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issue71:critique

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In personal computing, choices include Windows, Apple, or Linux, while tablets make do with iOS, Android, or RT. However, Google has been working in the background for the past couple years to polish its Linux/Android knock-off, Chrome OS. Overwhelm is not a word you’ll find to describe the early $600 Chromebook laptops with their puny 16GB flash drives, weak ARM processors normally found in tablets, and 12-inch screens. Those on a budget could opt for the $300+ Chromebox, a desktop looking suspiciously like a Mac Mini but still packing the small flash drive, and requiring that a monitor, keyboard and mouse be purchased separately. No, the flurry of interest wouldn’t peak until the release of the $200 Acer C7 Chromebook in late 2012, sporting a beefier (although much maligned) Intel Sandy Bridge Celeron processor and a more adequate 320GB spinning hard drive. Same basic screen size, though.

Dans le domaine des systèmes informatiques individuels, les choix comprennent Windows, Apple ou Linux, alors que les tablettes doivent se contenter d'iOS, d'Android ou de RT. Cependant, depuis deux ou trois ans, Google travaille en arrière-plan pour parfaire son imitation de Linux/Android, Chrome OS.

Vous ne trouverez pas un mot comme impressionnant pour décrire les premiers Chromebooks (des ordinateurs portables) à 600 $ avec leur disque flash chétif de 16 Go, un processeur ARM faiblard, trouvé généralement dans des tablettes, et leur écran de 12 pouces. Ceux qui devaient se restreindre pouvaient choisir la Chromebox à 300+ $, un ordinateur de bureau ressemblant étrangement à un Mac Mini, mais comportant toujours le petit disque flash et nécessitant l'achat d'un écran, un clavier et une souris.

Non, le sursaut d'intérêt n'atteindrait pas son maximum avant la sortie de la Chromebook Acer C7 à 200 $, fin 2012, qui s'est doté d'un processeur Intel Sandy Bridge Celeron robuste (bien que très critiqué) et disque dur rotatif, plus approprié, à 320 Go. Toutefois, la taille de base de l'écran restait la même.

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Since the Acer release sales have skyrocketed, and finding a new one can be tough (go to Google, they still sell them for the list price instead of the $40 to $50 markup seen elsewhere) but I got mine the old-fashioned way – got it from a kid who bought one and got another for Christmas. Ah, how I love a discount! But does it live up to the hype? Can Chrome OS be the next best OS and a serious threat to the big boys? Before we get to that question, it would be wise to give a brief history of this operating system and a little background on this sub-$200 laptop. First there are two versions, both based upon current Google browser offerings. Chromium OS is the beta testbed that anybody can attempt to run and/or install on their computer (have fun, it works on a limited few). Although releases are issued daily, it’s possible to find a dud or two and they come with zero support and no guarantees. Those itching to give Chromium OS a shot can go to http://chromeos.hexxeh.net/ for downloads and detailed instructions.

Depuis la sortie de l'Acer, les ventes se sont envolées et en trouver un neuf peut être difficile (allez chez Google, car ils les vendent encore au prix de détail au lieu du prix majoré de 40 à 50 $ vu ailleurs), mais j'ai eu le mien à l'ancienne - il m'est venu d'un gosse qui en avait acheté un et en a reçu un autre à Noël. Ahh, j'aime vraiment les réductions !

Mais est-ce qu'il est à la hauteur du battage médiatique ? Est-ce que le système d'exploitation Chrome peut être le prochain meilleur système d'exploitation et menacer sérieusement les « grands » ?

Avant d'examiner cette question, il serait judicieux de donner un bref historique de ce système d'exploitation, ainsi que de cet ordinateur portable à moins de 200 $.

D'abord, il y a deux versions, les deux basées sur le navigateur proposé actuellement par Google. Chrominum OS est le banc d'essai bêta que quiconque peut essayer d'exécuter et/ou d'installer sur leur ordinateur (amusez-vous bien, il fonctionne sur une petite minorité des machines). Bien que des versions sortent quotidiennement, il est possible de trouver un ou deux navets et il n'y a ni support, ni garantie. Ceux qui ont hâte d'essayer Chromium OS peuvent aller à http://chromeos.hexxeh.net/ pour les téléchargements et des instructions détaillées.

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Chrome OS is the release product, and isn’t publically available unless you fork over $200 to $600 for the dedicated desktops or laptops. It comes with daily updates (with Chromium you’re stuck with what you get, it’s never updated), and security features such as data encryption, verified logon and sandboxing. As for the computer, you’ve seen it a million times before from the Acer netbook class. Sporting a standard 11.6” glossy screen (all Chromebooks, for whatever reason, don’t come any larger), it has 3 USB ports, no optical drive, HDMI out, wireless (plus an Ethernet jack), and the ubiquitous SD card slot. The only Chrome identifier is the logo on the lid, otherwise it’s similar to the Windows 7 or 8 variation seen in stores for at least $100 more. It’s the operating system that warrants the most attention, though. Pay close attention MS, Apple and Linux (you, too, Android, even if Google does own you), here’s a lesson for all of you in ease and efficiency in 3 easy steps. 1. Turn on the power. 2. Choose your wireless signal or plug in your landline connection. 3. Enter your Gmail account info, or opt for Guest Mode if you don’t have Gmail yet. That’s it. All of maybe 2 minutes, some of which was spent fishing for my wireless security code. Add another few minutes as Chrome syncs the info from your Gmail account, and you’re out all of 10 minutes.

Le produit final s'appelle Chrome OS ; il n'est disponible au public qu'à l'achat, pour 200 à 600 $, des ordinateurs de bureau ou portables qui lui sont dédiés. Il est livré avec des mises à jour quotidiennes (pour ce qui concerne Chromium, tout est figé, il n'est jamais mis à jour) et des fonctions de sécurité telles que le chiffrement de données, une vérification à la connexion et un bac à sable.

Quant à l'ordinateur, vous l'avez vu des millions de fois auparavant dans la classe des netbooks Acer. Il a un écran brillant standard de 11,6“ (aucun des Chromebooks, pour des raisons qui me sont inconnues, n'a d'écran plus grand), 3 ports USB, pas de lecteur optique, une sortie HDMI, une carte wifi (plus un port Ethernet), et l'habituel lecteur de carte SD. Le seul identifiant Chrome est le logo sur le couvercle, à cette exception près, il est similaire aux variétés sous Windows 7 ou 8 trouvées dans les magasins pour au moins 100 $ de plus.

Toutefois, c'est le système d'exploitation qui mérite le plus d'attention.

Soyez très attentifs MS, Apple et Linux (vous aussi, Android, même si votre propriétaire est Google), voici une leçon de commodité et d'efficacité pour vous tous, en trois étapes faciles.

1. Mettez la machine sous tension. 2. Choisissez votre connexion wifi ou branchez votre connexion Ethernet. 3. Saisissez les informations de votre compte Gmail ou choisissez le mode Invité si vous n'avez pas encore Gmail.

C'est fini. Peut-être 2 minutes en tout, dont une partie à la recherche de ma clé wifi. Ajoutez quelques minutes supplémentaires pendant que Chrome synchronise les informations de votre compte Gmail et cela vous a pris 10 minutes à tout casser.

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And what of the reviews that state Chrome OS boots in under 10 seconds? True, but only for the flash drive models. Those with standard hard drives will see that time doubled, but 20 seconds is nothing to gripe about, and is still better than even the much ballyhooed OS X running off a flash drive. Truly impressive is the recovery time from deep sleep mode (initiated, as always, by closing the lid on an active session and then reopening it), which often was less than a second! Those interested in shutdown figures will be amazed at times averaging 2 seconds. How can this machine be so quick? First the OS weighs in at just 250MB, which puts it in the flyweight class along with Puppy Linux and the like. Second, the BIOS is locked, prohibiting the introduction of other operating systems. Press F12 all you want at boot, but all it’ll do is ignore you (in normal operation post-boot, F12 brings up the page elements info area). Third, it doesn’t use programs, it uses apps (more on this later).

Et quid des critiques annonçant que Chrome OS démarre en moins de 10 secondes ? C'est vrai, mais seulement pour les modèles avec disque flash. Pour ceux qui ont un disque dur standard, ce temps sera doublé, mais un temps de 20 secondes ne mérite pas de plaintes et reste même meilleur que OS X sur disque flash, qui, lui, a fait l'objet d'un grand battage.

Ce qui est vraiment impressionnant, c'est le temps de sortie du mode veille prolongée (activé, comme toujours, en fermant le couvercle pendant une session ; puis en le rouvrant) qui, souvent, prenait moins d'une seconde. Ceux qui s'intéressent au chiffre du temps d'arrêt seront époustouflés de voir des temps de 2 secondes en moyenne.

Qu'est-ce qui explique la rapidité de cette machine ? Primo, le système d'exploitation ne fait que 250 Mo, ce qui le met dans la catégorie poids mouche, en compagnie de Puppy Linux et similaires. Deuxio, le BIOS est verrouillé et empêche l'introduction d'autres systèmes d'exploitation. Appuyez autant de fois que vous voulez sur F12 lors du démarrage, mais il n'en tiendra point compte (pendant son exécution normale, après le démarrage, F12 affiche la zone d'information sur les éléments de page). Tertio, il n'utilise pas des programmes, mais des applis (nous y reviendrons).

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Another reason for the quick boot time can be attributed to what you see post-boot, mainly an abbreviated desktop consisting of a background image and two taskbars at the bottom. The left one is called “launcher” and consists of app icons. To the right is an area for wireless signal, battery life, and the time. In addition, the photo chosen by the user is also displayed at the far right bottom and this acts as a menu for settings when clicked. While additional icons can be added to the launcher, the right one is set with no adjustments allowed. In fact, other than changing position and allowing for autohide, there is nothing else to be done with either taskbar. At this point one should notice that Chrome OS didn’t get its name from the metal coating, that honor comes from the only native program included – the Chrome browser. Everything else you choose to add is an app that works in that browser. Open Chrome (first time users will get a blank page), and click the link in the lower right corner for the Web Store. That opens a bevy of apps under various categories. Click on any one of these and the option to “Add to Chrome” appears. Click on that and it’s installed, or is it?

La rapidité du démarrage peut s'expliquer aussi parce que vous voyez après celui-ci, c'est-à-dire principalement un bureau minimal avec une image en fond d'écran et deux barres de tâches en bas. Celle de gauche s'appelle le « lanceur » et comporte les icônes d'applications. À droite se trouve une zone pour le signal wifi, la durée de vie de la batterie et l'heure. En plus, la photo choisie par l'utilisateur s'affiche aussi en bas et tout à fait à droite ; quand vous cliquez dessus, un menu des paramètres s'affiche.

Alors que des icônes supplémentaires peuvent être ajoutées au lanceur, la barre à droite ne permet pas de modifications. En fait, à part changer la position et activer le masquage automatique, vous ne pouvez rien faire de plus avec les barres de tâches.

À ce stade, vous devez remarquer que Chrome OS ne doit pas son nom à la couche de métal, mais au seul programme natif inclus : le navigateur Chrome. Tout le reste que vous choisirez d'ajouter sera une appli qui fonctionne dans ce navigateur.

Ouvrez Chrome (la première fois, une page vierge s'affichera) et cliquez sur le lien en bas à droite pour le Web Store. Cela ouvre une foule d'applis sous diverses catégories. Cliquez sur n'importe laquelle et l'option « Add to Chrome » s'affiche. Cliquez sur cela et c'est installé… ou l'est-ce vraiment ?

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Actually, no. Unlike your Android tablet where apps are either installed or held in the cloud, Chrome OS apps are merely icons that link to websites. Nothing is physically installed other than the linked icons. Those desiring to install and run programs like Microsoft Office, Quicken, Skype, etc, will be dismayed to discover programs don’t work – Chrome is it in that respect; however, there are workarounds for some programs and that’ll be discussed shortly. Might explain why my hard drive space never decreased. Expect more of the same with peripheral devices, too. USB flash and hard drives work fine along with some (but not all) DVD players and mice, but you can kiss your standard printers and DVD burners goodbye – no drivers and no way of installing them. But there are other curiosities, too. For example: • Apps are thrown into the Apps library as they are installed, not alphabetically. After a couple hundred entries it became so confusing I had to install yet another app (Simple Launcher) to put everything in order (another hint to Google – correct this issue). Also, unlike the Chrome browser used in Apple, Microsoft, and Linux systems, this version does not list installed apps when a blank page is opened – everything goes into the Apps library. If you see an online screenshot with app icons on the desktop outside of the browser, that’s an older version (apparently discontinued probably because it required the browser to be minimized in order to see apps).

En fait, non. Contrairement à la tablette Android où les applis sont soit installées, soit gardées dans le nuage, les applis sous Chrome OS ne sont que des icônes qui sont des raccourcis vers des sites web. À part celles-ci, rien n'est physiquement installé. Ceux qui voudraient installer et exécuter des programmes comme Microsoft Office, Quicken, Skype, etc., seront consternés d'apprendre que les programmes ne fonctionnent pas - il n'y a que Chrome à cet égard. Toutefois, des contournements existent pour certains programmes et nous en parlerons d'ici peu.

Ça pourrait expliquer pourquoi l'espace disque n'a jamais diminué.

Attendez-vous à la même chose avec les périphériques aussi. Des clés USB et des disques durs fonctionnent très bien ainsi que certains (mais pas tous) lecteurs de DVD et souris, mais ce sera la fin des imprimantes et des graveurs de DVD standards - il n'y a pas de pilotes et pas moyen de les installer.

Mais il y a d'autres curiosités aussi, notamment :

* Les applis sont jetées dans la bibliothèque Apps à l'installation, et non pas en ordre alphabétique. Après une ou deux centaines, c'est devenu tellement confondant que j'ai dû installer une autre appli (Simple Launcher) pour organiser le tout (encore un conseil pour Google : corrigez ce problème). En outre, contrairement au navigateur Chrome utilisé sur des systèmes Apple, Microsoft et Linux, cette version n'affiche pas une liste des applis installées quand une page vierge est ouverte - tout va dans la bibliothèque Apps. Si vous voyez en ligne une capture d'écran avec des icônes d'applications sur le bureau en dehors du navigateur, il s'agit d'une plus ancienne version (abandonnée apparemment, sans doute parce que le navigateur devait être minimisé afin de voir les applis).

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• Google recommends creating a recovery flash drive (a 2GB unit will do) and there’s a reason. Should Chrome OS die, the only other way to get a copy of the recovery file is to go online, something that may be a tad difficult if your Chromebook won’t boot and you don’t have another computer. There is no buying a DVD or bumming someone’s flash drive since the recovery files differ from one unit to another; however, Google is more than happy to give you a copy for later use. • The included Chrome browser is nearly identical to what you’re probably using now, but it does have subtle differences. Pinning tabs (right clicking to reduce them to ¼ size and leaving them permanently in the windows area for future use) doesn’t work here. Pin all the tabs you like but they’ll be gone at next boot (Google is working on this one). The minimize/maximize/close buttons found in most other browsers don’t exist here, at least not together. Maximize pulls multiple duties, but you wouldn’t know that by just looking, and the only way to expose the other options is by doing a mouseover at which time several choices are presented (move window right or left, minimize, restore, and go back). • Like the idea of a Recycle Bin, trash can, or whatever your current OS calls the place to hold deleted files? Well, there is a slight bent here. There is no trash receptacle in Chrome OS itself, it’s in the Google Drive online. I’ve seen many complaints about the inability to retrieve deleted files, but these users apparently don’t know its location; however, it is odd that it doesn’t exist in the OS but in the cloud.

* Google vous recommande de créer une clé USB de restauration (une clé de 2 Go fera l'affaire) et avec raison. Si Chrome OS meurt, la seule autre façon de se procurer une copie du fichier de restauration est d'aller en ligne, quelque chose qui pourrait être un peu difficile si votre Chromebook refuse de démarrer et vous ne possédez pas d'autres ordinateurs. Impossible d'acheter un DVD ou d'emprunter la clé de quelqu'un d'autre, puisque les fichiers de restaurations sont différents d'une machine à une autre ; toutefois, Google est très heureux de vous fournir une copie pour un usage ultérieur.

* Le navigateur Chrome inclus est presque identique à ce que vous utilisez actuellement, mais il y a des différences subtiles. Épingler des onglets (en cliquant à droite pour les réduire à 1/4 de taille, puis les laissant dans la zone des fenêtres pour un usage ultérieur), ne fonctionne pas ici. Épingler tous les onglets que vous voulez, mais ils n'y seront plus après un redémarrage (Google travaille sur ce problème-ci). Les boutons minimiser/maximiser/fermer trouvés dans la plupart d'autres navigateurs n'existent pas ici, du moins pas regroupés. Maximiser fait plusieurs trucs, mais, à le regarder, vous ne le devineriez pas et la seule façon d'afficher d'autres options est de passer votre souris dessus ; c'est alors que plusieurs choix vous seront présentés (bouger la fenêtre vers la droite ou la gauche, minimiser, restaurer et reculer).

* Vous aimez l'idée d'une corbeille ou d'une poubelle, autrement dit, quel que soit le nom utilisé par votre système d'exploitation actuel, un emplacement pour les fichiers supprimés ? Eh bien, il y a un petit truc bizarre à cet égard. Il n'y a pas de corbeille dans Chrome OS même, elle se trouve dans Google Drive en ligne. J'ai vu pas mal de plaintes au sujet de l'incapacité de récupérer des fichiers supprimés, mais ces utilisateurs-là ne savent apparemment pas son emplacement ; cela dit, c'est étrange qu'il n'existe pas dans le système d'exploitation, mais dans le nuage.

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• There are thousands of apps available in the Web Store, but many of them are repeats, just like in any other app store I’ve seen. Hardly scientific, but I’d be willing to bet that nearly a third are repeats with different names. Yet other apps linked to websites offering a boatload of additional apps in addition to the one I initially picked, so I guess it all evens out. • One could assume that if it’s in the Web Store, it should work in Chrome OS; however, that’s not the case. Much like Linux and Android, what you see is not always what you get. • Updating is done in the background like Windows, and this process may produce a noticeable slowdown in system operations. Since there is no warning about background issues, it’s easy to blame a bad connection when such may not be the case. Rarely happens, but it’s an aggravation when it does. So, if nearly everything is cloud based, does that mean your Chromebook is a brick if no connection is available? Contrary to other reviews I’ve read, not true at all. Go to: https://chrome.google.com/webstore/category/collection/offline_enabled?utm_source=chrome-ntp-icon, and you’ll find roughly 500 apps that can be run without having an active connection (but, of course, you have to have an active connection to get apps that work without one – how ironic).

* Il y a des milliers d'applis disponibles dans le Web Store, mais beaucoup d'entre elles sont des doublons, exactement comme dans tout autre magasin d'applis que j'ai vu. Ce n'est guère scientifique, mais je voudrais bien parier que presque un tiers sont des doublons avec de nouveaux noms. Et pourtant, d'autres applis proposent un lien vers des sites web sur lesquels il y a des foules d'applis supplémentaires en plus de celle que j'ai choisie au départ, alors je pense qu'à la longue, ça revient au même.

* On pourrait supposer que, si c'est dans le Web Store, cela devrait fonctionner sous Chrome OS ; mais ce n'est pas vrai. Tout comme pour Linux et Android, ce que vous voyez n'est pas toujours ce que vous obtenez.

* La mise à jour se fait en arrière-plan, comme pour Windows, et ce processus peut causer un ralentissement perceptible dans le fonctionnement du système. Puisqu'il n'y a pas d'avertissement concernant des problèmes au niveau de l'arrière-plan, il est facile d'incriminer une mauvaise connexion, mais ce n'est peut-être pas le cas. Ça n'arrive que rarement, mais, quand c'est le cas, c'est exaspérant.

Donc, si presque tout est basé dans le nuage, cela veut-il dire que votre Chromebook n'est qu'un parpaing quand aucune connexion n'est disponible ?

Contrairement à d'autres critiques que j'ai lues, je dirais que ce n'est pas vrai du tout. Allez à : https://chrome.google.com/webstore/category/collection/offline_enabled?utm_source=chrome-ntp-icon et vous y trouverez environ 500 applis qui peuvent s'exécuter sans connexion active (mais, bien entendu, il faut avoir une connexion active pour obtenir des applis qui fonctionnent sans - que c'est ironique !).

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So, if you can’t run programs, and you’re limited to apps, how do you perform basic office functions such as word processing? Enter Google Drive, a poor man’s version of MS Office. Those buying new Chrome OS devices get 100GB storage space free for 2 years (at $5 monthly as the normal fee, that represents a savings of $120), and with that comes a series of online programs (or are they apps, too?) to handle office functions. This includes Google Docs, Sheets, Slides, Forms and Drawings, all self-explanatory in naming (nobody can accuse Google of wasting marketing funds on program titles). These are worthy competitors to the likes of LibreOffice, and do contain most of the basic functions, with the major difference being the method of saving files. For example, instead of the usual .doc you might find in Word, Docs uses .gdoc, but files downloaded away from the Google drive can be reset to formats including .docx, .txt, .rtf, and even .odt (normally associated with open document formats used by LibreOffice Writer). Word of warning, though. Google Drive’s office offerings cannot open Open Document (.odt) files. I found this out when I created a review in Docs, downloaded it as .odt and then decided to go back for editing only to discover Docs couldn’t open it again.

Bon. Si vous ne pouvez pas exécuter des programmes et êtes limité aux applis, comment faire de la bureautique de base, comme du traitement de texte ?

C'est là que Google Drive, la version du pauvre de MS Office, entre en scène. Ceux qui achètent des appareils neufs sous Chrome OS obtiennent 100 Go d'espace stockage gratuit pendant 2 ans (le tarif normal est de 5 $ par mois, ce qui fait une économie de 120 $) et, avec cela, toute une suite bureautique de programmes en ligne (ou sont-ce des applis aussi ?). Cela comprend Google Docs, Sheets (tableur), Slides (diapositives), Forms et Drawings ; les noms mêmes sont explicites (Google ne peut pas être accusé de gaspiller des fonds marketing sur les titres des programmes).

Ce sont de dignes concurrents à, notamment, LibreOffice et, il est vrai, gèrent la plupart des fonctions de base ; la différence majeure vient de la façon de sauvegarder les fichiers. Par exemple, à la place de l'habituel .doc que vous pourriez trouver dans Word, Docs utilise .gdoc, mais vous pouvez convertir les fichiers téléchargés à partir de Google drive en divers formats, y compris .docx, .txt, .rtf, et même .odt (le plus souvent utilisé par LibreOffice Writer).

Une mise en garde, toutefois. La suite bureautique proposée par Google Drive ne peut pas ouvrir des fichiers Open Document (.odt). J'ai découvert cela quand j'ai créé une critique dans Docs, l'ai téléchargée en tant que .odt, puis j'ai décidé d'y retourner pour la modifier et, là, j'ai vu que Docs ne savait pas l'ouvrir à nouveau.

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One good point about Google Drive is that you can set the parameters to allow for offline editing, with any changes made without an internet connection being uploaded the next time one is present. It does have a tick in that spreadsheets and drawings can only be viewed, but not altered; yet documents and presentations can be changed. For those tethered to LibreOffice, there is the rollApp app which installs a link to www.rollapp.com (any OS can use this site). Pay a visit and you’ll be greeted by nearly all of the programs normally found in nearly all Ubuntu variants, even games, but there is a price to pay. Since these are actual programs attempting to operate in a browser window, there is some lag (I could outtype the cursor), but I got used to it. What of music and video files? Take your choice of Play Movies or Play Music, and, while either one is as plain as beige paint, they are instant (less than 2 seconds from click to play), and do an admirable job even if controls are limited to volume, rewind, reverse, and stop/play. The only failure experienced on my end was an inability to play .flv files, but those are easily converted to mp3 or mp4 and then played.

Un bon point concernant Google Drive est que vous pouvez le configurer pour permettre des modifications hors ligne ; dans ce cas les changements faits sans connexion internet sont téléversés la prochaine fois qu'il y en a une. Une petite bizarrerie est que les feuilles de calcul et les dessins peuvent être vus, mais pas modifiés ; alors que les documents et les présentations peuvent être édités.

Pour ceux qui sont attachés à LibreOffice, il y a l'appli rollApp qui installe un lien vers www.rollapp.com (n'importe quel système d'exploitation peut se servir de ce site). Si vous y allez, vous verrez presque tous les programmes normalement présents dans presque toutes les variétés d'Ubuntu, même des jeux, mais il y a un prix à payer. Puisque ce sont de véritables programmes qui essaient de fonctionner dans une fenêtre de navigateur, il y a un peu de délai (je pouvais taper plus vite que le curseur), mais je m'y suis habitué.

Quid des fichiers de musiques et de vidéos ? Choisissez soit Play Movies soit Play Music et, alors que l'un comme l'autre ne paie pas de mine, leur utilisation est instantanée (moins de 2 secondes entre le clic et la lecture) et ils font du très bon boulot, même si les contrôles sont limités à volume, rembobiner, marche arrière et arrêt/lecture. Le seul échec que j'ai constaté fut l'incapacité de lire des fichiers .flv, mais ceux-ci peuvent être convertis facilement en mp3 ou mp4, puis lus.

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Chances are if you look long and hard enough in the Web Store, you’ll find something to replace your favorite program. For Facebook and Skype, that replacement was imo messenger (all lower case), and, for Quicken or MS Money, the Finance41 app will probably do the trick (for those needing just a checkbook, there are several nice templates in Sheets in Google Drive). Carrying the minimalist tradition forward, Chrome OS calls its file manager Files, but the name isn’t the only thing lacking pizzazz. Opening Files presents the user with a gray box consisting of two folders marked Downloads and Google Drive. What about Pictures, Documents, Videos, and the like? Sorry, no folders for them, nor can you add any to the Files area directly. The only option is to add subfolders to either Downloads or Google Drive, or insert a flash drive or SD card at which point a new folder is created. In short, anything you download or add to your computer from flash or other external drives goes to Downloads, never mind the fact you may not have downloaded any of it. Anything you want shifted to the cloud goes to Google Drive (yes, you can use Dropbox, Spideroak, and others, too). End of story.

Il y a des chances pour que, si vous cherchez assez longtemps et avec beaucoup d'attention dans le Web Store, vous trouviez quelque chose qui remplace votre programme préféré. Le remplacement de Facebook et Skype était imo messenger (pas de majuscules) et, pour ce qui concerne Quicken ou MS Money, l'appli Finance41 fera sans doute l'affaire (pour ceux qui n'ont besoin que d'un chéquier, il y a plusieurs modèles attractifs dans Sheets sur Google Drive).

Dans la lignée de sa tradition minimaliste, Chrome OS appelle son gestionnaire de fichiers Files, mais autre chose que le nom manque d'attrait. Ouvrez Files et une boîte grise avec deux dossiers, Downloads (Téléchargements) et Google Drive, s'affichera.

Quid des Images, Documents, Videos et ainsi de suite ? Désolé, mais ils n'ont pas de dossier et il est impossible d'en ajouter directement dans la zone de Files. Tout ce que vous pouvez faire, c'est d'ajouter des sous-dossiers soit à Downloads soit à Google Drive, ou de brancher un lecteur flash ou une carte SD, ce qui entraînera la création d'un nouveau dossier.

Bref, tout ce que vous téléchargez ou ajoutez à votre ordinateur à partir de clé USB ou autres disques externes, est rangé dans Downloads, même si rien de tout cela n'a été téléchargé. Tout ce que vous voulez transférer dans le nuage va dans Google Drive (oui, vous pouvez utiliser Dropbox, Spideroak et d'autres aussi). Point final.

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Ah, but now for the bizarre aspect of Chrome OS – printing. Unlike wired, wireless or networked printing formats, this OS uses Google Cloud Print, a system in which your files are sent to a server that eventually connects to your wireless cloud-aware printer and finishes the job. Notice the word eventually. In my testing of two documents (both just one sentence) one took nearly 5 minutes to finally print, and the other took almost an hour. Checking online, I discovered some complaints that jobs were delayed nearly a day before finally printing. Welcome to server based printing – where you’re at the mercy of somebody’s server in Timbuktu. Not only that, but this OS is snotty about the printers it’ll play nice with. Go to http://www.google.com/cloudprint/learn/printers.html# for a current and extremely limited listing. Unless you have one of these hanging around, the only other option is to have a Windows, Apple or Linux computer with the Chrome browser installed in which case it can be set to accept your Chrome OS documents for printing (not as complicated as it sounds).

Ah, voici le moment de vous parler d'un truc très étrange sous Chrome OS : l'impression. Contrairement aux formats d'impression câblés, wifi, ou réseau, ce système d'exploitation utilise Google Cloud Print : ici, vos fichiers sont envoyés vers un serveur qui à terme se connecte à votre imprimante sans fil, qui reconnaît le nuage, et termine le boulot.

Remarquez cette expression : « à terme ». Lorsque j'ai fait des essais avec deux documents (les deux comportant une seule phrase), il a fallu presque 5 minutes pour que l'un soit imprimé alors que l'autre a pris presque une heure. En vérifiant en ligne, j'ai découvert quelques plaintes où l'impression fut retardée de presque un jour. Bienvenue à l'impression basée sur un serveur - où vous êtes à la merci d'un quelconque serveur à Tombouctou.

Et ce n'est pas tout : ce système d'exploitation effronté choisit les imprimantes avec lesquelles il fonctionnera gentiment. Allez à http://www.google.com/cloudprint/learn/printers.html# pour une liste actualisée et extrêmement limitée de celles-ci. À moins d'en avoir une sous la main, votre seule option est d'avoir un ordinateur Windows, Apple ou Linux sur lequel le navigateur Chrome est installé. Il est possible de le configurer pour accepter vos documents Chrome OS et les imprimer (pas aussi compliqué que cela en a l'air).

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Finally, what of reviews that state Ubuntu 12.04 can run quite fine on this unit? No fiction there and it does work, but be aware of the limitations. Essentially, you’ll need roughly 3 hours of your time (most of which is spent downloading a special version of Ubuntu just for Chrome OS), and a thorough review of the tutorial at http://liliputing.com/2012/11/how-to-install-ubuntu-12-04-on-the-199-acer-c7-chromebook.html. If all goes well, you get ChrUbuntu, an Ubuntu variant in which user ID and password are set to “user”. Otherwise, the only major difference is the method of introduction. Since Chrome OS doesn’t allow for USB or optical drive booting, this OS is strictly a “download and immediately install” affair. The other limitation has to do with the locked BIOS. With no dual-booting allowed, users have to choose early-on which OS they desire at boot, and there is no switching back and forth without doing a reboot. In fact, to go from one OS to the next requires code entry before shutting down, and, while it’s just one line, it’s not as easy as keying in “switch to ChrUbuntu” (see the website mentioned early).

Enfin, quid des critiques qui disent explicitement que Ubuntu 12.04 peut s'y exécuter sans problème. C'est vrai et il fonctionne, mais il faut être conscient de ses limites.

Pour l'essentiel, vous aurez besoin d'environ trois heures (dédiées, pour la plupart, au téléchargement d'une version spéciale d'Ubuntu faite exprès pour Chrome OS) et une lecture approfondie du tutoriel à http://liliputing.com/2012/11/how-to-install-ubuntu-12-04-on-the-199-acer-c7-chromebook.html.

Si tout se passe bien, vous obtenez ChrUbuntu, une variété d'Ubuntu où le nom d'utilisateur et le mot de passe sont paramétrés à « user ». Sinon, la seule différence importante est la méthode d'acquisition. Puisque Chrome OS ne permet pas le démarrage sur USB ou lecteur optique, ce système d'exploitation est strictement « télécharger et installer dans la foulée ».

L'autre limite concerne le BIOS verrouillé. Le double amorçage n'étant pas permis, les utilisateurs doivent rapidement choisir le système d'exploitation qu'ils veulent démarrer ; vous ne pouvez pas basculer d'un système à l'autre sans faire un redémarrage. En fait, basculer d'un système d'exploitation à un autre nécessite la saisie d'un code avant de fermer et, alors qu'il ne s'agit que d'une seule ligne, ce n'est pas aussi facile que de saisir « switch to ChrUbuntu » (voir le site web mentionné ci-dessus).

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The good in doing this? Ubuntu runs quicker on the Chromebook than on my dual core i3 pushing 8GB RAM. You also now have programs instead of apps, so online access isn’t as critical, and, since the computer’s hardware is generic, everything (sound, video, etc) works perfectly. The bad? You will have to remember to key in Ctrl + D at every boot to bypass the Chrome OS checker and if you ever desire to return to Chrome OS by reinstating the checker, it may very well blow off the Ubuntu partition. If you forget to do the keystroke above, Chrome OS takes an additional 25 seconds or so looking for its boot order before giving up and going to Ubuntu. So, what’s the final verdict? If ever a threat to Apple, MS or Linux existed, this is it. First, you get a $200 computer with decent specs that can be upgraded. If that doesn’t corner the market, I don’t know what will. Cripes, you can’t get a decent tablet for that price, and, if you want a keyboard, that’ll cost even more. Second, it’s fast. Fast to boot, and fast to operate, even if apps are only as good as the website posting them. When I tested the MS Windows 8 RT tablet, I was appalled at the lethargic nature of operations and equalled shocked by the $600 price tag. Chrome OS is a blessing by comparison. Third, Google Drive and its office suite are a real threat, and I can see a day when it could seriously hurt Microsoft’s Office offering (especially since the price is free).

Les bons côtés de ceci ? Ubuntu est plus rapide sur le Chromebook que sur mon i3 à double cœur avec 8 Go de RAM. Et maintenant, vous avez des programmes à la place d'applis, ainsi avoir un accès au Net devient moins important. Enfin, puisque le matériel de l'ordinateur est générique, tout (le son, la vidéo, etc.) fonctionne parfaitement.

Les mauvais côtés ? Vous devez vous souvenir de la clé dans Ctrl + D à chaque démarrage afin de pouvoir contourner le vérificateur de Chrome OS et, si jamais l'envie vous prend de retourner à Chrome OS en réinstallant le vérificateur, cela peut très bien supprimer la partition d'Ubuntu. Si vous oubliez d'appuyer sur les touches indiquées, il faudra à Chrome OS environ 25 secondes supplémentaires pour chercher l'ordre de démarrage avant d'abandonner et de démarrer sur Ubuntu.

Et quel est mon verdict final ?

Si jamais il y avait une menace effective pour Apple, MS ou Linux, c'est cette machine.

Primo, vous obtenez un ordinateur à 200 $ dont les spécifications sont bien et peuvent évoluer. Si cela ne verrouille pas le marché, je ne sais pas ce qui pourrait le faire. Crénom ! Vous ne pouvez pas avoir une tablette convenable à ce prix et, si vous voulez un clavier, il vous en coûtera plus encore.

Deuxio, c'est rapide. Rapide au démarrage et rapide à utiliser, même si la qualité des applis dépend du site web qui les propose. Quand j'ai testé la tablette MS Windows 8 RT, j'ai été effaré par la léthargie des opérations et tout aussi outré par le prix : 600 $. En comparaison, Chrome OS est une bénédiction.

Tertio, Google Drive et sa suite bureautique sont une vraie menace et je prévois le jour où il pourra faire de sérieux dégâts à Office de Microsoft (surtout parce qu'il est gratuit).

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Further complicating matters for the competition is the persistent rumor that Google may actually establish Android compatibility opening up another million or so apps for general use. To mix fruit metaphors, that’ll really upset the apple cart. But this isn’t to say it’s all peachy with Chrome OS. It’s fast and relatively easy to use (my neighbor still swears trying to decipher Windows 8 but he caught on to Chrome OS quickly), but it still doesn’t use programs, and many may find the offline capabilities somewhat lacking. In addition, the one major thing it lacks is the ability to handle virtual machines. Unless you jump through hoops to add Ubuntu, you’re pretty much stuck with what you see. No testing of anything else – period. In addition, Google has taken what I call the “Atari” position. Those who may remember the original Atari gaming systems from the 80s know they died because the company made the systems but ignored those making the games. Quality control became a real issue with many games being absolute garbage. Apps are great when they do what they are supposed to, but since Google’s interest is in the OS, and not what you run on the app websites, quality control is somewhat lacking in this respect. Much like Android, most of the apps are good to great but those that are awful can really ruin your day: a couple have induced page freezing. This means it’s not quite up to standard computer replacement yet, but it may be quickly. Remember that many laughed at the pre-Google Android, and got caught off-guard when it nearly creamed the equivalent MS Metro UI, and Chrome OS could prove to be the next big breakout. Although I rarely recommend computers, and usually concentrate on the operating systems, I can see no reason not to get this inexpensive Chromebook. If you can find another $200 laptop that isn’t a beater, refurbished, or foreign junk posing as a computer, let me know. Overall, I give Chrome OS and the Acer C7 a solid 4 out of 5 stars.

Les choses deviennent encore plus compliquées pour la concurrence à cause de la rumeur persistante selon laquelle Google pourrait vraiment établir une compatibilité avec Android, ce qui ouvrirait environ un million d'applis supplémentaires pour un usage général. En faisant référence à quelques fruits, cela va vraiment bouleverser la hiérarchie en faisant tomber plein de pommes.

Mais je ne veux pas dire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes avec Chrome OS. C'est rapide et relativement facile à utiliser (mon voisin continue à blasphémer en essayant de décrypter Windows 8, alors qu'il a rapidement compris Chrome OS), mais il n'utilise toujours pas de programmes et, pour beaucoup, ses capacités hors ligne restent à désirer. En outre, la seule chose très importante qui lui manque, c'est la capacité de gérer des machines virtuelles. À moins de suivre la procédure compliquée pour ajouter Ubuntu, il ne vous reste plus que ce que vous pouvez voir. Pas de possibilités d'essayer autre chose, point final.

De plus, Google a pris ce que j'appelle la position « Atari ». Ceux qui peuvent se souvenir des systèmes de jeux originaux de chez Atari à partir des années 80, savent qu'ils sont morts parce que la société faisait les systèmes, mais ignorait superbement ceux qui faisaient les jeux. L'assurance qualité est devenue un vrai problème, car pas mal des jeux étaient juste bons à mettre au rebut. Les applis sont géniales quand elles font leur travail, mais puisque Google s'intéresse au système d'exploitation et pas à ce que vous exécutez sur les sites des applis, l'assurance qualité à cet égard fait quelque peu défaut. Tout comme pour ce qui concerne Android, la plupart des applis sont bonnes ou même excellentes, mais celles qui sont pourries peuvent gâcher votre journée : deux ou trois ont causé des plantages de page.

Cela signifie que ce n'est pas encore tout à fait prêt à remplacer un ordinateur standard, mais il peut le devenir assez rapidement. Souvenez-vous des rires suscités par l'Android d'avant Google, mais beaucoup des rieurs furent pris au dépourvu quand il a failli battre son équivalent, MS Metro UI, à plates coutures, et Chrome OS pourrait devenir une belle et grande réussite.

Bien que je ne recommande guère les ordinateurs et me concentre sur les systèmes d'exploitation, je ne vois aucune raison de ne pas acheter ce Chromebook qui est peu coûteux. Si vous arrivez à trouver un autre portable à 200 $ qui ne soit ni pourri, ni remis à neuf, ni de la camelote étrangère qui se veut ordinateur, tenez-moi au courant.

Tout compte fait, je donne à Chrome OS et à l'Acer C7 une note solide de 4 étoiles sur 5.

issue71/critique.txt · Dernière modification : 2013/07/03 23:29 de tiboo