This April’s version of Kubuntu is the first to come by default with the new KDE desktop manager version 5, based on the Plasma 5 user interface toolkit. Previously, in 14.10, two separate desktop environments were offered; the more classical KDE 4 for users more interested in stability, and KDE 5 for early adopters and testers. KDE has long been known both for its quality graphics, and for its ease of use and configuration. Unfortunately, version 4 was a bit of a disappointment for many. At the beginning, it did tend to consume perhaps more CPU (and GPU) processing than would be reasonable, much RAM, and as a result gave an impression of being generally buggy and working rather slowly. This scared away many, such as myself, who appreciated a well-drawn desktop environment such as KDE version 3 in the past, but also get to need some work done, quickly and on time. The impression we have is that the KDE project team members have been hard at work making the KDE desktop as a whole much more responsive, and ironing out the various defects that plagued original releases of KDE 4; it certainly seems worth testing out the new KDE, and seeing what progress has been made on this front, and whether the new Kubuntu 15.04 can be used today as a general purpose desktop distribution as it has in the past.
La version de Kubuntu de cet avril est la première qui arrive avec, par défaut, le nouveau gestionnaire de bureau KDE version 5, basé sur la boîte à outils d'interface utilisateur Plasma. Précédemment, dans la 14.10, deux environnements de bureau étaient proposés : le très classique KDE 4 pour les utilisateurs plutôt orientés sur la stabilité et KDE 5 pour les adopteurs précoces et les testeurs.
KDE est connu depuis longtemps pour ses qualités graphiques et pour sa facilité d'utilisation et de configuration. Malheureusement, la version 4 a déçu un peu. Au début, elle avait tendance à consommer plus de CPU (et de GPU - processeur graphique) que raisonnable et beaucoup de RAM, l'impression générale étant celle d'un système bogué et assez lent. Ceci en a effrayé beaucoup, comme moi, qui appréciaient un environnement de bureau bien ordonné tel que KDE3 avant lui, mais qui avaient également besoin de travailler, vite et dans les délais.
Nous avons l'impression que les membres de l'équipe du projet KDE ont travaillé dur pour rendre l'ensemble du bureau KDE plus réactif, en aplanissant les défauts divers qui polluaient les publications initiales de KDE 4. Cela vaut vraiment le coup de tester le nouveau KDE et de voir quels sont les progrès accomplis et si le nouveau Kubuntu 15.04 peut être utilisé maintenant comme une distribution à tout faire, ce qu'elle était par le passé.
KDE versions 3 and 4 The last version of Kubuntu that came with KDE version 3 (to be precise, 3.5) was Kubuntu 8.04, considered by many as a fairly advanced and stable desktop for the time. The desktop environment was organized in a way that users of other operating systems would find familiar, with a task bar holding an application menu, direct access links to programs, and a notification area – the whole located at the places one would expect, at the bottom of the screen. Graphical elements’ design, such as the icons, was bright and cheerful as well as informative. The icon representing a USB drive was a beautiful piece of work. Kubuntu 8.04 actually came in two versions, one with KDE 3.5 and the other with the new KDE 4.0 desktop. Then, in late 2008, out came Kubuntu 8.10 with KDE 4.1 as its one and only desktop environment. It was not much of a success. On the one hand, users were happy to see the KDE project not resting on the laurels earned with KDE 3, but, on the other, the general consensus was that version 4.0 was not yet quite ready for general use. Specific criticisms were levelled at the desktop’s perceived slowness, and the fact that some bugs had not yet been ironed out. Perhaps if KDE 4 had been released as beta software, still maintaining the version 3.5 desktop as an option, critical reception would have been better. In their defense, the KDE project members may have considered that working on a single version of their desktop manager was a better use of limited resources. KDE 4 introduced a new concept of working with the desktop. Although some elements were distributed in much the same way – the taskbar, for example, was remarkably similar – the desktop itself was converted from a mere backdrop that supported icons, to a more global work area in which active elements, desktop widgets, could be placed.
KDE versions 3 et 4
La dernière version sortie avec KDE version 3 (3.5 pour être précis) était Kubuntu 8.04, considéré par beaucoup comme un bureau assez avancé et stable pour l'époque.
L'environnement de bureau était organisé de telle sorte que les utilisateurs d'autres systèmes d'exploitation le trouvaient familier, avec une barre de tâches comportant un menu d'applications, des liens d'accès directs aux programmes et une zone de notification, le tout placé aux endroits attendus, en bas de l'écran. La conception graphique des éléments, comme celle des icônes, était lumineuse et gaie tout autant qu'informative. L'icône représentant une clé USB était de belle facture.
Kubuntu 8.04 est réellement sorti en deux versions, l'une avec KDE 3.5 et l'autre avec le nouveau bureau KDE 4.0. Puis, fin 2008, Kubuntu sortit avec KDE 4.1 comme seul et unique environnement de bureau.
Ce ne fut pas un grand succès. D'un côté, les utilisateurs étaient contents de voir que le projet KDE ne s'endormait pas sur ses lauriers, gagnés avec KDE 3, mais, d'autre part, le consensus général était que la version 4.0 de KDE n'était pas encore prête pour un usage généralisé. Des critiques précises s'élevèrent contre la lenteur perçue du bureau et le fait que certains défauts n'étaient pas encore corrigés.
Peut-être que, si KDE 4 avait été publié comme une version bêta, tout en maintenant la version 3.5 de KDE comme option, les critiques auraient été meilleures. Pour leur défense, les membres du projet KDE ont pu considérer qu'il était préférable de travailler sur une seule version de bureau, au vu de leurs effectifs limités.
KDE 4 a introduit une nouvelle façon de travailler sur le bureau. Bien que certains éléments aient été positionnés de la même manière - la barre de taches, par exemple, était parfaitement similaire - le bureau lui-même était converti d'un simple arrière-plan qui portait des icônes en un espace de travail plus vaste dans lequel des éléments actifs, les gadgets du bureau, pouvaient être placés.
Furthermore, activities were introduced. These worked as separate desktops the user could switch among. Program windows of non-active activities would not interfere with the active pane, but run silently in the background until that activity was activated (brought to the front). Users could organize their workflow across different activities: one for work, another for play, etc. This is a different concept than virtual desktops – each activity could contain its own virtual desktops – although in practice both mechanisms can be used for the same purpose of organizing windows. This is also when the “Plasma” terminology was introduced, to refer to KDE’s user interface technology as a whole. The interested reader can still access the original distribution ISO images at http://old-releases.ubuntu.com/releases/kubuntu/. However, it is important to stress that these distributions are no longer maintained. Their use cannot be recommended in production environments, which naturally does not preclude testing on a spare (or virtual) computer if so inclined. When I tested them, Kubuntu 8.10 made itself noteworthy, among other things, by keeping one of the CPU cores (of an Intel Core i5) pegged at near 100% capacity - thus generating much heat and fan noise. This is the type of “feature” that early adopters criticized - and that has been slowly solved over the different versions. In any case, the KDE 3 series still lives on as the Trinity project (https://www.trinitydesktop.org) maintained by project members who saw KDE 4 as a step backwards in some areas. This just goes to show the beauty of open-source software: if you do not agree with the direction a specific project is going, just fork it and roll your own. Unfortunately, the Trinity packages are not directly available within the Kubuntu repositories. For those interested, detailed instructions on converting your existing setup to Trinity can be found here: https://wiki.trinitydesktop.org/UbuntuInstall.
De plus, les activités ont été introduites. Elles fonctionnaient comme des bureaux séparés ; l'utilisateur pouvait basculer de l'une à l'autre. Les fenêtres des programmes des activités non actives n'interféraient pas avec le panneau actif, mais tournaient silencieusement en tâche de fond jusqu'à ce que l'activité soit activée (elle passait alors au premier plan). Les utilisateurs pouvaient organiser leur occupations avec différentes activités : une pour le travail, une autre pour les jeux, etc.
C'est un concept différent de celui des bureaux virtuels - chaque activité pouvait contenir ses propres bureaux virtuels - bien qu'en pratique les deux mécanismes puissent être utilisés dans le même but d'organiser les fenêtres.
C'est aussi à ce moment-là que la terminologie « Plasma » fut introduite, en référence à la technologie de l'interface utilisateur de KDE, dans son ensemble.
Le lecteur intéressé peut encore accéder aux images ISO originales de la distribution à : http://old-releases.ubuntu.com/releases/kubuntu/. Cependant, il est important de souligner le fait que ces distributions ne sont plus maintenues. Elles ne sont pas recommandées dans des environnements de production, ce qui, naturellement, n'exclut pas de faire des tests sur un ordinateur de rechange (ou virtuel), si c'est votre choix. Quand je les ai testés, Kubuntu 8.10 s'est fait remarquer, entre autres choses, en gardant l'un des cœurs du CPU (un Intel Core i5) bloqué à presque 100 % de capacité, entraînant beaucoup de bruit de ventilation et de chaleur. C'est le genre de « fonctionnalité » que les adopteurs précoces critiquaient, et ça a été résolu lentement au fil des différentes versions.
De toute façon, la série KDE 3 vit encore par le projet Trinity (https://www.trinitydesktop.org), maintenu par des membres de l'équipe projet qui voyaient KDE 4 comme une régression dans certains domaines. Ceci tend à montrer la beauté du logiciel Open Source : si vous n'êtes pas d'accord avec la direction prise par une équipe projet, « forkez-le » tout simplement et créer votre propre solution. Malheureusement, les paquets Trinity ne sont pas directement disponibles dans les dépôts Kubuntu. Pour ceux que ça intéresse, des instructions détaillées sur la conversion de votre configuration existante en celle de Trinity se trouvent ici : https://wiki.trinitydesktop.org/UbuntuInstall.
On to Plasma 5 Working with Plasma 5 should not give many surprises to users used to running KDE 4. KDE version 4.14 in Kubuntu 14.10 is much more refined – and stable! – than the original 4.0, and the new Plasma 5 environment seems to draw heavily on this now mature version of KDE 4. The first impression we have when running Kubuntu 15.04 Vivid Vervet is that of color. The default desktop has left the traditional KDE world of blues, and gone towards a more harlequin-inspired set of colors. Application and other icons have evolved towards a flatter presentation, leaving behind the previous skeuomorphic tendency of icons with a 3D effect in their graphism. This is exactly the same tendency that is seen in Google’s web design, Microsoft’s Windows 8 Metro environment, and Apple’s IOS 7 and OS-X 10 Yosemite. In the beta versions of 15.04, some of the icons had not yet been updated, as is the case with Thunderbird in the screenshot. The new design is pervasive across the desktop environment. Besides the main (large) icon set used for files, the status bar, menu bars, the Dolphin file manager’s lateral bar, and various dialog windows, all share a second, understated and smaller version of the new icon set. This mini-icon set is based on pure line art, in black for informative icons and red for alerts, on a gray background. The lack of details combined with a very small base icon style can make for difficult reading at times. Perhaps the designers were thinking of higher resolution viewing screens, where the thin lines may be better rendered.
Passons à Plasma 5
L'utilisation de Plasma 5 ne devrait pas beaucoup surprendre les utilisateurs habitués à KDE 4. KDE 4.14 dans Kubuntu 14.10 est beaucoup plus affiné - et stable ! - que le KDE 4.0 d'origine, et le nouvel environnement Plasma 5 semble avoir beaucoup profité de cette version maintenant mature de KDE 4.
La première impression que nous avons en faisant tourner Kubuntu 15.04 Vivid Vervet concerne les couleurs. Le bureau par défaut a abandonné la traditionnelle palette de bleus de KDE et est allé vers un jeu de couleurs plus bariolées.
Les applications et les autres icônes ont évolué vers une présentation plus uniforme, laissant tomber la tendance skeuomorphique (voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Skeuomorphisme) précédente des icônes dessinées avec un effet 3D. C'est exactement la même tendance visible dans la conception Web de Google, dans l'environnement de Windows 8 Metro de Microsoft et dans IOS 7 et OS-X 10 Yosemite d'Apple. Dans les versions bêta de la 15.04, certaines icônes n'étaient pas encore mises à jour, comme c'est le cas de Thunderbird sur la capture d'écran.
La nouvelle conception est généralisée dans l'environnement de bureau. Outre le (grand) jeu d'icônes principal pour les fichiers, la barre d'état, la barre de menu, la barre latérale de gestionnaire de fichiers Dolphin et des multiples fenêtres de dialogue, tous partagent un nouveau jeu d'icônes discret et plus petit. Ce jeu de mini-icônes est basé sur l'art « pure line » (litt, ligne pure), en noir pour les icônes d'informations, en rouge pour celles d'alerte, sur un fond gris. L'absence de détails, combinée à un style de base de très petites icônes, peut parfois rendre la lecture difficile. Les concepteurs pensaient peut-être à des écrans de plus haute résolution où les lignes fines peuvent être mieux rendues.
A window theme called Breeze replaces KDE 4’s Oxygen and replaces the light or dark gray gradients we know with wide, uniform dark window bars. Widget buttons show new OK and Cancel buttons with revised graphics based on thin lines, also similar in a way to Apple’s newest offerings. Notifications are rather low-key, appearing briefly in the low right-hand corner. Each individual notification can be managed on a granular basis: we can choose for each action whether we prefer a message, a sound, both or neither. Clicking on the notification message gets us, in many cases, to the relevant program to solve the problem; for example, from an alert concerning lacking packages, we can run the relevant installer directly. After installing the public release version of Kubuntu 15.04, the updater came up immediately with a request to install a security update. This is not quite rocket science as far as user interface design is concerned, but is certainly helpful in day-to-day system management. The driver manager is also there, ready to inform the user about the availability of specific drivers for the hardware.
Un thème de fenêtre appelé Breeze remplace Oxygen de KDE 4 et les variations de gris clairs et sombres que nous connaissons sont remplacées par de larges barres de fenêtres noires et uniformes. Les boutons des gadgets présentent de nouveaux boutons OK et Annuler avec un graphisme revu, fait de fines lignes, assez semblable aux nouvelles présentations d'Apple.
Les notifications sont plutôt discrètes, apparaissant brièvement dans le coin inférieur droit. Chaque notification individuelle peut être gérée sur une base granulaire : nous pouvons choisir pour chaque action si nous préférons un message, un son, les deux ou aucun.
En cliquant sur le message de notification, nous sommes transférés, dans beaucoup de cas, vers le programme concerné, pour résoudre le problème ; par exemple, pour une alerte concernant des paquets perdus, nous pouvons directement lancer l'installeur correspondant. Après avoir installé la version officielle de Kubuntu 15.04, l'installeur a fait immédiatement une demande pour une mise à jour de sécurité. Ce n'est pas vraiment sorcier pour ce qui concerne la conception de l'interface utilisateur, mais c'est certainement une bonne aide pour la gestion quotidienne du système.
Le gestionnaire de pilotes est aussi présent, prêt à informer l'utilisateur sur la disponibilité des pilotes spécifiques au matériel.
Activities and virtual desktops work in the same way as KDE 4. So do the various types of desktop organization (“workspace type” in KDE terminology). KDE 5 includes two types of workspace that can be configured from the desktop settings window (right click on the desktop): • A “standard” desktop view, in which no elements are actually located on the screen. • The “folder” view, in which the contents of directory /home/<username>/Desktop are reflected on the desktop. This is the view that best corresponds to other operating systems. Previously, KDE 4 also had two further view types: • A “newspaper” layout, that organized windows and other desktop widgets in columns. • The “netbook” view, with a main menu that covered the entire desktop, much like tablet and phone user interfaces. These seem to have disappeared in KDE 5 for some reason; they can no longer be downloaded from the repositories, and the option in System settings > Workspace Behavior > Workspace > Workspace Type has disappeared. We are still not sure whether this is just a temporary setback that will be corrected later on, or a conscious decision to simplify the number of options in this environment. Perhaps the most noteworthy feature of Plasma 5 is the lack of specific new additions. Some changes have been made, such as the login display manager (the new SDDM replaced KDM), or the Baloo file indexer replacing Nepomuk. As for the rest, the systems settings configuration panel, the file manager, and other components of the desktop environment work much in the same way as KDE 4. In this sense, KDE 5 can be seen more as a continuation of KDE 4 than a revolution. There are fewer differences between them from a user’s perspective than between versions 3 and 4.
Les activités et les bureaux virtuels fonctionnent de la même façon qu'avec KDE 4. C'est vrai aussi pour les types variés d'organisation du bureau (« workspace type » (type d'espace de travail) dans la terminologie KDE. KDE 5 inclut deux types d'espaces de travail qui peuvent être configurés depuis la fenêtre des paramètres du bureau (faites un clic droit sur le bureau) :
• une vue de bureau standard sur lequel aucun élément n'est réellement situé sur l'écran ; • la vue « dossiers », dans laquelle le contenu du dossier /home/<username>/Desktop est présenté sur le bureau. C'est la vue qui correspond le mieux aux autres systèmes d'exploitation.
Précédemment, KDE 4 avait aussi deux autres types de vue : • une disposition « journal », qui organisait les fenêtres et les autres gadgets du bureau en colonnes; • une vue « netbook », avec un menu principal qui couvrait tout le bureau, dans le style des interfaces utilisateur de tablettes et des téléphones.
Ceux-ci ont, semble-t-il, disparu de KDE 5 pour une raison quelconque ; ils ne peuvent plus être téléchargés depuis les dépôts et l'option dans Paramètres système > Comportement de l'espace de travail > Espace de travail > Type d'espace de travail a disparu. Nous ne sommes toujours pas sûrs s'il s'agit d'un contretemps temporaire qui sera corrigé plus tard, ou une décision concertée pour simplifier le nombre d'options de cet environnement.
La fonctionnalité qui est peut-être la plus significative de Plasma 5 est l'absence de nouvelles additions spécifiques. Il y a eu des changements, tel que le gestionnaire d'affichage du login (le nouveau SDDM remplace KDM) ou l'indexeur de fichiers Baloo qui remplace Nemopuk. Pour le reste, le panneau de configuration des paramètres système, le gestionnaire de fichiers et les autres composants de l'environnement de bureau fonctionnent de manière proche de KDE 4. Dans ce sens, KDE 5 peut être considéré plus comme la continuation de KDE 4 que comme une révolution. Il y a moins de différences entre eux, du point de vue de l'utilisateur, qu'entre les versions 3 et 4.
Speed is important As stated above, the final releases of KDE version 4 already gave better performance figures than previously. This tendency is confirmed by Plasma 5. We have tested the new desktop on two platforms. One was an Intel Core i5 laptop with an SSD hard drive, while the other was one of the original Acer Aspire netbooks, equipped with an Intel Atom 1.6 GHz processor, 1 GByte of RAM, and a spinning drive. Performance of Kubuntu 15.04 was good on the Core i5, as expected. The system comes up quite sprightly, and after some rather intense web navigation and the use of programs, reports a mere 1.2 GBytes RAM occupation (out of a total of 4 GBytes). The dedicated nVidia graphics processor on this laptop also helps get the most out of KDE’s desktop effects. On the other hand, I approached the small Acer with a bit of trepidation. I had abandoned all ideas of using a complete desktop manager with all the graphical bells and whistles on this particular piece of equipment; its purview was restricted to lightweights such as Xubuntu’s XFCE and MATE - where it did quite well, indeed. Rather to my surprise, the Kubuntu 15.04 (i386) software + small Acer hardware combination booted up in 1 minute 46 seconds. This may seem a tad slow at first sight, but is actually quite correct given the age of this (rather low-range) piece of hardware. Obviously, boot-up times are at a much faster 40 seconds on the Core i5 due to the combination of a more powerful processor and, most of all, the SSD hard drive.
La vitesse est importante
Comme indiqué plus haut, les dernières publications de KDE version 4 affichaient déjà des meilleures performances que précédemment. Cette tendance est confirmée avec Plasma 5. Nous avons testé le nouveau bureau sur deux plate-formes. L'une était un portable Intel Core i5 avec un disque SSD, alors que l'autre était un des premiers netbooks Acer Aspire, équipé avec un processeur Atom 1,6 Ghz, 1 Go de RAM et un disque dur.
La performance de Kubuntu 15.04 était bonne sur le Core i5, comme prévu. Le système apparaît de manière plutôt dynamique et après une navigation Internet assez intense et l'utilisation de programmes, il n'y a qu'une maigre occupation de RAM de 1,2 Go (sur un total de 4 Go). Le processeur graphique nVidia dédié du portable aide à utiliser au maximum la plupart des effets du bureau KDE.
En revanche, j'approchais du petit Acer avec un peu d'appréhension. J'avais abandonné toute idée d'utiliser le gestionnaire de bureau complet avec tout le bazar graphique sur cet appareil particulier ; son domaine est restreint aux poids légers tels que XFCE et MATE de Xubuntu, avec lesquels il fonctionne bien.
À ma grande surprise, l'ensemble logiciel Kubuntu 15.04 (i386) + le petit matériel Acer démarre en 1 minute 46 secondes. Cela peut paraître un peu lent à première vue, mais c'est réellement très correct étant donné l'age de ce matériel (assez bas de gamme). Évidemment, le temps de démarrage sur le Core i5 est plus rapide de 40 secondes du fait de la combinaison d'un processeur plus puissant et, le plus important, d'un disque SSD.
Sound and graphics work well out of the box on the Acer, as does WiFi. I was able to navigate the web and even view videos on Youtube with no hassle. Video reproduction is a bit choppy for any resolution over 400 pixels, which is perhaps excusable for the available hardware. The hardware manager immediately came up, and proposed the installation of the single proprietary driver applicable for this particular laptop (Intel CPU microcode). A specific tweak applied to this computer, that can be recommended for computers with slower hard drives, is to disable file indexing. The Baloo indexer can be configured to index only some volumes or deactivated altogether in the System settings > Desktop effects control panel. Otherwise, the user can expect some heavy disk usage, at least the first times the system is booted up. On the Core i5, Baloo’s activity resulted in one of the processor cores getting pegged at 100% capacity for some time, as it digested the contents of the hard drive. The overall impression is that much attention has been given to staying more-or-less within the general desktop design parameters initially drawn up for KDE 4, while increasing actual usability on a wider range of hardware platforms.
Le son et les graphismes fonctionnent bien dès le début pour l'Acer, de même que le Wifi. J'étais capable de naviguer sur le Web et même de visionner des vidéos sur YouTube sans problème. La reproduction vidéo est un peu saccadée pour toute résolution au-dessus de 400 pixels, ce qui peut être excusable, vu l'équipement disponible. Le gestionnaire de matériel apparaissait immédiatement et proposait l'installation du seul pilote propriétaire disponible, spécifique à ce portable (microcode CPU d'Intel).
Un réglage particulier de désactivation de l'indexation des fichiers a été appliqué à cet ordinateur, ce qui peut être recommandé pour ceux qui ont des disques durs plus lents. L'indexeur Baloo peut être configuré pour n'indexer que certains volumes ou être désactivé dans le panneau de contrôle Paramètres système > Effets du bureau. Autrement, l'utilisateur peut s'attendre à une forte utilisation du disque, au moins lors des premiers démarrages du système. Avec le Core i5, l'activité de Baloo entraîne l'utilisation à 100 % d'un des cœurs du processeur pendant quelque temps, pendant qu'il digère le contenu du disque dur.
L'impression générale est qu'ils ont intentionnellement essayé de rester plus ou moins dans les paramètres généraux de conception du bureau initialement dessinés pour KDE 4, tout en augmentant la réelle opérabilité sur un plus large éventail de plate-formes matérielles.
All is not rosy Unfortunately, there is still some scope left for making improvements. There was a noticeable leap in quality from Kubuntu 15.04 Beta 1 to Beta 2, and more bugs have been ironed out in the final release to the public. The apport bug notification application had nothing to do after setting up and booting the final release, unlike both betas. Perhaps it may be useful to remember that beta versions are not finished software releases, but must be considered as work-in-progress at best, and downright buggy at worst. However, by making them available to early adopters, more people will use the new software in a variety of situations and experience possible bugs. By reporting them to the Kubuntu or KDE projects, as appropriate, developers can get on top of them before the final release is offered up to the general public. The beta versions of Kubuntu 15.04 did contain quite a lot of bugs. For example, the installer simply locked for some testers, while, in my case, I got a system that went into sleep recurringly every two minutes while the installer was doing its job. Once the system was up and running, upgrading the kernel to version 3.19 did not work well for some, needing a reboot back into the previous version, 3.16. A noticeable quirk is that the kwallet application reported needing to migrate from a previous file layout to a more modern version. This happened to me even when performing a fresh install with the public release, which was a bit weird.
Tout n'est pas rose
Malheureusement, il y a encore des points en attente d'amélioration. Il y a eu un saut notable en qualité de Kubuntu 15.04 bêta 1 à bêta 2 et plus de bogues ont été corrigés avant la publication officielle. L'application de notification de résolution de bogues n'a rien à faire après le paramétrage et le démarrage de cette publication, contrairement aux deux bêta. Il est peut-être utile de se rappeler que les versions bêta sont des publications d'un logiciel non terminé, mais peuvent être considérées, au mieux comme l'état du travail en cours, au pire comme complètement boguées. Cependant, en les rendant disponibles aux adopteurs précoces, un plus grand nombre de gens utilisent le nouveau logiciel dans des situations variées et font ressortir des bogues éventuels. En les rapportant aux projets Kubuntu ou KDE, selon le cas, les développeurs peuvent en venir à bout avant que la publication finale soit rendue disponible au public.
Les versions bêta de Kubuntu 15.04 ont contenu un grand nombre de bogues. Par exemple, l'installeur se bloquait pour certains testeurs, alors que, dans mon cas, j'avais un système que passait en veille toutes les deux minutes, pendant que l'installeur faisait son travail. Une fois le système en état de marche, la montée en version 3.19 du noyau ne fonctionnait pas bien pour certains, nécessitant un redémarrage dans la précédente version 3.16.
Une bizarrerie notable est que l'application de portefeuille (kwallet) demandait à migrer de la disposition de fichiers précédente à une version plus moderne. Ceci m'arrivait même avec une installation nouvelle de la version grand public, ce qui était un peu curieux.
Perhaps the most obvious defect for the general user concerns the notification area in the menu bar. Although general operation is similar to KDE 4’s offering, the internal mechanisms seem to have changed a bit under the hood. This results in not playing well with many external software applications. Dropbox works well in the background, but with no status icon to inform the user about its state. It is difficult to know precisely what the program is doing, which can be a bit of a hassle - especially at the beginning, just after installation, when Dropbox needs to download some binary blobs and index files on the hard drive. Some versions of Plex also seem to have problems, refusing to start and complaining about not being able to access the notification area. Some computers, such as a low-cost Acer AO-722 notebook, had issues with the screen flickering and window borders disappearing as soon as multiple virtual desktops were enabled. This seems to depend on the graphical hardware present, and can be cured by installing specific graphical drivers or, obviously, by deactivating virtual desktops. More serious was a problem in Beta 2 that left the user looking at a blank screen. Rebooting did not seem to help, either. This seems to be related to a problem with the configuration files, that moved from directory ~/.kde to ~/.config/kde and ~/.config/plasma. The solution given in https://www.kubuntuforums.net/showthread.php?67234-Black-screen-with-Plasma is simply to remove these directories (be careful!), and reboot the computer. This wipes out configuration items such as WiFi networks but makes the desktop come up once more.
Peut-être que le défaut le plus évident pour un utilisateur lambda concerne la zone de notification dans la barre de menu. Bien que le fonctionnement soit identique à l'offre de KDE 4, les mécanismes internes semblent avoir changé quelque peu. Comme résultat, elle ne fonctionne pas très bien avec beaucoup d'applications logicielles externes. Dropbox fonctionne bien en arrière-plan, mais sans icône de statut pour informer l'utilisateur. C'est difficile de savoir ce que fait le programme, ce qui peut être un peu embêtant, surtout au début, juste après l'installation, quand Dropbox a besoin de télécharger quelques bouts de binaire et des fichiers d'index sur le disque dur. Certaines versions de Plex semblent aussi poser problème, refusant de démarrer et se plaignant de ne pas pouvoir accéder à la zone de notification.
Certains ordinateurs, comme le notebook bon marché Acer A0-722, avaient des problèmes avec une variation de luminosité de l'écran et des bordures de fenêtre disparaissant dès que les bureaux virtuels multiples sont activés. Ceci semble dépendre du matériel graphique présent et peut être résolu en installant des pilotes graphiques spécifiques ou, évidemment, en désactivant les bureaux virtuels.
Le problème dans la bêta 2 qui laissait l'utilisateur face à un écran noir était plus sérieux. Rédémarrer semblait ne pas aider non plus. Ça semble relié à un problème avec les fichiers de configuration, qui ont bougé du répertoire ~/.kde à ~/.config/kde et ~/.config/plasma. La solution donnée à https://www.kubuntuforums.net/showthread.php?67234-Black-screen-with-Plasma est tout bêtement de supprimer ces répertoires (soyez prudent !) et de redémarrer l'ordinateur. Ceci efface des éléments de configuration comme les réseaux Wifi mais permet à l'écran de réapparaître à nouveau.
Once again, let us remember that detecting such problems is precisely why beta versions exist. But there do seem to have been a lot of them in this version of Kubuntu, most of which were corrected in the public release of April 23. To end on a more positive note, some of us were wondering if the -admittedly major- system component change towards systemd would affect system usability. I am happy to report this is not the case for Kubuntu 15.04, at least as far as general desktop or laptop use is concerned. I would be more concerned from the standpoint of server administration, but, on the other hand, a KDE desktop would probably not be the system of choice by the people concerned, for that specific type of workload. Aside from the minor difficulties experienced, I would like to end with a general comment on this particular version of *buntu 15.04: that the user experience is just about what some of us have been hoping for from the Kubuntu project for some time now. We have a nice, colorful desktop with a lot of helpful automated actions going on under the hood to take the hassle out of basic systems administration. It is safe to say that this version should gain acceptance from users, and perhaps not only among power-users and staunch supporters of KDE but also among the more volatile regular desktop switchers such as yours truly. This distribution also impresses favorably for its speed on low-end and elderly computers, though it should be stressed that in such a case reducing the amount of desktop effects active can help avoid processor overload. In any case, as usual with KDE, if a processor with decent speed and a fast – preferably SSD – hard drive are available, the desktop environment can make good use of them.
Une fois de plus, permettez-moi de rappeler que les versions bêta existent précisément pour détecter ce genre de problèmes. Mais il semblait qu'il y en avait beaucoup dans cette version de Kubuntu, la plupart ayant été corrigés dans la publication officielle du 23 avril.
Pour finir sur une note plus positive, certains d'entre nous se sont demandés si le changement de composant système - certes majeur - pour systemd pourrait affecter l'opérabilité du système. Je suis heureux de dire que ce n'est pas le cas pour Kubuntu 15.04, du moins tant qu'il s'agit d'utilisation générale sur ordinateur de bureau ou sur portable. Je serais plus inquiet à propos de l'administration des serveurs, mais, d'un autre côté, un bureau KDE ne serait probablement pas le système choisi par les gens concernés, pour ce type spécifique de charge de travail.
Hormis les problèmes mineurs rencontrés, j'aimerais finir avec un commentaire général sur cette version particulière de *buntu 15.04 : l'expérience utilisateur est tout simplement ce que certains d'entre nous avions espéré du projet Kubuntu, depuis un certain temps déjà. Nous avons un joli bureau coloré avec beaucoup d'actions pratiques automatisées pour simplifier l'administration de base du système. On peut dire sans se tromper que cette version devrait avoir un succès croissant auprès des utilisateurs et peut-être pas seulement chez les super-utilisateurs et les supporters fidèles de KDE, mais aussi parmi la population plus volatile des « butineurs » réguliers des bureaux comme moi. Cette distribution impressionne aussi favorablement pour sa vitesse sur les ordinateurs bas de gamme et anciens, bien qu'il faille souligner que dans dans un tel cas, la réduction du nombre d'effets graphiques peut aider à éviter une surchage du processeur. De toute façon, comme habituellement avec KDE, si un processeur décent et un disque dur rapide - de préférence SSD - sont disponibles, l'environnement de bureau peut faire bon usage de ces effets.