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issue94:mon_opinion

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I run operating system X, I prefer distribution Y, I like desktop interface Y better…“ I've heard the discussions over and over again. Sometimes people stick to their guns and defend their choice, other times people hop around from OS to OS or from Linux distro to Linux distro – just because they want thingie X that isn't available in Distro Y. The question is: Why do we still need to choose? If we can train our digital workflows to be operating system independant, why can’t we take it one step further and instead of 'choosing' our operating system… why not design it ourselves? The question came up when I got back from a visit to Fossdem this week (Belgium’s largest open source conference with attendees and speakers from all over the world). Seeing all these pretty Linux distributions and the powerful stuff you can do with them made me all eager to take the plunge once again and go “Full Linux” for a while. I slide from OS to OS (my main workhorse is a Mac; my traveling companion is a Chromebook that has Ubuntu on the side; my desktop runs Linux Mint; and I have a Surface Pro running Windows 10). Lately I have been having hours of fun playing around with the Chromebook. Its simple operating system charms me into using it quite often. It is clutter free, not a lot of distractions, and I like its simple elegance. However, it is limited. Some things just don't work on Chrome, but, luckily for the Chromebook, I can just 'sidestep' into the Ubuntu version I've installed via Crouton.

« Le système d'exploitation X est sur mon ordinateur, je préfère la distribution Y, j'aime mieux l'interface de bureau Y… » J'ai entendu de telles discussions à maintes reprises. Parfois, les gens campent sur leurs positions et défendent leur choix ; parfois des gens sautent d'OS en OS ou de distrib. Linux en distrib. Linux - uniquement parce qu'ils veulent le machin X qui n'est pas disponible dans la Distrib. Y.

La question est : pourquoi a-t-on encore besoin de choisir ? Si nous pouvons apprendre à notre charge de travail informatique à être indépendante du système d'exploitation, pourquoi ne pas aller un peu plus loin et, au lieu de « choisir » notre système d'opération… pourquoi ne pas le concevoir nous-mêmes ?

Cette question a été soulevée à mon retour cette semaine d'une visite à Fossdem (la plus grande conférence belge sur l'Open Source, avec des participants et des intervenants du monde entier). La vision de toutes les jolies distributions Linux et les choses très puissantes que l'on peut faire avec, m'a convaincu de me lancer à nouveau et de changer pour le « Tout Linux » pendant quelque temps. Je glisse d'OS en OS (mon principal outil de prédilection est un Mac, le compagnon de mes voyages est un Chromebook avec un côté Ubuntu, mon ordinateur de bureau tourne sous Linux Mint et j'ai un Surface Pro sous Windows 10). Depuis quelque temps, je m'amuse pendant des heures avec le Chromebook. Son système d'exploitation simple m’ensorcelle et je l'utilise très souvent. le bureau n'est pas encombré, il n'y a pas beaucoup de distractions et j'aime son élégante simplicité. Il a, cependant, des limites. Il y a des trucs qui ne fonctionnent pas du tout sous Chrome, mais, heureusement pour le Chromebook, j'ai la possibilité d'entrer dans la version d'Ubuntu que j'y ai installé via Crouton.

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Hopping from OS to OS at the press of a button is a joy. However, since Ubuntu uses the same Root kernel as Chrome OS, some features are missing (no iPTables means no way to use Sshuttle, my favorite vpn client). The other downsides from working on the Chromebook are its limited storage (16 gigs divided between Ubuntu and Chrome OS), and the low quality screen. I love working with the little machine when I'm on the road, but it has its limits. Meanwhile, my super powerful Macbook Pro sits by the wayside, waiting patiently until I have a new task for it to do (I do most of my audio and video production on my Mac, and it IS the main machine for my business, so tinkering with it is just not done). A bit of a shame really. As I was once again working on both machines side-by-side this week, I wistfully thought: how cool would it be to have the power and screen size of the mac, the simplicity of the Chrome OS, and the power of linux – all rolled into one machine – while still having the option to “slide” back and forth between the operating systems at a whim. Sure, I could dual boot my Macbook pro with some flavour of Linux, but that would violate one of my basic principles: my Mac is my work machine, and my livelihood, so excessive tinkering that might harm the OS or the data on the machine is NOT done. Furthermore, since the latest upgrade to OSX Yosemite, dual booting has become a lot more complicated. So the alternative was easy: use a virtual machine. With plenty of Ram, and an SSD drive, I would have no trouble throwing some gigs and a few cores at my Linux distro of choice and run one on top of the other.

C'est une joie de pouvoir sauter d'OS en OS en appuyant sur un bouton. Cependant, alors que Ubuntu utilise le même noyau Root que Chrome OS, des fonctionnalités manquent (l'absence de iPTables veut dire qu'il n'y a pas moyen d'utiliser Sshuttle mon client vpn préféré). Les autres inconvénients du Chromebook, pour ce qui concerne le travail, sont le stockage limité (16 Go partagés entre Ubuntu et Chrome OS) et un écran de piètre qualité. J'aime travailler avec cette petite machine lorsque je suis en déplacement, mais elle a ses limites.

Entre-temps, mon super-puissant Macbook Pro repose, un peu laissé pour compte, attendant patiemment une nouvelle tâche à faire. (C'est sur le Mac que je fais la plupart de mes productions audio et vidéo et c'est bel et bien la machine principale pour mon travail ; ainsi, le bricoler m'est interdit.) Un peu dommage, en fait.

Cette semaine, pendant que je travaillais sur les deux machines, côte-à-côte, je pensais, d'un air songeur : qu'est-ce que ce serait chouette d'avoir la puissance et la taille d'écran du Mac, la simplicité de Chrome OS et la puissance de Linux, le tout dans une seule machine - en ayant toujours la possibilité de « glisser » d'un système d'exploitation à l'autre, quand je veux !

Bien entendu, je pourrais faire un double-amorçage sur le Macbook Pro avec une variété de Linux, mais cela enfreindrait l'un de mes principes de base : le Mac est ma machine de travail et mon gagne-pain ; du bricolage intempestif qui pourrait endommager le système d'exploitation ou les données sur la machine ne se fait point. En outre, depuis la dernière mise à niveau vers OS X Yosemite, le double amorçage est devenu beaucoup plus compliqué. La conclusion était facile : utiliser une machine virtuelle. Avec beaucoup de RAM et un disque SSD, l'utilisation de quelques giga et plusieurs cœurs pour ma distrib. Linux préférée ne devrait poser aucun problème et je ferais tourner l'un par-dessus l'autre.

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So what to choose? Choosing your distro is always hard. And, in my case, I wanted something very specific. I wanted the distro to have a light graphical user interface (I don't like clutter + I wanted it to be sharp and snappy so I didn't get the feeling I was running a VM). On the other hand, I also wanted it to look like Chrome OS. So what to choose? Chromixium : A great distro, that I found that does just that, is Chromixium. Basically it’s a re-build of Chrome OS, but using the open source version of the Chrome browser: Chromium. The Chrome-OS look and feel is done by heavily modifying an E17 interface and adding a plank dock. The operating system is light, elegant and well done. The great thing is: where Chrome OS stops, Chromixium goes on. Instead of running on a shared Linux Kernel (like the Ubuntu installs in Chrome OS via Crouton), Chromixium is pure Ubuntu under the hood. That means a terminal and access to the software center. Install whatever you please! Looks like Chrome, Feels like Linux, Runs on a Mac. So, after I installed my favorite Linux applications (both Command line versions and actual apps), I have “morphed” my Chromixium into something that looks like Chrome OS but has the full power (and applications) of Ubuntu available at my fingertips. So now to get it to play nicely with my Mac. In order for the Chromixium VM to be able to use the full resolution of my Retina display, I made sure to assign it at least 32 meg of video memory in the Virtualbox control panel. I also assigned 2 cores and 4 gigs of ram. Next up, it was time to install the Virtualbox add-ons into the guest operating system (Chromixium) to let it use the full resolution.

Bon, que choisir ? Choisir une distrib. est toujours difficile. Et, dans mon cas, je voulais quelque chose de très précis. Je voulais une distrib. avec une interface graphique légère (je n'aime pas le fatras et je voulais qu'elle soit réactive et rapide pour ne pas avoir l'impression de faire tourner une machine virtuelle). En revanche, je voulais aussi qu'elle ressemble à Chrome OS. Bon, que choisir ?

Chromixium : une distrib. géniale que j'ai trouvée faisant tout cela est Chromixium. C'est essentiellement une refonte de Chrome OS, mais utilisant la version Open Source du navigateur Chrome, Chromium. L'apparence et les sensations de Chrome OS sont créées en modifiant fortement une interface E17 et en ajoutant un dock Plank. Le système d'exploitation est léger, élégant et de bonne facture. Le truc génial, c'est que, là où Chrome OS s'arrête, Chromixium continue. Au lieu de s'exécuter sur un noyau Linux partagé (comme les installations d'Ubuntu dans Chrome OS via Crouton), Chromixium a du pur Ubuntu sous son capot. Cela veut dire un terminal et l'accès à la Logithèque. Installez tout ce que vous voulez !

Il ressemble à Chrome, donne les sensations de Linux et s'exécute sur un Mac.

Ainsi, après avoir installé mes applications Linux préférées (à la fois les versions en ligne de commande et les véritables applis), j'ai transformé mon Chromixium en quelque chose qui ressemble à Chrome OS, mais qui fournit toute la puissance (et les applications) d'Ubuntu. Et maintenant, j'aimerais qu'il fasse copain avec mon Mac. Pour que la machine virtuelle sous Chromixium soit capable d'utiliser la résolution maximum de l'affichage Retina, j'ai fait exprès de lui assigner au moins 32 mégas de mémoire vidéo dans le panneau de contrôle de Virtualbox. Je lui ai asssigné également 2 cœurs et 4 gigas de RAM. Ensuite, le moment était venu d'installer les extensions de Virtualbox dans le système d'exploitation invité (Chromixium) pour lui permettre d'utiliser toute la résolution.

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Retina Schmetina The actual resolution of a 15 inc Retina Macbook Pro is 2650 by 1600, and I was puzzled why, no matter how I tried, I could not get my Chromixium VM up to that exact resolution when I put it in full-screen mode. Turns out that this is actually impossible. The retina resolution is no longer tied to the actual resolution of your display. So you can “scale” the actual resolution of your desktop to 'appear' a certain resolution that is actually being 'mapped' on the actual resolution of your display. To make a long story short, I went into my Mac’s system preferences and set the host resolution of my system to a setting that “looked” like XXX XXX, and, when I set my VM to full-screen, I saw that THAT was the actual 'physical' resolution the VM recognised. So, in the end, I'm running an OS that is a mutated version of Chrome OS and that I have pimped out with a lot of “standard” Ubuntu applications ON TOP of my Yosemite install on my Macbook pro. It gives me the best of both worlds. The look and feel of Chrome OS, the power of the cloud – both Chrome and Chromium can sync with my Google account and all settings, plugins and extensions are carried over between my Chromixium OS, my Mac, and my Chromebook. To power it all, I have my Retina-display I7 Macbook pro, and, due to the fact this is a VM , I can easily make snapshots I can roll back to should something go wrong. I've already cloned the Virtual machine to my home server so I can access it remotely (via RDP) should I need to.

Tie in a couple of SSH connections and applications running on some of my other (remote) virtual machines, and pretty soon I am having a hard time keeping track of what OS I'm actually using. And that is the whole point. The operating system needs to become abstract – a software layer that provides you with the means to get things done. It is not there to be adored, it is not there to be fought over, it’s not there to make you choose. It’s there to help you get stuff done regardless of what OS you choose.

Retina Schmetina

La véritable résolution d'un Retina Mackbook Pro de 15 pouces est de 2650 par 1600 et j'étais intrigué par le fait que, quoi que je fasse, je n'arrivais pas à faire atteindre la résolution maximum par mon Chromixium VM quand je le mettais en mode plein écran. Il s'avère que cela est, en fait, impossible. La résolution retina n'est plus liée à la véritable résolution de votre affichage. Vous pouvez donc mettre la véritable résolution de votre bureau « à l'échelle » pour qu'il donne l'impression d'une résolution précise qui est en fait « mappée » sur la résolution véritable de votre affichage. Pour faire bref, je suis allé dans les préférences système de mon Mac et j'ai réglé la résolution hôte du système pour qu'il ait l'« apparence » de XXX XXX et, quand j'ai mis ma VM sur plein écran, j'ai constaté que c'était CELA, la véritable résolution « physique » reconnue par la VM.

Ainsi, finalement, j'exécute un système d'exploitation qui est une version mutée de Chrome OS et que j'ai habillé avec beaucoup d'applications Ubuntu « standard » PAR-DESSUS l'installation de Yosemite sur mon Macbook Pro. Cela me donne le meilleur des deux mondes. Les sensations et l'apparence de Chrome OS, la puissance du nuage - les deux, Chrome et Chromium, peuvent se synchroniser avec mon compte Google et tous les paramètres, les greffons et les extensions sont portés entre mon Chromixium OS, mon Mac et mon Chromebook. Pour faire tourner le tout, j'ai mon Macbook Pro I7 avec un affichage Retina et, parce que c'est une VM, je peux facilement faire des instantanés vers lesquels je peux retourner si quelque chose tournait mal. J'ai déjà cloné la machine virtuelle sur mon serveur domestique afin de pouvoir y accéder à distance (via RDP) au besoin.

Avec l'ajout de deux ou trois connexions SSH et des applications qui tournent sur quelques-unes de mes autres machines virtuelles (à distance), j'aurai bientôt des difficultés à savoir quel système d'exploitation j'utilise à un moment donné. Et c'est ça qui importe. Le système d'exploitation doit devenir abstrait - une couche logicielle qui vous donne les moyens d'accomplir des choses. Il n'existe pas pour être adoré, il n'existe pas pour causer des conflits, il n'existe pas pour vous obliger à choisir. Il existe pour vous aider à faire plein de choses quel que soit l'OS que vous choisissez.

issue94/mon_opinion.txt · Dernière modification : 2015/04/07 14:42 de andre_domenech