proprietary codecs and drivers, while others just don't seem to care. This might be understandable if it wasn't for the fact that when you attempt to play videos or music in Ubuntu, it immediately offers to download what it considers offensive to begin with. Meanwhile Linux Mint (and others) just include the drivers and codecs right from the start. But Canonical is going full steam into the tablet arena, and even recently introduced a smartphone app that can run Ubuntu, albeit a reduced version that must be run on an attached monitor via a dock (be realistic – smartphone screens barely run Android let alone Ubuntu). And the Distrowatch numbers just keep fading.

Puis il y a la question de la politique de Canonical de ne pas inclure des codecs et des pilotes propriétaires, alors qu'on a l'impression que d'autres s'en fichent. Ce serait sans doute compréhensible sauf que, quand vous essayez de regarder des vidéos ou d'écouter de la musique sous Ubuntu, il propose tout de suite de télécharger ce qu'au départ, il trouvait offensant.

Pendant ce temps, vous trouverez les pilotes et les codecs déjà présents chez Linux Mint (et d'autres).

Mais Canonical se dirige à pleine vapeur vers l'arène des tablettes et a même récemment présenté une appli de smartphone qui peut faire tourner Ubuntu, bien que ce soit une version réduite qu'il faut lancer sur un écran via un dock (soyez réaliste, l'écran des smartphones ne peut guère exécuter Android et encore moins Ubuntu).

Et les notes de Distrowatch baissent, baissent, baissent.

I've seen this happen before when developers have failed to seek customer guidance. Remember the Lindows/Linspire/Freespire fiasco where some group thought customers would flock to an OS that offered limited possibilities and a software download system called CNR (Click and Run) - which was better titled Cut and Run since most of the listings were overpriced and outdated? Don't worry, few do, and it's best left to the discarded OS graveyard along with Corel's WordPerfect OS (which was free but only if you bought the $40 book that had the DVD included), or the infamous K-Mart and Walmart computers that ran awful internet services on archaic specs. In Canonical's favor, though, is a secondary issue that many probably don't know. Ubuntu is incredibly popular in European countries where smartphones outsell computers by a wide margin, mainly due to high VAT (value added tax) figures that can add 20% to the price of new technology (meanwhile the average sales tax in the U.S. is somewhere way south of 10%, with California jacking up the percentage). For these users, the tablet is king because its lower price means less in the way of taxes. It's up to Canonical at this point to choose their path wisely, and I haven't seen that recently. Abandoning Gnome and KDE for just Unity is proving to be an unwise decision, and it may be time to consider going back to offering more than just one dinner on the menu. Unless tablets improve quickly, I'm afraid it could be curtains for that technology in the near future.

J'ai déjà vu cela avant, quand les développeurs ne demandent pas leur avis aux clients. Vous vous souvenez du fiasco Lindows/Linspire/Freespire où un groupe quelconque pensait que les clients afflueraient vers un système d'exploitation qui offrait peu de possibilités et un système de téléchargement appelé CNR (Click and Run ou cliquer et courir) - un meilleur nom aurait été Cut and Run (déguerpir) puisque la plupart des trucs étaient trop chers et trop vieux ? Ne vous inquiétez pas, peu de monde s'en souvient et il vaut mieux le laisser dans le cimetière des systèmes abandonnés avec le système d'exploitation WordPerfect de Corel (qui était gratuit, mais il fallait acheter le livre a 40 $ avec le DVD inclus) ou les tristement célèbres ordinateurs de chez K-mart et Walmart qui exécutaient d'affreux services web et dont les caractéristiques étaient archaïques.

Au bénéfice de Canonical, il y a cependant un point secondaire dont peu de monde n'est au courant. Ubuntu est incroyablement populaire dans les pays européens où les smartphones sont très nettement plus vendus que les ordinateurs, principalement à cause de la TVA qui peut ajouter 20 % au prix de la technologie de pointe (aux Etats-Unis, la taxe de vente moyenne est quelque part en dessous de 10 % - la Californie a tendance à augmenter ce pourcentage). Pour ces utilisateurs, la tablette est reine parce que son prix moins élevé veut dire moins de taxes.

C'est maintenant à Canonical de choisir sa route avec sagesse et je n'en ai pas beaucoup vu récemment. L'abandon de Gnome et de KDE au profit d'Unity seul s'avère être une mauvaise décision; c'est peut-être le moment d'offrir à nouveau plus d'un menu sur la carte. À moins que les tablettes ne s'améliorent vraiment, très rapidement, j'ai bien peur que, dans un proche avenir, cette technologie-là devienne malade à en mourir.

A Google search for the newest version of Gnome's desktop environment will bring up Gnome's website, Gnome's Wikipedia page, images of Gnome, etc. But, after scrolling past the obvious results, one can't help but notice the slew of slurs against Gnome 3. A trip to any Linux blog, forum, or opinion page, will reveal the vast numbers of Linux users who simply can't stand it. They say it's unusable. They say they want Gnome 2.x back. They threaten to switch to XFCE. In fact, perhaps the nicest thing I have read on the web about Gnome's new interface is that it, “at least handles better than Unity.” Every now and then, after reading one of these blog posts about how Gnome 2 was so much better than Gnome 3, I log out of my current session, and log back in to Gnome Classic. Maybe the rest of the Internet is right, and I've just forgotten how great Gnome 2 was. Maybe I really will be more productive using a tried-and-true desktop environment. The old way: Here I am back in 2010. The first thing I need to do is open up the article that I am writing. I move my mouse up to the places menu, scroll down until I see my documents folder, double click on my articles folder, double click on a_case_for_gnome_3.odt. Now, I want to verify that Gnome 3 came out in 2011. My memory's not that great, you know. So I move my hands from the keyboard back to the trackpad, go up to the applications menu, scroll down to the internet section, and scroll over to Chromium. Back to the keyboard, type wikipedia.org. Back to the trackpad, click on the open document, back to the keyboard…

Les résultats d'une recherche sur Google pour la toute dernière version de l'environnement de bureau de Gnome comprennent le site web de Gnome, la page Wikipedia de Gnome, des images de Gnome et ainsi de suite. Mais après être allé en-deçà des résultats évidents, on est forcé de voir une multitude d'injures contre Gnome 3. Sur n'importe quelle page d'un blog, forum ou avis sur Linux on voit une véritable foule d'utilisateurs Linux qui le détestent. Ils disent que c'est inutilisable. Ils disent qu'ils veulent retrouver Gnome 2.x. Ils menacent de migrer vers Xfce. En fait, la chose la plus favorable à la nouvelle interface de Gnome que j'ai lue, c'est que, « au moins c'est plus facile à utiliser qu'Unity ». De temps en temps, après avoir vu un de ces billets rappelant combien Gnome 2 était meilleur que Gnome 3, je ferme ma session pour me reconnecter à Gnome Classic. Tout le reste de l'Internet a peut-être raison et j'ai oublié combien Gnome 2 fut génial. Il se peut que je sois vraiment plus efficace avec un environnement de bureau éprouvé.

La vieille méthode : Me voici de retour en 2010. Tout d'abord, je dois ouvrir l'article sur lequel je travaille. Ensuite, avec ma souris, je vais au menu Raccourcis et descends jusqu'à ce qu'à voir Mes documents, puis je double-clique sur le dossier articles et, enfin, sur a_case_for_gnome_3.odt. Maintenant, j'ai besoin de vérifier que Gnome 3 est sorti en 2011, car, comme vous le savez, j'ai la mémoire qui flanche. J'enlève donc mes mains du clavier et les remets sur le pavé tactile pour aller vers le menu Applications, descendre à la section Internet, puis trouver Chromium. Je retourne au clavier et tape wikipedia.org. Ensuite, c'est à nouveau le pavé tactile pour cliquer sur le document ouvert avant de retourner au clavier…

Wait, I just remembered that I was expecting an email. Back to the trackpad, Applications > Internet > Thunderbird. Hmm, Larry hasn't emailed me back yet, so I'll just send him a reminder. Back to the keyboard. Once I've finished, I'll start working on that article. Back to the trackpad, and then back to the keyboard again. I wonder if Larry is online for a chat. Back to the trackpad. Sure enough, he's online. Back to the keyboard. He wants me to email him “Document X.” Back to the trackpad. The new way: By now, I'm thoroughly frustrated with my computer, and all the wasted motions from keyboard to trackpad and back again. So I log back into Gnome Shell and type: Super > a case for… > Enter. Super > larry > Enter. Super > thu… > Enter.

Une seconde, je viens de me rappeler que j'attendais un mail. Pavé tactile, Applications > Internet > Thunderbird. Hmm, rien encore de Larry et je vais lui envoyer un rappel. Je retourne au clavier. Une fois le mail terminé, je recommencerai à travailler sur l'article. Pavé tactile, puis, de nouveau, le clavier.

Je me demande si Larry ne serait pas en ligne pour tchater. De retour au pavé tactile. Oui, il est en ligne. De retour au clavier. Il veut que je lui envoie « Document X » par mail. De retour au pavé tactile.

La nouvelle méthode :

Désormais, l'ordinateur, ainsi que tous les gestes superflus, m'écœurent. Alors, je me reconnecte dans Gnome Shell et je tape :

Touche Super (Windows) > a case for… > Entrée. Super > larry > Entrée. Super > thu… > Entrée.

What would have taken a considerable amount of effort in Gnome 2.x took a few keystrokes in Gnome 3. Switching back and forth between the article and Larry's email would have meant switching back and forth between the keyboard and the trackpad several times. In Gnome 3, my hands never leave the keys. It's like keyboard shortcuts on steroids. I don't even have to remember whether my email client is open or not. If it's not open, all I do is start typing “Thunderbird” to open it. If it's already open, I still just have to start typing “Thunderbird.” I guess the case that I'm trying to make is this: If you love the keyboard (and I'm guessing you do, otherwise you wouldn't be a Linux user), then I think you'll love Gnome 3. If you want to have multiple applications running at the same time, and want to switch back and forth between them quickly and easily, you'll be right at home with Gnome 3. Not sure whether you're a keyboard connoisseur or not? Here's a test. When you use a menu item in an application, do you make a note of whether it has a keyboard shortcut? When choosing from a list of “auto-suggests” in a search engine, do you instinctively move to the Tab key? If so, then I have a pretty good feeling that you are going to like Gnome 3. Give it a try, and keep those fingers on the keyboard where they belong. They don't call it “Home Row” for nothing, you know.

Ce qui aurait nécessité beaucoup d'efforts dans Gnome 2.x, fut fait dans Gnome 3, en appuyant sur quelques touches. Un va-et-vient incessant entre l'article et le mail de Larry aurait voulu dire plusieurs aller-retour du clavier au pavé tactile et vice versa. Dans Gnome 3, mes mains se trouvent toujours en position pour taper. C'est comme des raccourcis clavier dopés aux stéroïdes. Je n'ai même pas besoin de me souvenir si le client mail est ouvert ou pas. Si ce n'est pas le cas, tout ce qu'il faut faire c'est commencer à taper « Thunderbird » et il s'ouvrira. S'il est déjà ouvert, il me suffit de commencer à taper « Thunderbird ».

Je pense que ce que j'essaie de démontrer est ceci : si vous êtes amoureux du clavier (et je suppose que ce soit le cas, sinon vous ne seriez pas utilisateur de Linux), je pense que vous aimerez vraiment Gnome 3.

Pas sûr pour le clavier ? Voici un test. Quand vous vous servez d'un élément dans le menu d'une application, est-ce que vous notez s'il existe un raccourci clavier ? Quand vous choisissez parmi des « auto-suggests » (suggestions automatiques) dans un moteur de recherches, est-ce que vous utilisez la touche de tabulation instinctivement ? Si la réponse est oui, j'ai l'impression que vous allez aimer Gnome 3. Essayez-le en gardant les doigts à leur place, c'est-à-dire sur le clavier. Ce n'est pas pour rien que la rangée du milieu s'appelle « Home row » (rangée où vous positionnez vos doigts avant de commencer à taper au toucher).

issue60/mon_opinion.txt · Dernière modification : 2012/06/14 09:56 de albinoz