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issue66:critique_2e

Intro

Peppermint Three (the number is always spelled out) has been out for roughly 6 months – One and Two have been in use for nearly a year before that – and has managed to remain in the Distrowatch top 50, so I decided to give the 64-bit version a try. At just over 550MB (a 32-bit version is just slightly lighter), this is an OS that still manages to fit on a CD or small flash drive – which is somewhat unusual given that its parent OS, Lubuntu, is nearly 150MB larger. Base and recommended specs include 192MB RAM (512MB recommended), Intel x86 processor (user forums indicate AMD chipsets are no problem but the website makes specific mention of Intel), and 2GB HDD space (4GB recommended). Many included programs require active Internet capability, so keep this in mind. Although based upon Lubuntu 12.04, Peppermint is really a hodgepodge of parts from the Linux bin. It does have the Lubuntu LXDE desktop, menu structure and Software Center but it borrows Mint's Update Manager, some bits of underlying code from Debian Wheezy and Sid, and, finally, pieces from the Chromebook engineering perspective. Chromebook? Yes, Google's answer to tablet users desiring a laptop instead. Utilizing the limited Chrome OS, that design has Google's Chrome browser doing double duty as the desktop, too. All the programs are Cloud based, so, without an Internet or cellular connection, you've got a $300 to $500 paperweight.

Peppermint Three (le nombre est toujours en toutes lettres) est sorti il y a 6 mois environ - les One et Two s'utilisent depuis presque dix-huit mois - et a réussi à rester dans le Top 50 de Distrowatch. J'ai donc décidé d'essayer la version 64-bit.

À un peu plus de 550 Mo (la version 32-bit est un tout petit peu plus légère), c'est un système d'exploitation qui peut encore se mettre sur un CD ou une petite clé USB - ce qui est quelque peu inhabituel étant donné que Lubuntu, son ancêtre, fait presque 150 Mo de plus. Les spécifications de base et recommandées comprennent 192 Mo de RAM (512 Mo recommandés), un processeur Intel x86 (les forums utilisateurs précisent que les « chipsets » AMD ne posent aucun problème, mais le site Web mentionne Intel spécifiquement) et 2 Go d'espace disque (4 Go recommandés). Il faut garder à l'esprit que beaucoup des programmes inclus nécessitent une connexion internet active.

Bien que basé sur Lubuntu 12.04, Peppermint est, en réalité, un ramassis de pièces prises dans le bac Linux. Il a en fait le bureau LXDE, la structure des menus et la Logithèque de Lubuntu, et il emprunte le Gestionnaire de mises à jour de Mint, des morceaux du code sous-jacent de Debian Wheezy et Sid et, enfin, quelques morceaux venant de la perspective d'ingénierie du Chromebook.

Chromebook ? Oui, la réponse de Google aux utilisateurs de tablettes qui voudraient un ordinateur à la place. Puisqu'il utilise le système d'exploitation de Chrome, qui est limité, ses créateurs ont fait en sorte que le navigateur Chrome de Google remplisse deux rôles, dont celui de bureau. Tous les programmes sont basés dans le Nuage, ce qui fait que, sans une connexion à internet, vous n'avez qu'un presse-papier qui vaut entre 300 et 500 $.

Avantages

Being light has advantages, and Peppermint has a brisk installation time of just under 15 minutes. And my version had updates of just over 60MB (as opposed to my previous review of openArtist in which the updates were nearly 10 times larger than Peppermint's). Another advantage is that boot times, including BIOS, POST, and the obligatory password, averaged less than 30 seconds. Some of this speed is attributable to the LXDE underpinnings, but another part of the equation involves what this OS doesn't have. Seekers of glitz and glamor best look elsewhere as you get just a simple panel at the bottom with the usual indicators and a desktop of peppermint white and red. That's it folks; no desktop icons and just a few alternate wallpapers you can access by right-clicking the desktop; however, as bare as this may seem, it's no worse than base Lubuntu, and actually looks crisper and better designed. Keep in mind that LXDE was designed to work quickly in lower powered computers, and it doesn't fail here.

La légèreté a des avantages : Peppermint s'installe très rapidement, en un peu moins de 15 minutes. En outre, ma version avait des mises à jour d'un peu plus de 60 Mo (contrairement à ce que j'ai annoncé dans ma critique précédente où OpenArtist avait des mises à jour de presque 10 fois la taille de celles de Peppermint.)

Un autre avantage est que la moyenne des temps de démarrage, y compris BIOS, POST et le mot de passe obligatoire est de moins de 30 secondes.

Une partie de cette vitesse est due au fait qu'il soit basé sur LXDE, mais l'autre partie de l'équation révèle ce que ce système d'exploitation ne possède pas. Les chercheurs de strass et paillettes feraient mieux de regarder ailleurs, car il n'y a qu'un simple panneau en bas avec les indicateurs habituels et un bureau blanc et rouge, comme les bonbons à la menthe.

Et c'est tout ; pas d'icônes sur le bureau, juste quelques autres fonds d'écran auxquels vous pouvez accéder en faisant un clic droit sur le bureau. Cependant, aussi dépouillé que cela puisse paraître, ce n'est pas pire que le Lubuntu de base et, en fait, donne l'impression d'être mieux conçu et plus incisif. Souvenez-vous que LXDE était conçu pour fonctionner rapidement dans des ordinateurs de plus faible puissance et c'est le cas ici.

Fonctions

Clicking on the main menu button (a circular red and white peppermint) will bring forth a rather eclectic mix of programs, but it's the substitutes that may flummox some. LibreOffice or Abiword are nowhere to be seen; instead they’re replaced by Google Web Office, aka GWoffice. Firefox is a no-show for Google Chromium, Gmail assumes email duties, Guayadeque substitutes for the usual music players, and Gnome-MPlayer is there to play other media that Guayadeque won't or can't. Games are non-existent, as is Wine. Other programs include Dropbox (nice addition), Ice (a custom browser I'll delve into later), Transmission, Google Reader, and Google Calendar. Those desiring to add additional programs will find Software Center and Synaptic Package Manager. Photo and image techies are in for a treat. There are three custom designed web applications tailored for the manipulators in us all – Editor by Pixlr, Express by Pixlr, and pixlr-o-matic. Without getting overly elaborate, let's say you should have enough with these to keep your image hacking satisfied. Although it's tough to describe them in great detail here, I'll just say they are all well designed and rival just about anything the software managers offer. At this point it should be evident that some of these programs are definitely Cloud oriented, especially the office and image suites. As stated before, Peppermint took a cue from the Chromebook, but didn't go quite as far as that design. The Chrome OS used for those laptops is almost exclusively Cloud based, and no Internet or cellular connection means you've got a serious problem; however, Peppermint developers opted for a hybrid design – some of the programs are Cloud based, but users can add all the standard HDD based programs they desire.

Un clic sur le bouton du menu principal (un bonbon à la menthe rouge et blanc) affichera un mélange plutôt éclectique de programmes, mais ce sont les substituts qui pourraient dérouter certains. LibreOffice et Abiword n'apparaissent nulle part ; à la place, il y a Google Web office, alias GWoffice. Firefox est remplacé par Google Chromium, Gmail assume les fonctions d'un client mail, Guayadeque se substitue aux lecteurs de musique habituels et Gnome-MPlayer est là pour lire des médias que Guayadeque ne veut pas, ou ne peut pas lire. Tout comme Wine, les jeux sont inexistants.

Les programmes, notamment Dropbox (bon ajout), Ice, un navigateur personnalisé dont je parlerai en plus grand détail plus tard, Transmission, Google Reader et Google Calendar. Ceux qui voudront ajouter d'autres programmes trouveront la Logithèque et le Gestionnaire de paquets Synaptic.

Les spécialistes du traitement d'images vont se délecter. Il y a trois applications web sur mesure créées exprès pour le manipulateur, donc nous tous - Editor de Pixlr, Express de Pixlr et pixlr-o-matic. Sans vouloir rentrer dans trop de détails, disons que ces trois devraient suffire pour toutes les transformations d'image que vous voudrez faire. Bien qu'il soit difficile d'en faire une description détaillée ici, je me contenterai de dire qu'elles sont toutes bien conçues et peuvent concurrencer presque tout ce qui est proposé par les gestionnaires de logiciels.

À ce stade, vous devez avoir compris que certains de ces programmes sont sans aucun doute orientés vers le Nuage, surtout les suites bureautique et de traitement de l'image. Comme je l'ai déjà précisé, Peppermint s'est inspiré du Chromebook, sans aller aussi loin que la conception de celui-ci. Le Chrome OS utilisé pour ces portables est presque exclusivement basés dans le Nuage et, sans connexion internet ou par téléphone portable, vous aurez de sérieux problèmes. En revanche, les développeurs de Peppermint ont choisi une conception hybride - certains des programmes sont basés dans le Nuage, mais les utilisateurs ont la possibilité d'installer sur leur disque dur tous les programmes standards qu'ils veulent.

Comparaison Peppermint et Chrome OS

However, Chrome OS and Peppermint differ greatly in their approach. The Chrome OS utilizes (obviously) the Google Chrome browser. It acts as a gateway for the included programs (such as Google Docs), and also acts as the desktop. If, for some reason, you cripple Chrome, then you've also crippled the computer. What makes Peppermint unique is Ice, their SSB (site specific browser) that acts as a middle-man or conduit for certain programs. Without being too geeky about it, Ice works by piggybacking the Chromium browser. For example, opening GWoffice (Google Docs by any other name) opens Ice in a separate window. You're online at Google Docs but what you see is in a window separate from Chromium. If you check your program manager, you'll notice no entry for Ice but you will see multiple Chromium entries, if you already had Chromium open. And what if you close Chromium while Ice is working? Nothing will happen and Ice will keep on working since it can still go through Chromium even if it is closed. In theory, even if Chromium crashes or freezes, it shouldn't adversely impact Ice (I never got to test that since Chromium wouldn't cooperate by crashing for me). But here is where it does get geeky. Although Ice may work independently of Chromium, it still relies on it and, therefore, you can't uninstall Chromium. Go ahead and install Firefox, Midori, Konqueror, or any other browser you like, but Chromium must stay or your online programs may not work. Although it may sound a little buggy, it really isn't, and the whole affair works surprisingly well as long as you have a strong Internet connection. This became readily apparent when I tested live mode at my local library, a place notorious for its mediocre wireless signal that slows to a crawl if more than 20 computer users show up. Already crippled by running Peppermint off my optical drive, the weak wireless signal eventually made most of the Cloud programs unstable and useless. This is exactly what happened with a Chromebook I tested for an acquaintance a few months ago. That person was piggybacking off a weak wireless signal and couldn't figure out why it wouldn't work. Fortunately, Peppermint has an out. Whereas Chromebooks often come with puny flash drives and an OS that makes adding programs a chore, Peppermint can be installed on nearly every computer, and has the capability of adding any program currently found in Software Center or Synaptic Package Manager.

Cependant, l'approche de Peppermint est extrêmement différente de celle de Chrome OS. Chrome OS utilise, bien évidemment, le navigateur Google Chrome. Celui-ci agit comme portail pour les programmes inclus (tel Google Docs) et, aussi, comme bureau. Si pour une raison quelconque, vous « estropiez » Chrome, alors l'ordinateur se trouvera « estropié » aussi.

C'est Ice qui rend Peppermint unique. Ice est un SSB (un « site specific browser ») qui agit comme intermédiaire ou canal pour certains programmes. Sans être trop technique à son sujet, Ice fonctionne en se greffant sur le navigateur Chromium. Si, par exemple, vous ouvrez GWoffice (alias Google Docs), Ice s'ouvre dans une fenêtre distincte. Vous êtes en ligne à Google Docs, mais ce que vous voyez se trouve dans une autre fenêtre, celle de Chromium. Si vous vérifiez votre gestionnaire de programmes, vous ne remarquerez aucune entrée pour Ice, mais vous verrez de multiples entrées pour Chromium, comme si Chromium était déjà ouvert.

Qu'est-ce qui se passe si vous fermez Chromium pendant qu'Ice fonctionne ? Rien et Ice continuera son travail puisqu'il peut utiliser Chromium même quand celui-ci est fermé. Théoriquement, même si Chromium se plante ou gèle, Ice ne sentirait pas d'effets négatifs (je n'ai jamais eu l'occasion de le tester, puisque Chromium n'a pas coopéré et a refusé de se planter).

Mais c'est ici que cela devient très technique. Bien que Ice puisse fonctionner indépendamment de Chromium, il en dépend et vous ne pouvez donc pas désinstaller Chromium. Allez-y, installez Firefox, Midori, Konqueror ou n'importe quel autre navigateur, mais Chromium doit rester présent ou vos programmes en ligne risquent de ne pas fonctionner.

Vous pouvez avoir l'impression que tout cela est un peu problématique, mais ça ne l'est pas et tout fonctionne étonnamment bien du moment que vous avez une solide connexion à internet.

Ceci est devenu évident lorsque j'ai testé le mode live à la bibliothèque de mon quartier, un endroit tristement célèbre pour son signal wifi médiocre qui ralentit énormément si plus de vingt utilisateurs d'ordinateurs se pointent. Déjà handicapé parce que j'avais lancé Peppermint sur un lecteur optique, le faible signal wifi a fini par rendre la plupart des programmes dans le Nuage instables et impossibles à utiliser.

C'est exactement ce qui est arrivé avec un Chromebook que j'ai testé pour un copain il y a quelque mois. Cette personne s'est greffée sur un faible signal wifi et ne comprenait pas pourquoi son ordi ne fonctionnait pas.

Heureusement, une porte de sortie existe pour Peppermint. Alors que les Chromebooks sont souvent livrés avec des petits disques flash et un système d'exploitation qui rend l'ajout de programmes une véritable corvée, Peppermint peut être installé sur presque tous les ordinateurs et a la capacité d'ajouter n'importe quel programme actuellement disponible dans la Logithèque ou par le Gestionnaire de paquets Synaptic.

Performances

As one might expect, Peppermint shines on the performance front. RAM (with 4GB) generally idled around 10% and rarely ventured above 15%, while my dual-core CPU usage hovered below 10%. Overstressed this isn't. Sluggish opening programs like Gimp and LibreOffice snap to attention quickly, and web-based offerings are just as quick (provided your connection is good). This is the main selling point of LXDE and Lubuntu. The real (and shocking) difference was in battery life. With Ubuntu 12.04 Unity, I averaged 2.5 to 3 hours on my laptop, but Peppermint's average was nearly 4 hours. That is a substantial improvement and not one easily brushed off. There was one failure, though. Guayadeque (the music player) just refused to cooperate and kept telling me my system lacked the proper mp3 drivers. However, Gnome-MPlayer and other music players I tried had no such problem. No matter what I added or tweaked, it wouldn't work, and I eventually had to uninstall it. Weird thing is, this program is one of the highest rated in Software Center for the audio category so it could just be a quirk. Peppermint was very stable in general operation with just one system freeze – which I'll blame on Mint's Update Manager since it was in the middle of operations when it gave up the ghost and locked me out (but recovered on reboot). I've had this happen in Mint and other Ubuntu variants that used the Update Manager, so I won't blame it on Peppermint’s developers.

Comme on pouvait s'y attendre, les performances de Peppermint sont excellentes. En général, la RAM (avec 4 Go) s'utilisait peu, à environ 10 %, et n'allait au delà des 15 % que très rarement, alors que l'utilisation de mon processeur à double cœur restait en dessous de 10 %. Ce n'est pas ce qui s'appelle surchargé. Des programmes lents à s'ouvrir comme Gimp et LibreOffice se mettent au garde-à-vous rapidement et ceux basés sur le Web sont tout aussi rapides (à condition que votre connexion soit bonne). C'est l'argument principal de vente de LXDE et Lubuntu.

La vraie (et choquante) différence se trouvait dans la durée de vie de la batterie. Avec Ubuntu 12.04 et Unity, j'avais une moyenne de 2,5 à 3 heures sur mon portable, mais la moyenne de Peppermint frôlait les 4 heures. C'est une amélioration considérable qui ne se repousse pas facilement.

Il y a eu cependant un échec. Guayadeque (le lecteur de musique) a tout simplement refusé de fonctionner en me disant sans cesse qu'il manquait les pilotes mp3 nécessaires. Toutefois, ni Gnome-MPlayer ni d'autres lecteurs de musique que j'ai essayés ne rencontraient un tel problème. Quels que soient mes ajouts ou mes fignolages, il refusait de fonctionner et, finalement, j'ai dû le désinstaller. Le truc bizarre, c'est que ce programme a une des meilleures notes dans la Logithèque pour la catégorie audio et il est possible que ce ne soit qu'un caprice.

Peppermint s'est avéré très stable lors d'un usage général, avec un seul plantage du système attribuable, je pense au Gestionnaire de mises à jour de Mint, car la mise à jour était à moitié faite lorsqu'il a gelé en m'empêchant d'utiliser ma machine (mais tout fut restauré après un redémarrage). Ceci m'est arrivé sous Mint et sous d'autres variétés d'Ubuntu qui se servaient du Gestionnaire de mises à jour et je ne vais donc pas attribuer le blâme aux développeurs de Peppermint.

Conclusion

Overall, I'd rate Peppermint as a good beginner's introduction to Ubuntu based variants, especially users defecting from limited tablets or previous Cloud experiences that didn't pan out. However, more experienced users may find it a little light (although starting from scratch and adding what you want isn't always bad – Ubuntu has made a living off of that). As a final grade, I'd give Peppermint Three 3½ out of 5. As an installed system, it's great, but, in live mode or areas where Internet connectivity is an issue, the Cloud based programs can be a bear to live with.

Tout compte fait, j'estime que Peppermint est une bonne introduction à des variétés de systèmes d'exploitation basées sur Ubuntu, pour les débutants et surtout pour des utilisateurs qui décident d'abandonner des tablettes limitées ou qui avaient des expériences précédentes dans le Nuage qui laissaient à désirer. Cependant, les utilisateurs plus expérimentés peuvent le trouver un peu léger (bien que commencer à zéro et ajouter ce que vous voulez ne soit pas toujours mauvais - Ubuntu a gagné sa vie en faisant cela).

Comme note finale, je donnerai trois et demi sur cinq à Peppermint Three.

En tant que système installé, c'est génial, mais en mode live ou dans des régions où la connectivité au Net est problématique, les programmes basés dans le Nuage peuvent devenir invivables.

issue66/critique_2e.txt · Dernière modification : 2013/01/02 19:21 de frangi