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issue72:inkscape

Table des matières

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Creating images, diagrams and drawings in Inkscape is all very well, but, at some point, you are likely to need them in a format other than Inkscape's own variation of SVG. Inkscape has many import and export formats, with the exact selection depending on various external applications as well. In this article I will introduce the most common and most useful formats, generally found in the file format popup of the File > Save As… dialog. Let's start with a very common file type amongst Inkscape users: SVG. You may not have given much thought to SVG as an export format, other than knowing that it's Inkscape's default file type. Yet Inkscape actually offers six variations of SVG in its Save As… dialog, each making different trade-offs between file size and content. The first, simply referred to as “Inkscape SVG”, is the standard Inkscape format, and is the one you should probably use to store the master copies of your Inkscape drawings. It preserves all the Inkscape-specific data, which is great for use as a master format, but does mean that the file size is large, and it's saving a lot of information that most other applications won't understand. If the size of the file is your main concern, but you still want to preserve the Inkscape-specific data, then you should use “Compressed Inkscape SVG”. This has an svgz file extension, and is the same as a standard Inkscape SVG file, but compressed using the Gzip algorithm. This can typically reduce the file size by fifty percent or more. Compressed files are more prone to data loss if the file becomes corrupted, and sometimes won't display in applications that are otherwise happy to render SVG files. Some web browsers won't render them when loaded as local files, despite being happy to accept them when issued from a web server.

Créer des images, schémas et dessins dans Inkscape est bien joli, mais parfois vous êtes susceptible d'en avoir besoin dans un format autre que les variations du format SVG d'Inkscape. Inkscape possède de nombreux formats d'import-export, les choix exacts dépendant également de diverses applications externes. Dans cet article, je vais présenter les formats les plus courants et les plus utiles, généralement proposés comme formats de fichier de la commande Fichier > Enregistrer sous… Commençons par un type de fichier très répandu parmi les utilisateurs d'Inkscape : SVG.

Peut-être n'auriez-vous pas pensé à SVG comme format d'exportation, puisque c'est le type de fichier par défaut d'Inkscape. Pourtant, Inkscape propose en fait six variations de SVG dans la fenêtre Enregistrer sous…, chacun faisant différents compromis entre taille de fichier et contenu. Le premier, appelé simplement « SVG Inkscape », est le format standard d'Inkscape ; c'est celui que vous devriez sans doute utiliser pour stocker les copies maître de vos dessins Inkscape. Il conserve toutes les données Inkscape spécifiques, ce qui est idéal pour une utilisation en tant que format maître, mais implique que la taille du fichier est importante et qu'il contient beaucoup d'informations que la plupart des autres applications ne comprendront pas.

Si la taille du fichier est votre préoccupation principale, mais que vous voulez toujours conserver les données Inkscape spécifiques, alors vous devriez utiliser « SVG Inkscape compressé ». Celui-ci a une extension svgz et, tout en étant le même qu'un fichier SVG Inkscape normal, utilise l'algorithme de compression Gzip. Cela peut généralement réduire la taille du fichier de cinquante pour cent ou plus. Les fichiers compressés sont plus sujets à la perte de données si le fichier est corrompu et, parfois, ne s'afficheront pas dans les applications qui sont par ailleurs capables d'afficher les fichiers SVG. Certains navigateurs web ne sauront pas les afficher lorsqu'ils sont chargés en tant que fichiers locaux, alors que cela fonctionnera à partir d'un serveur Web.

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Most other applications won't understand the Inkscape-specific data in an SVG file, so you can also save a version with this stripped out. This is the “Plain SVG” option, and its Gzipped counterpart, “Compressed Plain SVG”. These will save you a few bytes and produce a purer version of the SVG that can be easier to work with if you subsequently have to edit the file by hand, or if you want to use it on a site like Wikipedia—where simple SVG files are favoured over application-specific versions. Although this might appear to be an ideal format for serving on the web, it does remove <script> elements, which limits its appeal for some web content. If you really want to remove every redundant byte from your files, then the “Optimised SVG” option (below right) is the one to go for. This runs the output through a Python script called “scour” which is also available as a stand-alone application. It presents a dialog to let you fine-tune the optimisations it will perform, and can take a while to run if the file is complex. Getting the best out of Scour relies on some knowledge about the structure of SVG files. There's no compressed version of the “Optimised SVG” format available from within Inkscape's save dialog, but you can manually Gzip the resultant SVG file for the same effect.

La plupart des autres applications ne comprendront pas les données Inkscape spécifiques dans un fichier SVG, aussi vous pouvez également enregistrer une version qui ne les contient pas. C'est l'option « SVG simple », et son homologue Gzippé, « SVG simple compressé ». Ceux-ci vous permettront d'économiser quelques octets et produiront une version plus pure du SVG qui peut être plus facile à réutiliser si vous devez par la suite modifier le fichier à la main, ou si vous voulez l'utiliser sur un site comme Wikipedia, où les fichiers SVG simples sont préférées aux versions spécifiques à l'application. Bien que cela puisse sembler être un format idéal pour servir sur le web, il supprime les éléments <script>, ce qui limite son intérêt pour certains contenus Web.

Si vous voulez vraiment supprimer tous les octets redondants dans vos fichiers, l'option « SVG optimisé » (ci-dessous à droite) est celle qui convient. Elle utilise un script Python appelé « scour », également disponible en tant qu'application autonome. Il présente une boîte de dialogue pour vous permettre d'affiner les optimisations qu'il exécutera et son exécution peut prendre un certain temps si le fichier est complexe.

Pour tirer le meilleur parti de Scour, il faut une certaine connaissance de la structure des fichiers SVG. Il n'y a pas de version compressée du format « SVG optimisé » disponible à partir de la boîte de dialogue Enregistrer sous… d'Inkscape, mais vous pouvez manuellement Gzipper le fichier SVG pour obtenir le même effet.

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The final SVG format is “Compressed Inkscape SVG with media”. This actually creates a zip file (not Gzip) which contains an Inkscape SVG file, plus copies of any linked media. The linked media are typically bitmap images that have been added to a drawing, but not embedded. Adding bitmap graphics is a subject we'll be covering later in this series. This format is useful for transferring an Inkscape drawing, and all its linked media, to another machine, but, ironically, it can't be opened by a copy of Inkscape on the receiving end. Instead, the zip file has to be decompressed, and only then can the included SVG file be opened. As a comparison between the sizes of these SVG variants, I saved a copy of the snowman drawing from part nine of this series in each format. I also did the same for one of my longer comic strips. The “Compressed Optimised SVG” was manually compressed using “gzip -9 filename.svg” to give the best compression, and the filename extension then changed from “svg.gz” to “svgz”. Finally I also exported both files to PNG format to show the difference (shown above) in size between bitmap and vector graphics.

Le dernier format SVG est « SVG Inkscape compressé avec média ». Il crée en fait un fichier zip (pas Gzip) qui contient un fichier SVG Inkscape, ainsi que des copies de tous les médias liés. Les médias liés sont généralement des images bitmap qui ont été ajoutées à un dessin, mais pas incorporées. L'ajout d'une image bitmap est un sujet que nous aborderons plus tard dans cette série. Ce format est utile pour transférer un dessin Inkscape, et tous ses médias liés, vers une autre machine, mais, et c'est ironique, il ne peut pas être ouvert par un exemplaire d'Inkscape sur la machine de réception. Au lieu de cela, le fichier zip doit d'abord être décompressé et le fichier SVG inclus pourra être ouvert ensuite.

À titre de comparaison entre les tailles de ces variantes SVG, j'ai sauvé une copie du dessin du bonhomme de neige de la neuvième partie de cette série dans chaque format. J'ai aussi fait de même pour une de mes plus longues bandes dessinées. Le « SVG optimisé compressé » a été compressé manuellement à l'aide « gzip -9 nomdefichier.svg » pour donner la meilleure compression, puis l'extension modifiée de « svg.gz » à « svgz ». Enfin, j'ai aussi exporté les fichiers en format PNG pour montrer la différence (ci-dessus) en taille entre le bitmap et des graphiques vectoriels.

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As you can see, the differences become more significant as the complexity and size of the image increase; however, we're still talking about relatively small savings in these days of multi-terabyte hard drives. Saving plain, optimised or compressed files is generally only worth doing if you have a specific reason or requirement – such as wanting to hand edit the files, or use them on a site like Wikipedia. If you've got plenty of space on your web server, it's not even worth compressing your files for online use: instead ensure that your web server software is configured to gzip the data on the fly. In my own case, I use compressed Inkscape format for the files that can be downloaded from my website – with over 200 comics available to download, it helps keep storage costs down – but I use the uncompressed Inkscape format when storing files locally. After SVG, the most common export format is probably PNG. This is a bitmap format that can be viewed by almost all web browsers and graphics programs. It's the only standard bitmap format that Inkscape can export to, so if you want to convert your image to a JPEG, TIFF, Windows BMP file or any other type of bitmap graphic your first step will be to create a PNG and then convert it in another application.

Comme vous pouvez le voir, les différences deviennent plus importantes lorsque la complexité et la taille de l'image augmentent ; nous parlons, cependant, d'économies qui sont relativement petites par ces temps de disques durs de plusieurs téraoctets. Enregistrer sous format simple, optimisé ou compressé ne vaut généralement la peine que si vous avez une raison ou une exigence particulière - comme le désir d'éditer les fichiers à la main ou de les utiliser sur un site comme Wikipedia. Si vous avez beaucoup d'espace sur votre serveur Web, ce n'est même pas la peine de compresser vos fichiers pour une utilisation en ligne : assurez-vous plutôt que votre serveur Web est configuré pour gzipper les données à la volée. Dans mon cas, j'utilise le format Inkscape compressé pour les fichiers qui peuvent être téléchargés à partir de mon site - avec plus de 200 bandes dessinées disponibles au téléchargement, cela aide à limiter les coûts de stockage - mais j'utilise le format non compressé Inkscape pour le stockage des fichiers en local.

Après SVG, le format d'exportation le plus courant est probablement PNG. C'est un format bitmap qui peut être lu par presque tous les navigateurs Web et les programmes graphiques. C'est le seul format bitmap standard vers lequel Inkscape peut exporter et, ainsi, si vous voulez convertir votre image en format JPEG, TIFF, Windows BMP ou tout autre type de bitmap, votre première étape sera de créer une image PNG puis de la convertir avec une autre application.

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A very common—and understandable—mistake that new Inkscape users make is to use the “Cairo PNG” option from the File > Save As… dialog. Unfortunately, this is almost never the right way to create PNGs, as it doesn't support transparency or filters. Instead you should use the File > Export Bitmap… menu entry, which will open the PNG export dialog. The four buttons at the top of the dialog are handy shortcuts for choosing what part of your image you would like to export: the whole page, a rectangle large enough to enclose the whole drawing – which could be larger or smaller than the page, a rectangle large enough to enclose all the objects you currently have selected, or a custom rectangle whose size is set by the x0, x1, y0 and y1 coordinates. You can also specify a custom rectangle using x0, y0, Width and Height, in which case the x1 and y1 figures will be updated automatically. Usually everything that's visible on screen and which lies within the specified rectangle is exported. If you want only the selected object or group exported, without any background elements, you can check the “Hide all except selected” box at the bottom of the dialog. If you have more than one object or group selected, you can use the “Batch export” checkbox to save each of them to a separate file.

Une erreur très courante - et compréhensible - commise par les nouveaux utilisateurs d'Inkscape est d'utiliser l'option « Cairo PNG » à partir du menu Fichier > Enregistrer sous… Malheureusement, ce n'est presque jamais le bon moyen de créer des fichiers PNG, car il ne supporte pas la transparence ou les filtres. Au lieu de cela, vous devez utiliser le menu Fichier > Exporter en bitmap…, qui ouvrira la boîte de dialogue d'exportation PNG.

Les quatre boutons situés en haut de la boîte de dialogue sont des raccourcis pratiques pour choisir quelle partie de l'image vous souhaitez exporter : toute la page, un rectangle assez grand pour contenir l'ensemble du dessin - qui pourrait être plus grand ou plus petit que la page, un rectangle suffisamment grand pour entourer tous les objets que vous avez actuellement sélectionnés ou un rectangle sur mesure dont la taille est fixée par les coordonnées x0, x1, y0 et y1. Vous pouvez également spécifier un rectangle personnalisé à l'aide de x0, y0, Largeur et Hauteur, auquel cas les valeurs x1 et y1 seront mis à jour automatiquement.

Habituellement, tout ce qui est visible à l'écran et qui se trouve dans le rectangle spécifié est exporté. Si vous voulez que seul l'objet ou le groupe sélectionné soit exporté, sans aucun élément d'arrière-plan, vous pouvez cocher la case « Cacher tout sauf la sélection » au bas de la boîte de dialogue. Si vous avez plus d'un objet ou d'un groupe sélectionné, vous pouvez utiliser la case « Exporter les objets sélectionnés en un lot » pour enregistrer chacun d'eux dans un fichier séparé.

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The “Bitmap Size” part of the dialog allows you to set the Width and Height of the PNG file that will be created. Alternatively, you can set the “dots per inch” or “dpi”, which will also change the Width and Height fields. Increasing the dpi will produce a file that is larger, with more pixels; reducing the dpi will result in a smaller file with fewer pixels. 90dpi is usually good for web graphics, but you might want to use 300dpi for a file that is going to be printed. If you want it printed twice as large, use 600dpi instead, or 150dpi for half the size. The rule here is the same as with a digital camera: more pixels equals more detail, but a bigger file size. The last part of this dialog, the “Filename” section, is a little deceptive. You can type a path and name, although whatever name you use, Inkscape will always produce a PNG file. Alternatively, you can click on the “Browse…” button to bring up a file selector. The catch with this is that the file selector has a “Save” button which doesn't actually save the file. Instead it simply puts the selected path and filename into the “Filename” field, but the image isn't actually created on disk until you click the “Export” button. Exporting is usually quite fast, but can take a while for large dpi values, or if the image contains complex filters.

La partie « Dimensions du bitmap » de la boîte de dialogue vous permet de définir la largeur et la hauteur du fichier PNG qui sera créé. Sinon, vous pouvez régler les « points par pouce » ou « ppp », ce qui changera aussi les champs largeur et hauteur. Augmenter le ppi va produire un fichier qui est plus grand, avec plus de pixels, et réduire le ppi créera un fichier plus petit avec moins de pixels. 90 ppi est généralement bon pour les graphiques Web, mais vous voudrez peut-être utiliser 300 ppi pour un fichier qui va être imprimé. Si vous voulez le faire imprimer deux fois plus grand, utilisez plutôt 600 ppi, ou 150 ppi pour la moitié de la taille. La règle ici est la même que celle d'un appareil photo numérique : plus de pixels équivaut à plus de détails, mais un fichier de taille plus grande.

La dernière partie de ce dialogue, la rubrique « Nom de fichier », est un peu trompeuse. Vous pouvez taper un chemin et le nom, mais quel que soit le nom que vous utilisez, Inkscape va toujours produire un fichier PNG. Alternativement, vous pouvez cliquer sur le bouton « Parcourir… » pour faire apparaître un sélecteur de fichier. Le hic avec ceci est que le sélecteur de fichier comporte un bouton « Enregistrer » qui n'enregistre pas vraiment le fichier. Au lieu de cela, il met simplement le chemin et le nom du fichier sélectionné dans le champ « Nom de fichier », mais l'image n'est pas réellement créée sur le disque jusqu'à ce que vous cliquiez sur le bouton « Exporter ». L'exportation est généralement assez rapide, mais cela peut prendre un certain temps pour les grandes valeurs de ppi ou si l'image contient des filtres complexes.

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Moving back to the “Save As…” file selector, the “Portable Document Format”, “Postscript” and “Encapsulated Postscript” options are all variations on a theme. These are most useful when creating files for a print bureau, as they often expect to receive these “industry standard” formats. They all present a very similar looking dialog in which to set a few options. The most important options are “Convert texts to paths” and “Rasterise filter effects”. The former will automatically convert your text objects into paths within the exported file, which prevents problems caused by using fonts on your machine that aren't present on the target machine. None of these formats support the filter effects – including the simple blur – that SVG offers, so if you don't choose to “rasterise” these, the corresponding objects will simply be omitted from the file. Rasterising consists of creating a bitmap version of the filtered content, so, much like the Export Bitmap dialog, there's a setting for the dpi. Once again a high value in here will produce more detail in the output file. If you're creating a PDF to view on a computer screen, then 90dpi may be sufficient, but, if you want a high quality print, or you expect your readers to zoom in, you should probably set this higher.

Pour en revenir à l'option « Enregistrer sous… » du menu fichier, les options « Portable Document Format », « Postscript » et « Postscript encapsulé » sont autant de variations d'un même thème. Elles sont très utiles lors de la création des fichiers pour un imprimeur, car, là, ils s'attendent souvent à recevoir ces formats « normes de l'industrie ». Ils présentent tous un dialogue très similaire dans lequel on peut définir quelques options.

Les options les plus importantes sont « Convertir les textes en chemins » et « Rastériser les effets de filtre ». La première vous permet de convertir automatiquement vos objets texte en chemins au sein du fichier exporté, ce qui évite les problèmes causés par l'utilisation des polices sur votre machine qui ne sont pas présents sur la machine cible. Aucun de ces formats ne prend en charge les effets de filtre - y compris le simple flou - offerts par SVG, donc si vous choisissez de ne pas « rastériser » ceux-ci, les objets correspondants seront simplement omis du fichier. Rastériser veut dire créer une version bitmap du contenu filtré, ainsi, un peu comme pour la boîte de dialogue Exporter en bitmap, il y a un paramètre pour le ppi. Une fois de plus, une grande valeur ici va produire plus de détails dans le fichier de sortie. Si vous créez un fichier PDF pour affichage sur un écran d'ordinateur, 90 ppi peuvent suffire, mais si vous voulez une impression de haute qualité, ou vous attendez à ce que vos lecteurs effectuent un zoom avant, vous devriez sans doute augmenter cette valeur.

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An alternative way to create a PDF for a print bureau is to import your SVG file into Scribus and use that to generate the PDF file. Unfortunately, Scribus doesn't support all of Inkscape's SVG features, so this approach may not work for more complex drawings. My experience has been that it's often easiest to simply export a high resolution PNG file and let the print bureau deal with getting it into a suitable format for their systems. The downside of this approach, other than the large file you'll need to create, is that your vectors are rasterized prematurely, so you probably won't get the smoothest possible output. For small items, that may not matter, but, if your plan is to create posters or billboards, it can make all the difference. Inkscape's PNG files are all in RGB format, and some particularly fussy bureaus may complain that they want CMYK files. Even if they're happy to work with PNG files, do make sure you get a proof from them first to check that the colors are what you expect. There are a variety of other export formats available in the Save As… file selector, serving various niches. Each has its own limitations on what Inkscape and SVG features can be successfully represented. For more details about many of these formats read the Exporting Files section of Tavmjong Bah's excellent Inkscape manual (link at the end of the article). Given the target audience of Full Circle Magazine, though, there's one more format that should be discussed: “GIMP XCF maintaining layers”.

Une autre façon de créer un fichier PDF pour un imprimeur est d'importer votre fichier SVG dans Scribus et de l'utiliser pour générer le fichier PDF. Malheureusement, Scribus ne supporte pas toutes les fonctionnalités SVG d'Inkscape, et cette approche peut ne pas fonctionner pour les dessins plus complexes. Mon expérience m'a montré que c'est souvent plus facile d'exporter simplement un fichier PNG haute résolution et laisser l'imprimeur se débrouiller pour obtenir un format adapté à ses systèmes. L'inconvénient de cette approche, à part le fait de devoir créer un fichier de taille importante, c'est que vos vecteurs sont rastérisés prématurément et donc que vous n'obtiendrez sans doute pas la sortie la plus lisse possible. Pour les petits éléments, ce peut être sans importance, mais si votre objectif est de créer des affiches ou des panneaux publicitaires, cela peut faire toute la différence. Les fichiers PNG d'Inkscape sont tous au format RGB et certains imprimeurs particulièrement difficile peuvent se plaindre qu'ils veulent des fichiers CMYK. Même s'ils acceptent de travailler avec les fichiers PNG, assurez-vous d'obtenir une première épreuve afin de vérifier que les couleurs sont celles que vous attendez.

Il existe une variété d'autres formats d'exportation disponibles via le menu Enregistrer sous…, correspondant à divers besoins. Chacun a ses propres limites sur la façon de représenter avec succès les fonctionnalités SVG d'Inkscape. Pour plus de détails au sujet de ces nombreux formats, lisez la section Exportation de fichiers de l'excellent manuel d'Inkscape écrit par Tavmjong Bah (lien à la fin de l'article). Compte tenu du public cible de Full Circle Magazine, cependant, il y a encore un format dont nous devons discuter : « GIMP XCF avec conservation des calques ».

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This export format is available only if GIMP can be found in the system path. For most Linux systems, this will be done automatically if you install the application using your package manager, or if it's installed as part of the default installation. Once it's available to you, selecting it will present a dialog with a few options for the export. The “Save Guides” and “Save Grid” options will include any Inkscape guides, and the first rectangular grid, as their GIMP counterparts. We haven't talked about guides and grids yet in this series, but, if you've stumbled across them on your own, these options might be useful. In practice, the guides may be useful, but the grid will appear much denser in The GIMP than in the original Inkscape file, and can even be so dense as to obscure the image entirely! The “Save Background” option is also a problem as it applies the document background color (set in File > Document Properties… within Inkscape) to every single layer, rather than just creating a single background layer. In practice, therefore, I would suggest leaving at least the latter two options unchecked unless you have a particular reason to do otherwise.

Ce format d'exportation n'est disponible que si GIMP est présent dans le chemin système. Pour la plupart des systèmes Linux, cela se fera automatiquement si vous installez l'application à l'aide de votre gestionnaire de paquets, ou si Gimp est installé dans le cadre de l'installation par défaut. Lorsqu'il est disponible, ce choix présentera un dialogue avec quelques options pour l'exportation.

Les options « Enregistrer les guides » et « Enregistrer la grille » incluront les guides Inkscape, et la première grille rectangulaire, en tant que leurs homologues dans GIMP. Nous n'avons pas encore parlé de guides et de grilles dans cette série, mais si vous les avez déjà vus par vous-mêmes, ces options pourraient être utiles. En pratique, les guides peuvent être utiles, mais la grille apparaît beaucoup plus dense dans GIMP que dans le fichier Inkscape original et peut même être si dense qu'elle obscurcit complètement l'image ! L'option « Enregistrer le fond » est aussi problématique car elle applique la couleur de fond du document (définie dans Fichier > Propriétés du document… dans Inkscape) à chaque couche sans exception, plutôt que de créer une seule couche de fond. En pratique, donc, je vous suggère de laisser au moins les deux dernières options non cochées sauf si vous avez une raison particulière de faire autrement.

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Loading the resultant XCF file into The GIMP will produce exactly what you expect – a bitmap representation of your Inkscape file with each of the Inkscape layers present in a corresponding GIMP layer… almost. Unfortunately, any sub-layers are automatically rendered into the parent layer, rather than remaining as separate layers in The GIMP. If you want to keep your sub-layers separate, you'll need to promote them to top-level layers before you export the file. The images created by this export option are fixed at 90dpi – if you want a different sized image then you have to scale the objects within Inkscape first. An alternative to creating an XCF file from Inkscape is to instead load an SVG file directly into The GIMP. This will not preserve any layers, flattening the image down to a single layer instead. Some more advanced SVG features, or Inkscape-specific additions, may not render correctly. Loading an SVG file into The GIMP does, however, let you set the size of the rendered bitmap.

Le chargement du fichier XCF résultant dans GIMP va produire exactement ce que vous attendez : une représentation bitmap de votre fichier Inkscape avec chacun des calques Inkscape présents dans un calque GIMP correspondant… ou presque. Malheureusement, tous les sous-calques sont automatiquement affichés dans le calque parent, plutôt que de rester comme des calques distincts dans GIMP. Si vous voulez garder vos sous-calques séparés, vous devez les transformer en calques de niveau supérieur avant d'exporter le fichier. Les images créées par cette option d'exportation sont fixées à 90 ppi et, si vous voulez une image de taille différente, vous devrez d'abord redimensionner les objets dans Inkscape.

Une alternative pour créer un fichier XCF d'Inkscape est de charger un fichier SVG directement dans GIMP. Cela ne conservera pas les calques, mais aplatira l'image sur un seul calque. Certaines fonctionnalités SVG plus avancées, ou des ajouts spécifiques à Inkscape, peuvent ne pas s'afficher correctement. Charger un fichier SVG dans GIMP, toutefois, vous permet de régler la taille du bitmap rendu.

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The “Import paths” option will create a GIMP path for each object in your SVG file. This can be useful if you wish to convert one or more paths into a selection in order to limit the scope of your GIMP edits. Generally, it's worth checking this box – you can simply ignore the paths if you don't need them, but, having them available can make some editing tasks a lot easier. The “Merge imported paths” option is less useful. It creates a path for each object in the SVG file, then merges them all into a single path. Given that you can combine multiple paths into a single selection within The GIMP, leaving them separate still allows you to create a single unified path if you need to. Links: Scour: https://launchpad.net/scour “Exporting Files” in the Inkscape manual: http://tavmjong.free.fr/INKSCAPE/MANUAL/html/File-Export.html

L'option « Importer les chemins » va créer un chemin GIMP pour chaque objet du fichier SVG. Cela peut être utile si vous souhaitez convertir un ou plusieurs chemins en une sélection afin de limiter la portée de vos modifications GIMP. En règle générale, il vaut mieux cocher cette case - vous pouvez simplement ignorer les chemins si vous n'en avez pas besoin, mais les avoir à disposition permet de rendre certaines tâches d'édition beaucoup plus faciles. L'option « Fusionner les chemins importés » est moins utile. Elle crée un chemin pour chaque objet du fichier SVG, puis les fusionne tous dans un seul chemin. Étant donné que vous pouvez combiner plusieurs chemins en une seule sélection au sein de GIMP, les laisser séparés vous permet toujours de créer un chemin unique si vous en avez besoin.

Liens : Scour : https://launchpad.net/scour

« Exporting files » (Exportation de fichiers) dans le manuel d'Inkscape : http://tavmjong.free.fr/INKSCAPE/MANUAL/html/File-Export.html

issue72/inkscape.txt · Dernière modification : 2013/09/02 10:55 de auntiee