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issue68:tutoriel_-_install_12.10_onto_an_eee_pc

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Install 12.10 Onto An EEE PC As some may remember, the Asus eeePC model 701 was one of the forerunners of the netbook movement. However, it was not known for speed even when it came out in 2007: a Celeron 900 MHz processor (under-clocked down to 600 MHz), 512 MB or 1 GB RAM, and 4 GB internal flash-based hard drive were by no means impressive specifications. The 7” screen was tiny for a laptop by any standard, and even more so nowadays when many tablets offer more screen real estate. Battery life, at about 2 hours when new, could also be an issue. Even so, it seems a shame to throw away such a nice piece of kit, especially when it is physically tougher than many other netbooks thanks to a hard plastic outer shell and a hard drive with no moving parts. But, can it use a recent version of our favorite operating system at credible speed? The short answer is a definite “yes!” - though installing it does need some (light) tweaking. For the longer answer, read on. Since the eeePC has no optical drive, we need to use either a USB pendrive or an external CD unit to install Ubuntu, the pendrive being the better option for speed. The Escape key gives us access to the boot media menu, where most external USB units are readily recognized by the computer's BIOS. The Ubuntu installer boots up nicely, either in live CD mode or just the installer itself. The live CD mode is actually best for our use, since we will need access to a terminal at some point.

Installer la 12.10 sur un Eee PC

Comme certains s'en souviennent peut-être, le modèle Eee PC 701 d'Asus était l'un des précurseurs du mouvement netbook. Même lors de sa sortie en 2007, sa caractéristique principale n'était pas la rapidité : un processeur Celeron à 900 MHz (bridé à 600 MHz), 512 Mo ou 1 Go de RAM et un disque dur flash interne de 4 Go ne faisaient certainement pas des spécifications impressionnantes. Selon toutes les normes, l'écran de 7“ était petit pour un portable et encore davantage de nos jours, quand de nombreuses tablettes proposent plus d'espace écran utilisable. La durée de vie de la batterie — environ 2 heures quand elle était neuve — pouvait également être un problème.

Toutefois, je trouve que c'est dommage de jeter un appareil qui est tellement bien, surtout quand, physiquement, il est plus résistant que beaucoup d'autres netbooks, grâce à un revêtement extérieur en plastique dur et un disque dur sans partie mobile. Cela dit, peut-il fonctionner sous une version récente de notre système d'exploitation préféré à une vitesse appropriée ? La réponse succincte est un « oui ! » clair et net — bien que l'installation nécessite quelques légers ajustements. Pour une réponse plus longue, continuez votre lecture.

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First hurdle: the 4 GB hard disk is small! The first difficulty we will encounter is the installer complaining about the hard drive: it thinks 4 GB is just too small, and will not continue. Naturally, this is not at all true since a standard install of the Ubuntu 12.10 32-bit version takes up just about 2.5 GB. So it does fit, though not much space will be left for user documents. This quirk of the installer can easily be circumvented: just plug in an external hard disk during installation, with enough free space on it to satisfy the installer. It does not seem to notice that Ubuntu is being installed on the internal 4 GB unit, while the free space is actually on another drive. In fact, if our pendrive is large enough, we shall not even need the external hard drive to convince the installer that enough free space is available. Please do take note of drive identifications, though, if you try this. The internal 4 GB hard drive should be /dev/sda, while the pendrive or CD you are booting from is /dev/sdb, and a further external hard drive (if present) would be /dev/sdc. Ensure yourself you are installing to /dev/sda, and the bootloader is also placed on that same drive. The external drive can be removed along with the pendrive when installation is complete.

Premier obstacle : le disque dur de 4 Go est trop petit !

La première difficulté à laquelle nous devons faire face, c'est l'installeur qui se plaint au sujet du disque dur : il pense que 4 Go est vraiment trop petit et refuse de continuer. Bien entendu, ce n'est pas du tout vrai, puisqu'une installation standard d'Ubuntu 12.10 32-bit prend environ 2,5 Go. Autrement dit, il y a assez de place, bien qu'il n'y ait pas trop d'espace restant pour les documents de l'utilisateur.

Vous pouvez facilement contourner le caprice de l'installeur : il suffit de brancher un disque dur externe pendant l'installation ; celui-ci doit contenir assez d'espace libre pour satisfaire aux exigences de l'installeur. Celui-ci ne remarque pas qu'Ubuntu s'installe sur le disque interne de 4 Go, alors que l'espace libre se trouve sur un autre disque. En fait, si notre clé USB est assez grande, vous n'aurez même pas besoin du disque dur externe pour convaincre l'installeur qu'il y a assez d'espace libre disponible.

Toutefois, veuillez noter l'identification de chaque disque, si vous essayez ceci. Le disque dur interne de 4 Go devrait être /dev/sda, la clé USB ou le CD sur lequel vous démarrez est /dev/sdb et (s'il est présent) un disque dur externe supplémentaire serait /dev/sdc. Assurez-vous que l'installation se fait sur /dev/sda et que le bootloader y soit également placé.

Quand l'installation est terminée, le disque externe, ainsi que la clé USB, peuvent être débranchés.

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Setting up some swap While I am lucky enough to own the 1 GB RAM version, other owners may be stuck with 512MB. This is not enough to run the system installer, so a bit of swap space comes in handy. We will set it up right away when the Live CD environment starts up, before firing up the installer. First of all, we can use either a terminal or the gnome-disks graphical command to partition /dev/sda. Reserving about 3.5 GB for /dev/sda1 (partition type 0x83, Linux) and the remaining 320 MB for /dev/sda2 (partition type 0x82, Linux swap) seems a reasonable choice. And yes, 4 GB is a merely theoretical capacity that is considerably reduced in practice. Once /dev/sda is partitioned, we can start up swap inside a terminal using the following commands: sudo mkswap /dev/sda2 sudo swapon /dev/sda2 Now, remaining in terminal-mode, we can issue the command: free -m which shows us both the amount of physical RAM (the line starting with “Mem:”), and the amount of virtual memory (starting with “Swap:”). If swap is correctly activated, this last line should indicate about 314 MB is available. We can now proceed to start up the installer.

Créer un peu de swap

Alors que j'ai assez de chance d'être propriétaire de la version à 1 Go de RAM, d'autres peuvent n'en avoir que 512 Mo. Ce n'est pas suffisant pour exécuter l'installeur du système ; un peu d'espace swap peut donc être très utile. Nous le créerons tout de suite pendant que l'environnement du Live CD démarre, avant de lancer l'installeur.

Tout d'abord, nous pouvons utiliser soit un terminal, soit la commande graphique gnome-disks pour partitionner /dev/sda. Réserver environ 3,5 Go pour /dev/sda1 (type de partition 0x83, Linux) et les 320 Mo restants pour /dev.sda2 (type de partition 0x82, Linux swap) paraît raisonnable. Et, oui, 4 Go n'est que la capacité théorique qui, en pratique, est nettement moindre.

Une fois le partitionnement de /dev/sda terminé, nous pouvons démarrer swap dans un terminal avec les commandes suivantes :

sudo mkswap /dev/sda2

sudo swapon /dev/sda2

Maintenant, toujours en mode terminal, nous pouvons saisir la commande suivante :

free -m

ce qui nous indique la quantité de RAM physique (la ligne qui débute par « Mem: »), ainsi que celle de la mémoire virtuelle (commençant par « Swap: »). Si swap est activé correctement, cette dernière devrait dire qu'environ 314 Mo sont disponibles.

Nous pouvons maintenant démarrer l'installeur.

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Small screen needs more real estate Once we start the installation process, we will notice straight away that the buttons at the bottom of the installer window are not in view. The eeePC's screen is simply too small, at 800×480 pixels. In most steps, this is not a problem, simply hitting Enter is enough to continue to the next stage. However, for some screens, we may need to actually see those elusive buttons. So, when we need to move the installer window to a different position on screen, we can hold down the Alt key while we use the mouse to drag the window, holding it by any point - not just the window bar at the top. Another possibility would be to plug in an external monitor just for installation, though things can get a bit awkward if you are not used to handling multihead setups. 800×480 pixels is what we will have during normal use, so we might as well get used to it, and moving windows around.

L'espace écran est trop petit

Une fois le processus d'installation démarré, nous remarquerons tout de suite que les boutons en bas de la fenêtre de l'installeur ne sont pas visibles. L'écran de l'eeePC est tout simplement trop petit (800×480 pixels). Dans la plupart des étapes, ceci n'est pas un problème, car vous pouvez toujours appuyer sur la touche Entrée pour continuer vers l'étape suivante.

Cependant, parfois, pour quelques écrans, nous pouvons avoir besoin de voir ces boutons insaisissables. Ainsi, quand nous avons besoin de déplacer la fenêtre de l'installeur sur l'écran, nous pouvons appuyer sur la touche Alt sans la relâcher tout en se servant de la souris pour déplacer la fenêtre, en le tenant n'importe où — et non pas seulement juste sur la barre de la fenêtre en haut.

Une autre possibilité serait de brancher un écran externe pendant l'installation, bien que cela puisse devenir un peu gênant si vous n'avez pas l'habitude d'utiliser des configurations à écrans multiples. 800×480 pixels est ce que nous aurons dans des conditions normales d'utilisation et on ferait aussi bien de s'y accoutumer ainsi qu'au déplacement des fenêtres.

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What about usability? Once the installer finishes up, we reboot (removing the pendrive and eventual external hard drive as we go), and start up afresh. Boot-up times could have been considerably reduced if the constructor had used a different internal hard drive and connection. The particular flash controller chip included in the eeePC (a Siliconmotion SM223AC) is connected to the motherboard's parallel ATA interface, and configured with a rather slow UDMA/66 connection. According to the manufacturer, this flash-based hard drive sustains 50 to 55 MB/s read speed - rather less than the 100 MB/s (laptop) or 140 MB/s (desktop) typical of modern platter hard disks, or the more than 300 MB/s read speed sustained by most recent solid state drives. So, all things being considered, the boot-up procedure is not too lengthy under Ubuntu 12.10 with a 65s wait until a usable desktop is ready. Also on the bright side, graphics performance proves more than satisfactory. The integrated Intel 915 controller is very well supported under Linux, and the screen itself has a nice, crisp image. The matte screen finish does no harm, either. In any case, Unity's visual effects (dash lenses, changing workspaces …) all work quite well, though, as could be expected, a tad more slowly than on a desktop with a dedicated graphics card. As before, real estate is lacking on the 7” screen and some dash elements may not be visible. Luckily, the more important bits are at the top left and readily accessible, so kudos to the Unity team for this one.

Et à l'usage ?

Une fois l'installation terminée, nous redémarrons (en enlevant la clé USB et le disque dur externe éventuel) et la machine se relance. Les temps de démarrage auraient pu être considérablement réduits si le constructeur avait utilisé un autre disque dur interne et une autre connexion. Le contrôleur flash spécifique inséré dans l'eeePC (un Siliconmotion SM223AC) est connecté à l'interface parallèle ATA de la carte mère et paramétré avec une connexion UDMA/66 assez lente. D'après le fabricant, ce disque dur flash atteint des vitesses de lecture de 50 à 55 Mo/s - beaucoup moins que les 100 Mo/s (portable) ou 140 Mo/s (ordinateur de bureau) caractéristiques des disques durs à plateau modernes, ou la vitesse de lecture de plus de 300 Mo/s atteinte par les disques SSD les plus récents. Ainsi, tout compte fait, la procédure de démarrage n'est pas trop longue sous Ubuntu 12.10 avec une attente de 65 secondes jusqu'à l'affichage d'un bureau utilisable.

Côté positif encore, les performances graphiques s'avèrent être plus que satisfaisantes. Le contrôleur Intel 915 intégré est très bien pris en charge sous Linux et l'image à l'écran est claire et nette. Le fini mat de l'écran ne fait pas de mal non plus. De toutes les façons, les effets visuels d'Unity (les loupes du dash, basculer entre les espaces de travail…) fonctionnent tous très bien, bien que, comme on aurait pu s'y attendre, un petit peu plus lentement que sur un ordinateur de bureau avec une carte graphique dédiée.

Comme avant, la place manque sur l'écran de 7” et certains éléments du dash peuvent être invisibles. Heureusement, les trucs les plus importants sont en haut et à gauche et sont faciles d'accès. Félicitations donc à l'équipe d'Unity pour cela.

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Now, onwards to the less rosy side of things. The weak CPU can be a bit of a bother. Some latency between clicking on an icon and it actually doing something is the norm, especially when the computer is rather loaded with various applications all running at the same time. In such situations, you should also be prepared to hear a continuous whine coming from the (small) internal fan. This being said, most light browsing or presentation work can be done with zero problems - and stability is as good as could be expected from our favorite distribution. Wireless connectivity is not the eeePC's most outstanding quality, to say the least. Short antennae in a convoluted position within the case probably don't help in acquiring a strong signal, so reception may at times be a matter of holding up the unit at arms length and assuming interesting positions while hunting for the best reception - which is invariably slow and choppy. However, if you are in the immediate vicinity of an access point, you can hope to browse the web with some fluidity. The F11 key may be useful to expand the browser window to occupy the whole screen. If wireless is a must for you, you may be more comfortable using an external (USB) wireless dongle. In that case, it is best to avoid loading the internal Atheros card's drivers at boot, to make sure Network Manager does not get confused about which card to use. To do so, acting as root or using the sudo command, add a file called /etc/modprobe.d/blacklist-custom.conf to your configuration, with the following content: blacklist ath blacklist ath5k You will then need to reboot. This file can always be removed if or when you should wish to re-enable internal WiFi.

Et maintenant, en avant pour les choses moins positives. Le faible processeur peut vous causer quelques ennuis. Une petite période de latence entre le clic sur une icône et l'action de celle-ci est habituel, surtout quand l'ordinateur est plutôt chargé avec diverses applications qui s'exécutent en même temps. Dans de telles situations, il faut être prêt à entendre un gémissement continu venant du (petit) ventilateur interne. Cela étant dit, un peu de navigation ou de travail de présentation léger peuvent être faits sans aucun problème — et la stabilité est très bonne, comme nous aurions pu en attendre de notre distribution préférée.

La connectivité sans fil du Eee PC n'est pas à la hauteur et c'est le moins que l'on puisse dire. De courtes antennes dans une position alambiquée à l'intérieur du boîtier n'aident sans doute pas à l'acquisition d'un signal fort. Parfois, il faudrait même tenir le portable à bout de bras et prendre des attitudes intéressantes pendant que vous cherchez la meilleure réception qui, invariablement, s'avère être lente et hachée. Toutefois, si vous êtes assez près d'un point d'accès, vous pouvez espérer naviguer sur le web avec un peu de fluidité. La touche F11 maximisera la fenêtre de votre navigateur, qui occupera alors tout l'écran.

Si vous avez absolument besoin d'une connexion Wi-Fi, vous pouvez vous sentir plus à l'aise avec une clé USB Wi-Fi. Dans ce cas, évitez de charger les pilotes de la carte Atheros interne lors du démarrage, pour être certain que le Gestionnaire de réseaux ne les mélange pas. Pour ce faire, en tant que root ou en utilisant la commande sudo, ajouter un fichier appelé /etc/modprobe.d/blacklist-custom.conf à votre configuration, avec le contenu suivant :

blacklist ath

blacklist ath5k

Vous devrez alors redémarrer. Vous pouvez toujours enlever ce fichier si — ou quand — vous voulez réactiver le WiFi interne.

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All in all, using this netbook as a production machine is not a complete fail. All hardware is recognized and correctly configured straight from the gate, no need to fiddle around with drivers. The screen is easier on the eyes than could be expected from its size, and the machine is generally responsive enough to actually do some work on it. Even typing at some length - the kind of use I tend to avoid on a touchscreen tablet of the same size - is possible, though the keys are a shade small for comfort. What is impressive is the fact that a five-year-old netbook, designed with all the compromises of speed and other characteristics that were both acceptable and necessary at that time, is still very much capable of running Ubuntu's latest and greatest. I think this speaks volumes both about the machine itself, and about the operating system. And, if all this means one less computer ends up in a landfill before its time is truly over, then so much the better. Alan teaches computer science at Escola Andorrana de Batxillerat (high-school). He has given GNU/Linux courses at the University of Andorra and currently teaches GNU/Linux systems administration at the Open University of Catalunya (UOC).

Dans l'ensemble, l'utilisation de ce netbook comme machine de production n'est pas un échec total. Le matériel est reconnu et configuré correctement dès l'installation — pas besoin de vous préoccuper de pilotes. L'écran est plus agréable que ce à quoi nous aurions pu nous attendre, étant donné sa taille et, en général, la machine est assez réactive pour travailler dessus. Même de longues séances de dactylographie — le genre d'utilisation que j'essaie d'éviter sur une tablette à écran tactile de la même taille — sont possibles, bien que les touches soient un chouïa trop petites.

Ce qui me semble très impressionnant, c'est qu'un netbook de cinq ans, conçu avec tous les compromis de vitesse et autre qui étaient à la fois admis et nécessaires à l'époque, est encore très à même de faire tourner la dernière et meilleure version d'Ubuntu. Je crois que ce fait en dit long à la fois sur la machine et aussi sur le système d'exploitation. Et si tout ceci veut dire qu'une machine de moins atterrit dans une décharge avant la véritable fin de sa vie, alors tant mieux.

Alan enseigne l'informatique dans l'Escola Andorrana de Batxillerat, un lycée. Il a donné des cours sur GNU/Linux à l'Université d'Andorre et, actuellement, enseigne l'administration de systèmes GNU/Linux à l'Open University of Catalunya (UOC).

issue68/tutoriel_-_install_12.10_onto_an_eee_pc.txt · Dernière modification : 2013/03/03 00:17 de lowje